Zemmour : la gauche est responsable de la mondialisation !
Éric Zemmour, journaliste politique pour Le Figaro et chroniqueur chez Laurent Ruquier, commente le livre En quête de gauche du socialiste Jean-Luc Mélenchon. Il développe une idée pour le moins loufoque, la gauche serait responsable d’une mondialisation qui arrange son idéologie. La vidéo est malheureusement coupeé, mais l’on en entend suffisamment pour comprendre le délirant argumentaire de Zemmour.
7 réactions
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intéressante vidéo. J’ai noté ""Les pauvres des pays riches subventionnent les riches des pays pauvres".
Vous dites que la vidéo est malheureusement coupée. Je constate que Ruquier, Mazarine, Mélenchon, et d’autres tentent de lui couper la parole, et vous même évoquez un argumentaire loufoque.
Pour ma part, je suis assez d’accord avec sa thèse, qu’il faut écouter attentivement. Eric Zeymour n’est pas connu pour être un pilier de la pensée unique, et c’est pourquoi il a tant de mal à faire consensus.
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Il a raison :
« il est préférable de souffrir dans la société bourgeoise moderne, qui par son industrie crée les conditions matérielles nécessaires à la fondation d’une société nouvelle, qui vous libérera, que de retourner vers une forme périmée de société qui, au prétexte de sauver vos classes sociales, tire la nation entière en arrière, vers la barbarie médiévale » K. Marx !
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Hum, votre commentaire ne m’est pas limpide. Je note cependant que Marx n’est plus très pertinent, à notre époque. Non pas qu’il ait eu tort, mais parce que le monde a changé, au delà des capacité de prévisions des meilleurs analystes de son époque.
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Questions :
La gauche a t-elle, oui ou non, favoriser l’affaiblissement, que dis-je, la suppression des frontières et des droits de douane, la libre circulation des biens, et même de la main d’oeuvre en provenance du tiers monde, avec le brillant argumentaire "il faut pas se refermer sur soi-même c’est un truc de facho" ?
Est-ce que, oui ou non, cette libre circulation sans aucune règlementation, a eu pour effet de mettre en concurrence les travailleurs français et leurs acquis sociaux (et le cout de ses acquis) et les travailleurs du tiers monde, dont la condition est souvent plus proches du forçat que du travailleur ?
Est-ce que, oui ou non, certains patrons, voyant qu’il pouvait produire en Chine, et faire revenir leur produit dans l’hexagone sans aucun droit de douane, se sont dis : "bah tiens, si je produisais en Chine, je ferais des économies monstrueuses sur la main d’oeuvre, surtout que le prix du transport n’est pas si important que ça sans les droits de douanes" ?
Si j’avais eu une euro à chaque fois qu’un débile de gaucho s’est fendu d’un "de toute façon les travailleurs immigrés ils prennent des boulots dont les français ne veulent plus, alors s’est faux de dire qu’ils prennent le travail des français", pataugeant profondément dans sa bonne conscience humaniste sirupeuse et gluante, au point de ne pas se rendre compte que casser le cout du travail en faisant venir des immigrés, c’était pas hyper humaniste, je serais sans doute rendu à payer l’ISF aujourd’hui.
Alors monsieur l’auteur "délirant argumentaire", faudrait voir si y’a pas une poutre qui traine quelque part sous vos cils.
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En deux mots, pour résumer :
Jeter un papier parterre...crée un emploi, peuchère !
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Ce n’est pas parce qu’on tient des propos d’un ton péremptoire, et paré d’une réputation d’intellectuel (?), qu’ils gagnent forcément en pertinence
L’"analyse" de Zemmour ne mériterait même pas qu’on s’y arrête, si ce n’était l’étrange écho d’approbation qu’elle semble susciter chez certains ici.
Son angle est toujours le même :
*affirmations péremptoires non étayées, voire démenties par les faits
*généralisations abusives
*interprétations subjectives
*choix sélectif des éléments pris en compte
Oublions donc l’individu pour nous intéresser à son analyse, si j’ose dire :
L’objectif du capitalisme a toujours été l’ouverture des marchés économiques (locaux et étrangers) dans le cadre d’un modèle marchand, où l’intérêt (compris sous le sens de "profit financier) de l’individu est supérieur à celui de la collectivité.
On retrouve ce modèle dans toutes les phases de développement et de mutation du capitalisme, depuis les conquêtes coloniales (une autre façon, certes moins subtile, d’abolir les frontières et de mondialiser) en passant par la Conquête de l’Ouest jusqu’à la liquidation des barrières tarifaires et le nivellement par le bas ("imposé" par la nécessaire "compétitivité")des acquis sociaux.
Le capitalisme financier (responsable de la fameuse "mondialisation") que nous connaissons aujourd’hui n’est que l’ultime avatar d’un processus qui reste fondamentalement le même (puisque ses objectifs, eux, ne varient pas)mais dont la stratégie, ainsi que les priorités et les modalités, évoluent.
Après avoir réussi à imposer comme modèle dominant le Marché (ouverture forcée aux biens et produits des pays économiquement dominants vers les pays dominés, culte de la concurrence, démantèlement des services publics et privatisations massives)première étape de l’uniformisation à l’échelle mondiale, après avoir mis en place les institutions financières (FMI, BM, etc)et et les outils de gestion (GATT,et al)nécessaires pour orienter les politiques économiques de la quasi totalité des nations selon un schéma favorable et supprimé les moyens de contrôles des flux financiers (seconde étape) il reste aujourd’hui à démanteler les acquis sociaux de manière là aussi à niveller les coûts liés à la production de biens et de services (troisième étape)
On doit reconnaître, à tout le moins, qu’il s’agît d’un projet cohérent...
On peut, et on doit, reprocher à la Gauche beaucoup de choses, et notamment son incapacité (toujours d’actualité) à relever le défi idéologique ainsi qu’un manque de courage sur certains dossiers
Il se trouve simplement que le chapeau que voudrait lui faire porter Eric Zemmour ne lui appartient pas...
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Vidéo incomplète. Comment voulez vous apprécier la teneur de son propos si on l’empêche de présenter ses arguments.
Icks PEY