Greg Tabibian : sur les 10 critères du basculement vers la dictature, on coche toutes les cases...
Ce dimanche 11 avril, Tatiana Ventôse et Greg Tabibian étaient les invités d'Eric Morillot dans l'émission Les Incorrectibles.
Vers la fin de l'émission, Greg Tabibian donne une liste des grands critères permettant de caractériser une société qui bascule vers la dictature. Et il en conclut que la France, sous la présidence Macron, coche toutes les cases...
Les youtubeurs @TatianaVentose @LeFildActu1 et @gregtabibian étaient ce dimanche les invités d'@EricMorillot dans la spéciale @Incorrectibles
"Les nouveaux influenceurs politiques à un an de la présidentielle !"—> par @SudRadio (le 11 avril 2021)
(à 46:35) Les 10 critères globalement acceptés montrant une société qui tend à basculer de la démocratie vers la dictature :
1) Le commandement absolu de l'armée
2) La garantie et l'entretien par les pouvoirs de l'Etat de l'impunité policière
3) La législation effectuée davantage par le dirigeant et ses conseillers que par les élus de la nation
4) La pratique de la censure et d'une forme de propagande d'Etat, notamment par le relais des médias d'information
5) L'absence, le report, ou la falsification des élections
6) Le narcissisme ou la cruauté du chef de l'Etat, doublé en général d'un culte de la personnalité
7) La supériorité de l'émotion sur le droit
8) La limitation des libertés fondamentales
9) La limitation de l'enseignement ou la falsification de l'histoire
10) Un degré anormal de corruption ou d'enrichissement personnel des premiers cercles du pouvoir
Sur le même thème :
—> "Alexis Poulin : "et tout le monde accepte ce délire" liberticide digne du 1984 d’Orwell" (par Antigone Polynice, AgoraVox, 21 janvier 2021)
« Extrait de "Éducation politique et art du roman - Réflexions sur 1984" :
« Ce qu’il décrit longuement, en revanche, ce sont les transformations des cadres sociaux, culturels et psychologiques de la pensée :
– l’effet sur les esprits de la surveillance constante par les caméras cachées des télécrans ;
– l’appauvrissement et l’uniformisation du langage par la destruction des mots et l’imposition du novlangue ;
– la modification permanente de l’histoire et des mémoires par l’élimination de toute trace du passé et la rectification permanente des archives ;
– la répression de toute expression, si minime soit-elle, d’une émotion authentique ou spontanée ;
– la diffusion par la propagande d’un flot d’informations et de statistiques qui ne sont pas seulement des déformations de la réalité mais n’entretiennent plus aucune sorte de rapport avec elle ;
– la mise en place de mécanismes de formation des croyances dans lesquels ni la perception de la réalité ni l’évidence rationnelle ne jouent plus aucun rôle, et pour lesquels le seul critère est la conformité au dogme politique du jour. »
Chroniques orwelliennes, Jean-Jacques Rosat
https://books.openedition.org/cdf/2084?lang=fr
Collège de France »
Deux exemples récents de falsification de données et de mensonge de la part du gouvernement actuel :
A peine croyable : pour justifier la stratégie du gouvernement, Castex a présenté aux parlementaires des « projections » d'un épidémiologiste. Mais elles avaient été trafiquées avant d'être projetées. Un affront pour le scientifique. Une avanie pour les élus. https://t.co/BxR3f8bHva
— Michael Hajdenberg (@mhajdenberg) April 9, 2021
Concernant le crash des ENT, Blanquer a menti d’abord sur la responsabilité de l’hébergeur OVH, puis sur l’attaque de hackers étrangers.
Imaginez les mensonges qu’il a pu raconter sur le covid à l’école.— Alexis Poulin (@Poulin2012) April 7, 2021
—> La République antidémocratique : l’élection contre la démocratie (par Adrien Boniteau, Philitt, 16 décembre 2018)
« La France n’est pas une démocratie pour la simple raison qu’elle ne l’a jamais été. Ce trait ne lui est d’ailleurs pas propre, puisqu’elle le partage avec les autres pays occidentaux. Dans la théorie politique classique, qui prévaut entre le Ve siècle av. J.-C. et le début du XIXe siècle, la démocratie est associée au tirage au sort plutôt qu’à l’élection. C’est justement pour éviter les « excès » de la démocratie qu’est instauré un « gouvernement représentatif » lors de la Révolution française. Depuis lors, aucun régime politique de l’histoire de France ne peut être défini comme « démocratique », du moins selon les critères de la théorie classique. Et la République n’y fait pas exception : il s’agit même d’un régime explicitement antidémocratique... »