mardi 21 février 2012 - par maQiavel

La bonne lutte des classes selon Alain Soral

 

Dans cette vidéo datant de Mars 2010, Alain Soral percutant comme à son habitude aborde dans un échange avec un militant d’ E&R la question de la lutte des classes.

 

Sur la forme, c’est du Soral, il ne laisse pas son interlocuteur s’exprimer, il est arrogant, méprisant, voire vulgaire et le débat tourne vite au monologue et à la subjugation quasi narcissique de son auditoire.

 

Sur le fond, c’est sans doute sa meilleure vidéo, en 30 minutes il aborde un sujet que très peu d’intellectuels seraient capable de brosser aussi efficacement en si peu de temps.

 

On en peut retenir les points importants :

 

1.  La classe moyenne propriétaire de ses moyens de production n’est pas l’ennemie du socialisme. Le combat socialiste peut se comprendre de deux manières :

 

- Comme l’opposition binaire du socialisme du travail contre la bourgeoisie du capital mettant en scène un sois disant combat unitaire du travailleur contre le bourgeois (ou le grand bourgeois spéculateur et le petits bourgeois entrepreneurs sont systématiquement confondus).

 

- Comme de façon plus perverse et triangulaire, la lutte du grand capital apatride manipulant et finançant des révolutionnaires professionnels souvent issus de la bourgeoisie cosmopolites empêcher la jonction populaire de la petite bourgeoisie et du prolétariat, elle authentiquement révolutionnaire au regard du capital. Ce mensonge et cette manipulation ont été historiquement révélés par le ralliement final de ces révolutionnaires cosmopolites au libéralisme mondialisé à partir de 1970 ( les néo-conservateurs américains ou les libéraux libertaire en France).

 

2. Les petits propriétaires de leurs moyens de production sont aussi des travailleurs. En effet cette classe constitué d’artisans, de bouchers, de boulangers, de paysans peut même être considéré comme des sur travailleur tandis que les salariés techno gestionnaires du capital, dont les salaires mirobolant sont accompagnés de stock options, n’ont rien de commun avec les travailleurs employés et ouvriers. La complexité réelle des rapports de classe n’a donc rien en commun avec cette opposition binaire travailleurs / bourgeois, les travailleurs pouvant être des rentiers et les patrons des travailleurs.

 

3.  C’est toujours les petits qui paient. La conscience et l’autonomie d’un groupe social se démontrent par sa production culturelle, il exprime ainsi ce qu’il sait être et ce qu’il veut. Le prolétaire est un héros muet et n’a jamais produit la moindre culture spécifique à exprimer sa conscience et son projet. Voyage au bout de la nuit était considéré par Staline comme le seul roman prolétarien jamais écrit (Céline qui est pourtant lui-même un petit bourgeois lettrés). Le prolétariat n’a jamais fait que suivre des meneurs non issus de ses rangs. Le messianisme prolétarien a été dès sa conception pensé et voulu par des intellectuels bourgeois, par le déclassé contre les élites possédantes dont on veut prendre la place au nom du prolétariat. Lénine lui-même pour prendre le pouvoir s’est appuyé sur une avant-garde révolutionnaire issues de la bourgeoisie plutôt que sur les masses prolétaires qui n’ ont rien demandé ni projeté. Cette épopée ne pouvait donc conduire dans les faits qu’à la dictature du parti, à la nomenklatura Stalinienne, au parasitisme bureaucratique. Il ne s’agissait donc pas d’une volonté d’émancipation du monde ouvrier mais d’un projet de domination de cosmopolites et de déclassés manipulant la souffrance ouvrière comme arme de revanche et de conquête contre la bourgeoisie.

 

4.  Le socialisme scientifique est une virtuosité conceptuelle qui se révèle être une élucubration scientifique de bourgeois idéalisant un prolétariat conceptuel fantasmé et aboutit à un essentialisme, à l’arrogance d’une science philosophique cru comme une religion, à une uniformisation et une mathématisation des rapports de classes pourtant complexe, considérés dans le cas comme plans et isomorphes.

 

5. La liquidation du syndicalisme révolutionnaire adepte de la grève générale et de l’action directe pour changer la vie par sa transformation progressive et subtile par les forces de gauche stipendié par le capital en un combat pour le pouvoir d’achat.

 

6. Un militant révolutionnaire pur est ce qu’ il y’ a de plus dangereux et de plus inefficace, et selon Soral c’ est comme un mec qui veut draguer et qui croit que toutes les femmes sont comme sa mère, il tirera jamais une gonzesse. A vous d’apprécier le propos, moi ça m’a juste fait marrer !

 

 Trente minutes de vidéo avec un Soral hyper-explosif ... accrochez-vous , ça défouraille !



124 réactions


  • alison2 23 février 2012 15:32

    C`est toujours un plaisir de partager sa vision en toute sérénité.

    Cordialement


  • maQiavel machiavel1983 5 avril 2013 13:29

     :-C :-c 


    • maQiavel machiavel1983 5 avril 2013 13:36

       :-A :-a 

       :-B :-b 
       :-C :-c 
       smiley :-d 
       :-E :-e 
       :-F :-f 
       :-G :-g 
       :-H :-h 
       :-I :-i 
       :-J :-j 
       :-K :-k 
       :-L :-l 
       :-M :-m 
       :-N :-n
      :O) smiley

  • maQiavel machiavel1983 15 avril 2013 17:07

    smiley  :) 8D


  • maQiavel machiavel1983 2 novembre 2013 12:39

    Pour moi ces histoires de conspiration séculaire organisé par un petit groupe d’ individus contre la planète sont délirantes , pour des raisons assez objectives : 

    1. Il n’a jamais existé sur terre de centre unidécisonnel. Aucun groupe ne concentre le pouvoir économique, politique et social sur terre, et précisément le projet de gouvernement mondial est une tentative de centralisation mais il ne se réalisera pas aussi facilement (peut être faudra t-il une grande guerre pour que les oligarchies les plus puissantes de la planète puisse s’entendre et s’ organiser de façon cohérente ).

     

    2. Le réel n’est pas le produit d’une action structurée, qui a été déployée comme prévu, et a atteint ses objectifs comme prévu, il est souvent le fait d’une collision, d’un chaos, d’un enchaînement de faits non programmés.

    3. Aucune conspiration, concertation, organisation, ne peut rester stable, dans un environnement où tout est mouvant. L’idée qu’une action pourrait être entreprise sur une très longue durée, sans, jamais, que ses effets ne viennent contredire le projet en lui-même, est à peine moins incroyable.

    4. La conviction selon laquelle les comploteurs sont à la fois étrangers à l’humanité ordinaire, et cependant immergés parmi elle est assez grotesque.

     

    Alors je ne dis pas que les complots n’existent pas, ce serait encore plus absurde, mais il y’ en a des myriades organisés par des groupes différents qui se conjuguent, qui s’affrontent, qui s’ignorent etc.

    Plutôt que se focaliser sur les individus, il vaut mieux s’intéresser aux dynamiques qui les englobent !


    • maQiavel machiavel1983 2 novembre 2013 12:39

      Pour moi ces histoires de conspiration séculaire organisé par un petit groupe d’ individus contre la planète sont délirantes , pour des raisons assez objectives : 

      1. Il n’a jamais existé sur terre de centre unidécisonnel. Aucun groupe ne concentre le pouvoir économique, politique et social sur terre, et précisément le projet de gouvernement mondial est une tentative de centralisation mais il ne se réalisera pas aussi facilement (peut être faudra t-il une grande guerre pour que les oligarchies les plus puissantes de la planète puisse s’entendre et s’ organiser de façon cohérente ).

       

      2. Le réel n’est pas le produit d’une action structurée, qui a été déployée comme prévu, et a atteint ses objectifs comme prévu, il est souvent le fait d’une collision, d’un chaos, d’un enchaînement de faits non programmés.

      3. Aucune conspiration, concertation, organisation, ne peut rester stable, dans un environnement où tout est mouvant. L’idée qu’une action pourrait être entreprise sur une très longue durée, sans, jamais, que ses effets ne viennent contredire le projet en lui-même, est à peine moins incroyable.

      4. La conviction selon laquelle les comploteurs sont à la fois étrangers à l’humanité ordinaire, et cependant immergés parmi elle est assez grotesque.

       

      Alors je ne dis pas que les complots n’existent pas, ce serait encore plus absurde, mais il y’ en a des myriades organisés par des groupes différents qui se conjuguent, qui s’affrontent, qui s’ignorent etc.

      Plutôt que se focaliser sur les individus, il vaut mieux s’intéresser aux dynamiques qui les englobent !

       


    • maQiavel machiavel1983 2 novembre 2013 12:41

      Pour moi ces histoires de conspiration multi-séculaire organisée par un petit groupe d’individus contre la planète sont délirantes, pour des raisons assez objectives : 

      1. Il n’a jamais existé sur terre de centre unidécisonnel. Aucun groupe ne concentre le pouvoir économique, politique et social sur terre, et précisément le projet de gouvernement mondial est une tentative de centralisation mais il ne se réalisera pas aussi facilement (peut être faudra t-il une grande guerre pour que les oligarchies les plus puissantes de la planète puisse s’entendre et s’organiser de façon cohérente).

       

      2. Le réel n’est pas le produit d’une action structurée, qui a été déployée comme prévu, et a atteint ses objectifs comme prévu, il est souvent le fait d’une collision, d’un chaos, d’un enchaînement de faits non programmés.

      3. Aucune conspiration, concertation, organisation, ne peut rester stable, dans un environnement où tout est mouvant. L’idée qu’une action pourrait être entreprise sur une très longue durée, sans, jamais, que ses effets ne viennent contredire le projet en lui-même, est à peine moins incroyable.

      4. La conviction selon laquelle les comploteurs sont à la fois étrangers à l’humanité ordinaire, et cependant immergés parmi elle est assez grotesque.

       

      Alors je ne dis pas que les complots n’existent pas, ce serait encore plus absurde, mais il y’ en a des myriades organisés par des groupes différents qui se conjuguent, qui s’affrontent, qui s’ignorent etc.

      Plutôt que se focaliser sur les individus, il vaut mieux s’intéresser aux dynamiques qui les englobent car elles expliquent les actes des ces individus …

       


    • maQiavel machiavel1983 13 décembre 2013 16:51

      8-) ...................


    • maQiavel machiavel1983 13 décembre 2013 16:52

      smiley ...............................


    • maQiavel machiavel1983 4 janvier 2014 11:57

      *< :^) *<:oB


    • maQiavel machiavel1983 4 janvier 2014 11:58

      :O)


    • maQiavel machiavel1983 4 janvier 2014 11:58

      o :) o :)


    • maQiavel maQiavel1983 8 février 2014 11:53

      8-8|


    • maQiavel maQiavel1983 8 février 2014 11:56

       B-| B| 8-| 8|


    • maQiavel maQiavel1983 8 février 2014 11:57

      smiley .........


    • maQiavel maQiavel 12 mai 2014 15:16

      smiley ..... 


    • maQiavel maQiavel 20 mai 2014 13:06

      smiley ......


  • maQiavel maQiavel1983 19 mars 2014 18:46

    -il a mis le doigt sur une certaine propension de cette élite au cosmopolitisme religieux... La composition n’est pas mono-ethnique bien évidemment... Cependant on s’aperçoit bien vite qu’historiquement et sociologiquement, ces gens là ont une place centrale dans le processus.

    R / C’est une précision importante ! Des gens essaient de tout expliquer par le complot, il y ’a des complots évidemment, mais l’histoire n’est pas le produit d’une action structurée, qui a été déployée comme prévu, et a atteint ses objectifs comme prévu, il est souvent le fait d’une collision, d’un chaos, d’un enchaînement de faits non programmés. Aucune conspiration, concertation, organisation, ne peut rester stable, dans un environnement où tout est mouvant. L’idée qu’une action pourrait être entreprise sur une très longue durée, sans, jamais, que ses effets ne viennent contredire le projet en lui-même, est juste délirante.

    Par contre il y’ a des processus historique qui peuvent s’appréhender sociologiquement et qui expliquent pour quoi cette élite cosmopolite religieuse comme vous dites est si centrale dans la dynamique et c’est assez logique en fin de compte !

    Bien sur il ne faut pas mettre tous les juifs dans le même sac il s’agit d’une fraction et cette fraction n’est pas seule, elle se partage le gâteau avec d’autres !

    Mais quand même , selon les intervenants , Song Hongbing estime la fortune des Rothschild à 53 000 milliards de dollars  smiley , c’ est quasiment le PIB mondial , je suis assez dubitatif , c’ est un économiste sérieux , je me demande comment il a pu l’ évaluer. Rien que pour ça j’ai aussi envie de lire le bouquin !

     


    • maQiavel maQiavel1983 19 mars 2014 18:48

       

      -il a mis le doigt sur une certaine propension de cette élite au cosmopolitisme religieux... La composition n’est pas mono-ethnique bien évidemment... Cependant on s’aperçoit bien vite qu’historiquement et sociologiquement, ces gens là ont une place centrale dans le processus.

       

      R / C’est une précision importante ! Des gens essaient de tout expliquer par le complot, il y ’a des complots évidemment, mais l’histoire n’est pas le produit d’une action structurée, qui a été déployée comme prévu, et a atteint ses objectifs comme prévu, il est souvent le fait d’une collision, d’un chaos, d’un enchaînement de faits non programmés.

       

      Aucune conspiration, concertation, organisation, ne peut rester stable, dans un environnement où tout est mouvant. L’idée qu’une action pourrait être entreprise sur une très longue durée, sans, jamais, que ses effets ne viennent contredire le projet en lui-même, est juste délirante.

       

      Par contre il y’ a des processus historique qui peuvent s’appréhender sociologiquement et qui expliquent pour quoi cette élite cosmopolite religieuse comme vous dites est si centrale dans la dynamique et c’est assez logique en fin de compte !

       

      Bien sur il ne faut pas mettre tous les juifs dans le même sac il s’agit d’une fraction et cette fraction n’est pas seule, elle se partage le gâteau avec d’autres !

       

      Mais quand même, selon les intervenants, Song Hongbing estime la fortune des Rothschild à 53 000 milliards de dollars  smiley  , c’ est quasiment le PIB mondial , je suis assez dubitatif , c’ est un économiste sérieux , je me demande comment il a pu l’ évaluer. Rien que pour ça j’ai aussi envie de lire le bouquin !


    • maQiavel maQiavel1983 19 mars 2014 18:51

      -il a mis le doigt sur une certaine propension de cette élite au cosmopolitisme religieux... La composition n’est pas mono-ethnique bien évidemment... Cependant on s’aperçoit bien vite qu’historiquement et sociologiquement, ces gens là ont une place centrale dans le processus.

       

      R / C’est une précision importante ! Des gens essaient de tout expliquer par le complot, il y ’a des complots évidemment, mais l’histoire n’est pas le produit d’une action structurée, qui a été déployée comme prévu, et a atteint ses objectifs comme prévu, il est souvent le fait d’une collision, d’un chaos, d’un enchaînement de faits non programmés.

       

      Aucune conspiration, concertation, organisation, ne peut rester stable, dans un environnement où tout est mouvant. L’idée qu’une action pourrait être entreprise sur une très longue durée, sans, jamais, que ses effets ne viennent contredire le projet en lui-même, est juste délirante.

       

      Par contre il y’ a des processus historique qui peuvent s’appréhender sociologiquement et qui expliquent pour quoi cette élite cosmopolite religieuse comme vous dites est si centrale dans la dynamique et c’est assez logique en fin de compte !

       

      Bien sur il ne faut pas mettre tous les juifs dans le même sac il s’agit d’une fraction et cette fraction n’est pas seule, elle se partage le gâteau avec d’autres !

       

      Mais quand même, selon les intervenants, Song Hongbing estime la fortune des Rothschild à 53 000 milliards de dollars smiley , c’ est quasiment le PIB mondial , je suis assez dubitatif , c’ est un économiste sérieux , je me demande comment il a pu l’ évaluer. Rien que pour ça j’ai aussi envie de lire le bouquin !


  • maQiavel maQiavel 27 avril 2014 11:18

    -faire dire aux études du genre que c’est une idéologie qui a pour objectif de transformer les hommes en femmes est d’une sottise abyssale ....

    Le problème avec vous depuis le début, c’est que vous mélangez tout et je pense vous connaissant un peu mieux que ce soit fait exprès pour créer la confusion.Et vous voilà maintenant à défendre l’idéologie du genre alors qu’il y’ a quelques temps vous vous en fichiez …enfin bref , on peut changer d’ avis , je ne vais pas mettre celà sur le compte de la mlauvaise foi.  smiley

    Les études de genre ne sont pas l’idéologie du genre.

    Copié collé d’un de mes commentaires  : par maQiavel1983 (xxx.xxx.154.199) 15 février 20:33

    Les études de genre qui sont des études tout à fait respectables sur le plan sociologique. Il s’agit de l’étude de l’aspect social de l’identité sexué (par exemple l’étude des causes qui amènent les femmes à choisir tels métiers plutôt que d’autres).Certains analystes vont étendre ces études aux homosexuels et aux transsexuels.

    Derrière, il y’ a des militants politiques, des idéologues qui vont s’appuyer sur ces études pour chercher à aménager le monde pour que les personnes qui ne sont pas conforme au standards des genres (transsexuel) et d’ orientation sexuelle (homosexuel ) trouvent leur place dans la société. Jusque là, on n’a rien à redire …

    - La théorie d’égalité des genres : qui est aussi une récupération idéologique des études de genres mais plus radicale.

    La théorie d’égalité des genres veut qu’il n’y ait pas de différences sexuelles innées entre les sexes, si ce n’est les caractères sexuels apparents. Les différences hommes /femmes seraient uniquement biologiques, et si des différences sociétales existent, elles ne seraient liées qu’à l’existence d’un système social culturellement machiste.

     

    Les intérêts des femmes pour les professions à fort lien social plutôt que les techniques ne seraient, par exemple, que le fruit d’une culture machiste qui les enferme depuis la plus tendre enfance dans des rôles traditionnels, moins bien payés. Par delà l’égalité des droits, il y’ a la question de la socialisation  : les femmes se limitent elles mêmes.

    Si on tolère que les petits garçons se conduisent différemment des petites filles, alors on perpétue l’oppression des femmes. Il faut donc empêcher les petits garçons d’être différent des petites filles.

    Ensuite concernant les homosexuels et les transgenres, la théorie du genre postule que, pour que ces gens trouvent leur place, il faille détruire la structure psychique de toutes les autres personnes qui trouvaient naturellement leur place en homme et femme et en hétérosexuel.

    C’est une forme de constructivisme radical : notre identité est culturelle et peut être remodelée. Nous pouvons choisir l’identité que nous voulons. La part du biologique dans ce que nous sommes doit être réduite au maximum.

     

    -parler de lutte des classes sans tenir compte des paradigmes qui dépassent les classes c’est définir un genre qui n’a pas de frontière, pas de langue, pas de culture, pas de religion etc

    R / Parler de lutte des classes ne veut pas dire qu’ il faille nier les langues , les religions , les cultures , les âges , les frontières etc.

    Donc votre remarque n’a absolument aucun sens mais je crois que c’est plus de la mauvaise foi qu’ autre chose , vous essayer de pinailler ci et là et vous connaissant un peu mieux , c’ est votre habitude !

    -ce n’est pas la peine d’aller chercher dans l’ingénierie sociale un quelconque moyen de faire provoquer des luttes horizontales.... cela est même si bien décrit dans des textes religieux où l’on trouve des luttes au sein d’une même d’une famille, et pire entre fratrie....

    R / Mais qui a dit que les luttes horizontales ne peuvent jamais être spontanée ? Vous êtes encore dans cette technique de l’art d’avoir toujours raison qui s’appelle « La confusion ».

    Il s’agit de remplacer un objet par un autre dans le cours du débat, en jouant sur leur proximité conceptuelle

     

    C’est exactement cela : on vous dit que les luttes horizontales participent à l’ingénierie sociale des classes dirigeantes et vous nous dites qu’elles peuvent être spontanées. Oui, bien sur, on le sait, on n’est pas des imbéciles et alors ? En quoi cela contredit le fait qu’elles peuvent être instrumentalisées par le sommet ????

     


  • maQiavel maQiavel 30 mai 2014 16:57

    Aucun analyste ne peut prétendre à l’objectivité et s’extraire de ses présupposés historiques, culturels, sociaux. L’analyste n’est pas un objet extérieur et transparent. Le sujet pensant est immergé dans sa culture, son passé et son origine sociale et la pensée qu’il produit est toujours topique contrairement à ce que prétend le crétinisme universitaire et ses "sciences " humaine.


  • maQiavel maQiavel 23 septembre 2014 11:39
    A. une sphère politique : qui organise l’Etat pour qu’il soit puissant et sécurisé afin de permettre l’essor d’une vie civile prospère et harmonieuse régies par des lois et des institutions politiques observés par l’ensemble des citoyens. Mais l’Etat ayant le monopole de la force légitime, la question de son contrôle se pose car de façon assez naturelle il abuse de ce monopole. Dans cette sphère la règle doit donc être l’égalité de tous devant la loi, le respect des libertés fondamentales et surtout la limitation stricte des pouvoirs de ceux qui l’exercent, afin d’éviter les abus de pouvoir et la prise en otage de la société par une classe dirigeante. Sur les autres sphères, son rôle doit se limiter à fixer un cadre institutionnel : 1. pour la culture, cela se traduira par la définition du contenu de l’instruction civique, la garantie à l’égalité d’accès à la culture pour que chaque individu puisse accéder à la culture en fonction de ses aspirations profondes. 2. Pour l’économie, cela se traduira par la garantie à la satisfaction des besoins matériels élémentaire nécessaire à la reproduction de la vie immédiate des citoyens, en donnant un cadre institutionnel comme par exemple le protectionnisme, le patriotisme économique ou en allant jusqu’ à la mise en place d’un revenu de base (ce ne sont que exemples très contestables). B. Une sphère économique : une fois le cadre fixé par les institutions politiques, les agents économiques peuvent faire ce qu’ils veulent, s’enrichir, redistribuer les revenus entre travailleurs dans un cadre d’autogestion etc., le politique n’a pas à imposer d’autres normes. C. Une sphère culturelle : qui concerne la réelle expression de l’aspiration d’un peuple, c’est la potentialisation de sa sensibilité et de son génie (étudier, écrire, composer, créer des œuvres ou des outils scientifiques, etc.). L’actualisation optimale du potentiel humain à l’horizon d’un perfectionnement intérieur étant le but à atteindre, dans cette sphère, l’égalité ne peut pas être la norme. La culture ne peut pas être fondée sur le principe d’égalité, car tout ne se vaut pas culturellement.

    • maQiavel maQiavel 23 septembre 2014 11:45

       -vous ne pourrez pas faire ce choix si vous n’acceptez pas de télécharger le logiciel que je vous propose dans son intégralité

       Filou, vous cherchez à pirater mon cerveau en y injectant des virus. smiley

      Bon allons y mais avant d’enregistrer votre téléchargement, vous conviendrez que je le fasse passer par mon propre logiciel anti virus ... smiley

       -Non MaQ, vous commettez une erreur sémantique, ou même tout simplement lexicale.

      ------> C’est possible, vous allez m’expliquer pourquoi lorsque je téléchargerais votre logiciel.

      Avant cela, je vais tenter de vous expliquer ce que je veux dire, une mise au point globale et synthétique sur ma vision des choses est nécessaire.

       Je distingue :

       -Le peuple : qui est l’ensemble d’êtres humains vivant sur le même territoire constituant une entité, culturelle, historique, linguistique etc. Dès que l’on parle de peuple, la sensibilité redevient le premier critère d’évaluation.

       - l’Etat : qui n’est qu’un outil, un instrument d’organisation que les interactions sociales ont rendu nécessaire à un moment de l’histoire mais qui n’en est pas moins dangereux car disposant du monopole de la violence et contrôlé par une minorité qui peut s’en servir pour asservir le peuple à son profit. Mon approche vis-à-vis de l’Etat est clairement utilitariste, pour échapper à cet asservissement, il existe des principes fondamentaux que l’on regroupe sous le sigle de « libertés individuelles », il ne s’agit pas tant pour moi de mettre l’individu au centre de la société (comme dans la philosophie libérale) que d’un outil de protection contre ‘l Etat total.

      Je n’ai aucune méfiance pour le peuple qui doit avoir la plus grande liberté possible pour s’exprimer, mais j’ai une très grande crainte de l’Etat qui lui au contraire doit être restreint autant que possible malgré le fait qu’il soit indispensable dans notre contexte.

       Ainsi, je conçois :

      A.une sphère politique : qui organise l’Etat pour qu’il soit puissant et sécurisé afin de permettre l’essor d’une vie civile prospère et harmonieuse régies par des lois et des institutions politiques observés par l’ensemble des citoyens. Mais l’Etat ayant le monopole de la force légitime, la question de son contrôle se pose car de façon assez naturelle il abuse de ce monopole. Dans cette sphère la règle doit donc être l’égalité de tous devant la loi, le respect des libertés fondamentales et surtout la limitation stricte des pouvoirs de ceux qui l’exercent, afin d’éviter les abus de pouvoir et la prise en otage de la société par une classe dirigeante.

      Sur les autres sphères, son rôle doit se limiter à fixer un cadre institutionnel :

      1. pour la culture, cela se traduira par la définition du contenu de l’instruction civique, la garantie à l’égalité d’accès à la culture pour que chaque individu puisse accéder à la culture en fonction de ses aspirations profondes. 

      2. Pour l’économie, cela se traduira par la garantie à la satisfaction des besoins matériels élémentaire nécessaire à la reproduction de la vie immédiate des citoyens, en donnant un cadre institutionnel comme par exemple le protectionnisme, le patriotisme économique ou en allant jusqu’ à la mise en place d’un revenu de base (ce ne sont que exemples très contestables). 

      B. Une sphère économique : une fois le cadre fixé par les institutions politiques, les agents économiques peuvent faire ce qu’ils veulent, s’enrichir, redistribuer les revenus entre travailleurs dans un cadre d’autogestion etc., le politique n’a pas à imposer d’autres normes. C. Une sphère culturelle : qui concerne la réelle expression de l’aspiration d’un peuple, c’est la potentialisation de sa sensibilité et de son génie (étudier, écrire, composer, créer des œuvres ou des outils scientifiques, etc.). L’actualisation optimale du potentiel humain à l’horizon d’un perfectionnement intérieur étant le but à atteindre, dans cette sphère, l’égalité ne peut pas être la norme. La culture ne peut pas être fondée sur le principe d’égalité, car tout ne se vaut pas culturellement.

      C. Une sphère culturelle : qui concerne la réelle expression de l’aspiration d’un peuple, c’est la potentialisation de sa sensibilité et de son génie (étudier, écrire, composer, créer des œuvres ou des outils scientifiques, etc.). L’actualisation optimale du potentiel humain à l’horizon d’un perfectionnement intérieur étant le but à atteindre, dans cette sphère, l’égalité ne peut pas être la norme. La culture ne peut pas être fondée sur le principe d’égalité, car tout ne se vaut pas culturellement.

      La sphère culturelle est un pouvoir tout comme la sphère politique en est un, cependant la différence entre ces deux pouvoirs est que le second est coercitif et que le premier ne l’est pas.

       Par idéal anarchiste, je suis pour l’abolition du pouvoir coercitif mais par réalisme, je constate que ce n’est pas possible dans le cadre structurel dans lequel nous évoluons.

       Voilà, cela est ma vision des choses, elle n’est pas définitive et la remettre en question est une bonne chose, je suis donc prêt à télécharger votre logiciel sémantique pour l’analyser.


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