mardi 6 août 2013 - par Vaquette

Une histoire de censure, épisode 19

La liberté d'expression n'a de sens que si elle est absolue.

 

Cet épisode 19 clôt la partie consacrée à Radio libertaire et plus généralement l’anarchie (rappelons que la totalité des précédents épisodes se trouvent référencés ici : http://www.crevez-tous.com/censure). Je m’y livre à un plaidoyer en faveur de la liberté d’expression qui n’a de sens que si elle est absolue. En guise de conclusion (pour cet épisode du moins, la vraie conclusion commence avec le prochain opus dans une semaine et s’achève épisode 22), je lis un extrait de mon premier roman (Je gagne toujours à la fin, éditions "Au diable vauvert" (disponible en librairie, sur cette page : http://www.crevez-tous.com/vpc et intégralement et gratuitement en ligne ici : http://www.vaquette.org/roman)), plus précisément même un extrait de la plaidoirie de l’avocat d’un des protagonistes accusé d’avoir chanté "Mort aux Juifs" au moment de la Libération, vous reconnaîtrez que c’est on ne peut plus pertinent. Pour ceux qui voudraient lire intégralement la plaidoirie en question, elle est précisément ici : http://www.vaquette.org/roman/roman...

 



29 réactions


  • Unghmar Unghmar 6 août 2013 14:17

    Chomsky avait très bien démontré en son temps qu’en France, dans plupart des cas, on arrive pas à concevoir la liberté d’expression autrement qu’en termes de défense de la thèse exprimée. La liberté d’expression, oui, mais avec des limites.


    • Boom_QaBoom manu_Boom 6 août 2013 23:42

      Toujours un plaisir de t’écouter, dommage que tu ne fasses plus de radio. Tu devrais tenter ta chance à "Ici & Maintenant", une radio qui donne la parole à Jean-Paul Bourre ne peux pas te fermer sa porte... D’autant que la radio souffre d’une programmation quelquefois redondante bien que fort riche et puis la libre antenne c’est ton rayon.
      Et je comprends, chaque jour un peu plus, pourquoi JR a limité ta promo au strict minimum :)
      En tout cas tu redonnes du sens à l’expression d’idiot utile, au même titre que Dieudonné
      J’te verrai bien à la Main d’Or moi... Je veux dire en attendant d’avoir les fonds pour ouvrir ta propre salle. A l’opposé d’une salle propre bien évidemment.
      Bonne continuation.
      Paix et Félicité.


    • Boom_QaBoom manu_Boom 6 août 2013 23:45

      Message ci-dessus adressé à Vaquette.


    • Vaquette Vaquette 7 août 2013 00:41

      Entièrement d’accord avec toi, Unghmar ! J’avais vu un jour un débat sur la liberté d’expression dans un milieu (prétendument) "libertaire" français avec la présence d’un (pour le coup sans aucun guillemets) libertaire québécois qui avait signé la pétition contre la loi Gayssot (aux côtés de Chomsky (ou de moi aussi et de plein d’autres)) pour des raisons de liberté d’expression absolue. C’était un tel dialogue de sourds et une telle incompréhension de la part des Français que c’en était hautement édifiant. Bon d’accord, j’ai fait 7 lignes pour répéter ce que tu as parfaitement dit. Je sors.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 7 août 2013 11:33

      D’accord avec vous, sauf sur un point : votre "système républicain".
      Je ne pense pas que la République soit à mettre en cause, tout dépend de ce que l’on y met. L’égalitarisme n’est pas d’essence républicaine, c’en est juste une altération.


  • Le Bordelleur Le Bordelleur 6 août 2013 16:57

    Petite question à Tristan :
    Après cette série de 19 vidéos, quelle est ta véritable priorité :
    1- La liberté d’expression personnelle absolue, quelque soit les risques juridiques
    2- La liberté d’expression collective absolue protégée en terme juridique


  • Le Bordelleur Le Bordelleur 6 août 2013 19:52

    Pas de réponses ?


    • Vaquette Vaquette 7 août 2013 00:28

      Peste ! Que d’impatience, mon âme de midinette en est moite d’émotion. Bon, j’ai réfléchi pas mal avant de te répondre parce qu’un expéditif "les deux !" aurait été une pirouette, une façon de botter en touche, j’ai bien compris que tu ne me demandais pas de choisir mais de hiérarchiser. Cela étant, j’ai beau y réfléchir, sérieusement donc, et je ne vois pas en quoi une telle hiérarchisation s’imposerait et même en quoi, à moins d’être cynique et de penser "Vive la censure !, comme ça je peux faire mon beurre dessus !" ce qui est peut-être, je n’en sais rien, je ne te fais pas de procès d’intention, en filigrane dans ta question, elle aurait le moindre sens, les deux propositions me semblant synergiques et pas du tout contradictoires. Donc voilà, après réflexion, ma réponse est : "les deux !".

      Je vais te raconter quelque chose qui te permettra je crois de mieux comprendre ladite réponse s’il en était besoin. Je suis d’une génération (je suis un vieux si tu préfères) qui a connu le service militaire. Avant de me retrouver coincé aux "trois jours", pendant plusieurs années même, j’ai milité (je devrais mettre des guillemets, je n’ai jamais été très porté sur le militantisme ni l’action collective mais l’idée y est) pour la suppression du service militaire en question. Et puis, arrive le moment fatidique où on va te déclarer apte ou pas (je te passe tous les détails croustillants, ce n’est pas le propos), je fais ce que je dois faire à cet instant pour être réformé P4 (à l’époque, j’étais à Normale Sup’, c’était moyennement crédible de me faire passer pour un type qui n’avait pas vraiment l’usage de ses capacités mentales, mais bon, quand on est déterminé, et je l’étais, extrêmement (c’est rien de le dire), on arrive très souvent à ses fins) et bref, je sors de la caserne avec mon papier certifiant que j’étais inapte pour raison psychiatrique au service de la Nation, même dans un labo militaire. Eh bien ?, tu sais quoi ? J’ai continué par la suite à "militer" tout autant, ni plus ni moins pour l’abrogation du service militaire jusqu’à ce que Chirac le supprime quelques années plus tard.

      Alors oui, j’imagine qu’il y a des gens qui se sont fait réformer à l’époque et qui derrière ont juste pensé "C’est chacun sa merde !, si les autres n’ont pas envie de se faire chier comme des cons dans une caserne, ils n’ont qu’à faire comme moi et sortir un baratin à la cool au médecin chef, nique leur race !" et à l’inverse d’autres qui "militaient" pour la suppression du service militaire mais qui, par timidité, incapacité ou respect de la loi, n’ont pas fait ce qu’il fallait pour se faire réformer et ont passé un an dans un joli uniforme kaki.

      Pas moi. Je ne pense pas ni pour ça ni pour le reste "c’est chacun sa merde !" mais quand je juge une règle commune illégitime, je n’ai aucun scrupule à ne pas la respecter et tant pis si ça rompt un principe très cher aux Français qui est l’égalité.

      Je ne sais pas si ma réponse te convaincra mais je ne peux pas te dire mieux. Oui !, je "milite" pour la liberté d’expression collective absolue protégée en terme juridique pour reprendre ta formulation très pertinemment précise et j’espère de tout mon cœur (sans trop y croire si je dois être parfaitement honnête, on n’aime pas beaucoup la liberté en France et particulièrement depuis 20 ou 30 ans, et ce quels que soient les partis ou la plupart des familles de pensées) qu’elle sera un jour promulguée et que poursuivre devant un tribunal quelqu’un à cause de ses idées ou de son imaginaire paraitra à la plupart aussi aberrant qu’à moi-même, mais en attendant, ce droit que je juge absolument légitime (m’exprimer sans autre limite que ma conscience dans un cadre artistique), je me l’octroie sans le moindre début de remords et ce, comme tu le dis de nouveau, quels que soient les risques (juridiques ou les menaces physique de tel ou tels activiste(s) d’un camp ou d’un autre ou…).

      Je ne peux pas te dire mieux, j’espère que ça répond à ta question.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 7 août 2013 09:57

      @ Vaquette :
      ---------------
      Si j’ai bien compris, vous avez "milité" pour l’abrogation d’une institution dont vous ne pouviez même pas témoigner pour ne pas l’avoir vécue, c’est bien ça ?...
      ---
      J’ai connu les 3 Jours moi aussi, mais en sens inverse : le médecin voulait me recaler et il m’a fallu faire des pieds et des mains pour pouvoir faire mon service. J’ai même dû faire une lettre de motivation pour faire les EOR (véridique). J’ai toujours trouvé que les "médecins militaires" étaient davantage "médecins" que "militaires", lui n’était visiblement aucun des deux.
      Au-delà de ça, les dix mois sous les drapeaux m’ont permis :
      - de constater que certains bipèdes sont totalement décérébrés (point d’antimilitarisme dans mes propos, désolé, je parle avant tout de certains appelés extraits de leur trou pour leur faire connaître autre chose, et il faut voir ce qu’on se trimbale) ;
      - de recevoir des ordres ET d’en donner, et de constater par la même occasion qu’il était bien plus dur d’en donner que d’en recevoir ;
      - de dormir sur le terrain et de retrouver, au retour, le sens des plaisirs simples : vraie douche, repas chaud et lit propre ;
      - d’apprendre à certains (en tant qu’officier) les rudiments d’une vie en communauté, donc du respect de son prochain ;
      - enfin d’avoir le sens de l’entraide, de la camaraderie, qui, tôt ou tard, se voit payer de retour (pour contenter ce, nombreux, qui ont du mal avec le geste gratuit).
      En somme, toutes choses qui se sont irrémédiablement perdues avec la dissolution de leur ultime refuge, ce satané "service national".
      -----
      Alors je sais bien qu’il y aura toujours des Vaquette pour prétendre n’avoir pas besoin de ce genre de leçons de vie - et je suis disposé à croire que vous n’aviez pas besoin, personnellement, d’être enkakié pour avoir le souci des autres et de vous-même - mais, croyez-moi, c’est loin d’être le cas de la majorité de nos concitoyens.
      Je défendrai donc toujours, pour ma part, le service national, appuyant mon combat d’exemples tirés de ma propre expérience, ce qui, vous l’avouerez j’espère, ne pèse pas peu dans la balance.
      ---
      Militairement vôtre,
      EG


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 7 août 2013 11:15

      Erratum en ligne 7 : "...étaient davantage militaires que médecins..."


    • Vaquette Vaquette 8 août 2013 14:50

      @ Éric Guéguen. Je suis tout sauf sectaire et je ne juge pas les gens sur les boîtes auxquelles ils semblent appartenir ou dans lesquelles on les place plus ou moins malgré eux ou dans lesquelles ils se mettent eux-mêmes. En conséquence, j’entends tout à fait et sans a priori ton expérience que tu as jugée positive du service militaire et d’ailleurs, j’ai un très bon copain qui l’a vécu peu ou prou comme toi, tant mieux pour vous, une fois encore c’est dit très sincèrement sans aucun jugement négatif dissimulé, j’espère juste que tes subordonnés en gardent un aussi bon souvenir que toi mais je n’y étais pas, je me garderai donc bien de te faire un procès infondé.

      Mais évidemment la question du service n’était pas celle-là, elle est comme toujours (du moins avec moi, je le concède) celle de la liberté individuelle. Il y a un monde entre permettre une expérience que chacun en fonction de sa personnalité pourra trouver plus ou moins profitable ou plus ou moins inutile voire nuisible et détestable et imposer à chacun ladite expérience. C’est je crois comme cela et uniquement comme cela que pouvait se poser le problème et surtout pas dans un sectarisme d’un camp ou de l’autre qui consisterait à dire de façon définitive et avec des œillères "le service c’est nul !" ou "le service c’est trop bien !".

      Personnellement, je pratique le sport à un niveau qui fait qu’il est contraignant et si, en tant qu’être libre et responsable, je continue à m’imposer ces contraintes, c’est que je juge que cela m’apporte suffisamment de choses par rapport à l’investissement que ça me coûte. Très bien pour moi et ça m’appartient. Si demain on vient me dire "le sport, c’est un truc de con, t’es con !", je n’aurai que peu d’estime pour l’ouverture d’esprit et la curiosité de mon interlocuteur. Mais, ou plutôt de la même façon, si demain une société hygiéniste (comme l’est de plus en plus la notre) imposait à chacun une pratique sportive exigeante, je trouverais ça terrorisant et de tout façon absolument inepte.

      Petit un parce qu’on est tous différents comme le rappelle la sagesse populaire et que certains comme moi vont trouver leur équilibre (enfin, une partie de leur équilibre, ça va, l’essentiel de ma vie n’est pas là tout de même) dans le sport et d’autres dans le fait de se laisser pousser le bide un verre de Cognac dans une main et une cigarette dans l’autre, et alors ?, comme dit la sagesse populaire de nouveau : il faut de tout pour faire un monde et pour ma part, je considère la différence comme une richesse et certainement pas un problème à mâter (version droite autoritaire) ou à rééduquer (version gauche à la Caroline Fourest).

      Petit deux parce que même si on arrivait à démontrer que la pratique sportive intensive serait absolument bénéfique à tous, accepter la liberté et la responsabilité individuelle, c’est accepter parfaitement qu’un individu libre et responsable puisse, en ce qui le concerne (je ne parle pas d’aller taper à coups de barre de fer sur ses voisins bien sûr), être tout à fait dans l’erreur. Nous revenons d’ailleurs là au sujet de ces vidéos, la liberté d’expression, c’est aussi et peut-être avant tout (disons que sinon c’est trop facile) le droit de dire des conneries, ou plus exactement de dire des choses que celui qui est en face considère comme des conneries.

      Petit trois enfin, de toute façon, oblige des gens qui n’en ont pas vraiment envie à tremper leur cul dans une piscine pendant 1 h et demi tous les jours et je te garantis pour l’avoir vu des milliers de fois et pour continuer à le voir en permanence, que tu peux revenir dix ans plus tard et qu’ils nageront toujours comme des merdes et ces heures passées dans l’eau ne serviront absolument à rien si ce n’est à les faire chier, à froisser mon sens esthétique (parce que règle numéro 1 : l’eau est ton ami, en conséquence, évite de lui donner des grands coups de pieds et des grands coups de bras comme si ton seul but était d’arroser tout le monde autour, ça te donne peut-être l’impression d’être très énergique mais il n’y a aucune chance qu’un jour tu avances vite comme cela…) et à surpeupler les bassins. Quant à créer demain un homme nouveau qui aura universellement le désir absolu de nager comme je l’ai, les quelques régimes politiques qui ont caressé ce rêve (pas de créer des nageurs bien sûr, mais des hommes nouveaux qui penseraient "bien") ont simplement enfanté les pires régimes politiques de l’Histoire.

      Qu’on me laisse nager, ne pas faire mon service militaire, baiser sans capote, me baigner sous drapeau rouge et surtout écrire ce que j’écris comme je pense qu’il faut que je l’écrive, je ne demande que ça et – c’est le sens de tout mon travail – je suis persuadé que cette incarnation purement individuelle donne naissance à une richesse collective, modeste si vous voulez, on verra vous comme moi (enfin, nos petits-enfants) ce qu’en dira la postérité, mais en tout cas ô combien concrète.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 8 août 2013 15:40

      Merci pour cette réponse.
      Je considère également la liberté d’expression comme englobant le droit sacré d’énoncer publiquement n’importe quelle connerie.
      Et pour boucler sur le service national, je vois comme une aporie le fait de reconnaître d’un côté la disparité des êtres et des caractères, de l’autre de refuser qu’à un moment de leur vie, tous ces êtres ne se retrouvent pas en un même lieu pour prendre conscience de leurs différences. Ainsi ai-je pu voir, au cours de mon service, des bipèdes ayant réellement eu besoin d’une telle expérience. Or, bien évidemment, si on avait dû leur demander leur avis, jamais ils ne se seraient déplacés.
      C’est justement parce que tous les êtres ne sont pas uniformément responsables qu’il convient d’imposer certaines choses. Et c’est précisément parce qu’il y aura toujours des crétins qui ne comprendront pas le second degré que certains nous empêchent d’en faire usage en public.


  • Enquête&Débat Enquête&Débat 6 août 2013 23:26

    Le problème c’est que Vaquette parle de ce qu’il ne connaît pas, bien qu’il prétende la connaître : la liberté d’expression. Dans une vidéo précédente il a tressé des lauriers à un avocat qui est le pire censeur que je connaisse, et qui m’a d’ailleurs censuré comme tant d’autres. Dans une autre vidéo il prétend que je suis contre la liberté d’expression d’Houria Bouteldja, alors que c’est le contraire, comme il l’a reconnu (sans plus de commentaires, faut pas déconner). Il prétend cette fois que Serge Federbusch est de Riposte laïque alors qu’il ne l’est pas, qu’il est libéral et anti-jacobin alors que Riposte laïque est jacobin et anti-libéral, et que Serge est pour la liberté d’expression totale, contrairement à Riposte laïque. Une fois encore, Vaquette veut parler de ce qu’il ne connaît pas et se plante.
    Chacun pourra constater en regardant le débat dont Vaquette parle qu’à aucun moment Serge Federbusch n’appelle à limiter la liberté d’expression de qui que ce soit : http://www.enquete-debat.fr/archives/echec-et-mat-fallait-il-interdire-lapero-saucisson-pinard
    Quant à sa phrase tout en nuance "Ce que dit Jean Robin c’est des conneries", il semble avoir oublié qu’il a fait cette série de vidéos parce qu’il m’a dit avoir trouvé mon livre la judéomanie "génial", raison pour laquelle il voulait réaliser la vidéo avec moi dans un premier temps. On attend le moment où dans les actes, puisque c’est ça qui compte comme il dit, Vaquette défendra la liberté d’expression de ses ennemis, à ma connaissance ça n’est encore jamais arrivé. Est-il besoin de préciser que sur mon site et dans ma maison d’édition j’ai donné la parole à des centaines de personnes avec lesquelles je n’étais pas d’accord (dont Vaquette et Costes, j’ai donc fait mieux que Radio Libertaire, pas mal pour un "facho") ? Facile de faire la leçon quand soi-même on ne fait rien. Il avait les mains propres parce qu’il n’avait pas de mains. Bref, voilà quelqu’un qui fait une vidéo de plus de 6h sur un sujet qu’il ignore à peu près totalement, sauf pour son petit cas personnel, qui est loin de pouvoir résumer la liberté d’expression.
    Enfin Vaquette n’a toujours pas compris que le fait de critiquer l’islam ne consiste pas à critiquer les musulmans ou les arabes. On le sait depuis les Lumières, pas lui. En fait il ne semble pas avoir digéré mon interview de lui où je le coinçais assez facilement sur son deux poids deux mesures vis-à-vis de l’islam, à qui il autorise tout parce que ce sont des "pauvres petits arabes discriminés" qui sont derrière cette idéologie pourtant mortifère, alors que le méchant Israël fait bien pire sans qu’on lui dise jamais rien (bein voyons, à l’ONU c’est connu, Israël n’est jamais critiqué par personne, et a reçu beaucoup moins de résolutions dans la face que la Corée du Nord, Cuba, la Chine, ou n’importe quelle dictature africaine...).
    Bref, tout en se prétendant pour la liberté d’expression il explique clairement que critiquer l’islam revient à "être un facho", car cela revient à critiquer les musulmans, donc les arabes, donc c’est raciste, ce qui est faux et donne des arguments à ceux qui veulent en effet supprimer la liberté d’expression des critiques de l’islam.
    De l’à peu près, tout ça. Il faut mieux creuser ses dossiers, je ne regrette pas d’avoir finalement décliné cette proposition de filmer, et les insultes d’un Vaquette aigri ne me surprennent guère. Tellement prévisible tout ça...


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 6 août 2013 23:59

      Tiens, encore un ancien-grand-pote devenu tout à coup un super-gros-enfoiré.
      Vous en êtes à combien, Jean Robin ? On ne les compte plus les traitres à votre cause...


    • Boom_QaBoom manu_Boom 7 août 2013 00:06

      @Vaquette
      C’est bien ce que je me disais.
      Ça y est ! Tu viens de rentrer dans la dissidence !
      Aura t-on droit à une réponse ??? héhé ;p

      @JR
      Ah ah ah ! Trop fort ! (Bis Bis !)
      "à qui il autorise tout parce que ce sont des "pauvres petits [sémites] discriminés" qui sont derrière cette idéologie pourtant mortifère"
      Islam, sionisme, même combat ? Ah ah !


    • Vaquette Vaquette 7 août 2013 01:53

      Ami-camarade Jean,

      Merci déjà pour ton post qui permet de clarifier les choses auprès de ceux qui pour des raisons obscures ont pu imaginer que j’étais plus ou moins lié à toi, ouf !, mon honneur est sauf.

      Ensuite, tu penses de moi à présent ce que tu veux, aussi je ne vais pas répondre à tout ce que tu racontes, je sais trop par avance à quoi ça mènerait et je n’ai pas de temps à perdre : triomphe !, je t’accorde la victoire par forfait (en clair, a priori, je ne te répondrai plus ici (ni ailleurs)). Je vais uniquement rectifier dans ce post des contre-vérités que tu assènes avec ton légendaire aplomb. Dans l’ordre.

      1) Je n’ai rien reconnu du tout concernant Houria Bouteldja, je me suis juste contenté de t’offrir, à ta demande, un droit de réponse comme je m’y suis engagé dans mon "avertissement aux cons et aux mal-comprenants" qui ouvre chacune de mes vidéos.

      2) Il est inimaginable que je t’ai dit que je trouvais ton bouquin sur la judéomanie, je te cite, "génial" pour la bonne raison que ce n’est pas du tout le cas. Ce que je pense, je le dis et ce que je dis, je le pense et ça ne dépend pas de l’air du temps, de relations de copinage ou de l’espoir que tel ou tel me présente, à, je ne sais pas au hasard, disons Frédéric Taddéï… Dans cette série de vidéos, je dis à de nombreuses reprises des choses positives sur ton bouquin, choses que je pensais hier, que je pense aujourd’hui et que je penserai demain devrais-tu me casser les couilles sur ce site ou ailleurs au-delà de tout, ça s’appelle l’intégrité et l’honnêteté intellectuelle. Je pense donc du bien sans aucun doute de ton bouquin (en particulier qu’il est sourcé et met des faits incontestables sur une réalité qu’on sent "tous") mais de là à le trouver "génial", il y a un monde que je ne franchirai pas du tout et que je n’ai absolument jamais franchi. Je sais bien que lorsqu’il s’agit des éloges qui te sont adressés, tu perds tout sens de la mesure, mais tout de même…

      3) Ce n’est pas du tout parce que j’ai trouvé ledit livre en question "génial" ni même intéressant que j’ai voulu faire cette série de vidéos, c’est parce que tu me l’as proposé, que tu m’as dit que tu voulais en faire un coffret pour ta clientèle et que j’avais besoin de "cachets" pour prolonger mon statut d’intermittents du spectacle. J’explique d’ailleurs tout ça en ne cachant absolument rien à personne dans le premier épisode de cette série. J’imagine que ça n’intéressera pas grand-monde (ce que je conçois parfaitement) mais au cas où, chacun peut vérifier.

      4) Tu n’as pas (du tout !) "finalement décliné cette proposition de (me) filmer", ne réécris pas l’histoire à ce point tout de même ! Je ne vais pas entrer dans les détails car, toujours comme je l’exprime dans ces vidéos, du passé, je n’ai envie de garder que le joli, la merde, je m’en prends assez dans la gueule tous les jours pour ne pas me complaire à remuer celle des chiottes de la veille. De toute façon, tes nombreux détracteurs ici n’auront pas beaucoup de mal à imaginer ce qui a pu plus ou moins se passer entre nous ne serait-ce qu’en pensant à Jean-Pierre Petit. Si tu as vraiment envie de te discréditer encore un peu plus, balance la vérité si ça t’amuse, mais à ce compte-là la vraie vérité vraie pleine et entière (nous avons chacun gardé tous nos mails, de mon côté je n’ai absolument rien à craindre). Cela étant, pour ma part, une fois encore, je suis tout sauf un nuisible et je ne tiens en ça comme en absolument tout à ne garder que les choses positives de mes expériences passées. Et puis, comme tu as pu le constater, tu n’étais guère irremplaçable : grâce à toi, j’ai pu travailler sur ce projet avec Vincent Cabral (le réalisateur de ces vidéos) et je pense que, au minimum techniquement (chacun s’en est rendu compte je crois), je n’ai pas à le regretter, bien au contraire.

      Voilà, j’ai rectifié tes quelques imprécisions. Une fois encore, je n’ai aucune rancune, ni envers toi ni envers quiconque, c’est dit avec une absolue sincérité. De ton côté, pense et fais bien ce que tu veux – la paix de préférence, sinon tant pis.


  • Aldo Berman Aldo Berman 6 août 2013 23:47

    Je m’y livre à un plaidoyer en faveur de la liberté d’expression qui n’a de sens que si elle est absolue.

    Parler d’absolu dans un monde relatif, j’ai bien peu que ce ne soit encore un mirage.
    De mon point de vue la liberté s’accompagne de la responsabilité. Etre libre, de s’exprimer ou autre chose, ne consiste pas à faire ou à dire tout ce que l’on veut sans tenir compte de son environnement. Sans la responsabilité, cette liberté n’est qu’un esclavage du désir.


    • Vaquette Vaquette 7 août 2013 00:56

      "De mon point de vue la liberté s’accompagne de la responsabilité." Que veux-tu que je réponde à ça ?, c’est exactement ce que je pense et dis sans relâche ! Seulement voilà, en cela comme en absolument tout dans notre société aujourd’hui (un regard aiguisé verrait par exemple cela dans la mise en scène médiatique des noyades dans les plans d’eau de France en ce moment), si le cadre de ce qui est autorisé est tellement restreint que ladite responsabilité ne peut jamais réellement s’exprimer, elle devient juste une chimère, un mensonge pour en réalité dire "obéissance" et un prétexte (puisque "les gens" bien sûr seraient tous irresponsables, il faut donc les infantiliser) pour réduire chaque jour un peu plus nos libertés individuelles. Je suis assez grand pour décider moi-même de ce qui me semble légitime d’exprimer (ou par exemple si j’accepte de prendre le risque de me baigner malgré les vagues en évaluant lucidement mes qualités natatoires) et je n’ai pas besoin d’un censeur pour cela. Si on est d’accord sur ce point, alors c’est parfait.


    • Aldo Berman Aldo Berman 7 août 2013 02:05

      Peux-t-on parler de liberté quand elle est relative ?
      Par exemple relative à la santé physique, mentale, émotionnelle. Relative au temps, relative aux accidents et à la mort.
      Je crois que nous avons oublié ce qu’est la vraie liberté.
      Elle dépasse le cadre "humain".
      La liberté est inhumaine.
       ;)


    • Aldo Berman Aldo Berman 7 août 2013 02:06

      Et sinon, je crois que nous sommes d’accord ;D
      Capillairement votre.


  • Le Bordelleur Le Bordelleur 7 août 2013 13:20

    Peste ! Que d’impatience, mon âme de midinette en est moite d’émotion. Bon, j’ai réfléchi pas mal avant de te répondre parce qu’un expéditif "les deux !" aurait été une pirouette, une façon de botter en touche, j’ai bien compris que tu ne me demandais pas de choisir mais de hiérarchiser.

    De définir une priorité plus exactement.

    Exemple : Quellle est la priorité entre bouffer et baiser ?

    Au niveau la survie de l’espèce, les deux sont indispensables, on ne définira par nécessairement une priorité, si l’ensemble de l’espèce arrête de baiser ou de bouffer, l’espèce finira par disparaître.

    Par contre au niveau individuel, ne pas baiser ne compromet pas la survie individuelle, tandis que bouffer... Se gratter le ventre n’étant pas un bon coupe faim.

    Cela étant, j’ai beau y réfléchir, sérieusement donc, et je ne vois pas en quoi une telle hiérarchisation s’imposerait et même en quoi, à moins d’être cynique et de penser "Vive la censure !, comme ça je peux faire mon beurre dessus !"

    Je pense que là tu es sur la bonne piste. Ton cynisme t’indique la bonne direction.

    N’oublie pas que le cynisme a 2500 ans de postérité, Diogène à l’appui, contre 250 pour l’anarchisme.

    Dans un état de liberté absolue d’expression (hypothétique, parce que je ne pense pas que cela puisse exister un jour). Il serait bien difficile de faire la distinction entre l’expression issue d’une quelconque pulsion et l’expresion issue d’une conviction intellectuelle. (La première n’étant pas ce que j’appelle de la liberté)

    C’est par les petits interdits sociaux que tu transgresses à radio libertaire, que tu te distingues de ces dernier, donc plus en avance sur le point numéro soulevé dans ma question.

    ce qui est peut-être, je n’en sais rien, je ne te fais pas de procès d’intention, en filigrane dans ta question, elle aurait le moindre sens, les deux propositions me semblant synergiques et pas du tout contradictoires. Donc voilà, après réflexion, ma réponse est : "les deux !".

    Personnellement, la priorité est numéro 1. La seconde n’a finalemenent que peu de valeur sans première, sans compter qu’elle est peut-être impossible à mettre en place.

    Je vais te raconter quelque chose qui te permettra je crois de mieux comprendre ladite réponse s’il en était besoin. Je suis d’une génération (je suis un vieux si tu préfères) qui a connu le service militaire. Avant de me retrouver coincé aux "trois jours", pendant plusieurs années même, j’ai milité (je devrais mettre des guillemets, je n’ai jamais été très porté sur le militantisme ni l’action collective mais l’idée y est) pour la suppression du service militaire en question. Et puis, arrive le moment fatidique où on va te déclarer apte ou pas (je te passe tous les détails croustillants, ce n’est pas le propos), je fais ce que je dois faire à cet instant pour être réformé P4 (à l’époque, j’étais à Normale Sup’, c’était moyennement crédible de me faire passer pour un type qui n’avait pas vraiment l’usage de ses capacités mentales, mais bon, quand on est déterminé, et je l’étais, extrêmement (c’est rien de le dire), on arrive très souvent à ses fins) et bref, je sors de la caserne avec mon papier certifiant que j’étais inapte pour raison psychiatrique au service de la Nation, même dans un labo militaire. Eh bien ?, tu sais quoi ? J’ai continué par la suite à "militer" tout autant, ni plus ni moins pour l’abrogation du service militaire jusqu’à ce que Chirac le supprime quelques années plus tard.

    Alors oui, j’imagine qu’il y a des gens qui se sont fait réformer à l’époque et qui derrière ont juste pensé "C’est chacun sa merde !, si les autres n’ont pas envie de se faire chier comme des cons dans une caserne, ils n’ont qu’à faire comme moi et sortir un baratin à la cool au médecin chef, nique leur race !" et à l’inverse d’autres qui "militaient" pour la suppression du service militaire mais qui, par timidité, incapacité ou respect de la loi, n’ont pas fait ce qu’il fallait pour se faire réformer et ont passé un an dans un joli uniforme kaki.

    De mon côté j’ai été libéré du service grâce au président Chirac. Je n’ai pas cherché à me faire réformer. J’étais mûr pour les chasseurs alpins, donc apte. Je suis soulagé de ne pas l’avoir, pour autant je suis contre cette réforme. Je préfère une armée, à choisir, de conscrits, plutôt qu’une armée de professionnels.

    Pas moi. Je ne pense pas ni pour ça ni pour le reste "c’est chacun sa merde !" mais quand je juge une règle commune illégitime, je n’ai aucun scrupule à ne pas la respecter et tant pis si ça rompt un principe très cher aux Français qui est l’égalité.

    Pourquoi Socrate s’est suicidé ? Parce qu’il pensait qu’il était plus légitime de respecter la règle commune, condamnation à mort voulue par l’assemblée athénienne, que de se poser la question de savoir si cette condamnation était légitime ou pas.

    Je ne sais pas si ma réponse te convaincra mais je ne peux pas te dire mieux. Oui !, je "milite" pour la liberté d’expression collective absolue protégée en terme juridique pour reprendre ta formulation très pertinemment précise et j’espère de tout mon cœur (sans trop y croire si je dois être parfaitement honnête, on n’aime pas beaucoup la liberté en France et particulièrement depuis 20 ou 30 ans, et ce quels que soient les partis ou la plupart des familles de pensées) qu’elle sera un jour promulguée et que poursuivre devant un tribunal quelqu’un à cause de ses idées ou de son imaginaire paraitra à la plupart aussi aberrant qu’à moi-même, mais en attendant, ce droit que je juge absolument légitime (m’exprimer sans autre limite que ma conscience dans un cadre artistique), je me l’octroie sans le moindre début de remords et ce, comme tu le dis de nouveau, quels que soient les risques (juridiques ou les menaces physique de tel ou tels activiste(s) d’un camp ou d’un autre ou…).

    Je ne peux pas te dire mieux, j’espère que ça répond à ta question.

    Ça répond à ma question, mais je ne crois pas que la réponse soit juste logiquement. Je pense que cela vient de la divergence d’opinion sur l’anarchisme, que je ne pense pas réalisable politiquement dans une société.

    Je te laisserai plus de temps pour répondre. C’est vrai que j’étais bêtement pressé.


    • Vaquette Vaquette 8 août 2013 14:53

      Comme manifestement tu attends une réponse et que je m’en voudrais de te donner l’impression que je te snobe, voici pour la forme. Pour le reste, j’ai lu ta réponse, j’ai répondu à ta question et je ne vois pas ce que je pourrais ajouter. Et puis c’est tout.


    • Caracole Caracole 8 août 2013 16:14

      les idées ne sont pas purement idéelles, elles ont un impact sur la réalité, aussi elles sont condamnables de par leur impact sur le réel. Si l’impact de ton expression est que d’autres vont tuer des juifs, et que j’arrive à le prouver, je ferai mettre tes idées hors d’état de nuire. Pour cela, évidemment, j’essaierai plutôt de te donner des outils d’expression et de réflexion qui te permettront de faire évoluer tes idées, mais l’histoire a montré que ce n’était pas toujours évident, et que le violence répressive, en dernier recours, s’avérait nécessaire, même si elle ne devient alors que l’aveu de l’impuissance de la société à s’organiser elle-même.


  • Enquête&Débat Enquête&Débat 7 août 2013 17:13

    @Eric Guéguen
    ne vous faites pas plus idiot que vous ne l’êtes, ce n’est pas parce que j’interviewe quelqu’un que je suis son pote, si vous pensiez ça vous n’avez décidément rien compris à la liberté d’expression...

    @Vaquette
    0/ Je note que tu ne réponds pas sur le fond de mes arguments politiques, qui ne sont pourtant pas des arguments de soraliens ou de fachos, tu désertes, dont acte. J’avais pourtant cru lire "Je gagne toujours à la fin" où le héros (toi paraît-il) ne désertait pas, tu te fais donc vieux, comme tu dis, et la vieillesse est un naufrage, comme disait De Gaulle, un vrai résistant, lui.
    1/C’est bien ça le problème, c’est que les faits n’ont à peu près aucune importance pour toi, donc je défends la liberté d’expression de Bouteldja qui se fait traîner en justice par les fachos, tu prétends le contraire, mais ça ne te dérange pas de mentir et de ne pas le reconnaître. Tu publies un droit de réponse, mais tu ne te plierai jamais à reconnaître que tu as raconté des cracks. Dont acte. C’est petit, c’est digne du premier animateur télé venu, Ardisson ou un autre, mais dont acte. Ne la ramène plus trop sur ton panache et ton courage, c’est tout.
    2/ Génial, excellent, superbe, quelle différence ? L’important est que tu l’as trouvé suffisamment bon pour vouloir en faire une longue vidéo, et pour me contacter pour me couvrir d’éloges au sujet du livre. Mais puisque tu mets ma probité en doute, je suis obligé de fournir des preuves, alors j’ai cherché ton mail du 11/5/2012, je te cite : "Alors voilà... tintintin... supsens... l’événement qui est survenu et qui m’a donné l’idée de ce que je pourrais bien te raconter dans les DVD en question, c’est... (tintintin suspens à nouveau...) (je fais ça bien le suspens, non ?)... la lecture de ton bouquin sur la judéomanie  ! J’ai A-DO-RÉ ! (Tu aurais dû m’écouter, tu aurais baissé ton slip, ça t’aurait empêcher de te jouir dessus.) Adoré n’est d’ailleurs pas le bon mot, ce n’est pas une question de plaisir, c’est mieux : j’ai trouvé ça vraiment très très très intéressant, important même." Comme ça chacun peut juger. Et encore, je ne publie pas le reste où tu dis que je peux jouir plusieurs fois en lisant tes compliments au sujet de mon bouquin. Donc arrête de raconter n’importe quoi aux gens, merci.
    3/ On ne s’est pas compris, moi j’ai proposé les vidéos sur un sujet de ton choix, toi tu as proposé que le sujet soit la judéomanie, maintenant on se comprend j’espère.
    4/ Je verse à Petit ce que je lui dois, simplement je ne roule pas sur l’or donc ça prend du temps, c’est tout. Mais au lieu de reprendre à ton compte des rumeurs infondées, tu aurais mieux fait d’enquêter un minimum, et notamment de me demander ce qu’il en était. Pour le reste je n’ai jamais prétendu être irremplaçable, ça c’est plutôt toi et ton "IndispensablE", risible, ne projette pas tes délires sur les autres, merci.
    Allez petit Vaquette, continue bien ton blabla sur la liberté d’expression que tu ne cernes pas, que tu ne comprends pas, et dans l’attente de ton premier acte réellement en faveur de la liberté d’expression, donc de la promotion de gens et/ou de propos que tu détestes par tes propres moyens, à moins que ce ne soit déjà trop tard, en effet tu es vieux.


    • Oui777 8 août 2013 17:37

      Bravo Monsieur Robin d’avoir remis les points sur les I et les crêtes sur Vaquette. Il oublie ce garçon, dans son délire, c’est le respect et la dimension émotionelle de la pure liberté d’expression façon punk immature qu’il prétend défendre bec et ongles. En effet, son attitude tend à démontrer une certaine irresponsabilité et une forte difficulté, voire impossibilité de vivre en société, vu que son truc c’est de foutre le bordel, genre si il était invité par la Reine d’Angleterre, admettons l’hypothèse, il lui viendrait sûrement à l’idée d’exhiber ses couilles, voire de mettre la bite sous le nez de la Reine, un peu dans le même ordre d’idée, Tristan-Edern Vaquette se trouve pour quelques circonstances que ce soient, dans un cortège funèbre, d’un parent, ou d’un proche, dans sa logique il serait tout à fait capable d’hurler que le mort mérite ce qui lui arrive, qu’il aurait dû souffrir encore plus avant de crever, parce que c’était un fumier de son vivant, il pourrait le faire également lors de la messe ou lors des éloges au défunt juste par provocation et pour démontrer toute l’hypocrisie de la situation de la part de l’assemblée présente. Liberté d’expression, oui, à condition que sa propre liberté d’expression ne fasse pas tort à autrui, ce qui me semble être la plus élémentaire des politesse, surtout lorsqu’on est invité à participer à un groupe, genre radio libertaire, et de ne pas en respecter les codes. Il est normal donc de se faire jeter par ce même groupe. Car les autres ne sont peut être pas dans un délire permanent, comme semble l’être monsieur Vaquette, en tout cas, il semble regretter que les autres ne le suivent pas dans son délire, quand il veut où il veut, et ça me semble être la marque de quelqu’un de profondément égoïste, narcissique et immature. Il est peut être vieux, mais il n’a visiblement pas commencé à grandir.
      _
      Respectueusement


    • Vaquette Vaquette 8 août 2013 17:53

      Je voulais répondre un unique "Prout" qui me semblait parfaitement approprié mais Agoravox m’en a empêché. Alors voilà, ce message à l’attention de Oui-Oui sera un peu plus long.


    • Oui777 8 août 2013 18:01

      Ha ? Aurais je touché quelques points sensibles ? Il est vrai que seule la vérité blesse, merci de confirmer mes dires en me répondant de cette manière puérile. Prout. Comme c’est révélateur, chacun ici appréciera. Vous avez de la chance, en un sens, monsieur Vaquette, de pouvoir jouer les Peter Pan jusqu’à un âge où d’autres on construit des carrières bien glorieuses, en regard de la vôtre. Je comprennds en un sens vos frustrations et votre immense besoin de reconnaissance. Mais l’homme n’est pas fait pour rester gamin toute sa vie, à un moment donné il a besoin de passer dans l’âge adulte, sinon il y a conflits internes, et quand il fait son bilan, un goût amer, voire des remords peuvent survenir, à la contemplation du vide évolutif qu’est devenue sa non vie d’adulte. C’est le contraire de l’épanouissement, que de refuser de grandir, de s’élever et de savoir se dépasser.


    • Troll de Vaquette 9 août 2013 06:53

      Jean Robin, tu es malhonnête, ça se voit pour tout, mais je vais juste répondre sur le post où j’imagine qu’à tes yeux ton copier-coller (qui témoigne d’une grande classe) est une preuve indubitable de ta thèse.

      Si Vaquette (comme Costes) ne t’intéressait pas que pour des raisons anecdotiques, à savoir qu’il a abordé les sujets racoleurs qui constituent ton fond de commerce, tu l’aurais lu plus attentivement (si tant est que tu saches lire autre chose que des journaux et des bouquins intellos sans la moindre prétention formelle), et tu connaîtrais la différence entre génial et important (ou « très très intéressant »).

      Juste en connaissant son travail, je peux te dire que pour Vaquette Costes est génial parce qu’il a fait avancé l’histoire de l’art avec une forme unique, et que dans 100 ans on écoutera ses chansons, quand Le monde diplomatique est important parce qu’ils font un journalisme exigeant qui ouvre des pistes et qu’ils remettent par là à leur place le monde, libé, etc. 

      Il y avait un trou sur ce que tu appelles la judéomanie, en besognant tu as comblé une lacune, c’est pas les journalistes « officiels » qui auraient eu les couilles de faire ce boulot. Maintenant, que Vaquette te félicite froidement ou avec le ton enjoué des grands jours et son style qui fait son charme, rien ne t’autorise à forcer la vérité : tu as fait un boulot de bon journaliste, restes à ta place, tu n’es ni génial ni même un penseur.

      En voyant des extraits de ton passage chez Taddéi, j’ai revu mon jugement sur toi, « ok il dit des énormités, mais il est suffisamment barré pour mériter un minimun de considération », là on dirait juste un esprit de comptable rancunier, petit et laid, alors que Vaquette t’a proposé d’en rester là, tu tiens tant que ça à te ridiculiser ?


  • Le Bordelleur Le Bordelleur 8 août 2013 16:51

    Comme manifestement tu attends une réponse et que je m’en voudrais de te donner l’impression que je te snobe, voici pour la forme. Pour le reste, j’ai lu ta réponse, j’ai répondu à ta question et je ne vois pas ce que je pourrais ajouter. Et puis c’est tout.

    Merci.


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