mercredi 1er février 2017 - par hase

Ubérisation et salaire à vie

Ardu, mais passionnant ; si vous en savez assez sur le statut d’auto entrepreneur et l’ubérisation, vous pouvez commencer votre visionnage à 30 minutes, avec la prise de parole de Bernard Friot.

 

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Il casse une espèce d’acceptation de notre monde du travail : le partage des richesses, prônée par « l’humain d’abord » plutôt que l’appropriation des valeurs par les travailleurs, ce qui non seulement chamboule tout mais sort de fait du capitalisme. Il nous explique que cela fut, et met à bas certaines légendes du passé !

 

Désolée de ne pas pouvoir vous en dire plus, mais je viens de visionner cette vidéo et j’aurai besoin d’y retourner pour vraiment comprendre et m’approprier ces notions.

 

Je ne doute pas que parmi vous, certains sont plus avisés que moi sur le sujet, et je compte sur eux pour nous éclairer ou du moins, par leurs réflexions, nous aider à y voir plus clair !

 

 



7 réactions


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 1er février 2017 11:27

    Au
    Revenu de Base (ou Revenu Universel de Benoît Hamon) financé par la Fiscalitésans Refondation du Capitalisme
    on peut préférer le
    Dividende Universel financé par l’Épargneavec Refondation du Capitalisme




  • raymond raymond 1er février 2017 14:37

    l’ubérisation nous ferait revenir en arrière de deux siècles et à l’usage reprendrait la formule actuelle obligatoirement ; éliminons le chômage et tout redeviendra normal !



  • mario du 38 1er février 2017 19:43

    Cette présentation de Bernard Friot sur la Sécu me semble bâclée.
    Franchement, pour un enseignant à la retraite qui livre une bouillie intellectuelle de cette manière c’est un peu du gâchis.

    Pas la moindre pédagogie, un discours apparemment improvisé sans véritable plan. Pour un pro, c’est un nul.

    Par contre, les concepts qu’il défend comme la socialisation total du salaire et le salaire a vie, c’est une alternative au capitalisme extrêmement intéressante et révolutionnaire.
    La force de cette démonstration se trouve dans le fonctionnement de la Sécurité Sociale. Bref, cela existe déjà et mis en place par le CNR en 1946.

    Heureusement, Friot peut être plus pédagogue comme ici :
     Bernard Friot, l’enjeu des salaires à Là-bas si j’y suis
     Chaine Youtube Réseau Salariat ; celle-la est très didactique

    A méditer ...


    • hase hase 1er février 2017 20:09

      @mario du 38
      absolument d’accord, il faut tendre l’oreille... mais il s’agit d’une " conversation", qui a été filmée, mais pas d’une entrevue ou d’un cours ou conférence !

      ceci dit, il m’a appris des choses sur la sécu et sur l’idolâtré par certains CNR !!

      mais je ne l’ai pas encore réécoutée..

      merci pour vos liens


    • vesjem vesjem 1er février 2017 23:48

      @mario du 38

      il semble, dans cette prospective, que l’initiative individuelle de l’investissement, devienne collective ; ce qui , il me semble, a déjà été tenté pendant 70 ans et s’est terminé par un échec ;

      le problème qui grandit avec la "Machine" est que celle-ci va remplacer l’homme à terme, et que cette machine est sous un contrôle croissant du capital, donc pour son profit croissant au détriment de celui de l’intérêt général .

      ce qui était "gérable" entre les frontières d’un état, devient alors le chaos si la mondialisation advient ;

      d’où la prise de conscience des populations nationales pour s’en préserver .


    • Molécule 8 février 2017 12:09

      @vesjem
      "il semble, dans cette prospective, que l’initiative individuelle de l’investissement, devienne collective"

      Justement non. Ce qui est collectif, socialisé, c’est le financement qui ne passe plus par les banques (avec les taux d’intérêt prohibitif et la nécessité de la croissance) mais par des caisses sociales d’investissement qui subventionnent les entreprises. Mais l’entrepreneur reste une personne singulière, ou un groupe de personnes associées.

      En même temps, cet.te ou ces entrepreneur.e.s ne sont pas propriétaires de l’entreprise de la même façon que le sont les patrons capitalistes. Ils/elles sont propriétaires d’usage, au même titre que toutes les personnes qui travaillent dans l’entreprise - et elles perdent toute propriété si jamais elles arrêtent de travailler dans la boîte. Ce n’est donc plus la forme pyramidale où le patron encaisse tandis que les salariés bossent. Ce sont à la place des collectifs de travail dont l’organisation est fondamentalement démocratique, avec des mandats électifs pour les postes à responsabilité quand il y en a besoin. Et je précise que, le salaire à vie étant déconnecté du poste de travail effectif, le montant du salaire ne varie pas si on occupe ou non un poste à responsabilité. Donc, pas d’égalité d’une éventuelle hiérarchie dans le collectif de travail, jamais obligatoire mais décidée par l’ensemble des membres du collectif, et de la hiérarchie salariale - de 1 à 4 selon le projet existant, mais Friot dit lui-même que l’ampleur de la fourchette peut être discutée à la hausse comme à la baisse, c’est conventionnel. parce que le fond du truc, c’est de prendre conscience que tout ça, tout notre système économique, l’actuel comme n’importe lequel de ceux que l’on pourrait rêver, est essentiellement le fruit de conventions tacites établies à travers les rapports de force politique. Le salaire à vie, c’est remettre la décision politique explicite au fondement de l’organisation économique.

      Quant au refinancement des caisses d’investissement, si vous vous posez la question, il se fait par la cotisation sociale - exactement comme il en va aujourd’hui avec le financement de la médecine, surtout de l’hôpital, par la Sécurité sociale - système qui fonctionne depuis 70 ans malgré les attaques constantes qu’il subit de la part de la Bourgeoisie capitaliste et de ses chiens de garde gouvernementaux !!! C’est un mode économique qui marche,e t qui marche déjà aujourd’hui, on sait faire, on a l’ingénierie, il s’agit juste de l’élargir.

      pour info, Mélanchon dit trouver ça bien intéressant mais que lui, il ne sait pas faire. Et d’ailleurs, il n’y comprends pas grand chose (voir ici ).


  • Molécule 8 février 2017 12:11

    Je rajoute, aussi pour info, que pour l’instant je n’ai entendu que Besancennot en campagne pour Poutou revendiquer une "salaire à vie socialisé" payé par les cotisations sociales. mais comme le NPA semble parti pour ne pas avoir les 500 signatures et pour ne pas pouvoir se présenter aux présidentielles. Tiens, c’est marrant, quand c’est un Le pen qui se plaint de ne pas avoir ses signatures, y en a plein les médias ; quand c’est le NPA, on n’en entend pas trop parler. Sans doute un hasard ;)


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