mardi 13 novembre 2012 - par bubul01

Olivier Maurel : La Violence de l’Education et les Châtiments Corporels

Olivier Maurel, qui a déjà écrit plusieurs ouvrages sur les violences inutiles faites aux enfants, "La Fessée, Questions sur la Violence Educative" et "Oui, la nature humaine est bonne", publie un nouveau livre ayant cette fois pour sujet l'ignorance de la violence précoce subie dans l'enfance par les chercheurs sur la violence. On le retrouve dans cette interview ou il parle de la violence éducative et de ses conséquences inconnues pour une majorité de personnes.

 

 

Origine :

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Présentation du livre par Olivier Maurel :

"Mon livre, "La Violence éducative : un trou noir dans les sciences humaines", est maintenant édité aux éditions l’Instant présent. On peut se le procurer en le commandant en librairie, sur le site des librairies en ligne ou encore sur le site de la maison d’édition :

 

 Je vous en avais déjà annoncé la souscription, mais je me permets de vous écrire de nouveau maintenant qu’il est édité,

 Ce que j’ai voulu dans ce livre, c’est montrer, preuves en mains, un fait méconnu mais non moins réel : la violence éducative a des conséquences négatives jusque dans le domaine des sciences humaines.


 

 Je montre en effet que la violence éducative subie et/ou considérée comme normale par les chercheurs en sciences humaines perturbe sérieusement leur capacité de connaissance et leur esprit scientifique. Ils croient en effet, comme tout le monde, avoir depuis longtemps dépassé leur enfance et les souffrances qu’ils ont pu y endurer. Ils en sont pourtant profondément marqués sans le savoir. Et, bien qu’ils veuillent étudier tous les aspects de la violence humaine, ils "oublient" comme par hasard, presque tous, de mentionner la violence éducative sur les enfants, qui est pourtant, quantitativement, la plus fréquente et la plus susceptible d’engendrer la violence des adultes. Ils croient faire des études tout à fait scientifiques et objectives sur la violence, mais tout un pan leur en est caché comme s’ils portaient des oeillères. Comme ensuite, les lecteurs, les étudiants, les médias font confiance à ces chercheurs lorsqu’il s’agit de traiter de la violence, c’est toute l’opinion publique qui est ainsi induite en erreur. Dans ces conditions, quel espoir pouvons-nous avoir de guérir de la violence si nous n’en voyons pas l’origine ?

 Il est essentiel de montrer que la violence infligée aux enfants produit des adultes coupés de leur enfance et qui, pour cette raison, sont aveugles à toute une part de la réalité.

 La méthode que j’ai utilisée est la suivante. J’ai étudié de près tous les livres publiés en langue française entre 1998 et 20O9 dont le titre annonçait qu’ils portaient sur la violence humaine. 21 livres ont été dans ce cas, mais comme trois d’entre eux étaient collectifs, ils regroupaient 99 auteurs. Sur ces 99 auteurs, 6 seulement, et pas les plus connus, ont tenu compte de la violence éducative dans leur analyse de la violence humaine. Les 93 autres n’en ont pas dit un mot alors qu’ils annonçaient que leurs ouvrages portaient sur la violence en général . A plus forte raison, l’idée ne les a, bien sûr, pas effleurés que la violence sur les enfants pouvait être à l’origine de la violence des adolescents et des adultes ou de leur soumission à la violence. Et pire, beaucoup d’entre eux ont attribué aux "pulsions" ou aux "instincts animaux" des enfants la responsabilité de notre violence.

 Ces auteurs sont des psychanalystes, des psychologues, des sociologues, des historiens, des philosophes. Parmi eux des auteurs particulièrement médiatiques comme : la psychanalyste Elisabeth Roudinesco, l’historien Robert Muchembled, le philosophe René Girard et Boris Cyrulnik. Il est étonnant de voir ce qu’ils ont pu dire et ce qu’ils ont négligé de dire.

 En montrant ainsi que la violence éducative mutile notre connaissance de la réalité, j’espère faire prendre conscience de la gravité insoupçonnée des violences et des humiliations sur les enfants. Mais encore faut-il que mon livre parvienne à toucher l’opinion publique.

 Ce livre étant édité par une courageuse petite maison d’édition, il ne bénéficiera que de très peu de publicité. Merci d’avance donc, si vous pouvez m’aider à le faire connaître autour de vous.
"

 

Liens A Propos du Livre :

 

Interviews d’Olivier Maurel :

 

Autres Livres d’Olivier Maurel :

 

Articles d’Olivier Maurel :

 

Violences et Maltraitances Educatives :

 

Alice Miller : Les Maltraitances des Enfants  :

 



131 réactions


    • QaviQeQuarQo davideduardo 14 novembre 2012 18:55
      « Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. »de Gandhi

      Chacun rêve de changer l’humanité, mais personne ne pense à se changer lui-même.
      Léon Tolstoï

      Tu ne peux pas critiquer l autoritarisme , si toi meme tu le pratique, car au final, a la place des puissants tu agirais de la meme maniere qu eux.
      Et ton antiautoritarisme, ne serait pas vraiment guidé par une soif de justice mais plutot par la volonté de ne pas servir , mais d etre servit.



      Cette citation de Machiavel est ma réponse. Moi j’ aimerai vivre dans une société ou le loups et l’ agneau se font des câlins ,dans un monde pâquerette avec des lapin blanc tout mignon et des petits coeur rose tout plein ... sans ironie j’ aimerai ... mais nous sommes sur la terre des hommes dans lequel les loups dévorent les agneaux , dans lequel les hommes asservissent et dominent d’ autres hommes et ce depuis toujours.

      R/ce n est pas une raison pour créer d autre loup.
      Nous vivons dasn une société d agneau et de loups, a nous d éduquer les chiens : qui n attaquerons pas les agneaux mais qui saurront se défendre des loups.




      L’ enfant a des droits et des devoirs certes . Mais une famille n’ est pas un Etat , et dans ma conception de la famille qui est traditionnelle , la famille ce n’ est pas une démocratie.Les enfants ne connaissent rien à rien , et il est du devoir des parents de leur inculquer le savoir. L’ enfant a son mot à dire ?Seulement si le parent l’ autorise à dire ce qu’ il pense sinon il ferme sa bouche et obéi .

      R/C est le meme probleme que dans la société, certaine personnes sont réfléchis et raisonables , et d autres moins. c est cela qui fait soutenir a certain la these du philosophe roi :
      Masse d homme sont trop betes pour etre maitre de leur destin, donc il vaut mieux qu un roi ou une olligarchie les gouvernent ; eux sauront ce qui est bon pour eux.
      Dans un état démocratique, les citoyens devraient etre éduqués pour pouvoir prendre les bonnes décisions. Non plus un philosophe roi, mais une population philosophe.
      Dans la famille , il en va de meme : petit a petit, donner a l enfant des droits, des décisions, au fur et a mesure qu il apprend.

      si tu part deja avec l apriori qu un enfant ne sait rien a rien, il le pensera lui meme, se sous estimera et restera un äne.


      Mais la distance est si grande entre la façon dont on vit et celle dont on devrait vivre, que quiconque ferme les yeux sur ce qui est et ne veut voir que ce qui devrait être apprend plutôt à se perdre qu’à se conserver ... "Le prince.

      R/le prince est une oeuvre tres intelligente mais avec le pragmatisme définitif de machiavel, on fera pas beaucoup avancer le smilblick.
      Il faut ajouter une petite dose d idéalisme dans l histoire.
      Si personne ne change, si tout le monde conserve se qu il est par essence, les choses ne changeront jamais.
      De plus, quand nous pouvons nous remettre en question, nous pouvons facilement changer. le caractere de l homme est maléable ,il ne faut pas le changer n importe comment non plus, je ne dis pas qu il faille tomber dans les délires modernistes non plus.

      Si tu critique la société, c est qu elle doit etre changé, donc que les hommes qui la composent doivent l etre.
      On pourrait penser que le probleme c est les autres, mais cela nous concerne aussi.

      Un début de changement serait de ne plus créer de loup ni d agneaux, mais des chiens.
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    • maQiavel machiavel1983 14 novembre 2012 19:23

      @davideduardo

      Toujours ce sophisme récurrent entre l’ Etat et la famille , les parents et le gouvernements. Ce n’ est pas la même chose , c’ est une comparaison qui n’ a pas lieu d’ être !
      - Copié collé de mon commentaire à Agenu : 
      a.Les gouvernants cherchent avant tout à exercer le pouvoir sur les hommes ,non pas pour le bien des peuples mais tout simplement parce que le pouvoir est un délice grisant .C’ est donc une approche personnelle.
      b. Les gouvernants cherchent à rester au pouvoir à n’ importe quel prix , quitte à livrer des guerres à leurs propres peuples , à les rendre dépendant , à à les abrutir , à les manipuler .
      - Concernant les parents : 
      a . Ils aiment profondément leurs enfants . Ils ne cherchent pas à les dominer mais à les éduquer , à faire d’ eux des êtres pouvant s’ insérer dans la société.
      b . Le but des parents n’ est pas d’ avoir éternellement du pouvoir sur leurs enfants mais de les libérer le plus tôt possible de leur propre emprise ce qui signifierait qu’ ils ont finit leur éducation et sont apte à voler de leurs propres ailes .
      Est ce que tu perçoit cette différence fondamentale qu’ est l’ amour des parents et le désir de puissance des princes ?
      - Le parent reçoit un être faible, égocentrique et égoïste qu’ il se doit de protéger , nourrir , faire grandir , endurcir et qui finalement doit devenir un être fort et indépendant , généreux et serviable . Ce long processus ne s’ obtient que par l’ éducation.
      - Le prince lui veut rester au pouvoir , plus le peuple est faible plus il est puissant , si par hasard il hérite d’ un peuple indépendant , il va le rendre dépendant , s’ il hérite d’ un Etat fort , il se doit de l’ affaiblir ( assez pour ne pas qu’ il puisse le renverser mais pas trop pour ne pas se faire conquérir par d’ autres princes).
      Ce sont deux approche totalement différente , on ne peut donc pas comparer des parents à des princes".
      Donc davideduardo , toute tes allusions à l’ autoritarisme , l’ ignorance des peuples et la démocratie n’ a strictement rien avoir.
      si tu part deja avec l apriori qu un enfant ne sait rien a rien, il le pensera lui meme, se sous estimera et restera un äne.
      R / C’ est la réalité je n’ y peux rien. Un enfant qui vient de naître ne connais rien à rien il en sait moins qu’ un âne, il a tout à apprendre et c’ est pourquoi les parents existent !
      Mais comme je l’ ai écrit plus haut , le rôle de l’ éducation est de le rendre autonome , au fur et à mesure qu’ il l’ est les parents lui donnent des responsabilités jusqu’ à ce qu’ il puisse être responsable de lui même et là , l’ éducation prend fin.
      le prince est une oeuvre tres intelligente mais avec le pragmatisme définitif de machiavel, on fera pas beaucoup avancer le smilblick.l faut ajouter une petite dose d idéalisme dans l histoire.
      R / Moi l’ idéalisme , c’ est pas mon truc , je crois qu’ il faut etre pragmatique l’ homme est tel qu’ il est et c’ est comme ça.
      La seule manière de changer les choses est de prendre en considération ce fait et de le minimiser par des institutions , c’ est pourquoi la démocratie et tout les contrôles qui vont avec me plait , c’ est le moindre mal , puisqu’ il n’ existe en politique de choix qu’ entre le pire et le moindre mal ( le prince ).
      Nous vivons dasn une société d agneau et de loups, a nous d éduquer les chiens : qui n attaquerons pas les agneaux mais qui saurront se défendre des loups.
      R / Je dirai des renards ( assez malin pour éviter les pièges ) et des lions ( capable de se défendre des loups ). 
      Mais pour se prémunir des loups et des pièges il faut être solide et donc avoir l’ éducation adéquate.

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    • QaviQeQuarQo davideduardo 14 novembre 2012 20:23

      l état souverain n est que l extension de la tribu, elle meme extension de la famille patriarchale.(d ou le mot patrie)


      Les gouvernants cherchent avant tout à exercer le pouvoir sur les hommes ,non pas pour le bien des peuples mais tout simplement parce que le pouvoir est un délice grisant .C’ est donc une approche personnelle.
      b. Les gouvernants cherchent à rester au pouvoir à n’ importe quel prix , quitte à livrer des guerres à leurs propres peuples , à les rendre dépendant , à à les abrutir , à les manipuler .


      le pouvoir d un chef de famille ou de tribus peut etre tout aussi grisant, d ou les combats fratricides pour un héritage, pour atteindre et rester a la tete de la famille/tribu.



      Concernant les parents : 
      a . Ils aiment profondément leurs enfants . Ils ne cherchent pas à les dominer mais à les éduquer , à faire d’ eux des êtres pouvant s’ insérer dans la société.
      b . Le but des parents n’ est pas d’ avoir éternellement du pouvoir sur leurs enfants mais de les libérer le plus tôt possible de leur propre emprise ce qui signifierait qu’ ils ont finit leur éducation et sont apte à voler de leurs propres ailes .

      De la meme maniere, certains chef d état peuvent aimer ses habitants en cherchant a les nourrir , les éduquer et a assurer le bon fonctionnement apres sa mort.


      le parallelle entre les deux est faisable, s il éxiste une différence actuellement entre le fonctionnement de l état et de la famille, c est par ce que l on en fait et pas par leur essence véritable.
      ce ne sont que des groupement humains de différentes taille.

      Les enfant naissent avec une tete vide, effectivement, mais les citoyens sont a éduquer politiquement a chaque nouvelle génération aussi.
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    • maQiavel machiavel1983 14 novembre 2012 20:38

      Davideduardo , plus la tribu s’ élargit plus le chef est éloigné de ses membres. C’ est là toute la différence , à partir d’ une certaine extension le chef devient un prince , et on ne peut plus comparer avec un parent .Des différence quantitatives entraînent aussi des différences qualitative radicale !


  • bubul01 13 novembre 2012 21:27

    Alice miller a beaucoup parlé de comment ont été maltraités les grands dictateurs comme hitler

    http://alice-miller.blogspot.com/2008/12/les-consequences-politiques-de-l-de-l_5187.html
    http://alice-miller.blogspot.com/2008/10/hitler-comment-un-monstre-peut-il_2977.html

    Son livre "c’est pour ton bien" parle en détail de l’origine du nazisme dans l’enfance :
    http://www.alice-miller.com/livres_fr.php?page=2


    • maQiavel machiavel1983 13 novembre 2012 22:02

      C’ est tout ça que je trouve incoryable , le nazisme , Hitler , Staline ... et Lucifer ? On lui a donné des fessés quand il était petit Lucifer ???


    • QaviQeQuarQo davideduardo 13 novembre 2012 22:28

      ouai c est sur que cela n éleve pas le débat de mélanger la fessés correctrice au adhitlerum et point godwin et a la pédophilie.


      Un débat pro et contre seulement sur le sujet de la fessée aurait été plus honnete intellectuellement.

  • QaviQeQuarQo davideduardo 13 novembre 2012 22:18

    "les emotions des enfants sont bloqués par tous les interdits qu on lui met, qu ils soient physuqye ou moraux"


    c est en clair une apologie de l enfant roi, un des pires maux de notre société, on ne peut pas dire NON a l enfant, il pourrait en resortir traumatisé.
    C est ce qui fait sentir mal les parents s ils ne donnent pas le maximum a leur enfant. des vetements de marque, les friandises qu il désire au supermarché.....
    cela marche dans le sens de la société de consommation, le libéralisme philosophique, l individualisme, 
    Cela contribue a détruire le lien familial : l enfant n est plus en apprentissage face a ses parents, il ne fait plus parti d une communauté : il n est plus qu un simple individu qui doit assouvir ses envies

    • Caracole AgeNu 14 novembre 2012 00:11

      on peut voir les choses comme ça, mais on peut aussi constater que la permissivité n’est souvent qu’une autre forme de lâcheté ! Elle est à mon avis préférable à la violence, mais elle est aussi condamnable moralement. En fait, plus exactement, je pense que tout est effectivement permis, mais tout a des conséquences, et tout l’enjeu est de faire comprendre les conséquences de ses actes à un enfant en le rendant responsable.
      Donc à mon avis, le problème est pas tant que tout est permis, car la liberté est une vraie chance qu’on a acquis grace à des luttes et des évolutions extraordinaires (n’en déplaise aux éternels pessimistes réac). Par contre, elle est souvent fausse, car elle revient à un laxisme, un abandon, alors que plus on permet de choses, plus on doit être capable en tant que parent d’assumer soi même, et d’être responsable.


    • QaviQeQuarQo davideduardo 14 novembre 2012 00:36

      je pense que tout est effectivement permis, mais tout a des conséquences, et tout l’enjeu est de faire comprendre les conséquences de ses actes à un enfant en le rendant responsable



      comme dans la société, tu as raison, il vaut mieux prévenir que guerrir, chercher a changer la personne délinquante, mais des fois cela n est pas possible et il faut corriger physiquement.
      dans notre société cela se traduit par la prison, les tig....
      dans la famille ce sera les punitions, la gifle....
      il faut les deux : le parent donneur d amour et celui qui corrige.
      il faut les deux l assistante sociale et le maton.

      Dans les deux cas, si tu exagere l un au détriment de l autre il y a aura des problemes :
      l enfant brimé et l enfant roi
      une population appeurée, ou une population sans limites
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    • cassia cassia 14 novembre 2012 01:10

      On peut dire et on se doit de dire non à son enfant sans passer le châtiment corporel !
      C’est tout l’art d’être un parent, ne pas céder, fixer des limites, faire preuve de fermeté sur la base du respect et du dialogue !


    • QaviQeQuarQo davideduardo 14 novembre 2012 04:22

      réussir a éduquer son enfant par le dialogue, l amour, le respect et la fermeté est bien sur l idéal, et j espere réussir a éduquer ma fille sans jamais lever la main sur elle.


      Mais cela reste un idéal, pas toujours ateignable.
      de la meme maniere, pouvoir faire respecter les lois de la société a tous les citoyens par le simple dialogue serait un idéal. Mais cela ne suffit parfois pas, et il faut en corriger certain.

    • maQiavel machiavel1983 14 novembre 2012 10:29

      Je préviens je vais être hardcore.

      Moi je ne veux pas que mes gosses soient des mous , des petits égoïstes capitalistes , des employés de bureaux effémines égocentriques , plutôt mourir , quel échec pour un parent !
      MOI JE VEUX DES SPARTIATES ET DES SAMOURAÏS , des hommes et femmes indifférent à la pauvreté et méprisant la richesse , des hommes et femmes austères , des hommes et femmes qui marchent droit avec un code éthique , des préceptes et des valeurs et si pour en arriver là il faut des coups de battons et le fouet et bien soit , ça leur fera du bien ; Je conchie la modernité et sa mollesse !!! Je veux des durs !Si il existait encore des écoles avec des punitions corporelles , j’ y inscrirait immédiatement mes gosses , j’ ai moi même été dans une école catholique de cette espèce et ça m’ a bien aidé à ne pas devenir une lavette !

    • QaviQeQuarQo davideduardo 14 novembre 2012 18:04

      malheureusement ce genre d éducation peut avoir l effet inverse de l effet escompté :


      Un homme endurci sous les coups peut justement faire un bon esclave stoique qui supporte les brimades et les coups en fermant sa gueule , comme on lui a appris. C est l image de l esclave africain dans les champs de coton qui me revient directement.

      D autres, peuvent aussi se renfermer sur eux meme de trops de brimades, et devenir un vrai peureux.

      Comme le dit bien marcel vincent dans son post plus bas : chaque enfant est different, et chaque éducation sera différente.
      Il est juste idiot de dire que de maniere systematique, on frappera l enfant pour l endurcir, ou que dans l autre cas, on ne le touchera jamais.
      Ce qui peut donner un bon résultat chez l un ne le fera pas chez l autre.

      La fessée (et la giffle) est un des nombreux outils éducationnels a utiliser comme ultime moyen d attention de l enfant
      avec parcimonie , car éxécuté trop souvent, l enfant s endurci comme tu dit, et ne pourra peut etre en avoir rien a foutre de s en prendre une autre
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    • maQiavel machiavel1983 14 novembre 2012 18:21

      Les spartiates n’ étaient pas des esclaves mais des braves qui vivaient dans l’ honneur et la fierté . Idem pour les glorieux samouraïs de Satsuma ...


    • maQiavel machiavel1983 14 novembre 2012 18:27

      Un esclave est éduqué pour être un esclave, son éducation est orienté vers la soumission et les coups qu’ on lui donnent ont cet objectif.

      Un homme libre est éduqué pour être libre , c’ est un apprentissage aussi difficile , et son éducation est orienté vers la liberté et les coups qu’ on lui donne ont cet objectif .
      Mais il est bien plus facile d’ etre un esclave qu’ un homme libre ...

    • Zowie elfableo 14 novembre 2012 23:36

      au fait, t’as des enfants , machiavel ? 


    • cassia cassia 15 novembre 2012 00:25

      Parle de malheur Elfabléo !
      J’entends le son du cuir de la ceinture qui claque sur le cuir tendre de l’enfant pour....l’endurcir !
      Non il n’a pas d’enfant, il nous sort des élucubrations tout droit sorties de je ne sais quel bouquin et totalement déformées par sa vision de petit citadin en mal de sensations fortes !

      « La violence, c’est un manque de vocabulaire »

      Gilles Vigneault


    • Famine(la grande) Famine 15 novembre 2012 10:34

      Oui, le manque de vécu me parait évident dans son cas. Ce qu’il ne sait peut-être pas encore, c’est qu’il ne décidera pas seul de la teneur des punitions à donner à sa progéniture. S’il veut jouer au spartiate, il va avoir affaire à un animal sauvage très protecteur envers ses rejetons : l’être humain femelle ! smiley


    • maQiavel machiavel1983 15 novembre 2012 10:50

      @cassia

      - « La violence, c’est un manque de vocabulaire »Gilles Vigneault
      R / Ça déjà , c’ est le genre de conneries qui ne veut rien dire. La violence en d’ autres termes c’ est nécessairement le mal . Les choses sont plus complexes que ça , et il faut savoir qu’ on vit dans un monde très violent , et que soi même il faut être capable d’ en user pour se défendre. Ta citation là , c’ est encore un truc de moderne sorti tout droit du pays de candy .
      + @Famine
      Vous en savez quoi de mon vécu ?Et oui je veux pouvoir fouetter mes gosses sans me faire emmerder par je ne sais quel bien pensant , si ça vous plait pas tant pis !
      Quand à l’ être humain femelle famine , dans les sociétés traditionnelles , elles sont les premières à infliger de bonnes raclés aux gosses .J’ ai d’ ailleurs en mémoire de bonne séance de branlée que notre mère bien aimée nous infligeait à moi et à ma la fratrie !

    • cassia cassia 15 novembre 2012 10:54

      Famine, le jour ou ça chauffe vraiment, je t’inclurai dans ma tribu, et j’aimerai aussi faire partie de la tienne. Nous aurions tout intérêt à nous fédérer dans un futur proche.


    • cassia cassia 15 novembre 2012 11:08

      Sache Machiavel que je n’ai que faire de tes élucubrations obsessionnelles qui se portent sur la maltraitance des plus faibles comme exutoires à tes frustrations personnelles.
      Pour moi tu es un être faible et malsain, plus l’intention de perdre mon temps avec des personnage de ton acabit.
      Allez mon grand, je t’en cite une dernière pour la route :

      « Un acte de justice et de douceur a souvent plus de pouvoir sur le coeur des hommes que la violence et la barbarie ».

      Nicolas Machiavel, Extrait de Le Prince


    • maQiavel machiavel1983 15 novembre 2012 11:49

      - Sache Machiavel que je n’ai que faire de tes élucubrations obsessionnelles qui se portent sur la maltraitance des plus faibles comme exutoires à tes frustrations personnelles.

      R / Pfff , ça veut rien dire tout ça ! " Exutoire à tes frustration personnelle " d’ ou tu sors ça ?Maltraitance ? Moi il faut me définir ce que ça veut dire , encore un terme novlangue pour imposer sa pensée. Pour moi un parent qui laisse son rejeton atteindre l’ age adulte fragile , c’ est la pire des maltraitances car la société elle,est sans pitié !
      - Pour moi tu es un être faible et malsain, plus l’intention de perdre mon temps avec des personnage de ton acabit.
      R / Faible ... malsain ... tout ça ne veut rien dire !Et oui je suis celui que je suis , et ça te plait pas : tan-pis !!!
      « Un acte de justice et de douceur a souvent plus de pouvoir sur le coeur des hommes que la violence et la barbarie ».

      R / Encore le même sophisme , un chef d’ Etat n’ est pas un parent , il ne faut pas tout confondre.

      Lire la suite ▼

    • cassia cassia 15 novembre 2012 12:16

      Une personne qui revendique le droit et le devoir de manier le fouet sur sa progéniture afin de lui construire une personnalité forte n’est pas saine d’esprit !
      Mais j’aurais tout le loisir de te tacler sur cette discussion afin de contrecarrer l’idéologie malsaine, perverse que tu distilles à petit venin, le venin de ton enfance maltraité, qui est un composante de notre société malade.


    • maQiavel machiavel1983 15 novembre 2012 12:21

      Une personne qui revendique le droit et le devoir de manier le fouet sur sa progéniture afin de lui construire une personnalité forte n’est pas saine d’esprit !
      R / Ah ben mince alors , l’ humanité dans sa grande majorité n’ a jamais été et n est pas saine d’ esprit !Il n’ y a que toi et tes amis modernes qui l’ êtes cassia , oui bien sur !

      " Enfance maltraitée" , " maltraitance" tu peux utiliser un milliards de fois ces termes novlangue que tu ne définit pas d’ ailleurs , ça ne changera rien ...

    • cassia cassia 15 novembre 2012 13:57

      Enfance maltraitée, maltraitance, ce n’est pas de la novlangue, ça s’appelle "appeler un chat un chat"


    • maQiavel machiavel1983 15 novembre 2012 13:59

      Définit ce terme !


    • cassia cassia 15 novembre 2012 14:07

      Ce soir....soleil d’azur, neige...M’en vais me promener !


  • QaviQeQuarQo davideduardo 14 novembre 2012 00:42

    la liberté est une chance, mais elle a des limites fixées par le contrat social.

    et bien que conservateur sur de nombreua sujet, je salue les luttes passée.

    Par contre, elle est souvent fausse, car elle revient à un laxisme, un abandon, alors que plus on permet de choses, plus on doit être capable en tant que parent d’assumer soi même, et d’être responsable.


    c est pourtant l axe que prennent les gains de liberté actuels : le laxisme et l abandon du a l individualsime du libéralisme philosophique.
    ces gains de liberté détruisent la famille, la communauté, le collectif au profit de l individu.

    Avant c était l autre extreme dans l ancien régime, c était tout pour la communauté chrétienne , l individu n était rien. Maintenant le collectif n est rien, tout est individuel.

    Nous sommes les deux individu et collectif.
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  • Marcel Vincent 14 novembre 2012 13:13

    Ce qui ressort de manière évidente à travers ce genre de personnes et les commentaires, c’est que ces individus qui sont en guerre contre la fessée et ont la volonté de changer le monde sont en fait dans la trouille de leurs enfants. Ils sont effrayés, sans même pouvoir l’admettre, derrière les sourires et cette ferveur affirmée de croisade pour le bien absolu, que leurs enfants cessent des les aimer s’ils les touchent, et de lire le reproche dans les yeux de leur progéniture. Il n’y a pas à chercher vraiment plus loin, c’est juste un problème affectif qu’ils cachent derrière ça. Plutôt que de psychanaliser les autres, ils devraient plutôt se psychanaliser eux pour se rendre compte de ça...

    Maintenant concernant les enfants, à moins de s’imaginer vivre dans un monde indifférencié (suivez mon regard), il est idiot de dire "les" enfants. Il y a "des" enfants, chacun avec leur personnalité, leur âme, et ce depuis la naissance, et certains auront besoin de limites fortes, d’autres n’auront pas besoin. Eh oui, il y a des gentils, des créatifs, des doux, des rigolos, et des petits salopards.

    Une expérience simple : mettez un enfant en présence d’un animal, disons un chat. Un va le caresser avec douceur, un autre va s’amuser à lui faire des grimaces, et un autre lui tirera les moustaches ou la queue. Et dans le dernier cas, le chat, lui ne va pas s’embarrasser et donnera un bon coup de griffe cinglant et sanglant dès qu’il en aura marre. Alors déjà, oublions ces psychanalistes de l’anti-fessée, qui verront dans le chat un terrible coupable de traumatiseur d’enfant, et estime que le chat devrait se faire psychanaliser. Le parent sain, lui, dira à l’enfant "tu l’as cherché"
    Et là, encore, selon les enfants, plusieurs réactions. L’enfant pourra montrer plus de respect au chat, et ne songera plus à lui tirer la queue. Ou bien le petit salopard voudra se venger du chat. (D’ailleurs surtout si il a des parents qui disent à son petit chéri que tout ce qu’il fait est bien)

    Ainsi va le monde

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    • Caracole AgeNu 14 novembre 2012 19:35

      oui le petit salopard c’est toi on a compris :)
      "(D’ailleurs surtout si il a des parents qui disent à son petit chéri que tout ce qu’il fait est bien)"
      En effet, c’est très important, mais ne justifie pas la fessée ou le martinet. Sur cette video, on a évidemment une vision binaire à deux balles avec deux types éducatifs opposés : l’un autoritaire et l’autre permissif. Je penche évidemment pour la permissivité qui offre la liberté, mais pour autant l’autorité doit être incarnée pour faire respecter la justice. Le problème que tu soulèves est celui de la possessivité : la plupart des couples modernes considèrent que l’enfant est leur objet. Donc ils l’utilisent pour en faire une image idéale d’eux même. Ils y projettent tous leurs maux, leurs frustrations, tout ce qu’ils auraient aimé être. Hors si c’est effectivement une extension d’eux même, c’est aussi un être qui doit se développer indépendamment, et qu’il faut considérer ainsi : ni comme un esclave, ni comme un roi.


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