mardi 25 février 2020 - par Serge ULESKI

Maboula Soumahoro : civilisation européenne et identité noire

 

        "Maîtresse de conférence et fondatrice de l'association Black History Month, Maboula Soumahoro est une spécialiste de la civilisation américaine et de la diaspora africaine.

Au fil de ses travaux, elle interroge le rapport entre civilisation européenne et identité noire.

Au micro de Dialogues elle revient sur son parcours, ses combats, sa vision de l’identité française et nous parle de son prochain ouvrage, le Triangle et l’hexagone (éditions de la Découverte)

 

A l'aune de l'opposition dont ils peuvent tous faire l'objet, puisque cette opposition politique et médiatique n'a qu'un souhait - le retour de la communauté musulmane et des minorités visibles à l'invisibilité des années 60 et 70, tête baissée, reléguée aux tâches les plus ingrates -, laissons tous ces Français issus de notre ancienne empire colonial s'organiser car personne ne fera rien pour eux ; personne ! en cela, les 50 dernières années leur donnent raison aujourd'hui encore. 

Et c’est alors qu’ils reviendront vers nous.... car, pour l'heure, rien n’est pire que le sentiment d’impuissance, de ne rien pouvoir faire pour soi-même alors qu’on a eu l’erreur d’attendre tout des autres qui sont incapables de comprendre (et ne souhaitent pas le faire non plus de peur de devoir céder quelques places et remettre en cause quelques certitudes mêmes feintes et faussement réitérées ad nauseam), ce que les minorités dites visibles ont vécu et vivent. 

Il faut les soutenir pour cette raison ; parce qu’ils ont enfin compris ce qu’il fallait comprendre. 

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"Touche pas à mon pote"... disait l’autre dans les années 80 et 90.

 Or, le jour où le pote a voulu prendre la parole, l’autre a fait volte-face et s’est retourné contre ce pote (Lobs, Libé, Marianne, le PS) un peu moins pote maintenant qu'il avait souhaité des années durant muet et confiant ; il est vrai qu'il était question à terme d'endormir et d'instrumentaliser ce pote. 

Mitterrand, Lang et Dray s'en chargeront avec SOS racisme et l'accès aux médias de Le Pen père.

Aussi,

Dès maintenant, il leur faudra exiger d'être présents dans tous les débats qui touchent à l'immigration, au colonialisme, à l'Islam, aux Français issus de notre ancien empire colonial, aux boat-people de la Méditerranée, au racisme, aux discriminations et à la couverture de tous ces sujets dans les médias de masse (radio, télé et internet)...

Il leur faudra Intervenir sur tous les événement culturels (colloques, expositions) qui touchent ces sujets... 

Il leur faudra exiger un droit de réponse sur tous ces sujets qui seraient débattus sans eux...

Il leur faudra alerter à chaque fois que c'est nécessaire et mettre face à ses responsabilités le CSA et exiger des actions, voire des sanctions...

Car.... les débats à huit-clos devant un public tout acquis à "la cause" (audience confidentielle qui plus est) ne sont d'aucune utilité. Il faut en sortir au plus vite... tout en gardant à l'esprit ce qui suit : avant d'intervenir dans les médias de masse, terrain hostile a priori du côté des animateurs et de leurs invités, il est d'une nécessité absolue de tirer toutes les conclusions qui s'imposent suite à l'analyse de l'environnement médiatique auquel les "disruptifs" sont confrontés.. car on n'a pas le droit de ne pas tenir compte de cet environnement sous peine d'être discrédités auprès de la majorité silencieuse qui n'a pour seule grille d'analyse de la réalité que ce que les médias lui donnent à penser. 

Ce qui implique le choix d'un ton et d'un vocabulaire adéquats, tout en restant d'une fermeté totale sur les principes ; ceux d'une morale humaniste et soucieuse de la justice des conditions d'existence de nous tous, bien évidemment. 

La vérité est dérangeante, aujourd'hui plus que jamais. Aussi faut-il savoir la communiquer au plus grand nombre : toute la difficulté (tout l'enjeu) est là : dans le dévoilement et l'adhésion. 

Tout discours accusatoire est contre-productif excepté quand il a pour but de dénoncer ad hominem des représentations et des propos racistes non-reconnus comme tels et qui bénéficient d'une complaisance qui serait jugée inacceptable s'ils touchaient une autre population.

Mieux vaut : "Voilà ce que nous avons vécu, ce que nous vivons" plutôt que : "Voilà ce que vous nous avez fait vivre et ce que vous nous faites vivre". 

Car, l'idée c'est de gagner des suffrages en convainquant ; sûrement pas d'en perdre.

 



113 réactions


    • yoananda2 27 février 2020 13:42

      @Mahler

      Je suis en désaccord profond de mettre le marxisme dans le déconstructionnisme.

      oui probablement parce que tu as étudié le marxisme plus que "nous". Bon honnêtement moi je m’en fou smiley Marxisme culturel c’est un fourre tout c’est vrai. La plupart comprennent ce que ça veut dire même si marx n’était pas marxiste (et jésus probablement pas chrétien).

      Ce n’est pas un débat qui m’intéresse. Mais je comprends ton positionnement. Vraiment.


    • Mahler 27 février 2020 13:52

      @yoananda2

      "Marxisme culturel c’est un fourre tout c’est vrai. La plupart comprennent ce que ça veut dire"

      Y’a d’autres termes qui pour le coup sont plus pertinents : postmodernisme ou gauchisme. Le marx n’était pas marxiste c’est une boutade de marx quand il voyait les penseurs français(décidément les français) se réclamant de sa pensée n’y rien comprendre, la plupart d’autres eux étaient des proudhoniens pour lui, d’où son "si c’est ça être marxiste, alors moi ce que je sais c’est que je ne suis pas marxiste" ce n’est absolument pas à prendre au premier degré.

      En revanche, pas sur que le péquin moyen sache ce que on entend par marxisme culturel. Suffit d’aller dans la rue pour demander "vous connaissez l’école de Francfort ?" si on obtient 20% de réponses positives ça sera déjà bien. 


    • Serge ULESKI Serge ULESKI 27 février 2020 17:36

      @Mahler

      Le marxisme ? Il faut savoir en sortir de temps en temps ! D’autant plus qu’à propos de la lutte des classes, Marx n’aide pas les marxistes à penser les problématiques spécifiques suivantes, faute de les reconnaître et de les accepter : les femmes, le racisme, les discriminations, les minorités visibles, les minorités sexuelles, le post-colonial, l’absence de volonté de décoloniser les esprits... ce sont alors des millions de nos concitoyens qui échappent à leur grille de lecture.
       
      J’ai le souvenir d’un débat très récent entre un intellectuel communiste marxiste et une jeune femme universitaire issue du mouvement des Décoloniaux ; débat qui s’est très vite avéré stérile : le communiste a fini par tenir le discours que tiennent ceux qui refusent de reconnaître les problématiques citées plus haut ; il ne voyait que des dominés et des dominants ; dans le déni, le piège marxiste s’était refermé sur lui. N’importe quel militant LR, PS ou LREM ou RN aurait alors pu valider son propos sans hésitation. 

      Est-ce que ce marxisme-là ne serait pas le cache-sexe du bon vieux réflexe propre à une culture coloniale non expurgée et derrière laquelle une culpabilité sur la défensive peine à trouver une sortie honorable ? 


    • Serge ULESKI Serge ULESKI 27 février 2020 17:45

      @Mahler

      Long, trop long procès d’intention... un paragraphe aurait suffi pour résumer votre point de vue (la pensée c’est autre chose)..... ................... cette absence d’empathie que vous partagez avec le premier "TDC raciste" venu, est une véritable infirmité, une pathologie sans doute d’ordre culturel... vous devriez vous questionner avant de prétendre questionner quoi que ce soit et qui que ce soit.

      J’ai le souvenir d’un débat très récent entre un intellectuel communiste marxiste et une jeune femme universitaire issue du mouvement des Décoloniaux ; débat qui s’est très vite avéré stérile : le communiste a fini par tenir le discours que tiennent ceux qui refusent de reconnaître les problématiques citées plus haut ; il ne voyait que des dominés et des dominants ; dans le déni, le piège marxiste s’était refermé sur lui. N’importe quel militant LR, PS ou LREM ou RN aurait alors pu valider son propos sans hésitation. 

      Est-ce que ce marxisme-là ne serait pas le cache-sexe du bon vieux réflexe propre à une culture coloniale non expurgée et derrière laquelle une culpabilité sur la défensive peine à trouver une sortie honorable ? 


    • Mahler 27 février 2020 18:31

      @Serge ULESKI
      "Le marxisme ? Il faut savoir en sortir de temps en temps ! D’autant plus qu’à propos de la lutte des classes, Marx n’aide pas les marxistes à penser les problématiques spécifiques suivantes, faute de les reconnaître et de les accepter : les femmes, le racisme, les discriminations, les minorités visibles, les minorités sexuelles, le post-colonial, l’absence de volonté de décoloniser les esprits... ce sont alors des millions de nos concitoyens qui échappent à leur grille de lecture." Je me fiche totalement de toutes ces pseudos problématiques pour """intellectuel"""" dans sa bulle. Les minorités sexuelles ? Vous voulez dire tous ces dégénérés qui se sentent non binaire, ces décadents petits bourgeois dans leur place est à l’asile,ils auraient une utilité dans la lutte pour une société supérieure ? Première nouvelle. Quant à la discrimination elle fait partie de la vie, on ne fait que ça chaque jour, on choisit les femmes qu’ils nous plaisent en essayent de se mettre avec(elles font pareil de leur côté) on choisit ses amis etc. D’ailleurs vous les radicaux de gauche vous êtes clairement dans cette logique, vous êtes tout le temps dans l’antre sois, vos proches sont en générale des gens sur votre longueur d’onde. Vous ne serez incapables d’être amis avec des gens d’extrême droite. Vous êtes la preuve vivante que les gens discriminent et forment des groupes par critères proches. Les gens se regroupent avec des gens proches d’eux. Les gens qui veulent rester dans un groupe racialement homogène par exemple sont dans la même catégorie, ce la même manière que les prolos restent entre eux, les gros musulmans pareil etc. 

      Le racisme de la part de vos minorités visibles(plus si minorités que ça) je l’ai subis sans m’apitoyer sur mon sort et sans que les gens comme vous viennent étrangement s’en soucier et maintenant vous exigerez de moi que je me préoccupe de vos petits protégés, et bien désolé j’en ai rien à carrer ! Les dé-coloniaux comme vous dites en cas créer des sociétés bourgeoisie modernes chez eux comme l’a fait la chine, la Corée du sud, le japon etc(pour reprendre des pays différents des occidentaux) plutot que chialer et s’inviter comme victimes à longueur de journée. Ils ont des pays riches avec d’importantes populations donc ils ont de quoi faire. Ils ont qu’à être des napoléons dans leur pays. Mais sinon, les gens des minorités visibles quand ils ont les codes français ne sont pas victimes de racisme non et quand ils se bougent comme n’importe quel français ils peuvent avoir une bonne place. Y’a des noirs et arabes qui ont réussi. Leur clé ? Ben déjà ne pas être dans votre posture victimaire ça les a bien aidé. Puis vouloir mettre dans le panier victime un banquier noir africain face au pauvre prolo blanc qui serait un méchant exploiteur il faut le faire....

      " cette absence d’empathie que vous partagez avec le premier "TDC raciste" venu, est une véritable infirmité, une pathologie sans doute d’ordre culturel... vous devriez vous questionner avant de prétendre questionner quoi que ce soit et qui que ce soit.  "

      Les leçons de morales et autre préchi précha de la curaille de gauche me passe par la tête honnêtement. Je me fiche de tous ces gens persuadés d’être des chevaliers blancs immaculés, de faire parti du camp du bien et qui s’en gargarisent à longueur de journée en pensant que seule leurs idées et leurs valeurs soient les bonnes, qui ne veulent surtout pas que d’autres idées que les leurs s’expriment alors qu’elles sont archi dominantes. Ces gens qui s’achètent une conscience comme le chrétien pêcheur en son temps une fois qu’il se confessait à sa paroisse, voir en payant le prêtre pour avoir un allé simple au paradis. Alors allez dans le paradis du Bien pour pas cher si vous voulez mais laissez les autres ne pas être des robots lobotomisés par une pensée unique qui aurait les gages de la Vertu profonde. J’ai trop longtemps vu des gens se vanter de leur sois disant pureté morale et qui dans la vie de tous les jours se comportaient comme des salauds, mais bon ils étaient de gauche, anti raciste, féministe, lgbt plus et j’en passe donc ça va ils avaient leur place garanti dans les bonnes mœurs de la société bourgeoise et dans leur paradis moralisateur.

      Au passage les indigénistes se fichent totalement de vous, vous n’êtes qu’une serpillère à leur yeux, si ils prennent le pouvoir ils vous feront la même chose qu’à evergreen. Vous devriez savoir une chose, les peuples sont loin d’être vertueux en tout temps, et certains rêvent de grandeur. Les français au début des conquêtes napoléoniennes étaient bellicistes, les allemands sous Hitler pareil. Maintenant d’autres peuples, où du moins une partie pour l’instant rêvent de leur gloire.


  • Serge ULESKI Serge ULESKI 27 février 2020 17:58

    Leur racialité, ils n’ont pas eu besoin d’aller la chercher aux USA, on leur a fait vivre et leur font vivre tous les jours depuis la crèche jusqu’à la tombe.


    Ils ont tout simplement abandonné l’idée de se battre contre cette essentialisation raciale qu’ils subissent : ils l’ont finalement acceptée.... (notez que tous les commentaires postés leur rappellent cette racialité)...

    Continuez... puisque vous ne pouvez pas faire autrement, à ne pas vouloir comprendre la décision qu’ils ont prise ; décision qui leur a permis de survivre sur un plan psychique loin de tout ressentiment ou haine .. afin de pouvoir se développer en tant qu’êtres humains ; pour cela, il leur a fallu assumer une bonne fois pour toutes cette "racialité" qu’on leur jette au visage tout en prenant soin, bien évidemment, d’en tirer toutes les conséquences intellectuelles, culturelles et sociétales. 


    Et c’est bien ce qu’on leur reproche : c’est d’en avoir tirer toutes les conséquences. En d’autres termes : ils ont décidé de vivre debout : noirs mais debout face à la couleur blanche. 


    • Serge ULESKI Serge ULESKI 27 février 2020 18:20

      @Serge ULESKI

      Correction : 

      Leur racialité, ils n’ont pas eu besoin d’aller la chercher aux USA, on leur a fait vivre cette « race noire » et la leur fait vivre, tous les jours de la crèche jusqu’à la tombe.

      Ils ont tout simplement abandonné l’idée de se battre contre cette essentialisation raciale qu’ils subissent : ils l’ont finalement acceptée.... (notez que tous les commentaires postés leur rappellent cette racialité)...

      Continuez... puisque vous ne pouvez pas faire autrement, à ne pas vouloir comprendre la décision qu’ils ont prise ; décision qui leur a permis de survivre sur un plan psychique loin de tout ressentiment, et ce afin de pouvoir se développer ... développer tout leur potentiel en tant qu’être humain comme tout un chacun ; pour cela, il leur a fallu assumer une bonne fois pour toutes cette "racialité" qu’on leur jette au visage depuis l’enfance, tout en prenant soin, bien évidemment, d’en tirer toutes les conséquences intellectuelles, politiques, culturelles et sociétales. 

       

      Et c’est bien ce qu’on leur reproche : c’est d’en avoir tiré toutes les conséquences. En d’autres termes : ils ont décidé de vivre debout : noirs mais debout face à la couleur blanche. 

       

      Le marxisme ? Il faut savoir en sortir de temps en temps ! D’autant plus qu’à propos de la lutte des classes, Marx n’aide pas les marxistes à penser les problématiques spécifiques suivantes, faute de les reconnaître et de les accepter : les femmes, le racisme, les discriminations, les minorités visibles, les minorités sexuelles, le post-colonial, l’absence de volonté de décoloniser les esprits...

       

      Ce sont alors des millions de nos concitoyens qui échappent à leur grille de lecture.

       

      J’ai en souvenir un débat récent entre un intellectuel communiste marxiste et une jeune femme universitaire issue du mouvement des Décoloniaux ; débat qui s’est très vite avéré stérile : le communiste a fini par tenir le discours que tiennent ceux qui refusent de reconnaître les problématiques citées plus haut ; il ne voyait que des dominés et des dominants ; dans le déni, le piège marxiste s’était refermé sur lui ou du moins sa lecture « bornée de lecteur soumis » de Marx. 

       

      Et c’est alors qu’on a pu être le témoin de ce qui suit : les propos de cet intellectuel auraient sans difficulté pu être validés par un militant LR, PS ou LREM ou RN. 

       

      Est-ce que ce marxisme-là ne serait pas le cache-sexe du bon vieux réflexe propre à une culture coloniale dominante non expurgée et derrière laquelle une culpabilité sur la défensive peine à trouver une expression qui ne soit pas un véritable fourvoiement et un reniement ? 

       


    • quijote 27 février 2020 21:31

      @Serge ULESKI

      En d’autres termes : ils ont décidé de vivre debout : noirs mais debout face à la couleur blanche. 

      Et là, une pontuation solennelle de cuivres pour bien marquer leur grande dignité face à l’hostilité des blancs : elle est pas allée au ski quand elle était petite et pourtant... Elle a su trouver la force de survivre... Deuxième ponctuation musicale : cette fois-ci, des cordes.

      L’humour involontaire est parfois le meilleur.

      noirs mais debout face à la couleur blanche. 


    • quijote 27 février 2020 21:33

      @quijote

      Pourquoi debout ? Parce que c’est mieux pour faire du ski.


    • microf 27 février 2020 22:21

      @Serge ULESKI

      Merci beaucoup.


    • quijote 27 février 2020 23:50

      @Serge ULESKI

      ils ont décidé de vivre debout : noirs mais debout face à la couleur blanche. 

      Version psychanalytique :

      La petite fille noire, face à l’indicible ( elle est pas allée au ski quand elle était petite ), décide, pour survivre, que la couleur blanche ( = la neige : cette neige qui s’est refusée à elle alors qu’elle voulait tellement faire du ski... ) est l’ennemi de la race noire ( l’occasion de rappeler que les races n’existent pas, n’est-ce pas ? ) et son ennemi personnel. Dorénavant, fini, les blancs en neige. Désormais, plus de pansement blanc ( un pansement oppresseur ! ) sur sa peau noire. Et, sacrifice ultime, plus d’aspirine pour le mal de tête... Un efferalgan ? Non plus ! On ne transige pas avec l’oppresseur... Oui, madame : plutôt avoir mal à la tête que de se soumettre "à la couleur blanche".

      Maboula. Un modèle de dignité.

      Noire, mais debout face à la couleur blanche.


    • Orwell Orwell 28 février 2020 07:40

      @Serge ULESKI

      "Leur racialité, ils n’ont pas eu besoin d’aller la chercher aux USA, on leur a fait vivre et leur font vivre tous les jours depuis la crèche jusqu’à la tombe. Ils ont tout simplement abandonné l’idée de se battre contre cette essentialisation raciale qu’ils subissent : ils l’ont finalement acceptée.... (notez que tous les commentaires postés leur rappellent cette racialité)…"

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      Lors de son passage dans l’émission de Jacques Chancel "Radioscopie", Raymond Aron explique qu’il n’a pris conscience de sa judéité qu’à partir du moment où il a rencontré l’antisémitisme.

      Plus exactement encore : il a accepté, en quelque sorte par défi, d’assumer sa judéité à partir du moment où d’autres, en l’occurrence les antisémites, ont prétendu faire de cette judéité une insulte.


    • Serge ULESKI Serge ULESKI 28 février 2020 08:56

      @Orwell

      très bon parallèle... et croisement.... 


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