Au temps du Christ, il n’y avait pas d’imprimerie et pas d’Internet, l’information n’avait donc pas la même vitesse de diffusion qu’à nos jours, il est normal qu’à la naissance du Christianisme, les écrits soient peu nombreux.
Sans même avoir besoin de faire appel aux auteurs chrétiens, on trouve cependant des sources de l’existence du Christ.
L’historien païen Thallus dont les écrits qui datent de 52 sont perdus ; seuls quelques fragments cités par d’autres auteurs nous sont parvenus. Ainsi, Jules l’Africain, auteur chrétien des années 220 cite Thallus, à propos de l’obscurité qui a eu lieu lors de la crucifixion de Jésus :
"Thallus, au troisième livre de son Histoire explique cette obscurité par une éclipse, ce qui me parait inacceptable !".
Il s’agit ici d’une preuve "indirecte" de l’existence de Jésus : le fait que cet auteur parle de "l’éclipse" qui a eu lieu lors de la crucifixion de Jésus, implique qu’il considère comme acquis l’existence de Jésus.
Flavius Josèphe (37-97) est un prêtre, pharisien, chef militaire Juif pendant la guerre contre Rome. Il s’est rendu au général romain Vespasien, pendant le siège de Jotapa, alors que beaucoup de ses compagnons se sont suicidés plutôt que de se rendre. Sa collaboration avec les romains l’a fait haïr par ses compatriotes juifs. Historien juif, il a écrit "Guerre des juifs" (75-79), et "Antiquités Juives" (93).
"...Jésus, qui était un homme sage, si toutefois on doit le considérer comme un homme, tant ses œuvres étaient admirables... Des chefs de notre nation l’ayant accusé devant Pilate, celui-ci le fit crucifier... Il leur apparut vivant et ressuscité le troisième jour..."
(Antiquités 18.3.3)
"Anan le jeune, qui avait reçu le grand-pontificat, ... réunit un sanhédrin, traduisit devant lui Jacques, frère de Jésus appelé le Christ, et certains autres, en les accusant d’avoir transgressé la loi, et les fit lapider."
(Antiquités 20.8.1)
Suétone (69-125) est un archiviste à la cour de l’empereur Hadrien. Disgracié en 122, il se consacra à des ouvrages historiques.
"Comme les juifs ne cessaient de troubler la cité sur l’instigation d’un certain Christus, il (Claude) les chassa de Rome"
(Vie de Claude, XXV.11)
"Il livra aux supplices les Chrétiens, race adonnée à une superstition nouvelle et coupable"
(Vie de Néron, XVI.3).
Ce passage n’est pas une preuve directe de l’existence de Christ ; mais il prouve qu’au temps de Néron, c’est à dire une trentaine d’années après la mort de Christ, il y avait des personnes qui se réclamaient de Christ : difficile de croire alors que Christ n’ai pas réellement existé !
Cornélius Tacite (55-118) est considéré comme le plus grand historien de la Rome impériale.
Il décrit l’incendie de Rome en 64, et explique que les chrétiens sont devenus les boucs émissaires de Néron qui les accuse d’avoir provoqué le feu ; vers 116 il écrit :
"Mais aucun moyen humain, ni les largesses du prince, ni les cérémonies pour apaiser les dieux ne faisaient céder l’opinion infamante d’après laquelle l’incendie avait été ordonné [par Néron]. En conséquence, pour étouffer la rumeur, Néron produisit comme inculpés et livra aux tourments les plus raffinés des gens, détestés pour leurs turpitudes, que la foule appelait « chrétiens ». Ce nom leur vient de Christ, que, sous le principat de Tibère, le procurateur Ponce Pilate avait livré au supplice ; réprimée sur le moment cette exécrable superstition faisait de nouveau irruption, non seulement en Judée, berceau du mal, mais encore à Rome, où tout ce qu’il y a d’affreux ou de honteux dans le monde converge et se répand. On commença donc par poursuivre ceux qui avouaient, puis, sur leur dénonciation, une multitude immense, et ils furent reconnus coupables, moins du crime d’incendie qu’en raison de leur haine pour le genre humain.
A leur exécution on ajouta des dérisions, en les couvrant de peaux de bêtes pour qu’ils périssent sous la morsure des chiens, ou en les attachant à des croix, pour que, après la chute du jour, utilisés comme des torches nocturnes, ils fussent consumés. Néron avait offert ses jardins pour ce spectacle, et il donnait des jeux de cirque, se mêlant à la plèbe en tenue d’aurige, ou debout sur un char. Aussi, bien que ces hommes fussent coupables et eussent mérité les dernières rigueurs, soulevaient-ils la compassion, à la pensée que ce n’était pas dans l’intérêt, mais à la cruauté d’un seul qu’ils étaient sacrifiés"
Tacite - Annales XV 44
http://bcs.fltr.ucl.ac.be/TAC/AnnXV.html
Au temps du Christ, il n’y avait pas d’imprimerie et pas d’Internet, l’information n’avait donc pas la même vitesse de diffusion qu’à nos jours, il est normal qu’à la naissance du Christianisme, les écrits soient peu nombreux.
Sans même avoir besoin de faire appel aux auteurs chrétiens, on trouve cependant des sources de l’existence du Christ.
L’historien païen Thallus dont les écrits qui datent de 52 sont perdus ; seuls quelques fragments cités par d’autres auteurs nous sont parvenus. Ainsi, Jules l’Africain, auteur chrétien des années 220 cite Thallus, à propos de l’obscurité qui a eu lieu lors de la crucifixion de Jésus :
"Thallus, au troisième livre de son Histoire explique cette obscurité par une éclipse, ce qui me parait inacceptable !".
Il s’agit ici d’une preuve "indirecte" de l’existence de Jésus : le fait que cet auteur parle de "l’éclipse" qui a eu lieu lors de la crucifixion de Jésus, implique qu’il considère comme acquis l’existence de Jésus.
Flavius Josèphe (37-97) est un prêtre, pharisien, chef militaire Juif pendant la guerre contre Rome. Il s’est rendu au général romain Vespasien, pendant le siège de Jotapa, alors que beaucoup de ses compagnons se sont suicidés plutôt que de se rendre. Sa collaboration avec les romains l’a fait haïr par ses compatriotes juifs. Historien juif, il a écrit "Guerre des juifs" (75-79), et "Antiquités Juives" (93).
"...Jésus, qui était un homme sage, si toutefois on doit le considérer comme un homme, tant ses œuvres étaient admirables... Des chefs de notre nation l’ayant accusé devant Pilate, celui-ci le fit crucifier... Il leur apparut vivant et ressuscité le troisième jour..."
(Antiquités 18.3.3)
"Anan le jeune, qui avait reçu le grand-pontificat, ... réunit un sanhédrin, traduisit devant lui Jacques, frère de Jésus appelé le Christ, et certains autres, en les accusant d’avoir transgressé la loi, et les fit lapider."
(Antiquités 20.8.1)
Suétone (69-125) est un archiviste à la cour de l’empereur Hadrien. Disgracié en 122, il se consacra à des ouvrages historiques.
"Comme les juifs ne cessaient de troubler la cité sur l’instigation d’un certain Christus, il (Claude) les chassa de Rome"
(Vie de Claude, XXV.11)
"Il livra aux supplices les Chrétiens, race adonnée à une superstition nouvelle et coupable"
(Vie de Néron, XVI.3).
Ce passage n’est pas une preuve directe de l’existence de Christ ; mais il prouve qu’au temps de Néron, c’est à dire une trentaine d’années après la mort de Christ, il y avait des personnes qui se réclamaient de Christ : difficile de croire alors que Christ n’ai pas réellement existé !
Cornélius Tacite (55-118) est considéré comme le plus grand historien de la Rome impériale.
Il décrit l’incendie de Rome en 64, et explique que les chrétiens sont devenus les boucs émissaires de Néron qui les accuse d’avoir provoqué le feu ; vers 116 il écrit :
"Mais aucun moyen humain, ni les largesses du prince, ni les cérémonies pour apaiser les dieux ne faisaient céder l’opinion infamante d’après laquelle l’incendie avait été ordonné [par Néron]. En conséquence, pour étouffer la rumeur, Néron produisit comme inculpés et livra aux tourments les plus raffinés des gens, détestés pour leurs turpitudes, que la foule appelait « chrétiens ». Ce nom leur vient de Christ, que, sous le principat de Tibère, le procurateur Ponce Pilate avait livré au supplice ; réprimée sur le moment cette exécrable superstition faisait de nouveau irruption, non seulement en Judée, berceau du mal, mais encore à Rome, où tout ce qu’il y a d’affreux ou de honteux dans le monde converge et se répand. On commença donc par poursuivre ceux qui avouaient, puis, sur leur dénonciation, une multitude immense, et ils furent reconnus coupables, moins du crime d’incendie qu’en raison de leur haine pour le genre humain.
A leur exécution on ajouta des dérisions, en les couvrant de peaux de bêtes pour qu’ils périssent sous la morsure des chiens, ou en les attachant à des croix, pour que, après la chute du jour, utilisés comme des torches nocturnes, ils fussent consumés. Néron avait offert ses jardins pour ce spectacle, et il donnait des jeux de cirque, se mêlant à la plèbe en tenue d’aurige, ou debout sur un char. Aussi, bien que ces hommes fussent coupables et eussent mérité les dernières rigueurs, soulevaient-ils la compassion, à la pensée que ce n’était pas dans l’intérêt, mais à la cruauté d’un seul qu’ils étaient sacrifiés"
Tacite - Annales XV 44
http://bcs.fltr.ucl.ac.be/TAC/AnnXV.html
Pline le Jeune (61-114) est un écrivain latin. Il était gouverneur de la Bithynie (au nord-ouest de la Turquie) en 112. Dans une lettre adressée à l’empereur Trajan il lui demande conseil sur la façon de traiter les chrétiens :
"Ceux qui niaient être chrétiens ou l’avoir été, s’ils invoquaient des dieux selon la formule que je leur dictais et sacrifiaient par l’encens et le vin devant ton image que j’avais fait apporter à cette intention avec les statues des divinités, si en outre ils blasphémaient le Christ - toutes choses qu’il est, dit-on, impossible d’obtenir de ceux qui sont vraiment chrétiens -, j’ai pensé qu’il fallait les relâcher... [Ceux qui disaient qu’ils étaient chrétiens] affirmaient que toute leur faute, ou leur erreur, s’était bornée à avoir l’habitude de se réunir à jour fixe, avant le lever du soleil, de chanter entre eux alternativement un hymne au Christ comme à un dieu, ..."
(Lettres et Panégyrique de Trajan : X/96/5-7)
Ce texte n’affirme pas l’existence de Jésus Christ, mais la confirme de façon indirecte : il prouve en effet qu’au début du IIème, des hommes et des femmes croyaient fermement à son existence.
Lucien de Samosate (125-192) est un écrivain grec satirique. Il parle du Christ dans son ouvrage "la mort de Pérégrinus", paragraphe 11-13 :
"Ces pauvres Chrétiens se croient immortels et s’imaginent que l’Éternité les attend...Celui qui est honoré en Palestine, où il fut mis en croix pour avoir introduit ce nouveau culte parmi les hommes... Le premier législateur [des chrétiens] les a encore persuadés qu’ils sont tous frères. Dès qu’ils ont une fois changé de culte, ils renoncent aux dieux des Grecs, et adorent le sophiste crucifié dont ils suivent les lois."
Celse (IIème ap J.C.) est un philosophe platonicien. Il est romain et auteur du "Discours véritable ", virulente attaque contre le christianisme. Il écrit :
"Vous nous donnez pour Dieu un personnage qui termina par une mort misérable une vie infâme".
Remarque : On ne connaît ses écrits que par la réfutation qu’en fit Origène dans son livre "Contre Celse" (7,53).
Le Talmud est composé de la Mishna (recueil de lois et traditions juives mises par écrit vers le IIème) et des Gemaras (commentaires de la Mishna). Le Talmud Babylonien qui a été achevé d’écrire vers la fin du IVème siècle fait référence à Jéus Christ en terme peu élogieux, puisqu’il s’oppose au Judaïsme.
https://www.info-bible.org/histoire/jesus.htm
@yoananda2 "Donc oui, pour moi, Paul n’a pas rencontré Jésus de son vivant, parce que, son expérience sur le chemin de Damas, pour autant qu’on sache, ça pourrait être un mensonge, un délire mystique (il n’aurait pas été le seul), une exagération."
"En tous les cas, Jésus est censé être ressuscité, il est censé être "vivant" et immortel, mais depuis 2000 personnes n’a pu attester de son existence en chair et en os."
Que vous ne croyez pas en Christ c’est votre affaire, c’est un autre débat. Pour les chrétiens, le Christ est vivant.
La musique européenne et la beauté de sa culture contemplative, méditative et spirituelle sont abandonnées pour être remplacées par les rythmes des musiques africaines, orientés vers le sexe, la bestialité et l’instinct animal.
Décadence d’une civilisation.
@berphi "En effet, Pierre n’a fait qu’appliquer l’enseignement qui lui a été fait.
Saul n’a pas à faire de critiques ou émettre un jugement sur les actions d’un apôtre ! NON !"
Jésus Christ na pas appris à dissimuler, il n’y a rien à cacher dans Ses Paroles.
Tout être humain commet des fautes, y compris Pierre, même si c’est évidemment pour bien faire, puisque son enseignement est celui des Évangiles.
"L’église contre Jésus"
L’Église, c’est l’épouse du Christ, préparée par Jésus Christ pour diffuser la Parole Divine au Monde.
S’il n’y pas d’Église, il n’y a pas d’Évangiles, pas d’enseignement, pas de christianisme.
"Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux."
Matthieu 16:18-19
"Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde."
Matthieu 28:18-20@berphi "et, quand elles furent venues, il s’esquiva et se tint à l’écart, par crainte des circoncis. Avec lui les autres Juifs usèrent aussi de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie."
La critique ne concerne pas un conflit sur le dogme à suivre des enseignements de la Parole des Évangiles, mais sur la manière de faire de Pierre, qui de peur d’offenser les juifs, dissimule ses actes.
Saint Pierre n’a jamais renié Saint Paul :
@berphi "Paul consacre un chapitre accusateur contre ce dernier afin d’asseoir la supériorité de son enseignement sur celle de Jacques, Jean et Pierre démolissant de fait l’édifice désigné par le Christ. "
Dans les textes de la Bible, nulle part Saint Paul n’entre en conflit avec Saint Pierre, ni contre son enseignement.
"La faute à qui ? à Paul/Saul, qui n’a pas connu Jésus de son vivant"
Vous n’avez apparemment pas lu la Bible :
"Comme il était en chemin, et qu’il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Tremblant et saisi d’effroi, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire."
Actes 9:3-6
@yoananda2 "Donc voici ma question : ou est-ce que c’est marqué dans la bible, de préférence de la part de Jésus, que Dieu se soucie des peuples ?"
"Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde."
Matthieu 28:18-20
@yoananda2 "La loi des curés nous protègerait peut-être de l’islam, mais pas de l’immigration chrétienne, qui pourrait tout autant venir d’Afrique ou du Maghreb"
La loi de Dieu protège les peuples et le bien commun.
Faire venir sur un même territoire des millions d’Africains de culture et de races différentes sans aucune limite, qu’ils soient musulmans, chrétiens ou pastafari, tout le monde peut comprendre que cela se terminera nécessairement par la violence et la guerre civile.
Ce qui est anti-chrétien, contre les lois de Dieu (lire la Bible, les versets sur la tour de Babel par exemple).
@yoananda2 "La loi de Dieu est une appellation fallacieuse, toi, tu parles de la loi des clercs inspirée de la bible et des évangiles écrite par les hommes."
La loi de Dieu est celle transmise par le Christ à ses Apôtres et ses successeurs, pour qu’ils diffusent Sa Parole :
"Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde."
@yoananda2 "Je dirais d’inspiration chrétienne. Parce que avant la guerre de 30 ans les pays chrétiens n’étaient pas laïque mais chrétiens, que je sache. Non ?"
L’Église catholique sépare les clercs (gens d’Église) des laïcs (croyants de la vie civile), mais ils sont tous sous l’égide des lois de Dieu.
Ce que récuse la laïcité républicaine, et c’est pour cela qu’elle mène la France à sa perte.
@Gollum "Le gros problème c’est que Bruno n’était pas athée."
Il n’était pas athée, mais c’était un hérétique, devenu paradoxalement l’icône des franc-maçons, athées et des "libre-penseurs".
On peut voir par exemple sa statue érigée par le sculpteur et Grand-Maître du Grand Orient d’Italie, l’anticlérical Ettore Ferrari, sur la place Campo de Fiori à Rome en 1889.
@micnet "La laïcité EST d’origine chrétienne que vous le vouliez ou non. La séparation du spirituel et du temporel n’existent nulle part ailleurs qu’en Occident, c’est un fait."
Pour être précis, la laïcité républicaine est une perversion du message chrétien, qui à l’origine séparait les clercs (gens de l’Église) des laïcs (croyants dans la société civile).
La laïcité républicaine est aujourd’hui un moyen pour les islamistes de noyauter les institutions françaises
— C’est au nom de la république laïque tolérante envers la « religion de paix et tolérance », que les élus républicains et laïques ont fait construire en moins de 40 ans des milliers de mosquées sur notre territoire, avec ses prédicateurs misogynes, antichrétiens et antisémites.
— C’est au nom de la république laïque multiculturelle des droits de l’homme et de la négation aveugle et obsessionnelle de l’identité chrétienne de la France, que dans une multitude d’écoles publiques laïques et républicaines de banlieue, des aménagements spéciaux sont prévus pour les musulmans, en particulier pendant le ramadan, ainsi que la mise en place de repas sans viande. (séparation entre les élèves purs et impurs)
L’abattage rituel islamique est maintenant codifié par l’état français, la certification halal est délivrée officiellement par le ministère de l’agriculture pour les imams des mosquées de Lyon, Paris et Évry.
C’est le gouvernement français qui dicte aux musulmans quelle viande est licite (halal) et quelle viande est impure (haram) !
Les grands défenseurs de la république et de la liberté d’expression, pourfendeurs des totalitarismes, sont prêts à se battre corps et âme pour extirper les Croix et les crèches de Noël des mairies et des places publiques, mais récompensent par des diplômes des imams de la république tels Rachid Houdeyfa, pour qui « une femme qui sort sans son hijab n’a pas d’honneur, qu’on ne s’étonne pas si on abuse d’elle » et que « les enfants qui chantent ou qui jouent de la musique seront transformés en singes et en porcs. »
@yoananda2 "Giordano Bruno fût un immense précurseur. Il est toujours avant-gardiste même à notre époque puisqu’il a pressenti la pluralité des mondes habités qui ne tardera pas à être démontrée par la science (ou le Pentagone, aujourd’hui, qui peut le dire ?). Je proposes de lui ériger une statue. "
Dans le christianisme, la raison et la foi sont complémentaires, c’et ce qui qui fait que c’est dans la civilisation chrétienne européenne qu’est née la science moderne, contrairement à la Grèce, l’Égypte ou Rome.
Giordano Bruno était adepte de l’ésotérisme gnostique de la kabbale juive, un ancien prêtre dominicain hérétique ayant vécu à la fin du XVIème siècle qui a blasphémé contre la Sainte Trinité, Jésus Christ et la Vierge Marie. Excommunié de l’Église catholique, il a cependant continué à propager ses hérésies pendant plus d’une dizaine d’années à travers toute l’Europe malgré les avertissements répétés de l’Église.
Giordano Bruno n’était ni mathématicien, ni physicien, il rejette la trigonométrie naissante, et considérait la rigueur des mathématiques appliquées aux astres et à la nature comme une hérésie et un mensonge.
Bruno paraît donc d’accord avec Aristote pour faire des mathématiques une science facilement accessible à l’esprit humain mais abstraite, qui ne permet pas de connaître les choses naturelles, et dont la pratique est vaine pour qui cherche à comprendre la substance des chose. Le Cantus Circaeus affirme ainsi l’inutilité de l’abstraction mathématique :
« Les sujets purement mathématiques ne peuvent être d’aucune utilité, dans la mesure où ils sont abstraits ».
Pour Giordano Bruno, l’Univers se caractérise par des rapports et des liens magiques, mêlant alchimie et ésotérisme, héritage de théories hermétiques absurdes sans queue ni tête et évidemment non rationnelles, qu’il utilise pour discréditer l’Église Catholique et tromper les bonnes âmes en Europe, dans des ouvrages tout aussi délirants les uns que les autres, comme « De la magie », où il explique comment les démons nous parlent, tout en propageant une doctrine moniste où tous les objets, des pierres aux plantes ont une âme. Ce qui empêche tout raisonnement rationnel et scientifique :
« Il y a analogie avec la situation de qui désire éveiller l’attention : à une certaine distance, il doit élever la voix, afin que ses propos parviennent par la voie auditive au sens interne de l’autre : alors que de près, il suffit de murmurer à l’oreille. Un démon n’a pas besoin de la voix, ni même du murmure : il pénètre directement le sens interne, comme on l’a dit. C’est ainsi que les démons envoient des songes, font entendre des voix et voir des choses étranges, mais aussi suggèrent à l’état de veille certaines pensées dont nous ignorons qu’elles nous sont dictées par une force extérieure, tantôt inculquant une vérité par énigmes, tantôt la signifiant plus nettement ; s’appliquant peut-être, d’autres fois, à nous tromper. »
« Venons-en maintenant à des questions plus précises. Les mages ont pour axiome qu’il faut, en toute œuvre, garder à l’esprit que Dieu influe sur les dieux ; les dieux, sur les corps célestes ou astres, qui sont des divinités corporelles ; les astres sur les démons qui sont gardiens et habitants des astres - au nombre desquels est la Terre ; les démons sur les éléments, les éléments sur les corps composés, les corps composés sur les sens, les sens sur l’animus, et l’animus sur l’être vivant tout entier : ainsi descend-on l’échelle. »
Giordano Bruno n’est donc pas un scientifique, il propagera tout un tas de théories irrationnelles en mélangeant science et religion, qu’il voudra faire passer non pas comme des hypothèses, mais comme une vérité absolue.
Les thèses de Giordano Bruno peuvent aujourd’hui prêter à sourire, mais à l’époque, elles constituaient un obstacle considérable à l’avancée de la connaissance scientifique.
Il est tout à fait ironique de constater que Giordano Bruno, icône censée incarner auprès des franc-maçons, athées le combat de l’esprit scientifique contre l’obscurantisme de l’Église catholique, « un génie, martyr de la liberté de penser », soit en fait un véritable adorateur des mages, pratiqupratiquant l’alchimie, l’ésotérisme et la sorcellerie, ant l’alchimie, l’ésotérisme et la sorcellerie.
Giordano Bruno est aujourd’hui une représentation caractéristique de l’errance de l’athéisme.
@yoananda2 "Le christianisme a détruit la civilisation romaine et à plongé l’europe dans 1000 années d’obscurantisme pendant lesquelles elle a régné sans partage jusqu’à ce que la science vienne rétablir l’équilibre dans la force."
La science moderne telle qu’on la définit aujourd’hui n’est pas née en Mésopotamie, ni dans la civilisation trois fois millénaire égyptienne, ni dans la Grèce antique, pas même chez les romains, encore moins chez les arabo-musulmans, les perses ou en Chine.
Elle est née au Moyen-Âge dans les universités catholiques du XIVème siècle.
Les premiers à bouleverser l’univers figé d’Aristote sont les calculateurs de Merton, une génération de philosophes et de mathématicien du XIVème siècle formés dans les universités catholiques, en particulier au Merton College à Oxford.
Thomas Bradwardine (qui deviendra archevêque de Canterbury), John Dumbleton, William Heytesbury et Richard Swineshead, formés au Merton College à Oxford, distinguèrent la cinématique de la dynamique (en mettant l’accent sur la première), et étudièrent la notion de vitesse instantanée. Ils furent les premiers à formuler et à démontrer le théorème de vitesse moyenne (fondement de la loi de la chute des corps) : « un corps se déplaçant à vitesse constante parcourt la même distance qu’un corps uniformément accéléré si sa vitesse est la moitié de la vitesse finale du corps accéléré », longtemps avant Galilée, auquel on continue généralement à l’attribuer.
Nicole Oresme, évêque de Lisieux et élève de Buridan, est un des premiers à concevoir le principe et l’utilité des coordonnées cartésiennes pour la représentation graphique de phénomènes quantitatifs.
La démonstration d’Oresme est le premier exemple connu d’un problème physique modélisé sous forme graphique d’une fonction mathématique
Le découpage de la trajectoire d’un mobile en petits rectangles est tout à fait révolutionnaire, et annonce l’avènement du calcul infinitésimal appliqué aux sciences, qui ne sera élaboré sous sa forme définitive que trois siècles plus tard, au XVIIème siècle par Newton et Leibniz.
Ces penseurs du Moyen-Âge ont donc élaboré les prémisses de la science moderne où tous les phénomènes physiques sont décrits par des équations différentielles du calcul infinitésimal (électromagnétisme, mécanique quantique, mécanique du point, physique statistique, relativité, et...).
Donc c’est bien dans le christianisme catholique du Moyen-Âge, qui n’a donc rien "d’obscurantiste", que la science moderne a commencé à exister, même si elle a subi un énorme coup d’arrêt dans la deuxième moitié du XIVème siècle, lié à la peste noire qui a décimé un tiers de la population européenne.
@yoananda2 "La laïcité a été instauré pour mettre fin aux guerres de chapelles chrétiennes inévitables en raison même de la nature des textes religieux "
La laïcité n’a pas empêché les guerres.
Les guerres ne sont pas propres aux religions, les idéologies révolutionnaires athées (révolution française, guerres napoléoniennes, communisme, nazisme,...) ont fait des dizaines de millions de mort dans des conditions absolument atroces au nom de l’idéal révolutionnaire athée.
“La Révolution française a fait plus de morts en un mois au nom de l’athéisme que l’Inquisition au nom de Dieu pendant tout le Moyen-Âge et dans toute l’Europe”
Pierre Chaunu, historien