jeudi 17 mars 2016 - par micnet

Liberté d’expression ? Par Éric Guéguen

Voici le treizième volet de la série de vidéos proposées par notre ami Éric Guéguen consacré aujourd'hui au thème, ô combien récurrent et actuel, de la liberté d’expression.

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L’intérêt et l’originalité de cette vidéo résident dans le fait que, pour la première fois à ma connaissance parmi les nombreux avis déjà exprimés sur ce sujet via le net, on analyse le paradoxe que constitue la liberté d’expression avec la modernité démocratique et ses "valeurs" comme celle que l’on appelle démocratie d’opinion". Le fait est que nous vivons au sein d’ une société dans laquelle d’un côté le peuple ressent de plus en plus un bridage de la liberté d’expression et de l’autre, l’oligarchie au pouvoir ressent de plus en plus un "relâchement" de la parole qu’il convient alors de brider. Le cas typique du racisme pris en exemple par Éric est révélateur du mal-être dans lequel se trouve un système qui repose sur une démocratie d’opinion où, par définition, toutes les opinions se valent. Ainsi, plutôt que de chercher à combattre le racisme en amont par l’argumentation rationnelle en essayant de convaincre que le racisme est une erreur (donc une mauvaise opinion), l’oligarchie va chercher à combattre le racisme en aval en niant purement et simplement le fait qu’il s’agisse d’une opinion mais que cela constitue un délit. Ce qui met fin à toute discussion et ce qui permet ainsi au système de continuer à affirmer avec la plus grande des hypocrisies que "toutes les opinions se valent".

 

Le débat est donc ouvert

 

 



160 réactions


    • Baston Labaffe Gaston Lagaffe 18 mars 2016 15:46

      @maQiavel
      Il est vrai que si l’on est à fleur de peau et qu’on tombe sur un discours de Valls au dîner du Crif, on a envie de rallumer les fours et pas pour cuisiner, ça m’est arrivé, je le confesse, mais heureusement il me reste suffisamment de sagesse pour que les provocations des antiracistes officiels ne m’encombrent pas l’esprit de manière trop profonde. En tout cas ça ne m’influence pas dans mon quotidien car il s’agit bien de provocations volontaires, à croire que certains zélés du système la jouent à l’écossaise en surjouant le philosémitisme intéressé au détriment des autres français, des termes comme avant garde, sans les juifs de France, la France ne serait plus la France, les juifs ont fait la France etc... Il y a une volonté clairement affichée de ranger les autres au rang de citoyens interchangeables de seconde zone, mais ce sont des discours que seuls ceux qui les prennent comme argent comptant peut blesser, dont les cathos intégristes, qui, doivent ronger leur frein depuis Vatican II qu’ils ont eu du mal à digérer et ont encore du mal. Ils n’ont rien à envier aux sionistes ces cathos intégristes proches de la confrérie St Pie X question pognon et de se prendre pour des élus de Dieu en plus d’avoir une tolérance proche du zéro absolu, psycho rigides et culs pincés, on les retrouve dans à peu près tous les mouvements nationalistes et ils s’étonnent qu’ils n’attirent pas grand monde avec de tels porte parole, un être sain d’esprit ne peut que les fuir, c’est mon cas, pourtant je suis loin d’être sain ou saint. Bref, des extrémistes qui devraient se contenter de leur mètre carré de propriété plutôt que de l’ouvrir publiquement tellement ils sont ridicules et obsolètes. Quoiqu’avec le revival mystique venu du monde musulman ou même catho devant un monde de plus en plus incertain et instable, sait on jamais, mais je doute d’un retour aux églises pleines comme aux approches de l’an mil.

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      D’ailleurs un hors sujet intéressant c’est un article d’E&R sur l’épilation intégrale découlant d’une société de plus en plus pédophile (sic) lancé par une intervention de la très dispensable Axelle Red aux lèvres botoxées chez Ruquier qui a engendré un nombre impressionant de commentaires, et bien je peux sans complexe affirmer qu’il y a bien une belle ribambelle d’allumés sur E&R car pour quelques poils de plus ou de moins, on part dans tous les sens, au débat religieux que n’ont rien à envier des rabbins talmudiques qui palabrent de la longueur des poils de barbe ou d’ongles autorisée par Yahvé au milimètre près. Ils mélangent tout allègrement alors que leur Patron Soral sur son célèbre selfie nu comme un ver exhibait, sans complexe aucun, un torse et un pubis glabre, une épilation intégrale, je n’ai pas eu l’insigne honneur de contempler ses aisselles, mais je gage que c’est bien débroussaillé. On pouvait alors assister à un débat entre les pros et antis épilation alors que des sujets plus sérieux et plus urgents ne génèrent que quelques commentaires bien choisis. Comme quoi les di$$idents ne sont guère moins attirés par les sujets superficiels, certains allant même à prétendre que c’était le signe ultime que l’on vit en ce moment sous le soleil de satan, bref à pisser de rire.

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      Les paroles s’envolent, les écrits restent paraît il, alors jugeons les actes pas les paroles, fussent elles transmises par écrit avec les nouvelles technologies de communication. Le racisme par écran interposé reste facile, en face à face c’est déjà plus délicat, et ceux qui parlent de reconquista voire de remigration devront ronger leurs frein jusqu’à la lie car elle n’est pas d’actualité pour très longtemps puisque la marche irrésistible de la mondialisation sera difficilement arrêtable maintenant et la majorité s’adaptera très bien il y a quelques restes de l’ancien monde avec les vieilles générations au delà de 50 ans, les générations charnières des 30-40 ans mais les plus jeunes s’adapteront plus facilement qu’on ne le pense, je crois, bien sûr qu’il y aura un réflexe naturel identitaire qui ressurgira, c’est humain, c’est animal, mais c’est encore gérable aujourd’hui plus ou moins, sauf en des points précis. De toute façon, la principale cause n’est pas la couleur de peau des immigrés, mais bien la situation économique qui inquiète en premier lieu, et surtout la perspective de ne pas trouver de travail après de longues études ou condamnés à l’exil pour les étudians et autres chômeurs, mais là on sort du racisme pour entrer de plein pied dans l’épineuse question de la gestion lamentable des responsables politiques de la région France depuis 40 as, autant dire, un autre débat.

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      Si tout était beau tout était rose dans le meilleur des mondes, il n’y aurait pratiquement pas de racisme, enfin quoique, l’humain doit trouver un prétexte pour se foutre sur la tronche, c’est dans sa nature qu’il tente de rejeter par tous les moyens, or, ce n’est pas le cas, alors le premier réflexe quand on est soi même en insécurité économique ou vitale, c’est de gueuler sur celui qui a pris notre place qui nous semble légitime, voire acquise, ce qui est discutable, mais l’idée bien encrée dans une société assistée par un état providence, est que tout est dû aujourd’hui, des droits mais pas de devoir, hélas, l’épouvantail est alors tout trouvé, surtout si il vient d’Afrique, ou du moyen orient, on est beaucoup plus discret dans nos critiques sur les jaunes, les asiatiques d’ailleurs, comme ils sont plus discrets aussi, ceci expliquant peut être cela, simple renvoi d’ascenceur de politesse, je sais pas... bref je m’égare du Nord... Mais le fait de montrer dans tous les merdias occidentaux une nette préférence pour les immigrés, les "migrants" enfin les réfugiés, bref, les pas de chez nous plutôt que d’accorder la moindre compassion pour nos pauvres bien de chez nous, doit également faire partie d’une provocation volontaire des zélites afin d’amplifier encore la colère horizontale plutôt que verticale. L’épisode du centre d’accueil du bois de Boulogne est significatif de tout ce chambard organisé, en tout cas ça m’a bien fait marrer aussi.



    • Baston Labaffe Gaston Lagaffe 18 mars 2016 15:52

      @maQiavel
      Et plus les antiracistes deviennent virulent , plus les racistes le deviennent également de façon très décomplexée , c’est une dynamique de montée aux extrêmes qui peut un jour exploser ...

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      Ah oui là on est clairement dans la surenchère, et un jour la soupape explosera, nous sommes d’accord sur ce point, mais une ethnie ne sera pas plus coupable qu’une autre le racisme étant alors universel, les Tutsi et les Hutus, maghrébins vs noirs, noirs vs blancs et vice versa, les jaunes ne se supportent pas entre eux, il reste évidemment des séquelles des évènements guerriers historiques c’est certain, de toute façon tant que l’on n’apprendra pas des erreurs du passé de manière collective, en s’instruisant et en devenant moins ignorant faut il avoir la volonté et le temps de le faire ainsi que les moyens à disposition, on recommencera sans cesse. Depuis que l’homme est l’homme c’est ainsi, quand humain fâché, lui toujours faire ainsi.

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      La paix commence par l’individu, celui qui est en paix avec lui même est en paix avec l’univers, encore faudrait il qu’on nous donne cette opportunité, et là, à moins de se faire hermite, je vois difficilement la solution. Même mon chat arrive à m’énerver parfois...


    • izarn 18 mars 2016 22:48

      @Gaston Lagaffe
      Ben oui c’est comme ça que Hitler pointait les juifs pour éviter de voir IG Farben et la Standart Oil de Rockefeller...


    • Baston Labaffe Gaston Lagaffe 18 mars 2016 23:02

      @izarn
      ça n’aurait pas été les juifs, ça aurait été d’autres personnes, les Rockfeller ne sont pas juifs ce sont des Huguenots français (d’après la légende officielle) à l’origine, mais on s’en fout des hommes, tant que le pognon sera une denrée aussi vitale que l’eau et l’air que nous respirons, alors que ce n’était qu’un outil au départ, mais qui donne aujourd’hui des pouvoirs hallucinants, il en sera ainsi, ce ne sont pas les gens qu’il faut changer, mais le système qui permet à quelques uns de tenir en otage des milliards d’autres, pour moi c’est la principale question à résoudre en priorité, que ce soient des juifs ou des cathos intégristes qui ont pouvoir de vie ou de mort sur moi ou mes semblables je m’en bats les steaks, ce sont des gens nuisibles au commun, car un humain en face de moi est un humain, point barre, qu’il soit pape, général 5 étoiles, top model, sdf ou politicard à la con, blanc/noir/brun/jaune/albinos/vert, il fait la même grimace que moi quand il s’assied sur le trône pour chier sa bouffe quotidienne, pour moi un humain est d’abord un semblable mais peu importe le costume, il demeure une usine à merde en premier lieu et si il ne m’emmerde pas c’est ok, si il me fait chier dans mes quartiers, gare à ses fesses, voilà mon contrat social perso.


    • philouie 19 mars 2016 07:35

      @Éric Guéguen
      mon point de vue est résolument sexiste. Mas comme je fais parti des causes toujours, je suis tranquille, on ne viendra pas me chercher des noises pour ça. Mais pas besoin d’islam pour ça :

      L’homme et la femme deviennent diables l’un par l’autre s’ils ne séparent pas leurs chemins spirituels,
      car l’essence de la Créature, c’est la différenciation.

       in les "sept sermons aux mort" CG Jung (1916)


    • philouie 19 mars 2016 07:55

      @Gaston Lagaffe
      D’où l’expression (libre) : Ma plume est plus forte que vos épées...

       

      "Je ne suis pas venu apporter la paix mais l’épée"

      En réalité le langage, en ce qu’il exprime la loi, est castrateur, c’est à dire qu’il permet la séparation d’avec la mère.

      Et c’est le père qui a ce pouvoir castrateur que la femme n’a pas, parce qu’elle est, justement, la mère.

      Castration que le pouvoir marchand, féminin par nature parce que nourricier, refuse, parce qu’il faut garder l’homme dans la dépendance.



    • Baston Labaffe Gaston Lagaffe 19 mars 2016 17:13

      @philouie
      Dans un monde sain, la femme et l’homme devraient être complémentaires, c’est ce que je pense et que nous reproduisons dans notre couple, ça fonctionne très bien, nous ne sommes pas dans la dualité mais la complémentarité. Y a des concessions à faire mais elles sont moins pires que celles que je devais faire avec ma main quand j’étais célibataire smiley


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 20 mars 2016 00:21

      @maQiavel
      "tellement le terme "antisémite" ne veut rien dire."


      Effectivement. Et un exemple d’atteinte extrême à la liberté d’expression est le fait de ne pas pouvoir énoncer cette simple réalité linguistique sur un grand média. C’est pourtant une remarque sémantique qui coule de source. Mais celui qui ne ferait pas mine de nier cette évidence que le mot antisémite ne veut rien dire (ou ne peut pas vouloir dire ce qu’on prétend qu’il doit vouloir dire) sera aussitôt condamné, insulté, viré, banni. 


  • erQar erQar 17 mars 2016 23:36

    Bonjour Eric,
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    j’ai bien rigolé sur le paradigme de ferme ta gueule à cause toujours. Eric, il y a un créneau à prendre...peut être un recyclage en vue smiley 
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    En ce qui concerne le racisme, je tiens à rappeler que lorsque l’on parle des musulmans c’est "cause toujours" mais quand vient le tour des juifs c’est "ferme ta gueule" (palestine, dieudo, etc...)
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    Pour faire court et après de longue année de réflexion et d’expérience, le racisme est une des conséquence d’un système de compétition et à fortiori du capitalisme.
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    Donc la liberté d’expression sous le prisme du racisme, notamment avec les expressions comme bougnoule, nègre, voir blanc bec ou coton tige (j’aime bien cette expression smiley) est une impasse.
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    Tant que le système poussera à une hiérarchisation social, il y aura toujours des catégorisations (raciales, sociales, culturelles, etc...).

    A propos, ça me fait marrer de voir un raciste comme le nabot voulant karchériser la racaille des banlieues et se vautrer devant le qatar. On apelle cela comment comme racisme smiley
    -
    Donc les lois punissant le racisme essaye de réduire la pression compétitive entre catégorie de la population dont les oligarchies ont la charge.
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    Donc pour conclure et utiliser ma liberté d’expression, les lois sont devenu le baton du négrier pour fouetter le nègre clair qui ne tolère pas le nègre plus sombre.
     -
    A propos, on est tous des nègres , sauf micnet bien entendu. smiley

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    PS : il est ou medialter ?
     


    • erQar erQar 18 mars 2016 13:29

      @ bonjour Zatara

       

      c’est aussi un excellent sujet pour focaliser l’attention car les français sont très regardant sur la chose de manière naturel....

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      Je suis d’accord avec ce commentaire car si les français n’étaient pas regardant, alors la technique ne servirait à rien. Nous sommes dans la manipulation de l’opinion publique

      -

      Mais je t’invite à lire le texte suivant en remplaçant le terme esclave par français (en parlant de français c’est ceux d’en bas et des caves bien entendu).

      -

      Le discours a été prononcé par un esclavagiste européen, William Lynch, en 1712. Il avait été invité par ses collègues afin de venir présenter une nouvelle technique de contrôle des Africains déportés aux États-Unis mais qui se révoltaient chaque jour, et mettaient ainsi à mal leurs «  affaires ». William Lynch de par sa compétence et l’expertise qu’il avait développé, était devenu un « consultant » en ce domaine.

      Mesdames, Messieurs,
      Je vous salue ici, en cette année de notre seigneur, 1712. J’aimerais d’abord vous remercier de m’avoir invité. Si je suis là aujourd’hui, c’est pour vous aider à résoudre les problèmes que vous avez avec vos esclaves. J’ai expérimenté dans ma modeste plantation, des méthodes nouvelles de contrôle des esclaves. La Rome antique nous envierait si mon programme était appliqué.
      Non seulement vous perdez de l’argent en pendant vos esclaves, vous avez aussi des insurrections, des révoltes, vos champs restant ainsi longtemps sans être cultivés, vos propriétés sont souvent victimes d’incendies, votre cheptel est tué. Je ne suis pas là pour énumérer tous les problèmes que vous avez avec ces esclaves, mais pour vous aider à les résoudre.
      Je dispose d’une méthode qui vous permettra de contrôler définitivement vos esclaves noirs, et qui a fait ses preuves dans ma propriété. Je vous garantis à tous que si vous l’appliquez correctement, elle vous permettra de contrôler vos esclaves pendant au moins 300 ans. Ma méthode est simple, tout membre de votre famille ainsi que vos ouvriers blancs peuvent l’utiliser.

      Je fais ressortir un certain nombre de différences parmi les esclaves ; il me suffit de reprendre ces différences, de les agrandir, de les exagérer. Puis je suscite la peur, la méfiance, l’envie, la méfiance en eux, afin de les contrôler ; par exemple, prenez cette liste de différences : l’âge, la couleur, l’intelligence, la taille, le sexe, la superficie des plantations, l’attitude des propriétaires, le lieu d’habitation des esclaves (vallées, montagnes, l’est, l’ouest, le nord, le sud), le type de cheveux des esclaves (fins ou crépus), la taille des esclaves (grands de taille ou courts). Je vais ensuite vous donner une stratégie d’action pour mettre tous ces éléments ensemble ; mais avant tout, j’aimerais vous dire que la méfiance, le manque de confiance en soi, est plus efficace que le respect ou l’admiration. L’esclave noir, après avoir reçu ce lavage de cerveau, perpétuera de lui-même et développera ces sentiments qui influenceront son comportement pendant des centaines voire des milliers d’années, sans que nous n’avions plus besoin d’intervenir. Leur soumission à nous et à notre civilisation sera non seulement totale mais également profonde et durable. N’oubliez jamais que vous devez opposer les adultes et les noirs âgés aux plus jeunes, les noirs à peau foncée aux noirs à peau plus claire, la femme noire à l’homme noir.
      Mesdames, Messieurs, ces solutions sont les clefs qui vous serviront à contrôler vos esclaves. Utilisez-les, faites-en bon usage ; faites en sorte que vos femmes, vos enfants, vos ouvriers blancs les utilisent aussi ; ne manquez pas cette opportunité. Si vous l’appliquez intensément pendant une année, les noirs eux-mêmes les développeront, les accentueront, et manqueront à tout jamais de confiance en eux-mêmes Cela vous permettra d’asseoir une domination quasi éternelle sur eux.
      Je vous remercie.

      William Lynch

    • erQar erQar 18 mars 2016 14:21

      @Zatara
      -

      effectivement smiley

      -


    • izarn 18 mars 2016 23:06

      @erQar
      Moi je suis raciste, je l’avoue : Quand je vois Valls à la télé, je zappe.

      Ouinnnn !Snifff !Combien ça coute ?


    • maQiavel maQiavel 19 mars 2016 08:13

      @erQar
      Je ne connaissais pas ce texte, merci. 


  • Nigari Nigari 18 mars 2016 00:41

    Un petit effort Mr Guéguen...... si vous êtes sincère, un jour ou l’autre vous arriverez à la question primordiale du pédo-satanisme : la boîte de Pandore. Courage !


  • maQiavel maQiavel 18 mars 2016 21:37

    Au fait … smiley


  • micnet micnet 18 mars 2016 21:58

    Bonsoir à tous,


    Après avoir lu la plupart des commentaires, et notamment les échanges, ma foi assez intéressants entre MaQiavel et Yoananda à propos du racisme, il me paraît toutefois important de s’accorder au préalable sur les définitions. Et en ce qui me concerne, je considère qu’il y a aujourd’hui deux définitions du racisme : la définition d’origine, la vraie, celle sur laquelle en effet Éric Gueguen s’est appuyée dans cette vidéo, et puis celle que nous a sournoisement imposée le système, via l’idéologie antiraciste par glissement sémantique progressif.

    1 - La définition stricto sensu (source Wikipedia)

    "Le racisme est une idéologie qui, partant du postulat de l’existence de races au sein de l’espèce humaine, considère que certaines catégories de personnes sont intrinsèquement supérieures à d’autres".

    ---> Ainsi, d’après la définition d’origine, il faut réunir 2 conditions pour être raciste :
    1 - La croyance en un "déterminisme racial" (cela s’appelle le ’racialisme’)
    2 - Et en plus il faut croire qu’il y a une "hiérarchie" entre les races

    Très honnêtement, eu égard à cette définition, je crois pouvoir affirmer que s’il y a ne serait-ce que quelques centaines d’individus authentiquement racistes en France, c’est le bout du monde. Concernant les ’racialistes’, c’est à dire ceux qui croient en l’existence des races et au fait que nous serions complètement déterminés par elles, ils sont certainement un peu plus nombreux mais là aussi cela reste ultraminoritaire.

    2 - Maintenant concentrons-nous sur la définition contemporaine du racisme qui s’est progressivement confondue avec la "xénophobie". Or la xénophobie, etymologiquement parlant, signifie "la peur de l’étranger" et on voit bien que cela n’a plus rien à voir avec la définition d’origine mais que cela concerne effectivement beaucoup plus de monde. Et cela ne s’arrête pas là, la définition s’est encore élargie puisque le système a réussi le tour de force de considérer qu’être raciste aujourd’hui consiste à "détester ou rejeter une communauté". Ainsi on parle de "racisme anti-arabe", de "racisme anti-noir", de "racisme antibelge", de racisme antiblondes, antiflics, etc...Bref on est raciste à partir du moment on n’aime pas l’intégralité de la planète. Cela dit, il y a des hiérarchies (là-aussi) pour le système : il est beaucoup plus grave de ne pas aimer les juifs tout d’abord, puis les arabo-musulmans ensuite, puis les homos, ...etc puis en bout de chaîne les "blancs catholiques heteros" (mais à ce niveau là il ne s’agit plus de racisme...).
    J’ajoute que je suis d’accord avec MaQ sur un point : je constate également que le "racisme anti-arabe" (puisque c’est de celui-ci dont il est généralement question) est en augmentation notamment sur les réseaux sociaux mais là aussi ce "racisme" là n’a rien à voir avec le racisme au sens originel, ni même le racialisme, puisqu’il s’agit d’un rejet d’ordre "culturel" et qui devient de plus en plus conflictuel...

    • Baston Labaffe Gaston Lagaffe 18 mars 2016 22:41

      @micnet
      Et le cas des roms ? Intéressant le cas des roms, puisqu’il a la particularité de mettre quasiment tout le monde d’accord étant donné qu’ils font chier tout le monde, du bobo antifa au faf pur et dur en passant par les gens lambdas. Même les politiques ne s’offusquent pas qu’on traite les roms comme la lie de l’humanité, sur eux on peut, ils ne représentent aucun pouvoir, ni d’achat, ni d’autorité, ni n’inspirent de compassion à force de quémander l’aumône et de présenter aussi crassement l’être humain dans sa déchéance la plus abjecte qui contraste avec le rêve occidental de perfection pour bourgeoises botoxées jusqu’au clitoris. Y a des gens sur qui on a le droit de taper, car ça sert les intérêts supérieurs des manipulateurs qui veulent nous voir se massacrer entre nous plutôt que de voir nos colères se tourner vers eux, les pompiers pyromanes, je rêve que ce jour arrive que les casseurs soient enfin les payeurs, mais je pense que je devrais attendre encore un sacré bout de temps, hélas.

      .

      Maintenant dans la nature est ce que le "racisme" est validé ou non ? Oui il est validé, au sein d’une même espèce ? Oui, les fourmis, si on peut parler de racisme ou de clanisme, ou de défenses territoriales ou encore de conquêtes pour étendre le territoire et sa population, je ne sais pas et bien d’autres espèces encore, par haine ? Non par survie, et par les forces naturelles qui font qu’un organisme et par extension ses semblables veulent prospérer et survivre, chez les singes, il est probant, chez les oiseaux aussi, quand il est question de bouffe. Est ce la même chose chez l’humain ? OUI ? NON ? Oui car jusqu’à preuve du contraire nous sommes issus de cette nature malgré nos efforts pour l’oublier ou le nier.

      .

      Pourquoi est on raciste ? Par goût esthétique ou volonté de domination ? Par instinct de survie ou méfiance naturelle de ce qui vient du dehors ? Quand on n’a pas été anesthésié par les bisounourseries propres à notre "civilisation" dite "évoluée" ? Parce que l’arabe du coin nous a tapé dessus à l’école ? Pour un regard, pour une clope, pour une meuf ? Le mélange aussi brutal de cultures aussi antinomiques pour des raisons purement économiques pour les intérêts très particuliers des maîtres du jeu ne peut que déboucher sur un bordel ambiant dans la durée jusqu’à dégénérer surtout si chacun en plus de camper sur ses positions sans faire de concessions se radicalise dans son coin et que les agents politico merdiatiques incitent à atteindre le point de rupture. Dans une société qui a le nez dans son smartphone et qui ne s’informe que par des merdias de propagande, c’est ce qui risque d’arriver, c’est déjà palpable sur le terrain, plus les citoyens seront laissés dans l’ignorance et l’iodiotie, pas de doute qu’on continuera à se regarder de plus en plus en chiens de faïence jusqu’au point de non retour. Les incivilités des racailles ne seront plus que lointains souvenirs car les kalash ne se cachent pas dans les caves des bourges mais dans celles des cités perdues de la raie publique comme dirait Zemmour.

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      Est ce l’homme blanc et sa manie d’envahir un monde qu’il ne connait pas (je vous épargne l’historique Espagnols vs Incas/Mayas pour des raisons de longueur) qui a déteint sur certaines peuplades noires pour que celles ci se tapent dessus parce qu’une est moins noire que l’autre ? Est ce un dommage collatéral, une sequelle des missionaires chrétiens venus apporter la bonne parole d’un Jésus Christ blond aux yeux bleus aux peuples considérés par l’occidental moyen comme "sauvages" ? Un traumatisme, une plaie ouverte, un conflit devenu intérieur au point de donner son nom à une position sexuelle ?

      .

      A force de nier le réel, voilà ce qui arrive maintenant, et ce n’est que le début, plus de 30 ans d’hypocrisie "socialiste" merdiatique à grande échelle, les "socialistes revendiqués" (du genre Mitterand à la francisque, Valls et ses blancos, Hollande et son père d’extrême droite, Fabius et ses oeuvres d’art pour teubés) sont la véritable lie de l’humanité, puisqu’ils agissent sous faux drapeau, sont dans l’inversion complète des valeurs, de Jules Ferry à Manuel Valls en passant par ses représentants de merde qui ont jalonné l’histoire humaine, bravo, on voit le résultat. Ils ont massacré le terme, l’ont vidé de sa signification réelle, et la course au fric, au pouvoir, en un mot le capitalisme débridé avec la finance spéculative qui donne le la de la marche de l’humanité, aie du pognon ou crève, on arrive aux dérives extrêmes dont nous sommes les témoins impuissants au détriment du vivant, le vivant étant devenu une marchandise qui s’achète et qui se vend comme les autres, nous ne sommes que des numéros, des comptes en banques, des économiquement viables ou non, des codes barres, des statistiques. Sans véritable socialisme et sans laisser une chance aux humains de s’émanciper pour développer toutes leurs facultés, on va faire de la modernité une jungle avec ses lois, en somme rien n’a vraiment changé, sauf que des trous du cul aux physiques d’ablettes, peuvent détruire des hordes de Schwarzenegger en quelques clics de souris sur les marchés virtuels, ou aux commandes d’un drone, déjà commencer par supprimer les spéculateurs et interdire à nouveau l’usure, permettrait de remettre pas mal de pendules à l’heure, ensuite pendre ces banksters comme on le faisait avant 1860, couperait l’envie aux autres de faire la même chose, idem pour les traîtres politicards qui se vendent comme de vieilles putes au plus pervers.

      .

      Rogner les égalités sociales et le racisme sera déjà beaucoup moins apparent, mais toujours fondamentalement présent puisque un organisme doit survivre et l’autre est naturellement considéré comme une menace potentielle, donc il y a méfiance instinctive, on ne balaie pas des centaines de milliers d’années avec deux ou trois BHL sur quelques décennies. D’ailleurs l’ennemi ne vient pas forcément de l’étranger, les pires traîtrise ont lieu au sein même de certaines familles, de certains amis, les ennemis étant clairement définis, la vigilance se relâche du côté de ceux dont on se méfie le moins.


    • izarn 18 mars 2016 23:13

      @Gaston Lagaffe
      A vous lire on dirait que le problème FONDAMENTAL de la France c’est le racisme.

      Bref on se fait entuber. Car les problèmes ne sont pas la....On connait la chanson depuis Adolf...On nous la fait anti-Adolf. Parcequ’il est grillé, bien sur. Quelle imagination !

      Bon les racistes ça existe. Et alors ? Il faut le zéro raciste ? On est en plein délire.


    • Baston Labaffe Gaston Lagaffe 18 mars 2016 23:42

      @izarn
      Non je dis au contraire et notamment à maQuiavel que le racisme n’est pas un problème fondamental, en ce qui me concerne, je ne pense pas avoir besoin d’une cure de padamalgam500 pour ne pas sombrer dans la discrimination au faciès, bien que possédant mes goûts et limites également en matière de tolérance envers autrui, pour moi le problème fondamental vient du pouvoir hallucinant que le pognon donne sur un humain qui n’est pour moi jusqu’à preuve du contraire qu’une usine à merde dans ses fondations, après il y en a des sympathiques dans toutes les étiquettes qu’on veut bien leur donner, (classé par genre, race, et oui, race, caucasien, hispanique, africain, asiatique, etc.. nordique, sudiste, alien, animal bref, comme dans les jeux de rôles vidéo dans lesquels il faut incarner un personnage, le créer d’abord avec toutes ses caractéristiques, couleur de peau, genre sexuel, athétique/obèse/chétif, jeune/vieux, coupe de cheveux, forme des yeux, du nez, de la bouche, des oreilles, taille du front de la mâchoire etc.., écartement des yeux, épaisseur des lèvres, avancée du menton, profondeur des pommettes etc... etc... etc... on fait l’AVATAR que l’on veut contrôler, incarner dans un jeu qui ressemble en bien des points à nos sociétés actuelles futures ou passées, tant l’humain est anthropocentré ethnocentré, persuadé d’être le centre de toutes choses, ou paradoxalement la pire des merde de l’univers, qu’il passe son temps à tourner en rond autour de son nombril, bref, je m’égare du Nord encore), comme autant, si ce n’est une écrasante majorité, de cons dans toutes les étiquettes qu’ils veulent bien se laisser coller dessus, mais ce n’est que mon point de vue que je ne partage qu’occasionellement avec qui me passe sous la main. Voilà, que 67 personnes possèdent plus de richesses que l’ensemble des autres locataires de la planète, je trouve que c’est légèrement préoccupant pour peut être commencer à réfléchir, si c’est opportun ou non pour le bien commun de laisser ce système perdurer sous nos yeux ébahis de constater pour la première fois de l’histoire humaine, l’ampleur d’un désastre planétaire sur un écran de quelques pouces... Voilà, ce que je considère bien avant, incalculablement bien avant la question du racisme comme une priorité absolue, non seulement pour la France, mais pour la planète que nous occupons temporairement... C’est sûr ça, moi, que je préfère me masturber le cervelet, surtout quand je regarde mon p’tit neveu, de 3 ans, qui a eu peut être, le tort impardonnable, d’être né blond aux yeux bleus... Voyez ?


    • Baston Labaffe Gaston Lagaffe 18 mars 2016 23:54

      Blague à part c’est un facteur qui deviendra primordial en cas de conflit généralisé, oui, instinctivement l’animal comme l’homme protège les siens d’abord avec tout ce que ça sous entend. Mais nous ne sommes pas encore là, quoique pas très loin, peut être, si on en juge par les infos planétaires qui nous parviennent, tiens ça aussi c’est tout neuf, ça vient de sortir, ça a à peine 15 ans, l’avenir dira comment ça tournera de connecting peoples on a collective mind, hein, internet, c’est intéressant aussi question voyeurisme, on sait dans la minute ce qu’il se passe aux 4 coins du monde alors qu’avant, l’info circulait à cheval, en comparaison, le futur, ça dépendra de nous, de ceux qui sauront s’adapter ou non, c’est inédit cette stuation, dans l’histoire humaine connue, alors je gage que rien n’est écrit d’avance, n’en déplaise aux adeptes des prophéties vendues par les mêmes ou si ce n’est eux, leurs frères ou leurs cousins, pas des clodos, c’est sûr, n’est ce pas, qui éditent les livres de Fernand Nathan... smiley


  • lemi lemi 19 mars 2016 00:41

    "le racisme n’est pas une opinion mais un délit"
    n’a pas vocation à être une proposition logique, ni une définition !
    Elle signifie que le racisme n’est pas une opinion comme une autre, parce qu’elle est un délit ...

    Sur la liberté d’expression, il aurait fallu plus qu’un exemple foireux.
    Mais bon, c’est Guéguen.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 19 mars 2016 10:36

      @lemi
       
      Et chacun se demandera pourquoi un esprit génial comme lemi se borne à écouter du Guéguen quand il y a tant de choses intelligentes à se coltiner sur ce site. Ce n’est sûrement pas par charité chrétienne. L’intéressé a-t-il quelque chose à répondre à cela ?
       
      Ce que lemi n’a pas voulu comprendre, c’est qu’il y a une différence majeure entre ce qu’est le racisme momentanément par convention (un "délit") et ce qu’il est et demeurera par nature (une "opinion"). Et ce qu’on le veuille ou non. Et jamais on ne luttera efficacement contre le racisme en martelant que c’est un délit, pas plus qu’en interdisant l’emploi du mot "race", comme s’il ne renvoyait à rien de concret.
      Cela vous semble-t-il moins "foireux", cher maître ?


    • lemi lemi 19 mars 2016 23:02

      @Éric Guéguen
      d’abord si je parle de vous à la 3ème personne c’est parce que la vidéo est de Micnet (ce n’est pas une figure de style)

      La dernière fois que l’on a échangé, j’avais fait une réponse, mais j’ai oublié de l’envoyer, et comme je ne viens pas tous les jours sur ce site, après c’était trop tard.

      (c’est vachement intéressant n’est-ce pas ?)

      Je peux me forcer à répondre à la première question : D’abord, je ne me borne pas à vous écouter, ensuite puisque je ne rentre pas par effraction dans un cercle fermé pour vous écouter, je considère que vous vous adressez à moi. Enfin, si je réponds, ce n’est pas par charité chrétienne, mais lorsque ça me parait faisable, par générosité, oui. Et, comme je l’ai déjà dit, pour étoffer mes expériences de dialogues de sourds.

      Mais du fait que la vidéo est présentée par Micnet, c’est plutôt à vous qu’il faudrait poser la question, puisque visiblement mes commentaires vous dérangent beaucoup plus que vos vidéos ne me dérangent.

      Cela fait plusieurs fois que vous utilisez cet argument de type : "si ça ne vous plait pas allez voir ailleurs" je trouve ça con comme argument. Je ne dis par charité chrétienne pour vous éviter de donner cette impression à d’autres personnes. et j’espère que ça marchera. 

      sur le fond : le seul exemple que vous donnez est foireux, je maintiens.

      Vous surinterprétez une simple phrase."ce n’est pas une opinion ..."

      Le racisme a des tas de composantes, plus ou moins instinctives, plus ou moins construites, et parfois, on pourrait dire qu’il s’agit d’une opinion, d’une estimation ...
      la loi dit que le fait d’exprimer ce racisme, cette espèce d’opinion (le mot est mal choisi) donc est un délit. Ca c’est une convention, oui. Mais donc, cela n’illustre pas votre théorie.
      Ca ne dit pas qu’elle doit être mise à la poubelle, mais peut être retravaillée.

      Parce que figurez vous que je trouve intéressant cette idée de réflexion interdite, mais ce n’est pas en l’illustrant mal qu’on la fait mieux comprendre.
      Et je comprend même que l’idée que le racisme comme théorie politique plutôt que d’être combattue serait niée et seulement interprété comme l’expression d’une pulsion animale pour être condamné en tant que pulsion semble illustrer cette interdiction.
      Mais, ce n’est qu’une impression.

      Vous croyez que le fait d’enregistrer une réflexion et de la diffuser rend plus difficile le travail de correction ?
      Je vous pose la question, parce que c’est rare que quelqu’un se dédise.
      Peut-être que par magie, l’enregistrement en vidéo d’une réflexion rend le monde conforme à cette réflexion ? qui sait ?


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 20 mars 2016 10:26

      @lemi
       
      Si je vous invite à passer votre chemin, c’est parce que vous faites partie des quelques personnes ici à éprouver systématiquement - ou presque - le besoin de vous manifester en daubant sur le sujet ou la manière dont il est traité. Il faut à chaque fois que j’en vienne à vous titiller pour que vous daigniez faire une critique de fond un peu plus intelligente.
      Moi, quand je tombe par mégarde sur un article dont le sujet me paraît nul ou sans intérêt, je zappe, je ne perds pas mon temps à écrire trois pages pour dire que c’est nul et sans intérêt. Et il faut rappeler que Micnet vous mâche le travail puisqu’il prend la peine de mettre systématiquement mon nom dans le titre. Vous devriez vous dire "c’est de la daube, c’est écrit dessus".
       
      J’ai dit la même chose à Mao et Medialter qui ont fini - semble-t-il - par comprendre. Pas parce qu’ils ne sont en rien d’accord avec ce que je raconte, mais parce qu’ils s’étaient installés dans la posture confortable du troll.
       
      Sur le fond, et en réaction à ce que vous me dites, ma théorie ne repose pas sur le fait que le racisme soit une opinion avant d’être un délit mais sur le fait que notre régime politique se fonde sur le culte intenable de l’opinion publique, soit la somme des opinions indifférenciées comme vecteur de décision. Et sur l’exemple du racisme, on voit bien que c’est intenable, que l’on a toujours besoin du jugement de valeur et de principes en partage si l’on ne veut pas craindre à ce point la contagion de ce qu’on se condamne à ne comprendre que comme une maladie. Vous me dites que l’interdiction de rendre publics certains "sentiments" (reprenons le mot de Gaspard) doit inviter à ce qu’ils soient retravaillés. Croyez-vous vraiment que la personne à qui vous dites "ferme ta gueule" va se dire "il faut que je retravaille tout ça" ? Ce doit être "retravaillé", je suis bien d’accord là-dessus, mais socialement, de manière subséquente, après formulation et réception par les semblables. Et pour qu’une communauté politique parvienne à assumer ceci, il faut, me semble-t-il, qu’elle soit assez forte, notamment en promouvant constamment l’effort et l’intelligence en lieu et place du confort et du divertissement.
       
      Allez, courage, j’ai encore deux sujets en tête et j’arrête les vidéos pour un bon moment, promis.


  • Baston Labaffe Gaston Lagaffe 19 mars 2016 11:55

    Les antiracistes quand ils se bouffent entre eux, c’est très drôle, de la matière pour notre ami Eric Guéguen smiley
    Extrait de Ce soir où jamais, à savourer avec la banane aux lèvres et le petit noir à côté mouhahahaha
    http://www.dailymotion.com/video/x3yoxoi_thomas-guenole-a-houria-bouteldja-vous-etes-raciste-misogyne-homophobe-ce-soir-ou-jamais-18-03-16_tv


    • micnet micnet 19 mars 2016 12:11

      @Gaston Lagaffe

      Ce Thomas Guenole tout propret sur lui et insupportablement pédant, comme tout bon connard de la gauche caviar qui se respecte, en arriverait presque à me rendre la "sous-chienne" Bouteldja sympathique à côté...


    • Baston Labaffe Gaston Lagaffe 19 mars 2016 12:33

      @micnet
      Complètement d’accord avec cette analyse du phénomène, à sa décharge, il a été lui aussi, victime de censure et de l’effet Charlie en ayant été viré de RMC pour une chronique sur les attentats... Comme quoi être un enfant de l’idéologie BHL et de la pensée unique ne suffit pas à se protéger en cas de... "Dérapage", même contrôlé. smiley

      http://www.huffingtonpost.fr/2015/11/23/thomas-guenole-vire-rmc-apres-chronique-attentats_n_8629224.html


  • Baston Labaffe Gaston Lagaffe 19 mars 2016 11:58

    emission complète ici, thème d’actualité :
    La lutte antifasciste... MDRRRRRRRRRRRRRR
    http://www.france2.fr/emissions/ce-soir-ou-jamais


  • micnet micnet 19 mars 2016 12:25

    La plupart des commentaires sur ce fil se sont focalisés sur le sujet du racisme, ce qui est assez normal puisque celui-ci prend une place importante dans cette vidéo, cela dit le racisme n’était qu’un prétexte pour illustrer le thème central lié à la critique de la "démocratie d’opinion" et à l’affirmation selon laquelle en démocratie "toutes les opinions se valent".

    Or je pense que cette question, à elle toute seule, mériterait un vrai débat de fond à une époque où l’on considère que tout se vaut et qu’il ne faut plus rien hiérarchiser, y compris les opinions...

    • Éric Guéguen Éric Guéguen 19 mars 2016 13:51

      @micnet
       

      L’une des références préférées des agoravoxiens a intitulé son plus gros succès littéraire Comprendre l’Empire. Je crois que pour réellement comprendre l’"Empire", il faudrait que chacun parvienne à saisir que cet "Empire" se nourrit irrémédiablement du relativisme absolu, c’est-à-dire du fait que la remise en question du magistère de l’opinion est elle-même condamnée à n’être qu’une opinion parmi tant d’autres.
      D’où peut-être le fait que les commentaires se focalisent sur l’exemple pris, plus webogénique, et non sur les tenants de la démonstration.


    • Baston Labaffe Gaston Lagaffe 19 mars 2016 14:15

      @Éric Guéguen
      Je vais m’auto discriminer racialement et nationalement, avouons, quand même, que ces débats stériles, auxquels je participe toute honte bue envers ma raison, toutes ces polémiques sans fin, inutiles, contre productives, pour un mot, une phrase, un discours, c’est bien typiquement français, soooooooo french comme dirait un pote norvégien établi à Marseilles. Oui c’est une spécialité française que de se créer de vaines polémiques, et ça n’a rien à voir avec le côté bagarreur légendaire des gaulois. Saloperies de frenchies...


  • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 20 mars 2016 07:37

    Le racisme du quotidien, avant d’être une opinion est tout simplement un sentiment, quelque chose qui - pour la plupart des gens - est ressenti sans être analysé. Tandis qu’une opinion suppose au moins d’avoir un début de théorie - même stupide - sur la question. Or prétendre interdire un sentiment est une aberration. Et chercher à interdire son expression par crainte de son pouvoir de contamination est débile et dangereux, car le mal pousse mieux dans l’obscurité et loin du Verbe.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 20 mars 2016 09:50

      @Qaspard Delanuit
       
      C’est en effet ce que l’on pourrait dire en étant plus rigoureux. Mais disons qu’à partir du moment où l’individu éprouve le besoin d’exprimer ce "sentiment", il est bien obligé de songer un minimum à la manière de le formuler pour être compris.
       
      Sur la page du CNRTL, à "opinion", on trouve aussi ceci d’ailleurs :
      "sentiment que l’on a de quelque chose" ;
      Et : "syn. avis, sentiment".


    • César Castique César Castique 20 mars 2016 10:14

      @Qaspard Delanuit

      « Le racisme du quotidien, avant d’être une opinion est tout simplement un sentiment… »

      Absolument. C’est ce que je pense depuis toujours, et du coup que, pas plus que n’importe quel autre sentiment, il n’est passible de la raison raisonnante – Le cœur a ses raisons que la raison ignore.  

      « …quelque chose qui - pour la plupart des gens - est ressenti sans être analysé. »

      Quand Montaigne tente d’analyser son amitié à l’égard de La Boétie, tout ce qu’il trouve à écrire, c’est « Parce que c’était lui ; parce que c’était moi », en version primaire « A cause de parce que… »

      « Tandis qu’une opinion suppose au moins d’avoir un début de théorie - même stupide - sur la question. »

      Si ce n’est pas une théorie, il y a au moins un début d’explication au rejet de l’allogène : il est l’intrus, celui qui vient d’ailleurs, et qui, tout compte fait, ne devrait pas être là.

      Et je me demande si, pour certains, voire pour beaucoup, plus ou moins consciemment, il n’est pas celui par qui la division arrive au sein de la population d’accueil…


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 20 mars 2016 10:21

      @Éric Guéguen
      Ce que je voulais souligner, ce n’est pas l’imprécision de votre usage du terme "opinion" mais l’erreur (présente dans les commentaires) consistant à chercher des motifs idéologiques à un sentiment de rejet qui est parfois tout simplement de nature esthétique et irrationnelle. Par exemple, de nombreuses personnes en France trouvent encore les personnes de couleur de peau très foncée effrayantes sans avoir la moindre capacité de justifier cela de par une théorie sur la hiérarchie des races. Leur tendance à se moquer des "nègres" dans des blagues racistes au premier degré est évidemment une manière de domestiquer leur anxiété à cet endroit. 


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 20 mars 2016 10:27

      @César Castique
      "Si ce n’est pas une théorie, il y a au moins un début d’explication au rejet de l’allogène : il est l’intrus, celui qui vient d’ailleurs, et qui, tout compte fait, ne devrait pas être là."


      Oui, mais cette explication n’a pas besoin d’être présente dans l’esprit de celui qui éprouve la répulsion, l’explication est de l’ordre du commentaire sociologique, bref ce que nous faisons ici en tenant de "réfléchir" à la chose au lieu de simplement "éprouver". 


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 20 mars 2016 10:36

      @Qaspard Delanuit
       
      Je comprends bien. Et si j’avais voulu faire une émission à part entière sur le racisme, je pense que j’aurais insisté sur le fait que, bien souvent, ce que l’on nomme racisme n’est que de la xénophobie ordinaire, c’est-à-dire une méfiance à l’égard de ce qui est autre, "sentiment" certes regrettable, mais tout à fait humain. Or il se trouve que le premier signe extérieur d’altérité CULTURELLE est peut-être... la couleur de peau, donc du naturel !
       
      Mais je suis d’accord avec vous sur ce que vous dites du terme "sentiment". Il y a, vous vous en doutez, un côté polémique dans mes propos. Ce que je vise dans le même temps est le conformisme.


    • César Castique César Castique 20 mars 2016 10:37

      @Qaspard Delanuit

      "Oui, mais cette explication n’a pas besoin d’être présente dans l’esprit de celui qui éprouve la répulsion,..."

      Bien sûr que non, c’est un réflexe. Qui se traduit parfois - souvent ? - par un "T’as qu’à retourner dans ton pays !", exprimé ou contenu, indépendamment de la nationalité de la "cible".


    • César Castique César Castique 20 mars 2016 11:06

      @Éric Guéguen

      "...de la xénophobie ordinaire, c’est-à-dire une méfiance à l’égard de ce qui est autre, "sentiment" certes regrettable, mais tout à fait humain."

      Je ne parviens pas à voir qu’il y a de regrettable dans la "xénophobie", dès lors qu’elle vise non pas l’invraisemblable boulanger étranger du sketch de Fernand Raynaud, mais des centaines de milliers d’individus et, à terme, des millions, qui prétendent s’asseoir à une table qui n’a pas été dressée pour eux, pour y manger les fruits d’arbres qui n’ont pas davantage été plantés pour eux.

      Personnellement, je n’ai besoin de personne pour penser ce que je pense, mais je me dis quand même que quand une des (ex- ?)coqueluches intellectuelles du temps, déclare à propos de la politique migratoire d’Angela Merkel : « L’auto-destruction n’est pas un devoir moral.  », je pense cela devrait faire réfléchir, au minimum un petit peu, les moins atteintes des victimes du virus politiquement correct.


    • César Castique César Castique 20 mars 2016 11:23

      @César Castique

      J’ajoute, sans trop savoir si c’est rassurant, que Peter Sloterdijk n’a pas dû, à la différence du Norvégien Steinar Lem, attendre d’être à l’article de la mort, pour exprimer tout le mal qu’il pensait de la politique migratoire de son gouvernement...

      Steinar Lem (57 ans) était une figure de l’écologisme norvégien, condamnée par un cancer en phase terminale, et qui a attendu le mois d’avril 2009 pour révéler à un journaliste du Dagbladet, troisième quotidien norvégien, qu’il estimait que "La culture norvégienne est menacée par les musulmans". 

      L’article a paru le 15 avril 2009, Steinar Lem est mort le 29.


    • philouie 20 mars 2016 11:39

      @César et Lanuit,

      Le racisme n’est pas rationnel. Qu’on en fasse des théories pour le rendre rationnel, ce ne peut-être que de façon secondaire.

      Le racisme est produit par le narcissisme, c’est à dire le refus de l’autre, provoqué par l’attachement à la mère, dont la meute est un substitut.


    • César Castique César Castique 20 mars 2016 11:49

      @philouie

      "...provoqué par l’attachement à la mère, dont la meute est un substitut."

      Ça a à voir avec Œdipe ?


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 20 mars 2016 12:27

      @César Castique
       

      Tout est question de mesure, ou de degré si vous préférez. Qu’un peuple se sente en danger dans son être par l’arrivée sur son territoire de populations massives et allogènes culturellement me semble tout à fait normal. Lorsqu’il s’agit de réagir en masse au fait qu’un immigré vient s’établir, comme on peut le voir de façon dramatique dans un film tel que Bad Day at Black Rock, c’est différent.

      On y voit en effet un ancien soldat américain rendre visite à un ancien héros de guerre japonais venu s’établir après-guerre dans un village paumé du fin fond des États-Unis. Et il ne le retrouvera jamais car les villageois, ni vu ni connu, s’en sont tout bonnement débarrassés.


    • philouie 20 mars 2016 12:37

      @César Castique

      Ça a à voir avec Œdipe ?

       oui



    • César Castique César Castique 20 mars 2016 13:18

      @Éric Guéguen

      ".. comme on peut le voir de façon dramatique dans un film tel que Bad Day at Black Rock..."

      Pour ceux qui ne connaissent qu’en version française, Un homme est passé, de John Sturges, avec Spencer Tracy, Lee Marvin et Robert Ryan... 

      Mais encore une fois, cela nous ramène à la définition du racisme en question, puisque nous avons, ici, un racisme dirigé contre les individus, qui se distingue du rejet d’une communauté en tant que corps étranger au sein d’une société d’accueil.


    • micnet micnet 20 mars 2016 13:43

      @philouie

      "Le racisme n’est pas rationnel. Qu’on en fasse des théories pour le rendre rationnel, ce ne peut-être que de façon secondaire."

      ---> Je crois aussi que le racisme (au sens premier du terme) est irrationnel mais malheureusement votre phrase est trop simpliste. D’une part, on pourrait vous rétorquer que les valeurs humanistes de générosité sont également irrationnelles et d’autre part les théories racistes du XIXE e siècle se sont appuyées sur des bases scientifiques et en tout cas reconnues comme telle à l’époque.

      http://www.herodote.net/XIXe_XXe_siecles-synthese-309.php

      Bref, ce que je veux dire, c’est que vouloir contrer le racisme de manière rationnelle paraît certes indispensable mais que ce n’est pas aussi évident que ce que vous semblez croire...


    • César Castique César Castique 20 mars 2016 15:43

      @micnet

      "...vouloir contrer le racisme de manière rationnelle paraît certes indispensable mais que ce n’est pas aussi évident que ce que vous semblez croire..."

      Gustave Le Bon qui, sur ce point comme sur tant d’autres, avait entièrement raison, a écrit :

      «  Les sentiments se combattent avec des sentiments ou des représentations mentales de sentiments, jamais avec des raisons. »



    • micnet micnet 20 mars 2016 15:59

      @César Castique

      J’aime bien ,moi aussi, Gustave Le Bon mais à cette citation je vous réponds en citant à mon tour Machiavel (l’auteur du ’Prince’ et pas notre ami agoravoxien) qui dit que "la politique ne se fait pas avec de bons sentiments" smiley


    • maQiavel maQiavel 20 mars 2016 16:20

      @César Castique
      nous avons, ici, un racisme dirigé contre les individus, qui se distingue du rejet d’une communauté en tant que corps étranger au sein d’une société d’accueil.

      Bien sûr. Le racisme s’exerce concrètement sur des individus au motif de la supposée catégorie raciale à laquelle on les ratache par le biais de caractéristiques biologiques. 


    • philouie 20 mars 2016 18:28

      @micnet
      D’une part, on pourrait vous rétorquer que les valeurs humanistes de générosité sont également irrationnelles

      L’amour est irrationnel. La générosité et le racisme sont des déclinaisons de l’amour.


    • César Castique César Castique 20 mars 2016 20:43

      @micnet

      « J’aime bien ,moi aussi, Gustave Le Bon mais à cette citation je vous réponds en citant à mon tour Machiavel… »

      Les sentiments dont parle Gustave Le Bon ne sont ni « bons » ni « mauvais », ce sont ceux auxquels il se réfère, lorsqu’il écrit :

      « Les forces affectives, c’est-à-dire les sentiments et les passions, se mettant le plus souvent au service des forces biologiques, la raison est impuissante contre elles. »

      ou

      « Les sentiments sont à la base de l’existence. Le jour où le dévouement, la pitié, l’amour et les illusions qui nous mènent, seraient remplacés par la froide raison, tous les ressorts de l’activité se trouveraient brisés. »


    • César Castique César Castique 20 mars 2016 20:45

      @maQiavel


      « Bien sûr. Le racisme s’exerce concrètement sur des individus au motif de la supposée catégorie raciale à laquelle on les rattache par le biais de caractéristiques biologiques. »


      Pas forcément. On peut très bien admirer tel ou tel individu appartenant à telle ou telle communauté et gerber la communauté à laquelle il appartient. Ça, c’est le genre de nuance que les intégristes de l’antiracisme sont beaucoup trop lourdingues pour comprendre.


    • micnet micnet 20 mars 2016 21:14

      @César Castique
       

      Gustave Le Bon fut effectivement un fin observateur de la nature humaine en général et de la psychologie des foules en particulier, notamment en ce qui concerne le registre émotionnel lié au ’groupe’ et la manipulation que n’importe quel démagogue (ou ingénieur social) pourrait exercer sur une foule en jouant précisément sur le registre du sentiment. Vous faites tout à fait bien de prendre Le Bon en exemple car, en ayant lu son ouvrage, on en ressort encore plus convaincu de l’effet pervers propre aux démocraties qui peuvent vite dériver en "ochlocratie" où la raison n’a effectivement plus sa place smiley.

      Entendons-nous bien, Il n’est pas question pour moi de nier les effets positifs, comme négatifs, des sentiments et de leur importance vis-a-vis d’une collectivité donnée. Il est clair que les tensions communautaires qui ne font que s’exacerber depuis quelques bonnes années relèvent avant tout du registre émotionnel et sentimental mais pourquoi d’après vous ? Parce que nous vivons sous l’empire du plus grand nombre et de l’opinion publique et c’est tout l’objet de la vidéo justement : c’est "l’opinion publique" qui fait la loi c’est à dire la "quantité" au détriment de la "qualité" !


    • César Castique César Castique 20 mars 2016 23:10

      @micnet

      @micnet

      "...Vous faites tout à fait bien de prendre Le Bon en exemple car, en ayant lu son ouvrage..."

      En fait, "mes" citations ne viennent pas de La psychologie des foules, mais desAphorismes du temps présent, publiés en annexe des Lois psychologiques de l’évolution des peuplesrééditées par Les Amis de Gustave Le Bon, en 1978.

      Parce qu’il ne faut surtout pas réduire Gustave Le Bon à la Psychologie des foules. Son oeuvre écrite est impressionnante, comme vous pourrez le constater en parcourant la liste, peut-être incomplète, de ses Oeuvres sur Wikipedia.

      Une bonne quinzaine de ses ouvrages, dont les Lois psychologiques de l’évolution..., sont téléchargeables aux formats pdf ou Word 2001, sur le site de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), 

      "c’est "l’opinion publique" qui fait la loi c’est à dire la "quantité" au détriment de la "qualité" !"

      Personnellement, je vais un poil plus loin en disant que c’est l’opinion publique qui fait la "vérité", c’est-à-dire qu’Est vrai ce que l’opinion publique tient pour vrai.


    • micnet micnet 20 mars 2016 23:19

      @César Castique

      "Personnellement, je vais un poil plus loin en disant que c’est l’opinion publique qui fait la "vérité", c’est-à-dire qu’Est vrai ce que l’opinion publique tient pour vrai."

      —> Tout à fait et sommes-nous d’accord pour dire que cela nécessite d’être remis en question ?


    • maQiavel maQiavel 21 mars 2016 08:44

      @César Castique
       On peut très bien admirer tel ou tel individu appartenant à telle ou telle communauté et gerber la communauté à laquelle il appartient. 

      Oui mais on peut très bien gerber une communauté pour des raisons culturelles et non raciales. Dans ce cas, aimer un individu appartenant à cette communauté n’est pas étonnant, surtout si cette personne s’est émancipée de son environnement socio-culturel. 


    • César Castique César Castique 21 mars 2016 11:56

      @micnet

      " Tout à fait et sommes-nous d’accord pour dire que cela nécessite d’être remis en question ?"


      Je ne m’imagine pas répondant non, mais, pour reprendre une expression de Céline, on ne peut le faire qu’avec d’infinies pincettes. Une telle démarche se heurte à deux tendances fortes de la nature humaine : le déni de réalité et la dissonance cognitive. 


      La réussite passe donc par la maïeutique, c’est-à-dire non par une pédagogie visant à faire changer l’opinion d’attitude, mais en amenant l’opinion à changer par elle-même d’attitude en suivant son propre raisonnement.


      Pour préciser un peu, je citerai l’exemple de Jean-Marie Le Pen qui, sur France 3, se distançait hier du nouveau slogan du Front national, "La France apaisée", en observant que la France est en guerre, et que c’est sur ce point qu’il faut mettre l’accent. 


      Or, même si Valls a lui aussi parlé de guerre, l’opinion française, n’a pas (encore) le sentiment d’être en guerre et, par conséquent, en parler trop devient complètement contre-productif, dans la mesure où cette perspective est manifestement refoulée par une opinion soucieuse de préserver son confort intellectuel.



    • César Castique César Castique 21 mars 2016 12:00

      @maQiavel

      "Oui mais on peut très bien gerber une communauté pour des raisons culturelles et non raciales."

      Je n’exclurais pas complètement l’hypothèse d’un raciste racial, fan d’un sujet de la communauté abhorrée, se prévalant de l’argument : "Ouais, mais lui, il est pas comme les autres."


    • maQiavel maQiavel 21 mars 2016 12:32

      @César Castique
      C’est une hypothèse tout à fait plausible et il s’agit en fait de racistes entré dans un processus de déracialisation ( comprendre , entrain d’abandonner petit à petit leur paradigme raciste ).

      Ce sujet commence à remettre en question le "déterminisme racial" puisqu’il admet que la personne qu’il admire y échappe. Il suffit qu’il étende cette logique aux autres individus de cette communauté pour que son paradigme ne soit plus racial(de l’ordre de l’inné et de la permanence ) mais culturel (de l’ordre de l’acquis et de la variabilité). 


  • jeanpiètre jeanpiètre 24 mars 2016 00:11

    il y a un liberté supérieure à la liberté d’expression, la liberté de ne pas écouter


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