Syrie : "les rebelles sont responsables", déclare Poutine
Je vous soumets un extrait du discours de Poutine lors du G20. Les médias audio-visuels ont diffusé en direct l’intervention d’Obama, avant de l’interrompre et de diffuser en direct celle de Hollande.
Les propos de Poutine, même s’ils sont rapportés, c’est souvent par la voix off d’un commentateur ou lors d’analyses et explications qui ont pour but d’induire telle ou telle conclusion et de suggérer au spectateur ce qu’il doit penser s’il s’estime dans le camp occidental, le camp du Bien.
Ainsi, il ne vous aura pas échappé que les journalistes usent de commentaires sur le physique de Poutine, il est blanc, ils peuvent se permettre.
Présenté comme glacial, (psychopate ?), yeux de glace etc.
Ch. Okrent ainsi a-t-elle trouvé que le décor du Palais Saint Constantin à Saint Petersbour un peu Kitsch.
Elle veut bien concéder que François Hollande et Barack Obama soient en difficulté, et seuls dans leurs efforts contre la Syrie. Pour atténuer cet aspect négatif et pour ne pas laisser l’occasion à leur adversaire d’en sortir gagnant, elle s’applique à brosser un tableau dans lequel Vladimir Poutine n’en sort pas renforcé, grandi aux yeux du simple citoyen : " ça c’est le paradoxe. On s’attendra à tout avec Vladimir Poutine, dans le rôle de méchant, KGB, physique de l’emploi. Donc, il esquissait un petit pas, on a dit quelle ouverture merveilleuse ! puis ça se refermait aussitôt. Il a traité dans une interview, la dernière interview avant l’ouverture du Sommet, il a traité John Kerry, le secrétaire d’Etat américain de menteur, il a dit que c’était un impensable, que ce brave Bachar utilise les armes chimiques. Et au fond, il a appraît seul, même si la Chine, on le sait, bloque, comme le fait lui-même toute motion commune sur la Syrie. On sait que les pays émergents sont aussi à St Petrsbourg, ne veulent pas entendre d’une intervention militaire. Mais pour autant, n’apparaît pas comme le leader de ce camp-là... on voit qu’il a toujours cette posture, je restaure la grandeur de la Russie et je fais face à un complot international ..."
Généralement, Bfmtv et itélé diffusent en direct certains évènements, souvent sans importance. Par exemple, les cérémonies des mariages royaux ou princiers. On nous a habitués aussi à suivre en direct quelques évènements de la politique américaine, telle l’investiture de Barack Obama, certains débats, ou même des faits divers peuvent prendre une couverture médiatique, dite spéciale, éclipsant le reste de l’actualité.
Avec le G20 à St Pertsbourg, et l’échec cuisant de la diplomatie française, doublé d’une humiliation sans précédent dans l’histoire de la V République, les médias ont rendu le service minimum à ce sommet, sciemment. Bien qu’il ait eu son importance, non seulement des sujets qu’il devait aborder, mais parce que la décision d’une guerre dont les conséquences sont loin d’être mesurées par certains concernent tout le monde, pas seulement les Syriens.
TF1 en live
Nos médias font appel à une foultitude de personnes : experts, analystes, politiques, historiens, psychologues, charbonniers...pour nous macher la pensée unique, nous n’avons qu’à l’ingurgiter sans effort, tant notre cerveau disponible mais très fatigué, ne peut plus penser sans leur aide.
Voici un documentaire où le la est donné dés le début. La tonalité ne peut donc varier tout au long du documentaire. On n’est plus dans le registre subtile des romans noirs, rendre le personnage fascinant, mais tout autant repoussant. Fascinant parce qu’il réussit dans un contexte difficile et hostile. Repoussant parce qu’il est dangereux pour tout le monde.
Si l’on compare le traitement médiatique des deux hommes : Poutine et Obama, le contraste est saisissant.
La même subjectivité, voire les mêmes méthodes de mensonge par omission, d’interprétations des faits etc. Pourtant, l’un en sort diabolisé, Poutine. Tandis que Obama bénéficie d’un large capital de soutien dans les médias français pour ne pas dire que nos journalistes sont littéralement sous hypnose devant la personnalité du maître le Maison blanche.
Un deuxième documentaire, suggère à travers le titre "Moi, Vladimir Poutine", un risque de despotisme (à la Russe tsariste), une dictature en marche, en s’appuyant sur la personnalité de Poutine, énigmatique, manipulatrice, glaciale, solitaire, cruelle, etc.
Il faut remarquer que nos journalistes, au lendemain du débat télévisuel entre Sarkozy et Hollande, où ce dernièr s’est lancé dans un monologue "Moi Président de la Répubique..." ils ont porté au pinacle Hollande, et n’ont pas jugé que l’utilisation du "moi", est dérangeante, possessive, égocentrique, individualiste, excluante etc. Personne n’a soupçonné une personnalisation du pouvoir et une exagération dans l’utilisation du "Moi".
https://www.youtube.com/watch?v=RlYdjMrnEtA
https://www.youtube.com/watch?v=McnuU0gHleg
https://www.youtube.com/watch?v=209a5hLm0uI
ça, c’est du Poutine