Travailleurs détachés : un dumping social au sein de l’UE
18 réactions
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la mouche du coche 13 juin 2015 09:50Le problème est que dans le batiment, plus un français ne veut faire le boulot, alors il faut prendre des étrangers qui ensuite restent et deviennent majoritaires dans le pays parce que les français ne veulent pas non plus faire des enfants. C’est logique.
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ffi
14 juin 2015 06:40
@la mouche du coche / @joe Chip :
C’est vrai qu’il y a eu de ça. La société de consommation a fait se développer au sein de la jeunesse française des penchants hédonistes, lesquels se traduisirent en une aversion pour l’effort. L’État n’a absolument pas fait la balance, il s’est généralement tenté de proclamer le "droit de jouir sans entrave" (sauf la contraception). Ce n’est pas les enfants de la générations 68 qui auraient gagné la guerre 14-18... il fallait une jeunesse paysanne, dure au mal, pour cela.
Cependant, je pense que ce temps est déjà passé. Avec la crise économique, la promesse hédoniste parait de plus en plus comme une illusion à courte vue et chacun comprend bien qu’une vie sans effort est une chimère : donc autant aimer l’effort.
Donc le problème des travailleurs détachés doit être vu autrement. L’établissement du taux de change n’est pas une science exacte. Il y a le taux de change à parité de pouvoir d’achat qui est un peu plus rigoureux, mais il l’est autant que le calcul de l’inflation, donc...
On peut dire que l’acceptation des monnaies dans le sein de l’Euro s’est fait à des valeurs relativement arbitraires. Le Franc a été largement surestimé. Le Mark, par exemple, valait 3,55 francs juste avant la mise en place de l’Euro. Il fut intégré à l’Euro à un taux de 3,37 francs... Résultat : les prix en Allemagne sont globalement de 10% moindre qu’en France.
Face aux pays de l’Europe de l’est, les différences de prix sont encore pires. En Roumanie, le prix d’une maison est le prix d’une maison en France divisée par 10...
Forcément, les salaires doivent être indexés sur le coût de la vie, puisque, sinon, le salarié ne survit pas, donc ne peut travailler : par conséquent, les pays où le coût de la vie est très bas peuvent avoir des salaires bien moindre.
C’est ce à quoi sert la directive détachement : on fait venir des travailleurs de pays où le coût de la vie est moindre, en les hébergeant collectivement pour minimiser leurs dépenses, et le salaire qu’on leur verse, s’il semblerait une misère pour un français au regard du coût de la vie en France, est aux yeux du travailleur étranger un véritable pactole.
C’est absolument vital pour les travailleurs français de baisser le taux de change de notre monnaie. L’ennui, c’est que c’est très intéressant pour les détenteurs de capitaux d’avoir un taux de change élevé, puisque cela augmente leur pouvoir d’achat à l’étranger.
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Joe Chip
14 juin 2015 13:47
@ffi
Ramassis de clichés réacs (ah ! si seulement on avait une bonne guerre pour ramener toutes ces feignasses dans le droit chemin !) ce qui montre au passage qu’il y a une alliance subjective aujourd’hui entre les pétainistes et les islamistes, la ligne ER quoi...
C’est bien connu, la solution aux difficultés contemporaines est de remettre tout le monde aux champs pour humblement gratter la terre, l’échine bien courbée, avec messe le dimanche si possible, et envoyer l’excédent de classes populaires à la saignée patriotique, une génération sur deux, ça vivifie le cheptel et ça donne du boulot aux survivants puisqu’il faut tout reconstruire ensuite...
La baisse de la natalité en France s’explique - comme dans la plupart des pays développés - Japon et Chine compris - par le phénomène de la transition démographique, et il n’y a pas à le regretter au regard de l’augmentation de la durée de la vie et des progrès de la médecine.
Le problème, c’est que ce modèle, que l’on pensait universel puisqu’il avait eu lieu en Occident et en Orient, ne s’applique pas à l’Afrique subsaharienne et plus lentement dans le monde arabe, où la natalité reste très élevée en dépit de l’amélioration (moyenne) des conditions de vie et de la chute drastique du taux de mortalité infantile. Voilà des données réelles, qui ouvrent sur des perspectives concrètes, contrairement à ces histoires de jeunes refusant d’aller au boulot comme on refuserait d’aller se faire tuer à la guerre, et qu’il faudrait cyniquement remplacer par l’excédent démographique des pays du sud...
Il n’est pas en effet démontré que les peuples africains et européens aient les mêmes réactions démographiques face à un même événement. Ainsi, les progrès de la médecine font chuter le taux de mortalité infantile. L’histoire démographique des pays européens montre que cette chute s’est accompagnée quelques décennies après d’une réduction volontaire des naissances. Or, en Afrique, la transition est plus lente. La transition démographique est également question de mentalité et de culture mais aussi de contrôle volontaire des naissances notamment par l’accès à l’apprentissage et aux moyens de contraception.
(wikipedia)
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Joe Chip
14 juin 2015 20:33
@la mouche du coche
De plus en plus débile, une baisse marginale de l’espérance de vie (due, selon l’article, à un pic de mortalité saisonnière...) sur une seule année n’annule pas instantanément 150 ans d’augmentation moyenne de l’espérance de vie ainsi que les effets cumulés sur plusieurs générations des progrès de la médecine.
Quant à la photo, même pas peur ! Regarde, ils font bien les choses, le PSG, sur la page "faire un don" il n’y a que des petites têtes blondes :
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ffi
17 juin 2015 09:31
@Joe Chip
Ramassis de clichés Réac ? Dans la vie, on ne peut pas se permettre de faire tout ce qu’on veut. Ce serait criminel de laisser penser que ce soit possible. Quant à 14-18, c’est un des plus grand crime perpétré par la République. Dans toutes les communes, il y a des listes interminables de gens qui en sont morts. De même, les constructions des voies ferrées en Afrique équatoriale ont produit des hécatombes hallucinantes. Cela montre un profond mépris des peuples chez nos élites.
Cependant, j’avais aussi fait une petite analyse économique, qui concernait les différences de niveau des prix entre les divers pays du monde. Quand, dans certains pays, on vit correctement avec 300 euros par mois, ici, c’est tout simplement impossible. Pour un travailleur d’un de ces pays qui vient travailler ici 6 mois à 1000 euros, nourri, logé, blanchi, c’est presque 2 années de pouvoir d’achat au retour... Ici, c’est un pouvoir d’achat... pour un mois...
Mais, de cette réflexion, vous n’avez pipé mot : Vous avez la tête ailleurs, trop occupé certainement à répondre d’une manière préconçue.
Quant à la transition démographique : au XIXe siècle, la population française a été multipliée par 1,5 ; tandis que la population de l’Angleterre a été multipliée par 7. L’Angleterre semblait pourtant plus "avancée" que la France à cette époque. Bref, ce genre d’évènement est d’abord le produit d’une évolution culturelle. Ce n’est pas une "loi scientifique".
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wendigo
13 juin 2015 10:12
C’est mon grand père maternelle qui est à l’origine de cette idée de "travailleur détaché", dans un de ses ouvrages pour le BIT en 1936 ...
Et je partage entièrement les idées de mon aïeul !!
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wendigo
14 juin 2015 11:05
@ffi
Tout dépend de notre manière de voir les choses et je ne descend pas que d’un seul "branleur", chez nous c’est un sport familiale.
Je me tue à le dire et le laisser dire, je suis une ordure, c’est ma condition et je l’accepte et je ne renie jamais ma famille.
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VINASAT-2
13 juin 2015 10:22
- sur la même ligne de destruction de la france http://info-resistance.org/economie/inflation/
- bonne journée de merde a vous tous !!!!!!
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Socarate
13 juin 2015 16:07
c bien ça permet une union globalisé des travailleur !!!! ...après rien n’empêche une désunion plut tard pour divergence d’interet !!! La célèbre allégorie du sac de patate de Marx !
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