Salah Hamouri ou les geôles israéliennes
"Le rôle du chef de l’Etat est de prendre en charge tous les Français. J’irai chercher les Français là où ils se trouvent." Nicolas Sarkozy
Force est a priori de constater que certains sont plus ou moins "Français" que d’autres.
Al Salah Hamouri, citoyen franco-palestinien de 24 ans, a été emprisonné en mars 2005 par les autorités israéliennes. Charges d’accusation : le délit d’intention. Il est accusé d’être passé devant le domicile du rabbin Yossef Ovadia, chef spirituel du parti religieux Shass, ce qui suffirait à prouver sa participation à une tentative d’assassinat.
Souvenons-nous du tapage médiatique pour Ingrid Betancourt, Florence Aubenas, Christian Chesnot, Georges Malbrunot, ou encore Gilad Shalit et j’en passe. En France, il faut dire que les détenteurs du pouvoir politique et les médias savent se démener avec zèle lorsqu’il s’agit d’alerter l’opinion publique.
Et c’est là que le "deux poids deux mesures" prend toute son ampleur. Malgré les nombreux appels au secours (de la part de la famille de Salah et diverses associations) notamment à l’Elysée et au Ministère des Affaires Etrangères, les responsables politiques et les médias alignés font la sourde oreille. Le cas Hamouri semble n’intéresser personne dans les hautes sphères.
Alors Nicolas Sarkozy, Président de tous les Français - paraît-il - qu’attendez-vous pour demander à Israël, "pays allié de la France", de libérer cet innocent ?