lundi 3 août 2015 - par micnet

Quand le sport mène à la fraternité !

Ayant lu récemment certains commentaires, notamment sur agoravox, prétendant que le sport en général et la compétition sportive en particulier étaient intrinsèquement "fascistes", car valorisant soi-disant le culte de la performance, j’ai décidé de proposer ce petit article montrant que le sport, c’est d’abord et avant tout un apprentissage de l’humilité pouvant créer parfois de véritables liens fraternels entre individus.

 

Je ne sais pas si assimiler le sport à du fascisme relève d’une volonté provocatrice, d’une grande méconnaissance du sujet ou encore d’une débilité profonde des personnes qui l’affirment mais je serais curieux de savoir ce que ces mêmes personnes vont pouvoir opposer aux exemples qui vont suivre. Pour ma part, je reste persuadé que le problème spécifique du dopage, et plus généralement du ’fric’ lié aux compétitions sportives sont des conséquences inhérentes à la modernité et à ses valeurs individualistes et matérialistes plutôt qu’au sport qui, dans son essence même, cherche à élever les individus et non à les aliéner.

 

Éloge politique de l’esprit olympique

 

Je me permets ici de mettre en lien un article que notre ami Éric Gueguen avait publié chez les ’rouges’, voici près de 2 ans

 

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/eloge-politique-de-l-esprit-139555

 

Extraits :

"Le sport est une activité physique. Il fait donc intervenir le corps, dont l’entretien importait aux Grecs autant que celui de l’âme. La gymnastique s’exerçait dans la palestre et son enseignement relevait de la paideia (éducation) au même titre que la grammaire et la rhétorique, que la musique ou les mathématiques. À Athènes, l’enfant devenu éphèbe était accueilli dans le gymnase, édifice public pourvu de tous les équipements propres à l’entraînement et à l’entretien corporels. Les exercices gymniques ou athlétiques n’avaient pas pour seule fonction de préparer le citoyen à la défense de la cité, ils répondaient chez lui à un besoin d’hygiène psychique (psukhè, le corps), besoin perpétué par un environnement culturel résolument esthétisant. À tel point que même l’éthique sera impactée : si l’esthétique s’emploie à définir le beau qui se voit et s’expose, l’éthique promeut quant à elle le beau qui ne se voit pas et ne s’expose pas. Le culte de la belle âme fera peut-être rire ; le Grec, lui, n’en riait pas. Platon fera du beau le sujet de nombreux dialogues, lui qui, à en croire Diogène Laërce, avait installé son Académie aux abords du gymnase éponyme. Le deuxième grand gymnase d’Athènes verra d’ailleurs s’établir le Lycée, l’école philosophique fondée par Aristote, et le troisième l’école cynique d’Antisthène. Peut-être n’était-ce là qu’une simple coïncidence, peut-être ne voulaient-ils tous que bénéficier d’un cadre approprié. Peut-être aussi y avait-il affinité dans la constante recherche de l’excellence (ou vertu, rareté).

 
Le Grèce n’a pas été le premier foyer d’épreuves sportives. L’Égypte, au moins, l’a précédée. Mais la dimension spirituelle du phénomène semble inédite chez les Grecs. Entendons par là que c’est dans la perspective d’une nature à accomplir que s’inscrit pour eux l’activité corporelle, au même titre que l’activité cérébrale. La nature ayant pourvu chacun de facultés éparses, l’individu est invité à se saisir de son potentiel et à le faire advenir, à passer de la puissance à l’acte. Il y a, dans le sentiment d’une nature réalisée, un critère esthétique qui n’est pas sans rapport avec le plaisir de l’action menée à son comble, avec la satisfaction d’avoir mis en regard deux pièces parfaitement entées, l’une décelée, l’autre façonnée, l’une naturelle, l’autre volontaire. Ainsi en va-t-il de l’esprit grec ramené à sa plus typique expression, celle qui commande « connais-toi toi-même ». Se connaître soi-même – ce qui est déjà pas mal –, ce pourrait bien être se rendre humble, découvrir sa vraie nature et la mener à bon port. Ceci implique de se maintenir entre deux écueils, subir sa vie d’un côté (déterminisme intégral), rejeter toute hétéronomie de l’autre (arbitraire de la volonté). L’homme doit apprendre à ensemencer son terreau naturel ; la liberté n’a de sens que dans la compréhension de cette règle, pas dans sa révocation."
 
—> Voici donc clairement énoncé ici le sport comme étant un "accomplissement de soi-même" menant à sa propre connaissance et conduisant à l’humilité. 
Voyons maintenant 2 exemples concrets de grands sportifs ayant marqué l’Histoire au-travers, non seulement de leur exploit sportif bien sûr mais bien plus encore au travers de leur humilité et des liens fraternels qu’ils ont établis avec leurs adversaires.
 
 
Comme Jesse Owens et Luz Long
 
Tout le monde connaît ou a entendu parler de Jesse Owens, cet athlète noir américain, quadruple champion olympique lors des JO de 1936 à Berlin. Nous avons tous en tête les images d’archives montrant Owens battant à plate couture ses rivaux à la course de vitesse sur 100 ou 200 mètres. On a également beaucoup glosé sur le fait de savoir si Hitler avait vraiment refusé ou pas de serrer la main de Jesse Owens suite à ses victoires. Mais ce qu’on sait beaucoup moins, et qui relève vraiment de l’exploit beaucoup plus que les performances sportives, c’est l’amitié qui s’est créée entre Jesse Owens et son plus grand adversaire, voire son plus grand ennemi, sur l’épreuve du saut en longueur ; l’allemand Luz Long ! 
 
 
 
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Le parcours de Jesse Owens est tout simplement exceptionnel : né dans une famille pauvre des etats-unis, rien ne prédisposait ce garçon à la santé fragile ayant failli mourir tout enfant d’une pneumonie à devenir "le champion qui defia Hitler". Rien si ce n’est peut-être sa foi en Dieu et son professeur de sport qui lui a appris justement "à s’accomplir". Et puis il y a eu cette rencontre à Berlin, sur le stade, avec celui qui avait été désigné par le Fuhrer lui-même pour le battre au saut en longueur, le digne représentant de la "race aryenne" et grand gaillard blond aux yeux bleus nommé Luz Long. Jesse Owens dans son autobiographie raconte ce moment-clé : 
 
"J’avais réussi. J’avais sauté plus loin que Luz. J’avais établi un nouveau record olympique. J’avais sauté plus loin qu’aucun homme au monde. Luz ne me lâcha pas le bras. Il l’éleva comme il m’avait élevé, dans un autre sens, quelques jours auparavant et il me conduisit de la fosse vers la foule. ’Jesse Owens’ cria-t-il, ’Jesse Owens !’. Quelques personnes répondirent : ’Jesse Owens’. Luz cria plus fort : ’Jesse Owens !’. Alors la majorité de la foule répéta en hurlant : ’Jesse Owens ! Jesse Owens ! Jesse Owens !’. Ils m’applaudirent. Mais moi seul savait qui ils acclamaient vraiment. Je levai le bras de Luz Long. ’Luz Long’ criai-je à pleins poumons. Cependant ce n’était pas Luz qui m’avait élevé dans les cieux en ce jour. Je savais qui m’avait sorti du précipice de l’enfer pour me permettre de monter au Ciel aujourd’hui. Ce n’était pas Jesse Owens. Ce n’était personne qui ait jamais couru, ou sauté ou qui se soit balancé au-dessus du précipice de l’enfer. Il se peut que Luz Long n’ait pas cru en Dieu. Mais Dieu avait cru en Luz Long. Il avait fait de Luz son messager sacré."
 
—> Ainsi, ce que ni les slogans, ni les associations antiracistes ne sont jamais parvenues à faire, une rencontre sportive du plus haut niveau a réussi l’exploit, au-milieu d’une foule fanatisee le bras tendu en l’air (ce qu’on appelle aujourd’hui une ’quenelle inversée’), de créer contre toute attente une véritable fraternité entre un athlète noir de peau et un athlète "représentant le mieux la race aryenne.
2 champions que tout aurait dû opposer dans un tel contexte qui sympathisent sur un stade faisant face au Fuhrer. Ce fut probablement la plus grosse défaite symbolique d’Hitler. Jesse Owens ne revit jamais Luz Long parti pour la guerre. Il reçut, peu de temps avant la mort de Luz Long sur le front, une lettre de sa part : 
 
"après la guerre, vas en Allemagne, retrouve mon fils et parles-lui de son père. Parles-lui de l’époque où la guerre ne nous séparait pas et dis-lui que les choses peuvent être différentes entre les hommes…Ton frère. Lutz »
 
Quant à Jesse Owens, de retour aux États Unis, ce fut dans l’indifférence générale. Curieux pays que les etats-unis d’Amérique qui refuse de reconnaître un champion dans les années 30-40 parce que ce dernier avait le malheur d’être noir et qui, plus de 60 ans après, a porté au sommet du pouvoir un autre personnage qui n’a pourtant jamais accompli d’autres prouesses que celle... d’être noire !
Mais Jesse Owens, qui connut à nouveau une longue période de traversée du désert (il a même été contraint de monnayer ses services en courant contre des chevaux pour survivre), n’oubliera jamais son "frère Luz", ce grand oublié de l’Histoire :
 
"vous pourriez fondre toutes les médailles et toutes les coupes que j’ai gagné. Elles ne vaudraient pas grand-chose comparées à l’amitié en 24 carats que j’ai éprouvé pour Lutz Long. Hitler a du devenir fou en nous voyant nous embrasser. Le plus triste c’est que je ne l’ai plus jamais revu. Il a été tué durant la Seconde Guerre mondiale ».
 
 
 
Comme Alain Mimoun et Emil Zatopek
 
Voici également le cas de ce super-champion français d’origine algérienne, Alain Mimoun, grand patriote et grand combattant lors de la seconde guerre mondiale. Ce superbe marathonien, dont les performances sportives etaient proportionnelles à sa simplicité et a son humilité, déclarait à propos de son plus grand adversaire (et ami) la "locomotive Zatopek" : " sans Zatopek, Mimoun n’est rien"
 
 
 
 
Alors le sport est-il intrinsèquement fasciste ?
 
 


119 réactions


    • Heimskringla Heimskringla 4 août 2015 11:18

      @micnet

       "Je veux dire par là qu’il avait été officiellement désigné par Hitler lui-même pour battre Jesse Owens, ce dernier étant alors considéré comme le champion dans la discipline. Hitler avait alors à coeur de prouver la "supériorité" de la race aryenne et espérait beaucoup sur ces olympiades pour pouvoir le faire."


      Avez vous des liens à me proposer pour étayer vos arguments ? Si oui, pouvez vous me donner ces liens ? 

      D’avance merci.

      Ps : j’ai du mal avec ce concept de supériorité même si je peux le comprendre au vu des dérives que cela a pu engendrer même si je trouve que si il y’a une part de vérité dans la vision germanique, cela reste excessif dans le pensée dominante actuelle. Sujet complexe et ce n’est pas le sujet. 

      Personnellement, je le prend en grande partie plus comme une fierté par rapport à ce que les Indo-européens nordiques ont pu créer comme la roue, domestication du cheval et la langue, voir les langues si on remonte aux populations dites de culture "Kourgane" ce qui est à mon sens, une réalité historique. 

      Après je n’affirme rien, je reste dans le doute mais c’est l’idée que je m’en fais et la façon dont je le comprend au vu de ce que j’ai pu lire à ce sujet. 

      Affirmer sa culture historique, ses particularismes est-ce que cela fait de vous quelqu’un de supérieur ? je ne trouve pas. Cela fait de vous quelqu’un de différent et c’est cela qui est beau et qui à mon humble avis, doit être préservé (c’est mal barré) 


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 août 2015 11:23

      @micnet
      "Je vais peut être vous apprendre un truc mais il y a un nombre incalculable de pratiques ou de competitions sportives qui se pratiquent en amateurs et qui correspondent très exactement à l’état d’esprit tel que je l’ai décrit dans l’article"

       

      Sauf quand les amateurs se dopent aussi pour ressembler aux "grands". malheureusement je sais que c’est vrai, ayant deux amis dans des disciplines différentes qui sont tombés dans ce piège de la compétition. 


    • micnet 4 août 2015 11:34

      @Heimskringla

      Concernant des liens relatant l’épopée d’Owens aux JO de 1936, en voici un

      http://histoiredusport.fr/owens-medaille-or-hitler-berlin-jeux-olympiques/

      Pour le reste de votre commentaire concernant la notion de " supériorité", j’avoue ne pas bien comprendre ce que vous voulez dire. Vous n’avez tout de même pas compris que je défendais la notion de " supériorité", si ?


    • micnet 4 août 2015 11:42

      @Qaspard Delanuit

      "on ne peut déduire de l’exception charmante la valeur générale du principe de l’organisation de la chose."

      —> Qu’est-ce qui vous fait dire que cet exemple est une exception et qu’une fraternité authentique entre individus ne peut s’établir dans le cadre d’une rencontre sportive ? 


    • Heimskringla Heimskringla 4 août 2015 11:56

      @micnet

      "Vous n’avez tout de même pas compris que je défendais la notion de " supériorité", si ?"

      Non pas du tout. Je me suis fait mal comprendre, autant pour moi.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 août 2015 12:11

      @micnet
      "Qu’est-ce qui vous fait dire que cet exemple est une exception et qu’une fraternité authentique entre individus ne peut s’établir dans le cadre d’une rencontre sportive ?"

       

      Eh bien, je rebondissais tout simplement sur votre propos à propos des motivations d’Hitler par rapport à cette "rencontre sportive". La relation a pu se produire malgré l’intention de l’organisateur et non grâce à lui (si je vous suis bien et si votre analyse des intentions d’Hitler est juste). 


      Sinon, je suis bien entendu favorable à toutes les rencontres, intellectuelles, artistiques, ludiques. Et pour moi le sport entre dans le cadre du ludique, sauf quand il se prend trop au sérieux et se couvre d’une aura de sacralité pour dissimuler ses turpitudes.

      Ca ne devrait jamais dépasser de beaucoup ce niveau, pour éviter les dérives :

      http://www.choariou-treger.com/


      Voilà, ça c’est du sport.  smiley



    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 août 2015 12:12

      @Heimskringla

      http://www.phdnm.org/uploads/3/0/0/1/3001973/joberlin.htm#_ftn24

      Merci pour ce lien, je ne le retrouvais plus. 


    • Heimskringla Heimskringla 4 août 2015 12:24

      @Qaspard Delanuit

      De rien, c’est avec plaisir.


    • micnet 4 août 2015 13:44

      @Qaspard Delanuit

      En fait, en lisant vos arguments, j’ai l’impression que vous vous trompez de cible et que vos reproches sont à adresser non pas au sport ni à ses valeurs intrinseques mais à la toute-puissante loi du marché !

      Tout le côté ’mise en scène’, la publicité, le culte de la performance pour la performance, les salaires démesurés,...bref tout ceci s’inscrit dans le débat plus large lié au culte de l’individu-roi et de la modernité. Donc quand vous faites le procès du SPS et que vous ne remontez pas à sa cause racine que je viens de citer, vous tombez complètement à côté.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 août 2015 14:23

      @micnet
      "Tout le côté ’mise en scène’, la publicité, le culte de la performance pour la performance, les salaires démesurés,...bref tout ceci s’inscrit dans le débat plus large lié au culte de l’individu-roi et de la modernité." 

       

      Si vous retirez "la publicité, le culte de la performance pour la performance, les salaires démesurés", que reste-t-il aujourd’hui du "sport" ? Qu’est-ce qu’on donne à admirer aux jeunes aujourd’hui dans un champion ? Soyons sincères. 

       

      1. Il est riche

      2. Sa copine est une bombasse

      3. Il passe à la télé et tout le monde le reconnaît dans la rue

       

      Les mecs qui ont un travail utile la semaine et qui se font leurs 100 bornes à vélo tous les dimanches pour garder la forme, ou qui font de l’escalade en montagne avec des amis pour garder le contact avec la nature, ça fait pas bander les puceaux. 

      http://www.sportsmarketing.fr/nike-maillot-exterieur-lille-monaco/


    • micnet 4 août 2015 14:53

      @Qaspard Delanuit

      Mais on est 100% d’accord la-dessus Qaspard ! Mais je le répète : TOUS les exemples que vous donnez sont la conséquence directe du culte de l’individu-roi ! Quant à ce que le système met en avant en matière " d’exemples de sportifs" qui se tapent des bombasses, etc... vous aurez noté que je m’efforce, moi, de mettre en avant "d’autres exemples" et qui représentent d’après moi, les VRAIES valeurs du sport.

      Pour le reste, si ce n’est déjà fait, je vous recommande vivement la lecture de l’article d’Éric Gueguen que j’ai mis en lien dans mon propre article. 


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 août 2015 15:13

      @micnet
      "vous aurez noté que je m’efforce, moi, de mettre en avant "d’autres exemples" et qui représentent d’après moi, les VRAIES valeurs du sport."


      Moi je m’efforce juste ici de prendre en compte la réalité de mon temps. Quant aux valeurs sportives de de l’antiquité égyptienne ou grecque, pouvez-vous me dire quelles sont les personnes qui incarnent aujourd’hui cet idéal ? 


    • micnet 4 août 2015 15:21

      @Qaspard Delanuit

      "pouvez-vous me dire quelles sont les personnes qui incarnent aujourd’hui cet idéal ? "

      ---> Parmi les sportifs de haut niveau, plus grand monde en effet ! Mais vous savez, on peut décliner ce triste constat dans pratiquement tous les domaines : qui d’après vous incarne encore cet idéal d’abnégation et d’humilite dans le personnel politique, artistique, intellectuel,...dans la société actuelle ?


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 août 2015 17:10

      @micnet
      "qui d’après vous incarne encore cet idéal d’abnégation et d’humilite dans le personnel politique, artistique, intellectuel,...dans la société actuelle ?"


      On peut en citer plus facilement qu’en sport. Pour la politique, je dirais Pierre Rabhi ou Etienne Chouard dont l’abnégation et l’humilité me semblent évidentes. Beaucoup de grands artistes et écrivains à notre époque sont aussi dévoués à leur idéal. Malheureusement c’est le sport de compet qui est donné en modèle aux jeunes, pas l’activité politique, artistique ou intellectuel. 


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 août 2015 17:46

      Voici ce que peut être le sport associé à l’art, très loin de la compétition sportive, que l’on remplace par une relation sensible à la nature et une expérience spirituelle (ici même un peu psychédélique).

       
      https://vimeo.com/channels/unreasonable/129568177


    • berphi 5 août 2015 10:47

      @Qaspard Delanuit
      Bonjour,
      Chouettes images. Pour faire court, l’entrainement et la somme d’efforts fournis pour atteindre le niveau du champion m’inciteront toujours à regarder un épreuve de compétition avec émotion. La foulée d’un marathonien restera toujours magique comparée à la mienne, la vague du couloir de nage d’un grand nageur me bluffera toujours - comme Rahan, il rampe sur l’eau ^^ - le courage, la force et l’intelligence d’un grand navigateur susciteront aussi toujours mon admiration tout comme la tactique de l’escrimeur... Et la dope ? Ca casse le rêve, très clairement mais que voulez-vous, du pain des jeux disait César...

      @ Micnet,
      Bonjour,Zatopec et Mimoun : la crème de la crème... et je suis aussi assimilationniste sauce Micnet   smiley



  • michel-charles 4 août 2015 08:34

    "le champion qui défia Hitler"... ?

    Il était trop content étant noir de participer à ces jeux...et en remerciement de l’amitié dans le sport d’aller mettre sur la gueule des Allemands dans la guerre qui suivie... !
    Article "BIDON" sur l’amitié dans le sport... !

    • micnet 4 août 2015 11:14

      @Michel Charles

      "le champion qui défia Hitler"... ?

      Il était trop content étant noir de participer à ces jeux"

      —> Oui voilà, c’est un peu comme vous qui semblez ’trop content’, étant particulièrement idiot, de participer à ce débat qui vous dépasse smiley !


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