Un père de famille est condamné à deux mois de prison avec sursis pour avoir sauvé son amie d’une agression sexuelle
Le message des magistrats est donc de dire qu’il valait mieux laisser faire l’agression. À une époque où l’on reproche aux passants de ne pas intervenir lorsqu’ils sont témoins de scènes de violence, c’est un jugement incompréhensible mais surtout dangereux.
Lire la suite : http://news360x.fr/un-pere-de-famille-est-condamne-a-deux-mois-de-prison-pour-avoir-sauve-son-amie-dune-agression-sexuelle/
Plus d’infos - http://news360x.fr/
65 réactions
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michel-charles 10 juin 2015 09:11Le monde à l’envers...ou la loi selon Taubira ennemi de la France...Indépendantiste notoire.. !
What else.. ?-
Éric Guéguen 10 juin 2015 09:20
@michel-charles
Je n’aime pas Taubira mais cette incohérence typiquement française date de bien avant elle. En France, l’auto-défense est un crime. La justice est totalement déconnectée du réel. Comme si dans le feu d’une action chacun, non content d’avoir su trouver le courage d’intervenir, pouvait se permettre de doser ses coups pour respecter les droits du prédateur. Le personnel judiciaire oublie un peu vite que dans des cas pareils, il faut bien souvent agir selon les règles que l’agresseur a fixées d’avance. Peut-être tous ces gens empruntent-ils trop les taxis et pas suffisamment les transports en commun. Peut-être devraient-ils davantage côtoyer la vermine...
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Marioupol 10 juin 2015 13:17
@Éric Guéguen
Ben moi j’ai fait 2 mois de prison pour avoir voulu virer un squatter qui me menaçait chez moi, j’avais tiré avec une arme non létal à côté de lui, dans la vitre quand il avançait sur moi ( 3 jours d’arrêt pour lui ). Une des billes en plastique avait rebondi par un tir indirect sur son beau visage de gauchiste ravagé par la drogue . Mon nom est paru dans le journal et mon adresse. Je lui dois 2 600 €, j’ai six mois de sursis sur le dos. Il était là devant chez moi à ma sortie de prison
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Queens_of_the_Storage 10 juin 2015 16:07
@Éric Guéguen
"Le personnel judiciaire oublie un peu vite que dans des cas pareils, il faut bien souvent agir selon les règles que l’agresseur a fixées d’avance."Je suis un peu dans le même cas que la personne du reportage. En mars dernier, alors que je promenais mon chien à 100m de chez moi, une jeune fille m’interpelle afin de l’aider et d’appeler la police car elle venait de se faire agresser. Ayant laissé mon portable chez moi, je lui propose de la mettre en sécurité dans mon hall d’entrée afin que je puisse contacter la police. En marchand en direction de mon appartement, son agresseur nous rattrape puis me menace verbale et physiquement en mimant le port d’une arme à feu sous son sweet. Par réflexe et légitime défense, je décide de lui donner un violent front kick afin de le repousser et ainsi créer de la distance entre lui et moi au cas où il serait armé non pas d’une arme à feu (probabilité faible en France) mais d’un couteau (probabilité plus forte en France). La jeune fille tente de s’interposer mais l’agresseur est bien décidé à en découdre avec moi. Je lui demande calmement de faire demi-tour et de partir tranquillement faire mumuse avec ses billes avant que cela n’aille trop loin. Malgré mon appel au calme, ce dernier décide de ramasser une branche d’arbre 1m50 et de m’attaquer avec. Je réussi à le désarmer et je constate en même temps que si je ne le neutralise pas immédiatement, il risque de créer plus de problème. Je tente un coup pour le mettre K.O. mais mon agresseur réussi (hélas) à prendre de la distance dans le but de ramasser des gros blocs de gravats sur le trottoir en travaux et à me les lancer dessus. Puis me voyant véritablement décidé à en finir sérieusement avec lui, il prend ses jambes à son coup et détalle comme un lapin. Connaissant comment les racailles du coins réagissent lorsque leur pote se trouve en "difficulté", je décide de rentrer chez moi sans demander l’addition et d’appeler la police mais je remarque que la jeune fille a elle aussi déguerpi et que mon chien était tombé dans la broussaille par peur.
Arrivée chez moi avec mon chien sous le bras, je saute sur le téléphone, je contacte la police puis regard en même temps le lieu de l’altercation depuis ma fenêtre afin de constater qu’effectivement une quinzaine de racailles avaient débarqués sur les lieux et étaient décidés de me transformer en saucisse halal pour leur quatre heure. Les gars sont restés 5 minutes puis sont repartis comme si de rien n’était et la police est arrivée lorsque tout le monde avait quitté les lieux. La BAC arrive alors pour prendre ma déposition et au moment où je leur décrit mon agresseur (typé magrébin, cheveux rasés, 16/18ans, autour des 1m80, moins de 60kg et habillé en noir), les 2 policier se regardent puis me font comprendre qu’ils ne risquent de le retrouver facilement.
Résultat de l’agression : 2 gros hématomes (une à l’épaule, l’autre au niveau de la hanche), des égratignures et 2 jours ITT.
Je passe sur ma plainte déposée au commissariat et l’identification de mon agresseur dans leur catalogue printemps - été de jeunes délinquants.
Passons, si vous le voulez bien, à mon analyse des faits :
Tout d’abord, dans une situation telle que celle là, le statut agresseur/agressé évolue dans le temps et peut vite s’inverser selon le rapport de force et l’évolution des évènements. Il suffit d’un petit détail pour que l’agresseur devienne la victime et l’agressé, un monstre. Etant un pratiquant de sport de combat pendant un an et demi (Jujitsu brésilien, Sanda, Boxe, Free fight), le fait de porter un coup sur une personne non pratiquante est déjà en ma défaveur. Je pense qu’il est armé et dangereux pour moi ou autrui, je peux le désarmer voir le neutraliser mais dans les règles de l’art sans le défoncer sauvagement et sans qu’une goutte de sang ne coule. Mais s’il s’avère qu’il n’est pas armé, à moi de m’adapter pour que cela ne soit ni dangereux pour lui, ni pour moi car théoriquement, c’est à moi de mener la danse. Donc à proscrire dans tout procès verbale le fait que vous pratiquez un sport de combat si cela ne vous aie pas été explicitement demandé.
Ensuite il est difficile de juger la véracité des dires d’une personne qui vous stoppe dans la rue concernant son agression étant donné qu’à la fin, c’est moi qui aie été agressé et qui aie déposé plainte TOUT SEUL. Le détail qui m’a poussé à vouloir porter secours est le fait qu’elle semblait un peu choquée et qu’elle avait un tube de Ventoline à la main, donc potentiellement en danger. Mais à mon avis la vraie histoire derrière tout ça est que cette jeune fille avec une bande d’amie a voulue chauffer la petite bande de racailles wesh-wesh et que ces derniers devenant trop collant, la jeune fille a fini par paniquer. Donc dans l’hypothèse où comme par malchance, son "agresseur" venait à la convaincre de déposer plainte contre moi, ça m’apprendra vraiment à vouloir jouer les héros du dimanche et je réfléchirai à deux fois avant de porter secours à quelqu’un au risque là aussi d’être condamner à non assistance à personne en danger.
Afin il est évident qu’en portant assistance à une personne en danger, on se met soi-même en danger pendant l’action et après dans les cas de représailles voir d’inversion du rapport agresseur/agressé qui peut conduire à une condamnation contre nous et pas contre le véritable agresseur.
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Éric Guéguen 10 juin 2015 16:27
@Queens_of_the_Storage
Que vous répondre, si ce n’est que vous avez malgré tout, selon moi, fait ce qu’il y avait à faire ?!
Vous étiez seul, n’étiez pas obligé d’intervenir, auriez eu tout à gagner à rentrer chez vous sans demander votre reste, avez maintes fois averti le type qui, vraisemblablement ne demandait qu’à en découdre. Tous ces mecs se ressemblent, comme vous le savez, et vous avez sûrement bien vu dans le jeu de la gamine. Seulement il se pourrait bien que vous tombiez un jour sur une personne réellement en danger, et si vous décidiez alors de ne pas intervenir, il se pourrait que vous le regrettiez toute votre vie.
En revanche... en revanche, il est du devoir de la justice de faire en sorte que les rares à intervenir... n’aient jamais à regretter de l’avoir fait. Elle doit les soutenir. Celui (ou celle) qui initie l’affaire doit être considéré comme responsable... en eût-il perdu la vie.
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Soi même 10 juin 2015 09:57
Vous allez me trouvez excessif, et pourtant je ne suis pas choqué de cette condamnation légère , pour une raison simple, la défense doit être proportionnel à l’attaque, c’est à dire dans ce cas, l’agresseur aurait due être simplement stoppé dans son agression et non pas être envoyé à l’hôpital ...
Même si sur un autre point de vue, cela se justifie amplement ....-
Éric Guéguen 10 juin 2015 10:50
@Hieronymus
Exactement. Si aujourd’hui vous intervenez, que le type sort un couteau et que dans votre tentative de le désarmer, le couteau se plante dans son thorax, vous êtes dans la merde. Ça n’est pas normal et c’est injuste. Que dit le bon sens dans un cas pareil ? Ce mec a joué, il a perdu. Au suivant.
La justice oublie un peu trop vite qui est l’agresseur, qui est l’auteur de l’action, qui est celui qui commande la réaction.
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Éric Guéguen 10 juin 2015 11:39
@pegase
Je ne suis pas d’accord. Je ne dis pas que l’origine du délinquant ne constitue pas un facteur atténuant pour certains magistrats, mais le fait de considérer l’agresseur comme une victime déborde très largement ceci. C’est davantage à mes yeux la manifestation des errements du dogme des droits de l’homme. L’antiracisme ne fait là que venir chialer sur une épaule compatissante.
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medialter 10 juin 2015 12:00
@Éric Guéguen
Vous auriez du faire le rapprochement avec votre article sur l’ingénierie sociale, parce que c’est bien dans ce cadre que l’ont est. Il y a depuis 30 ou 40 ans une conspiration contre le mâle (et plus particulièrement contre le mâle blanc - là je rejoins Pégase) qui a commencé par une politique de déstructuration familiale (la famille étant le premier ennemi du système), et qui en est aujourd’hui à la promotion active du mariage pour tous.*
L’objectif est parfaitement clair : il faut alimenter l’usine à fiottes, à larves, à tantes, par une propagande qui commence à l’éducation nationale, tout en développant un arsenal juridique exemplaire à décapiter s’il advenait qu’une tête dépasse de ce troupeau rampant.
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Éric Guéguen 10 juin 2015 12:19
@medialter
Nous sommes en effet dans une phase de fabrique du consentement... mais l’avons toujours été. Ce qui a changé, c’est d’une part que les moutons sont quelque peu bousculé dans leur confort ordinaire (crise économique, tout ça...), que d’autre part l’outil Internet permet quand même de se poser pas mal de questions, parmi lesquelles les bonnes (ça, ça n’était pas franchement prévu).
Cela dit, je ne suis pas sûr que le projet de nos élites soit de faire disparaître l’homme blanc en particulier. Ce qui est à l’œuvre, c’est davantage la disparition de tout déterminisme, naturel ou social, afin de satisfaire l’individu-roi, déraciné, donc malléable, de contenter ses moindres caprices, de lui laisser entendre qu’il est libre de ce qu’il veut, de se dire noir s’il est blanc, de se dire femme s’il est homme, de se faire greffer une plume dans l’oignon, etc. Le projet, à terme, c’est l’advenue d’une société parfaitement liquide, totalement nivelée, homogène et atone.
Les autres civilisations ont également du mouron à se faire, et je crois que dans l’ensemble elles en ont plus conscience que nous, parce que leurs traditions résistent encore au désir de "village planétaire", globalisé, économiste.
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Éric Guéguen 10 juin 2015 12:52
@pegase
Les faits, c’est une chose. Mais vous parlez là comme s’il s’agissait d’un projet de société concerté, à dessein. Le "grand remplacement" se constate : on voit bien que la population française est en train de changer et avec elle pas mal de mœurs. Celui qui refuse de le voir est un hypocrite, ou un aveugle, ou les deux. Mais je ne vais pas jusqu’à penser que les "élites" (les guillemets importent toujours en l’occurrence) aient en vue "l’extinction de la race blanche". Là, pour moi, on nage en plein délire. Dans quel intérêt ? Parce que les gens moins pâles de peau seront encore plus malléables ? Ça ne tient pas, c’est davantage la colère qui parle.
Je vous le redis, le métissage est l’un des articles principaux de l’idéologie dominante, ça oui, mille fois oui. Mais une sorte de "racisme en retour", c’est cousu... de fil blanc.
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Éric Guéguen 10 juin 2015 13:17
En résumé : vous semblez me dire que le "projet" est de remplacer une identité par une autre. Je vous réponds qu’il consiste plutôt à dissoudre à terme toutes les identités, toute essence. C’est bien plus pervers, et inédit dans l’Histoire...
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Qamarad 10 juin 2015 13:40
@Bonjour à tous
Ce qui est à l’œuvre, c’est davantage la disparition de tout déterminisme, naturel ou social, afin de satisfaire l’individu-roi, déraciné, donc malléable, de contenter ses moindres caprices, de lui laisser entendre qu’il est libre de ce qu’il veut, de se dire noir s’il est blanc, de se dire femme s’il est homme, de se faire greffer une plume dans l’oignon, etc. Le projet, à terme, c’est l’advenue d’une société parfaitement liquide, totalement nivelée, homogène et atone.
==> Il me semble que, la chose considérée à long terme, cela correspond plus à l’ersatz de l’ancienne idéologie dominante. On observera que nos classes dirigeantes, pour des raisons multiples qui tiennent à la fois de la fin de l’utopie de la croissance éternelle et de la possibilité qu’offre internet de déroger à l’oligopole médiatique traditionnel, veulent maintenant changer de tir : réintroduire de l’inégalité économique et sociale accrue et légitimée par la nécessaire austérité, nous faire accepter une réduction des libertés individuelles au nom d’une lutte contre le terrorisme qu’ils n’eussent pas dû financer en Syrie au passage. Renversement dialectique, de l’abondance illusoire au contrôle parcimonieux pour le plus grand nombre
Nous sommes donc au coeur d’une étape de transition à l’apparence bizarroïde : d’une part, il nous reste les avantages liés à la consommation de masse et au marché, mais d’autre part, un discours de plus en plus coercitif, à des années lumières de l’effervescence libertaire version 68, visant à préparer le monde d’après. Je crois simplement que nos classes dirigeantes ne font que suivre le mouvement de la modernité technique. C’est le système impersonnel qui insuffle une ligne de conduite aux acteurs et non l’inverse.
Du point de vue de l’ingénierie sociale induite par ce mouvement, on voudrait supprimer ce qui nous fait bien homme : notre caractère imprévisible. Car au fond, que reproche-t-on à cet homme ? D’avoir outrepassé les bornes qui lui étaient échues, à savoir, répondre proportionnellement aux méfaits de l’agresseur, l’état devant avoir la seule prérogative de violence extrême, le monopole de la violence légitime dirait un autre. A moins d’un saut technologique majeur, pour répondre à la raréfaction des ressources et aux colères légitimes que cela suscitera, il leur faudra avoir un plus grand contrôle : de la distribution des ressources aux comportements individuels. Le meilleur des monde est en marche...
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medialter 10 juin 2015 14:04
@Éric Guéguen
" Cela dit, je ne suis pas sûr que le projet de nos élites soit de faire disparaître l’homme blanc en particulier.Mais je ne vais pas jusqu’à penser que les "élites" (les guillemets importent toujours en l’occurrence) aient en vue "l’extinction de la race blanche". Là, pour moi, on nage en plein délire. Dans quel intérêt ?"
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C’est pourtant bien de la disparition de la race blanche dont il est question. Outre le fait de lui pourrir la vie par des arsenaux juridiques voués à le réduire à son expression la plus insignifiante (comme les lois sur la famille, ou l’exemple de cet article), on met en place des mesures très concrètes pour faciliter la prepondérance non-blanche (ce en quoi Pegase a raison).
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Le métissage à moyen-terme est l’objectif absolu, je suis étonné que vous n’ayez pas capté cette propagande masquée sous l’universalité humaine, qui nous vient droit d’Hollywood depuis une ou deux décennies, qui est la continuité des droits et de l’égalité universelle de cette fameuse charte bi-centenaire, et qui fait du mélange racial sa valeur absolue. Le maintien d’une immigration massive n’a d’autres but que celui-là, et les avantages massifs octroyés à celle-ci pour faciliter son implantation en sont l’explication.
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Éric Guéguen 10 juin 2015 14:14
@medialter
Donc, Medialter, TOUTES les races sont visées, et pas uniquement la blanche. Et ceci a commencé avec la condamnation du mot même, le mot "race". Pour le coup c’est orwellien : on commence toujours par l’arme sémantique, l’interdiction de nommer les choses, puis en l’absence d’outils sémantiques, on finit par ne plus voir ces choses que l’on a perdu l’habitude et la faculté de nommer.
Un "métis" n’est pas plus noir que blanc. Je l’ai dit ailleurs, le prophète de l’époque qui vient, c’est Michaël Jackson, objet d’un véritable culte : mi blanc-mi noir, mi homme-mi femme, mi jeune-mi vieux. Le métissage absolu. La copulation parfaite.
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Éric Guéguen 10 juin 2015 14:21
@Qamarad
Bonjour à vous !
Je suis assez d’accord avec ce que vous dites : j’y vois plus un complément, une extension qu’une infirmation de ce que j’ai moi-même dit. Pas de complot anti-blancs, une liquéfaction universelle, moyennant certains accommodements, ni vu ni connu.
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Qamarad 10 juin 2015 14:22
@Éric Guéguen
Michaël Jackson, objet d’un véritable culte : mi blanc-mi noir, mi homme-mi femme, mi jeune-mi vieux. Le métissage absolu. La copulation parfaite.
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medialter 10 juin 2015 14:26
@Éric Guéguen
,"TOUTES les races sont visées, et pas uniquement la blanche"*
Evidemment puisqu’il faut être 2 pour copuler. Mais la cible privilégiée est la cible occidentale, puisqu’on voit que les mesures à son encontre s’installent à vitesse exponentielle dans son propre nid.
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Éric Guéguen 10 juin 2015 14:37
@medialter
Bien entendu, puisque chez nous ces "mesures" peuvent être prises. En face, on a affaire à des civilisations aux institutions bancales (de leur propre fait ET du fait de l’ingérence occidentale) qui singent l’Occident et que l’on peut davantage tenir par l’estomac.
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Éric Guéguen 10 juin 2015 16:30
@pegase
Eh bien pour ma part, je n’ai pas du tout la même grille de lecture que Monsieur Pierre Hillard. C’est faire trop d’honneur aux méchants de commande que de leur faire crédit de la complexité du monde.
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Boris le laid 10 juin 2015 18:13Toutes les races sont visées
Sans blague Guégen ? ^^
Y a t-il dans chaque maternité du continent africain une moyenne grandissante année après année de l’ordre actuellement de 40 % de naissances d’origine européenne ou asiatique ? Les élites médiatico-politiques locales vantent t-elles les mérites du métissage avec des blancs ou des chinois ? Stigmatise t-on du syndrome du "repli sur soi" nauséabond ceux qui s’y refusent ?
En Asie, même chose : y a t-il 40 % de blancs ou de noirs dans les maternités ?
C’est un génocide par substitution qui a lieu en Europe, et il vise spécifiquement les européens, arrêtez de couper les cheveux en 4, on dirait des vieilles qui boivent le thé...
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Éric Guéguen 10 juin 2015 23:17
@Boris le laid
Lorsque vous imposez le métissage de deux choses (je dis "choses" pour ne pas dire "races", le premier est permis, pas le second), vous perdez irrémédiablement ces deux choses. Pas l’une seulement, les deux. Ce qui est visé, c’est l’uniformisation, le meilleur remède contre les discriminations. Et donc l’effacement des identités, de toutes les identités, du concept même d’identité.
Vous appelez ça "couper les cheveux en quatre", j’appelle ça de la logique élémentaire. À long terme, le mot "identité" ne renverra plus à ce qui est caractéristique, mais uniquement à ce qui est identique, donc inattaquable sans se renier soi-même.
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Éric Guéguen 11 juin 2015 00:28
@Boris le laid
Je viens de parcourir ta prose : 80 messages en un mois de présence sur A’vox, et tous du même tonneau. Beaucoup de bruit pour rien.
PS : n’oublie pas le deuxième "u" de mon nom. 80% des gens commettent la faute, même quand on leur épelle lentement. C’est génétique, je ne t’en veux donc pas. Fais gaffe quand même. Astuce du mois : épate tes amis, aide-toi de l’onglet "répondre" prévu à cet effet.
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Éric Guéguen 11 juin 2015 10:00
@Boris le laid
La démographie galopante en Afrique, ça n’était pas "écrit". Fut un temps où les femmes donnaient naissance en tout à 15 enfants dont 12 mourraient en bas âge. L’homme blanc a débarqué, s’en est servi comme esclaves, mais dans le même temps les progrès hygiéniques et médicaux qu’il a essaimés ont permis d’en épargner huit ou neuf de la fratrie. C’est déjà invivable sous nos latitudes, alors là-bas...
Ce que je veux dire, c’est que le nombre n’est une force qu’à partir du moment où il passe dans le filtre typiquement occidental de la gentrification et du contrôle des naissances. Sans cela, on est en présence d’un peuple (africain) qui s’auto-génocide, chez eux ou en pleine mer. Les Arabes, eux, ont amorcé ce mouvement, et ils sont loin d’inquiéter numériquement les Chinois (pour lesquels, curieusement, vous n’avez pas un mot).
Mais bon, je coupe les cheveux de ma Congolaise en quatre là...
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Boris le laid 11 juin 2015 11:10Guéguen, tu noies le poisson en effet.
On pourrait discuter des causes de cette explosion démographique, ce serait d’ailleurs intéressant (elle est également en grande partie la résultante du partage du continent africain par les puissances coloniales en dépit des "frontières" humaines existantes au nom de l’ "humanisme" négateur du fait ethnique, puis de l’imposition par les ex-puissances de la démocratie de masse où le "pouvoir" revient à l’ethnie, désormais forcée de partager le même pays artificiellement crée avec d’autres ethnies depuis toujours rivales, au poids démocratique le plus lourd, récompensant donc la surenchère démographique. On pourrait aussi évoquer le recul des populations pastorales et guerrières, qui traditionlement accordaient leur propres population à celle de leur bétail, elle-même accordée à l’espace fini de pâturage, et étaient également chargées de "réguler" par la guerre les populations agricoles sédentaires naturellement en expansion démographique et territoriale), mais ce n’est pas le sujet, qui est d’admettre la réalité, que le foyer de la "chose" blanche est le seul à abriter en son sein autant d’allogènes et à se voir imposer une substitution de population à grande échelle, ce qui n’est pas le cas des africains ou des chinois jusqu’à preuve du contraire, et que les populations immigrées d’Afrique reproduisent sur notre sol le schéma de prise de pouvoir par le ventre décrit plus haut...
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Éric Guéguen 11 juin 2015 11:37
@Boris le laid
On pourrait aussi, et tout aussi bien, faire l’inventaire des bouquins de Bernard Lugan dont tu sembles très friand, et je ne t’en blâmerai pas.
Mais je ne noie pas le poisson. Je dis simplement que ce genre d’analyse, non seulement est simpliste (sous couvert de mettre les pieds dans le plat), mais ne mène à rien. Une fois que tu as dit ça, quelle est la solution subséquente ? On ferme les frontières ? Ok. On interdit aux non-blancs de se reproduire ? C’est déjà plus compliqué. On les met tous dehors ? Bon courage.
Balancer des vérités énervées, c’est commode. "Couper les cheveux en quatre", comme tu dis, ça demande beaucoup plus d’efforts.
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Éric Guéguen 11 juin 2015 11:44
... Et mine de rien tu oublies un peu vite que tu ne parles pas du tout du sujet de l’article, et d’une. Et de deux, tes propos laissent clairement entendre qu’il y a une volonté concertée de remplacer l’homme blanc par l’homme noir. N’oublie pas ça, ne "noie pas le poisson" à ton tour. Et pour le démontrer, même avec tes statistiques démographiques, il va te falloir sacrément... "couper les cheveux en quatre", limite "bourrer le mou" dis donc !!...
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Mr.Kout 11 juin 2015 14:28
Bonjour Éric,
Hors sujet.
Je lisais votre liste "le monde actuel en vingt penseurs" et ...
Avait vous lu Lucien Goldmann ou Georg Lukacs ?
A chacun ses references, c’est juste que je vois beaucoup de penseurs de "l’ancien monde" et peu qui ont vu la construction du monde actuel.
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Éric Guéguen 11 juin 2015 14:39
@Mr.Kout
Bonjour. Je ne les connais pas bien, trop peu pour les apprécier ou les mentionner. Mais dans ma liste, à partir d’Ortega y Gasset, il n’y a que des contemporains, que des penseurs d’après-guerre, comme les deux que vous citez. Ce qui fait 11 d’un côté, 9 de l’autre. Ceci me semble assez équilibré ; je veux dire que le XXe siècle est même sur-représenté.
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juluch 10 juin 2015 10:46
Art 122-5 et 6 sur la légitime défense....
Tu reçois une gifle, tu riposte par une gifle. Si tu rajoute un coup de poing et un coup de tête, c’est disproportionné.Le magistrat, va lire les compte rendu suite aux gardes à vue et selon il estimera derrière son bureau que cette personne est violente...C’est con mais c’est la Loi et ce Magistrat à la noix a décidé de l’appliquer à la lettre.c’est pas la premiere fois.Il faut aussi faire attention quand on écrit un compte rendu..... "la personne était très excité et extrêmement violente, je l’ai maîtrisé en utilisant la force strictement nécessaire"Et surtout pas : "j’ai riposté d’un coup de poing, d’un coup de puis dans les parties et d’un coup de tête"....là vous avez tout faux !-
medialter 10 juin 2015 12:17
@juluch
"Il faut aussi faire attention quand on écrit un compte rendu..... "la personne était très excité et extrêmement violente, je l’ai maîtrisé en utilisant la force strictement nécessaire""*Il faut surtout bien relire ce que vous allez signer, parce que les forces de police sont formées pour déformer vos propos de manière à mâcher le travail des magistrats, et il est très courant que vos déclarations soient consignées dans une forme qui vous sera défavorable, sans même que vous en ayez conscience par absence de culture juridique. Toujours se faire assister d’un avocat, même commis d’office. Depuis janvier, on peut se faire assister par un avocat pour une audition libre, il ne faut surtout pas hésiter à faire valoir ce droit, d’autant que ça leur pose de gros problèmes
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liberty1st 10 juin 2015 14:55
Les messages que je voulais poster :"L’autre personne a elle été condamnée pour agression sexuelle ?
L’affaire n’est tout de même pas si simple en raison du lieu ou les faits se sont produits. On est pas dans le métro, ni dans la rue mais en boite de nuit.
Si le juge a jugé que la réaction avait été excessive, c’est sans doute le cas. "
Après avoir lu l’article sur new360x : WTF ? l’agresseur est condamné pour attouchement sexuel à 4 mois de prison avec sursis (pas très sévère tout ça) et le fait de s’être interposé avec violence est condamné à 2 mois de prison avec sursis ? Effectivement, le message qui ressort de cela est pour le moins inquiétant.
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Qaspard Delanuit 10 juin 2015 18:21
Les commentaires de ce fil de discussion sont intéressants mais souffrent pour la plupart d’un manque de réalisme qui conduit à de terribles simplifications. Chacun en profite pour expliquer que cette décision de justice vient confirmer l’explication qu’il donne du délabrement du monde. Or, plusieurs choses sont vraies en même temps et le courage intellectuel consiste à les admettre simultanément et non à prendre seulement celles qui nous arrangent pour nous conforter idéologiquement.
1. Je pense que personne parmi nous ne voudrait vivre dans un monde où le principe de "proportionnalité de la riposte" est un concept inconnu, pour la simple raison que la proportionnalité est par définition un des grands principes de la justice. "Oeil pour oeil, dent pour dent". Ce n’est pas suffisant mais c’est tout de même le début de la justice. Si votre enfant casse une vitre avec un ballon, vous n’admettrez pas que le propriétaire le tue d’une balle dans la tête et reçoive en plus les félicitations du juge et des voisins. Il faut penser aussi que si cette exigence de proportionnalité n’existait pas, les racailles et autres malfaisants seraient les premiers à invoquer la légitime défense pour justifier leurs agressions : "Il m’a marché sur le pied, alors je lui ai arraché une oreille, Monsieur le juge !" Et cela est vrai aussi pour les Etats... n’est-ce pas ?2. Il est effectivement difficile, voire impossible, dans une bagarre de "doser ses coups" avec un agresseur dont on ne sait rien.3. Il est juste de porter assistance à une personne en danger.La conclusion est que la sagesse du juge est nécessaire pour apprécier l’application de la loi à chaque situation, et qu’aucune société ne peut bien fonctionner avec des juges médiocres. Les juges devraient constituer l’élite de la nation, être préparés et sélectionnés pour cela. Un juge doit être lui-même très équilibré (comme la balance de la justice), ce qui suppose que sa formation ne doit pas être seulement intellectuelle mais aussi physique, qu’il ne doit pas être frustré sexuellement par exemple, ni mal à l’aise avec son corps ou coupé de la nature. Est-ce le cas ? Je n’en suis pas sûr. Et leur ministre n’en donne pas l’exemple.-
medialter 10 juin 2015 18:46
@Qaspard Delanuit
Qaspard je vous ai connu beaucoup plus pertinent, mais là votre commentaire est touchant de naïveté. Des juges médiocres ? Ils ne sont pas médiocres, vous savez très bien que la séparation des pouvoirs n’existe en France que sur le papier, et vous savez très bien pour qui les juges roulent. La justice n’est pas médiocre, elle est au contraire à l’apogée de son efficacité quand on connaît sa structure occulte, et comme je sais que vous le savez, j’en déduis que vous êtes, soit dans la posture, soit dans un angle d’approche de grand écart qui peut suggérer bien des hypothèses -
medialter 10 juin 2015 19:29
@ZardoZ
MDRC’est sûr que là bas, l’amie en question ne se serait pas fait importunée, et donc le mec n’aurait même pas eu à la défendre. Comme quoi la justice républicaine créé elle-même les loubards, les juges n’étant finalement que des pompiers pyromanes.
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Qaspard Delanuit 10 juin 2015 19:54
@medialter
"Des juges médiocres ? Ils ne sont pas médiocres, vous savez très bien que la séparation des pouvoirs n’existe en France que sur le papier, et vous savez très bien pour qui les juges roulent. La justice n’est pas médiocre, elle est au contraire à l’apogée de son efficacité quand on connaît sa structure occulte."Quel rapport avec la choucroute ? Vous voulez dire que toutes les bagarres alcoolisées de sorties de boîtes de nuit - et celle-ci en particulier - font partie du grand complot et que les maîtres du monde se préoccupent de savoir si Kevin à mis la main à la chatte de Sabrina avant que Jonathan lui casse une bouteille sur la tête ?
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medialter 10 juin 2015 20:11
@Qaspard Delanuit
Il ne s’agit pas de l’affaire ici traitée, mais de votre terme "La conclusion est que la sagesse du juge est nécessaire". Sagesse dans un milieu républicain corrompu jusqu’à l’os, dites-moi que c’était du second degré ... Enfin on s’est compris, Qaspard, n’est-ce pas ? -
Qaspard Delanuit 10 juin 2015 20:29
@medialter
La justice et le travail quotidien des juges, ce ne sont pas les grandes affaires médiatiques où l’Etat est impliqué, mais surtout de petites agressions, des cambriolages, des problèmes de voisinage et des affaires de jalousie.La sagesse du juge est nécessaire, oui. Maintenant... qu’elle ne soit pas désirée par le milieu politique (ou plutôt par ceux qui dirigent en coulisses), c’est également possible. Attention cependant à ne pas négliger l’importance de la bêtise humaine ordinaire : elle est peut-être encore plus dangereuse que la méchanceté des esprits avides.
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Qaspard Delanuit 10 juin 2015 18:37
Et comme d’habitude, l’affaire est en réalité plus complexe que la version qu’en donne la télévision.http://www.leparisien.fr/paris-75/video-agression-sexuelle-il-defend-sa-collegue-et-se-retrouve-au-tribunal-25-10-2014-4240831.php-
Qaspard Delanuit 10 juin 2015 20:13
@ZardoZ
"Arnaud s’était interposé en apercevant Emeric en train de caresser l’une de ses collègues, alors endormie, lors d’une fête en boîte de nuit."
(Dixit le lien que je donne plus haut)
Je suppose que le mec qui est barman dans la boîte a déjà réussi à rendre consentante une ou deux filles alcoolisées en les excitant de cette manière, donc il essaie à nouveau avec celle-ci. Ce n’est pas un comportement de gentleman, mais si on commence à appeler cela une "agression sexuelle", il devient impossible de "juger" de la situation et de la riposte adéquate.
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Éric Guéguen 10 juin 2015 23:49
@Qaspard Delanuit
Un peu étranges, Gaspard, vos interventions sur ce fil. Moi, si je vois un type caresser l’entre-jambe d’une fille que je connais pendant que celle-ci est dans les vapes, que je lui demande s’il la connaît et que j’obtiens pour toute réponse une claque dans la gueule, j’espère que j’aurai le courage du mec incriminé et que je ne retiendrai pas mes (deux) coups. Je ne me dirai pas, "bah, si on commence à emmerder un mec qui aguiche une poulette...". Je me dirai plutôt "ce type n’est pas dans un état normal, je me suis mêlé de ce qui ne me regardais pas directement, et à présent c’est lui ou moi. Donc c’est lui".
Voyez-vous, toutes les discussions que nous tenons tous ici a priori, dans le confort d’un fauteuil devant un écran, n’ont aucune valeur. Pas plus que n’en peut avoir celle a posteriori d’un juge dans le confort de son fauteuil en cuir. Il faut avoir vécu la chose pour se remémorer que lors d’une agression, le temps ne s’écoule plus de la même manière, les jambes deviennent du coton, la tête se trouve prise dans un étau, le cœur s’accélère, les mains deviennent moites et s’entrecroisent la trouille et la haine. La justice se trouve mise entre parenthèses du fait de l’agresseur. Son agression vous plonge déjà malgré vous dans une enceinte hermétique à l’idée de justice, il vous faut faire sans et vous n’avez même pas le temps de vous dire "qu’aurait fait Gaspard dans le cas présent déjà ?"... Il faut aller vite, frapper pour ne pas l’être, et paralyser au plus vite pour ne pas avoir à recommencer. Peu importe si c’est bien ou mal, il fallait réfléchir avant et ne pas y aller. À partir du moment où l’on intervient, on n’est plus entièrement maître de tous ses gestes car ceux-ci sont commandés par un réflexe de survie. Les représentants de l’ordre et de la justice ne peuvent pas être présents partout. En cas de vacance, la vie doit néanmoins se maintenir.
C’est la raison pour laquelle je dis que dans ce genre d’histoires, sans négliger le besoin d’expertise judiciaire après coup, il faut incriminer avant tout l’auteur de l’agression. Même s’il y passe (l’analogie avec le gamin qui casse une vitre est très mal choisi, vous le savez vous-même je pense). Si deux mecs se croisent et que l’un, délibérément, se jette sur l’autre pour lui casser la gueule, il doit être convaincu de mettre en jeu sa santé. Et peut-être y réfléchira-t-il à deux fois avant de faire le mariole. On ne lui demande rien, il initie un jeu dangereux, il doit s’attendre à prendre cher, à perdre gros. Ça, cher Gaspard, c’est un avis frappé au coin du réel, pas une discussion tranquille au coin du feu sur un sujet hors du temps.
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Qaspard Delanuit 11 juin 2015 03:55
@Éric Guéguen
"Voyez-vous, toutes les discussions que nous tenons tous ici a priori, dans le confort d’un fauteuil devant un écran, n’ont aucune valeur."Et encore plus quand on ne sait pas exactement quels sont les faits. Nous avons des récits de journalistes, et ils ne concordent pas tous. Bien sûr qu’il faut incriminer avant tout l’auteur de l’agression, mais de quelle agression parle-t-on ? D’une caresse sur une femme assoupie sur une banquette de boîte de nuit ? Désolé je n’utilise pas le mot "agression" pour désigner ce genre d’attouchement indélicat de connard frustré, sinon je ne saurai plus quel mot utiliser pour désigner les cas où une personne est vraiment agressée, se débat et hurle au secours. De la gifle donnée par le palpeur de minou pris sur le fait, alors ? Ok, on peut répliquer à une gifle, c’est humain et viril. De la bagarre qui a eu lieu dehors ensuite ? De ça on ne sait pas grand chose.
"Si deux mecs se croisent et que l’un, délibérément, se jette sur l’autre pour lui casser la gueule, il doit être convaincu de mettre en jeu sa santé. Et peut-être y réfléchira-t-il à deux fois avant de faire le mariole. On ne lui demande rien, il initie un jeu dangereux, il doit s’attendre à prendre cher, à perdre gros. Ça, cher Gaspard, c’est un avis frappé au coin du réel, pas une discussion tranquille au coin du feu sur un sujet hors du temps."
Mais si, mon cher Éric, c’est justement une discussion tranquille au coin du feu (si vous faites du feu au mois de juin chez vous
) Que voulez-vous que ce soit d’autre sur un forum ? Et j’ajoute que votre exemple est particulièrement théorique et idéaliste. Qui vous dit que celui qui se jette sur l’autre pour lui casser la gueule n’a pas reconnu en face l’homme qui, la veille, a menacé sa femme ou frappé son enfant ? Ces choses arrivent aussi. J’ai déjà assisté à une bagarre de rue sanglante et j’ai été bien incapable de comprendre qui était l’agresseur initial pendant que l’un roulait au sol et que l’autre lui envoyait un coup de pied dans les côtes.
On peut toujours dire que l’agresseur "doit" se sentir convaincu de mettre en jeu sa santé. Oui, ça serait bien... mais comment on fait ? On organise des milices de justiciers combattants ou on encourage les vocations de Zorro solitaire ? Il ne vous vient pas à l’idée que ça pourrait créer plus de problèmes ? Et les petits maigrichons, alors ? C’est trop injuste qu’ils ne puissent pas se défendre ou donner des leçons de savoir-vivre aux brutes épaisses. Il faut donc que tout le monde soit armé, surtout les grands-mères, si on veut que l’agresseur le plus lâche soit convaincu de mettre sa santé en jeu en s’attaquant aux plus faibles. Mais à ce compte, tout le monde mettra sa santé en jeu en sortant dans la rue.
La riposte proportionnée à l’agression, ce n’est ni facile à mettre en oeuvre, ni facile à juger de loin. Mais ce n’est pas parce que ce n’est pas facile qu’il faut procéder à de terribles simplifications.
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Qaspard Delanuit 11 juin 2015 03:59
@ZardoZ
"Au fait @Qaspard Delanuit, tu viens pour le 26 à la Messanie, tu verras on va pas s’ennuyer, d’abord on fait apéro, puis après on bouffe, ensuite conférence avec Medialter, tu verras il mord pas"Ah bah merdalor, s’il ne mord même pas, c’est pas la peine de faire le voyage !
Merci pour l’invit, mais non, je suis déjà pris ailleurs et loin de vous.
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Qaspard Delanuit 11 juin 2015 04:07
@Éric Guéguen
"si je vois un type caresser l’entre-jambe d’une fille que je connais pendant que celle-ci est dans les vapes, que je lui demande s’il la connaît et que j’obtiens pour toute réponse une claque dans la gueule, j’espère que j’aurai le courage du mec incriminé et que je ne retiendrai pas mes (deux) coups. Je ne me dirai pas, "bah, si on commence à emmerder un mec qui aguiche une poulette...". Je me dirai plutôt "ce type n’est pas dans un état normal, je me suis mêlé de ce qui ne me regardais pas directement, et à présent c’est lui ou moi. Donc c’est lui"."Sur ce point très précis de votre propos, je n’ai rien à opposer. Mais je me dirai plutôt ensuite à moi-même que j’ai riposté instinctivement à la claque, pas que j’ai sauvé une fille d’un viol (ce que je dirai peut-être au tribunal ensuite si le mec dépose plainte).
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Éric Guéguen 11 juin 2015 09:50
@Qaspard Delanuit
N’oublions pas que la saga du "justicier" s’entame autour de l’histoire d’un gars que la violence répugne et qui finit par s’en satisfaire, non par inclination naturelle, mais parce que la justice ne fait pas son boulot. C’est ce qui nous pend au nez.
Le lien que vous avez mis au sujet de l’histoire qui nous rassemble ici est encore plus accablant, puisque le type à continué de se battre dehors, et pas avec l’homme incriminé. En résumé je veux dire qu’il est heureux que certains se sentent en devoir d’intervenir dans certaines situations, mais si les pouvoirs publics veulent rendre cela contagieux, il faut qu’ils admettent publiquement qu’une intervention initie une suite d’actions-réactions qui peuvent mener loin, très loin, indépendamment de la volonté de la personne qui s’interpose.
PS : faites gaffe, il y a un petit nouveau qui bombe le torse plus haut, Monsieur le Laid, et il risque fort de venir vous dire que vous vous tapez une Congolaise à qui vous coupez les cheveux en quatre (sacré boulot sur une Congolaise).
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Soi même 11 juin 2015 10:20
@Éric Guéguen, intéressant quand l’on apprend que dans faits , il a eu deux bagarres, je pense pas que c’est la première qui a été sanctionné, mais bien la deuxième, où visiblement le défenseur de la victime ; c’est soulagé.
C’est un réflexe très humain de toujours se présenté sous le meilleur jour et de gommé les détails qui fâche, en l’occurrence d’avoir remit cela, dans un espace public ...
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Éric Guéguen 11 juin 2015 10:44
@Soi même
Attendez une minute, sauf erreur, rien ne dit que le défenseur de la victime est allé finir le travail dehors. Il est juste mentionné que l’agresseur a été viré, puis qu’il s’est battu avec des passants. Les deux coups dont il est question sont ceux qui ont été portés à l’intérieur de l’établissement me semble-t-il...
Alors bien sûr, il nous faut faire avec les conneries distillées par les médias, mais les exemples existent, ils sont nombreux, bien que peu médiatisés. L’un de mes proches est intervenu une fois il y a longtemps. Un homme, en pleine nuit, était en train de voler un autoradio dans le quartier. Mon ami se saisit d’une matraque dans sa propre voiture, sur le même parking (ce qui est déjà interdit, mais attendez la suite...), s’approche de l’autre voiture et demande au type ce qu’il est en train de faire. Ce dernier se redresse calmement, puis s’élance sur lui avec un tournevis pour le planter. Mon ami esquive le coup, puis sort sa matraque et lui en met un grand coup dans la mâchoire. Complètement sonné, la mâchoire en sautoir, le mec prend ses jambes à son coup. Mon ami file droit chez les flics pour expliquer les choses telles qu’elles. On était alors au début des années 80 et il n’a pas eu d’emmerdes. L’autre s’est fait oublier. Il a quand même dû se faire recoller la mâchoire. Ou alors il a fait un stock de pailles, bref.
Ce qui est intéressant, c’est la suite. Car la caisse, qui n’était pas dégueulasse, était celle de l’architecte de l’immeuble, qui vivait tout en haut de la tour. Mon ami s’est rendu chez lui le lendemain, pour lui dire que c’est lui qui était intervenu. Le type ne l’a même pas laissé entrer, et, sur le palier, il lui a juste répondu : "Ah, c’est vous ? Franchement, vous trouvez que ça valait la peine de lui casser la mâchoire pour un autoradio ?" Ce sont des gens comme ça qui font idéologiquement la pluie et le beau temps dans ce pays, et ce n’était alors que le début.
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Queens_of_the_Storage 11 juin 2015 16:25
@Éric Guéguen
Votre exemple comme mon expérience met en lumière un profond malaise dans notre société. Ce n’est plus l’action "héroïque" qu’on va juger, c’est tous les problèmes qui vont en résulter qui va être la base du jugement. Rajouté à cela l’(auto ?) exclusion de certaines communautés et par extension certains pratiquants d’une religion au marge de notre société, l’instrumentalisation et la victimisation de ces communautés par le politique afin de rameuter un maximum d’électeur au sein de leur partie, et vous obtenez ainsi l’admiration de vos proches au travers de commentaire du genre "C’est toi qui est allé chercher la bagarre et regard où cela t’as mené ...".
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Éric Guéguen 11 juin 2015 16:39
@Queens_of_the_Storage
Je sens surtout de la part des gens qui prennent la défense de l’agresseur une empathie déplacée. Ils se mettent à sa place - se disant peut-être qu’ils pourraient eux-mêmes fauter un jour - mais jamais ils ne se mettent à la place de la victime, ou trop peu... jusqu’au jour où l’un de leurs proches tombe sur un taré. Ça, malheureusement, ça remet bien souvent les idées en place.
Dans mon exemple, la "victime" était très friquée, et pas à un autoradio près. Du haut de sa tour d’ivoire, comment pouvait-elle se mettre à la place d’un plouc capable de prendre les armes pour un vulgaire autoradio ? N’était-il pas plus confortable pour cet homme de prendre d’office le parti de la canaille, comme sous le coup d’un humanisme absolu, que lui permet son compte en banque ?
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Soi même 15 juin 2015 19:40
@Éric Guéguen, ( Je sens surtout de la part des gens qui prennent la défense de l’agresseur une empathie déplacée. ) une empathie déplacée, il faudra déjà en avoir, et ici visiblement je ne voie pas d’apathie à l’œuvre même déplacé...
C’est quoi être Juste, c’est discerner, qui fait si cela est appliqué par le discernement, il y a aucune complaisance aussi bien dans cette affaire entre l’agresseur et le héros ....
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Mr.Kout 11 juin 2015 00:03
Il ne faut surtout pas qu’un membre de la populace se protège lui même car sinon comment imposer aux peuples les chiens de troupeau ?
Et puis ça peut leur donner des idées sur la justice qu’ils devraient finalement appliquer eux mêmes à leurs élites.Quel cauchemars !!! -
Kaoteknik 13 juin 2015 15:00
Eh bien, eh bien, eh bien... En voilà une réaction disproportionnée ! Quelques coups de poing en réponse à une agression sexuelle, c’est un peu fort quand même. Non, vraiment, il aurait du le violer à son tour au lieu de lui asséner des coups. Là la réponse eût été proportionnée. Mais encore eût-il fallu qu’il attende que le viol ait été commis, pour à son tour pouvoir réagir en toute proportionnalité.
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Qaspard Delanuit 13 juin 2015 21:17
@Kaoteknik ! "Quelques coups de poing en réponse à une agression sexuelle"
Si caresser une personne endormie dans une boîte de nuit est une "agression sexuelle", alors donner deux coups de poing est un "crime contre l’humanité", allons-y gaiement. Quand les mots ne veulent plus rien dire, il devient difficile d’échanger autre chose que des âneries.
Retour à la réalité : les quelques coups de poing ont été la réponse à une claque, et non pas à une agression sexuelle.
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Lord Voldemort 14 juin 2015 03:16
Je suis revenu d’entre les morts encore plus poignant que jamais afin de vous humilier sans effort puis de vous terrasser comme de vulgaires moucherons que vous êtes.
https://www.youtube.com/watch?v=hKgcHjq1xKQTu es tombé bien bas, mon pauvre ami fuyant, et ce, depuis notamment que tu tailles des bavettes courtoises avec le menu chaland et fricotes de façon constante et assidue avec la racaille pseudo intellectuelle qui a colonisé ce site en le contaminant et le rendant quasiment impropre à la consommation.
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