samedi 13 octobre 2018 - par Heron

Quentin LEPLAT / Le secret du Coricancha à Cusco au Pérou

Quentin LEPLAT :" Lors d’un séjour au Pérou, je pris le temps de mesurer avec un télémètre les deux salles du célèbre temple Pré-inca du Coricancha à Cusco. Les dimensions de ce monument révèlent une géométrie subtile et la connaissance du nombre d’or, exprimée à travers cette géométrie ainsi qu’à travers les nombres. De surcroît, ce temple révèle l’emploi d’unités de mesure anachroniques, puisque le mètre et le yard mégalithique sont les deux principales unités de mesure ayant servi à l’organisation géométrique du Coricancha. Leur utilisation est d’une telle évidence que ce constat bouscule radicalement nos croyances quant à l’origine des civilisations d’Amérique du Sud. Outre ces deux mesures, on constate que la coudée royale égyptienne et la coudée nilométrique font aussi partie des unités de mesure employées.

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Toute la construction révèle de manière simple et limpide l’emploi d’unités de mesure à priori sans aucun rapport entre elles, et très éloignées dans l’espace et le temps. Les dimensions des salles du Coricancha sont une révolution pour notre vision classique de l’Histoire des premières grandes civilisations, car elles démontrent que des relations scientifiques ont existé entre l’ancien et le nouveau monde il y a plusieurs millénaires, par un peuple inconnu".

La conférence "Pérou/Bolivie nouveau regard" disponible sur vimeo :

LISTES DES PUBLICATIONS DE REFERENCES :

http://messagedelanuitdestemps.org/wp-content/uploads/2018/09/Le-Coricancha.pdf

http://messagedelanuitdestemps.org/wp-content/uploads/2018/09/E%CC%81TUDES-ET-OBSERVATIONS-A%CC%80-TIWANAKU-EN-BOLIVIE-13.09.18.pdf

http://messagedelanuitdestemps.org/wp-content/uploads/2018/09/Essai-de-me%CC%81trologie-du-yard-me%CC%81galithique.pdf



69 réactions


  • Étirév 13 octobre 2018 16:05

    La Science antique
    Quels étaient donc ces premiers instructeurs de l’humanité qui expliquèrent à l’homme la Nature et ses mystères, la vie et ses lois ? La tradition de tous les pays fait remonter cette première science à une « race divine ». Puis, quand vint la religion moderne qui résuma tous les Dieux en un seul, on déclara que « la Révélation vient de Dieu ». Mais ceux qui parlaient ainsi s’appuyaient sur une tradition altérée ; si nous remontons à sa source, nous ne trouvons pas un Dieu, mais des Dieux, et si nous cherchons quel était le secret de leur nature divine, nous devons remonter plus haut encore, et dans ce passé lointain, nous ne trouvons plus des Dieux, mais des Déesses, et forcément nous constatons que c’est cette primitive Divinité, la Déesse, la puissance supérieure (intellectuelle), qui a instruit les hommes. Nous comprenons alors que la source de toute vérité, c’est l’Esprit féminin.
    Déesse est le nom générique de toutes les femmes supérieures et qui n’indiquait alors que les qualités morales inhérentes au sexe féminin. Pas de surnaturel ; partout les mêmes principes, c’est-à-dire les mêmes commencements, avaient pour base la nature même, encore inviolée.
    Longtemps la science primitive régna sur le monde, elle fut la base des grandes civilisations de l’antiquité.
    Prenons la Cosmogonie. Le terme « Cosmogonie » indique qu’il s’agit de la première Science faite par la Femme, puisque gonie (ou gunia) signifie Femme. C’est le Cosmos expliqué par la Déesse.
    Nul doute que la Cosmogonie fut entièrement faite pendant le régime gynécocratique, elle avait un caractère féminin indéniable et les noms des déesses qui firent cette Science, tels Uranie, Istar ou Astarté, etc., sont restés des dénominations astronomiques.
    Du reste, toute la tradition antique nous montre les Muses expliquant les lois de l’Univers. C’est la première révélation faite aux hommes.
    On sait aujourd’hui qu’une Science grandiose a régné dans les temps primitifs, puis a été persécutée et détruite dans les époques suivantes. Ce seul fait prouve qu’elle fut faite par des Femmes. Pourquoi les hommes l’auraient-ils supprimée, si elle avait été faite par eux ? Et pourquoi, par la suite, l’ont-ils remplacée par tant d’erreurs, au lieu de la refaire dans sa splendeur première ?
    L’étymologie va nous rappeler les liens qui existaient déjà, dans l’antiquité, entre les continents, grâce à cette science :
    On désigne par le mot Mères les Prêtresses de la Déesse Hemœra (devenue Homère). Ce nom a été trouvé dans de nombreuses inscriptions au bord de la Méditerranée.
    Oscar Vignon, dans le Rhin français (31 mars 1917), dit :
    « Le mot gaulois ma-yr (mair) a donné non seulement le mot latin mater, mais aussi cet autre, ma-yr-a, dont témoignent les vieilles inscriptions : Mairæ.
    « Comment se fait-il que les dictionnaires latins les plus récents passent ce Maïra sous silence ? »
    Et Oscar Vignon ajoute : « Vous avez donc bien peur de voir éclater la Vérité Celtique, la Vérité Gauloise, que vous dissimulez avec tant de soin tout ce qui peut servir à la faire resplendir ! »

    Rappelons enfin que le comte Maurice de Périgny, archéologue français, a découvert au Guatemala, dans le district de Peten, les vestiges d’une immense cité de l’époque des Mayas, c’est-à-dire des Mairs.

  • Qirotatif Qirotatif 13 octobre 2018 17:25

    Sans rapport mais pour situer : 





    • Heron Heron 13 octobre 2018 17:44

      @Qirotatif

      Pour resituer plus justement :

      L’article d’Irna présentant de nombreux biais méthodiques ainsi que de nombreuses erreurs importantes, Quentin Leplat a corrigé pédagogiquement cet article ----> https://www.youtube.com/watch?v=yFETPhRuNXg&feature=youtu.be

      Comme il avait déjà fait avec la tentative de critique malheureuse de gollum illuminati et hygiène mentale -----> https://www.youtube.com/watch?v=SXNNVbDTIrM

       smiley


    • Qirotatif Qirotatif 13 octobre 2018 18:44

      @Ozi

      C’est triste parce que c’est l’un des moins pires dans le lot. Je ne perds plus mon temps à écouter ces gens. Libre à chacun de le faire...


    • Heron Heron 13 octobre 2018 19:00

      @Qirotatif

      Puisque tu ne connais pas le sujet, que les rares "critiques" que tu as pu émettre se sont révélées toutes infructueuses, que tu n’es pas connu pour ton intégrité intellectuelle et que tu ne regardes même pas les vidéos, alors il ne te reste plus qu’à éviter d’être ridicule en arrêtant tout simplement de poster n’importe quoi..  smiley


    • Qirotatif Qirotatif 13 octobre 2018 19:10

      @Heron
      Censeur avec ça ? 

      Venant d’un bon client de pyramidiologies cela me flatterait presque smiley


    • Heron Heron 13 octobre 2018 19:19

      @Qirotatif

      Menteur avec ça ? Où as-tu vu une quelconque censure ? A moins que tu considères un simple conseil avisé comme une injonction... C’est pour toi que je fais ça... 

      Mais venant d’un troll multi-comptes, cela me ---->  smiley


    • Qirotatif Qirotatif 13 octobre 2018 19:57

      @Heron & Ozi & consorts

       smiley


  • sls0 sls0 13 octobre 2018 18:17

    Quirotatif a été plus rapide que moi.

    Quentin Leplat à repris le flambeau de l’autre charlatan de Grimaut.
    Je ne regarde plus ses vidéos, les premières ce n’était que du biais cognitif, des erreurs de mesure.
    Tant qu’il y a des pigeons pour payer ses voyages ça ne me dérange pas, il en faut pour tout le monde et un des rôles du pigeons c’est de se faire plumer.
    Même si on s’aperçoit que l’on s’est fait plumer, il est parfois difficile de revenir en arrière. Soit on appuie le message ou soit on passe pour un con.

    • Qirotatif Qirotatif 13 octobre 2018 18:50

      @sls0
      Grumautl continue, à petite échelle cela fonctionne encore... Dans une de ses "conférences" récentes, il ressort même les photos débunkées mille fois de géants et ce genre de conneries... La malhonnêteté de ce type me sidère autant que la crédulité des gogos qui payent pour écouter ses "cours", cela étant dans une escroquerie je ne méprise que l’escroc et j’estime qu’une fois que celui-ci est confondu, on peut y aller sans vergogne... 


  • Belenos Belenos 13 octobre 2018 23:37

    J’ai du mal à percevoir l’enjeu exact qui mérite une polémique. Ces antiques constructions sont manifestement d’admirables oeuvres d’architecture et de maçonnerie. Mais en quoi le fait d’affirmer, ou de nier, que les ingénieurs de l’époque connaissaient la section dorée est-il important aux yeux des uns et des autres ? Je n’arrive pas à comprendre pourquoi tant d’énergie est dépensée à ce sujet. Euclide donne la définition de cette proportion au IIIe siècle avant J.C. : « Une droite est dite être coupée en Extrême et Moyenne raison quand, comme elle est toute entière relativement au plus grand segment, ainsi est le plus grand relativement au plus petit. » Peut-être la formule géométrique était-elle connue bien avant lui, y compris sous une forme algébrique. Et alors quoi ? 


    • Belenos Belenos 13 octobre 2018 23:46

      Là, par exemple, on voit que l’appareillage des pierres est d’une rare beauté associée à une excellence technique. 

      https://previews.123rf.com/images/cascoly2/cascoly21112/cascoly2111202363/11 637368-fen%C3%AAtres-trap%C3%A9zo%C3%AFdales-dans-des-murs-massifs-de-pierre-incas-ollantaytambo-au-p%C3%A9rou-en-am%C3%A9rique-du-sud.jpg

      Qu’est-ce que le nombre d’or ajoute de plus à ça ? Actuellement, il existe plus de personnes connaissant le nombre d’or que de personnes capables de monter un mur comme ça. 


    • Belenos Belenos 14 octobre 2018 01:05

      @Zatara
      Si je ne m’abuse, la cité Machu Picchu, par exemple, est datée du xve siècle. A cette époque en Europe, le nombre d’or était utilisé et théorisé depuis fort longtemps. Il serait donc presque étonnant que les Péruviens ne l’aient point découvert eux-mêmes. Et qu’ils l’aient connu et utilisé ou pas, à la même époque que certains Européens, en quoi serait-ce important ? (Quant aux distances censées établir des correspondances entre différents points de la Terre, c’est une autre affaire.) 


    • Belenos Belenos 14 octobre 2018 09:06

      @Zatara
      Oui, d’après cette vidéo, les parties plus anciennes seraient plus parfaites que les compléments du XVe siècle. 


    • Belenos Belenos 14 octobre 2018 17:20

      @Zatara
      Oui, il est clair que c’est l’enjeu (associé à une forme d’ethnocentrisme européen), mais je ne trouve pas que la section dorée ajoute beaucoup à ce qu’on peut déjà constater au niveau de la capacité concrète de construction (qui est la véritable chose surprenante et indéniable). Comme la proportion dorée se constate dans la nature, on pourra peut-être un jour observer que certains animaux construisent leurs nids en rapport avec ce principe (guêpes, fourmis, oiseaux, singes, etc.) et cela ne changera pas pour nous le statut civilisationnel de ces animaux. On dira simplement que c’est l’équilibre de la nature qui s’exprime de cette manière. Le nombre d’or exprime peut être tout le contraire de l’avancée civilisationnelle. Peut-être est-ce la capacité de construire quelque chose en s’affranchissant du nombre d’or qui indique l’avancée de la civilisation humaine.   smiley


    • Heron Heron 14 octobre 2018 18:26

      @Belenos :"Mais en quoi le fait d’affirmer, ou de nier, que les ingénieurs de l’époque connaissaient la section dorée est-il important aux yeux des uns et des autres ?"

      Et bien, outre le fait que que du point de vu de l’archéologie les Incas ne sont pas censés connaître la section dorée et les constantes pi, fi, inverse du nombre d’or, ect, le problème c’est que ces connaissances sont exprimées à travers des étalons de mesures comme le mètre ou le yard mégalithique, comme dans la grande pyramide de gizeh par exemple (c’est une des polémique initiée par lrdp), mais surtout comme les peuples qui érigèrent les menhirs et dolmens en Europe..

      Par exemple lorsque Quentin Leplat prend la mesure du couloir de Coricancha avec son télémètre, il obtient 1.618 mètre, c’est à dire le nombre d’or exprimé en mètre.

      Et là cela pose de nombreux problèmes :

      1/ Parce que l’unité métrique est censée avoir été proposée comme le 1/4 du méridien terrestre par Talleyrand à la fin du 18ème siècle, et qu’il a fallu pour cela mesurer avec une grande précision la circonférence de la Terre. Autrement dit, les bâtisseurs de tous ces sites "problématiques" avaient, de part les étalons de mesures utilisés, une connaissance précise des dimensions de la Terre.

      2/ Parce que l’on retrouve déjà des similarités de conception et de rélisation sur tous les sites énigmatiques à la surface du globe. Jusque là, la théorie des castors (qui bâtissent de la même manière) était la dernière ligne de défense des Archéologues pour justifier cette encombrante particularité, sauf que les travaux de Leplat ou Crowhusrt, montrent que les bâtisseurs utilisés les mêmes étalons de mesures, et là s’en est tout simplement fini de la théorie des castors ! C’est soit la même connaissance, soit la même civilisation qui à bâti ces sites énigmatiques.

      Commences-tu à percevoir le potentiel explosif de ces nouvelles connaissances ?

       smiley


    • Heron Heron 14 octobre 2018 20:46

      Je me suis mal exprimé sur le mètre, ce n’est pas le 1/4 du méridien terrestre mais la mesure c’est faite sur le 1/4 du méridien terrestre, Talleyrand à proposé le mètre comme étant 1/10 000 000 du quart du méridien terrestre.. 

      Quand même  smiley


    • Belenos Belenos 14 octobre 2018 22:33

      @Heron
      "du point de vu de l’archéologie les Incas ne sont pas censés connaître la section dorée et les constantes pi, fi, inverse du nombre d’or."

      Pourquoi donc ne seraient-il pas censés la connaître ? Est-ce qu’on a retrouvé un document inca dans lequel un académicien inca affirme qu’aucun Inca ne connaît la section dorée ?  smiley

      "le problème c’est que ces connaissances sont exprimées à travers des étalons de mesures comme le mètre ou le yard mégalithique, comme dans la grande pyramide de gizeh par exemple" 

      Je n’ai jamais trouvé d’information qui me conduise à penser ça, bien que cette idée ne me dérange absolument pas. Là, ça pourrait fort bien être des coïncidences qu’on finit par trouver à force de les chercher (contrairement à la récurrence de la section dorée pour laquelle la coïncidence hasardeuse est hautement improbable). 

      "Jusque là, la théorie des castors (qui bâtissent de la même manière) était la dernière ligne de défense des Archéologues pour justifier cette encombrante particularité, sauf que les travaux de Leplat ou Crowhusrt, montrent que les bâtisseurs utilisés les mêmes étalons de mesures, et là s’en est tout simplement fini de la théorie des castors ! "

      Pourquoi donc ? Tous les castors du monde qui construisent de la même manière utilisent aussi probablement les mêmes étalons de mesure (la longueur de leurs incisives smiley). Peut-être que les hommes, autant que les castors ou les abeilles, sont capables de disposer génétiquement de compétences communes ou bien de se les transmettre à distance. . 


    • Belenos Belenos 14 octobre 2018 22:35

      @Heron
      "Je me suis mal exprimé sur le mètre, ce n’est pas le 1/4 du méridien terrestre."

      Heureusement pour nous.   smiley


    • Belenos Belenos 14 octobre 2018 22:45

      Je complète mon propos : Peut-être que les hommes, autant que les castors ou les abeilles, sont capables de disposer génétiquement de compétences communes ET DE CRITERES COMMUNS innés ou bien de se les transmettre à distance. 


    • sls0 sls0 15 octobre 2018 12:34

      @Heron
      Par curiosité j’ai tapé 1618m sur google.

      C’est incroyable le nombre de cols et de montagnes qui ont cette altitude.

      Vos grands anciens ou extraterrestres ne se seraient pas intéressé à la géomophologie par hazard ?


    • Ozi Ozi 16 octobre 2018 18:39

      @sls0 :"Par curiosité j’ai tapé 1618m...C’est incroyable le nombre de cols et de montagnes qui ont cette altitude"

      C’est bien sls0, tu commences déjà à intégrer que les anciens Bâtisseurs utilisaient notamment l’unité métrique, tu progresses..  smiley


    • Belenos Belenos 16 octobre 2018 18:58

      @sls0

      "Par curiosité j’ai tapé 1618m sur google.

      C’est incroyable le nombre de cols et de montagnes qui ont cette altitude."


      Ce qui prouve une nouvelle fois que la nature connait non seulement le nombre d’or, mais aussi le système métrique.  smiley


    • Belenos Belenos 16 octobre 2018 19:38

      @Ozi

      Je ne vais pas me lire tout ça, car je ne trouve pas le sujet intéressant. Cela ne me dérange pas intellectuellement que les anciens constructeurs aient effectivement connu le mètre et cela ne me dérange pas non plus qu’il s’agisse de coïncidences. C’est vrai que la correspondance métrique de la chambre souterraine de Khephren est amusante. Mais les coïncidences existent. Même en comptabilité, on tombe parfois sur des nombres à forte connotations symboliques, qui ont des rapports avec l’objet du compte, c’est très intéressant. Je ne dis pas que cela n’a pas de sens, d’ailleurs, mais il faut le considérer dans une approche métaphorique impliquant une perspective interprétative plutôt qu’au premier degré. Voici par exemple le sourire du hasard : 

    • Ozi Ozi 16 octobre 2018 19:40

      @Belenos

       smiley

      Il est intéressant de constater comment les premiers Egyptologues ont étudier les dimensions de la grande pyramides de Khéops au regard de la mesure de la terre (unité métrique, yard mégalithique, ect..) avant que leurs travaux ne soit littéralement occultés ----> http://messagedelanuitdestemps.org/index.php/2017/07/07/extrait-du-compte-rendu-de-la-campagne-degypte-tome-7-exposition-du-systeme-metrique-des-anciens-egyptiens/

      Les artisans médièvaux qui restaurent les cathédrales et églises sont les premiers à constater l’emploi de la coudée royale dans les monuments ainsi qu’une mesure métrique valant 1/5 de mètre (20 cm) qui s’appelle l’empan.

      Etude métrologique statistique qui montre que l’on retrouve sur les monuments d’avant le 18ème siècle, l’emploi en priorité du pied métrique (33,3 cm) et de la coudée royale Égyptienne en plus des mesures romaines ----> http://messagedelanuitdestemps.org/wp-content/uploads/2017/12/L%E2%80%99unite%CC%81-me%CC%81trique-cache%CC%81-dans-les-e%CC%81glises-Partie-1.pdf

       smiley


    • Ozi Ozi 16 octobre 2018 19:47

      @Belenos :"Je ne vais pas me lire tout ça"

      Alors tu restera dans la croyance qu’il s’agisse de coïncidences, le problème c’est que ce n’en est pas et en vérité cela pose des questions bien plus importantes encore que le poids, la taille, le transport ou l’ajustement de certains blocs sur de nombreux sites énigmatiques, les castors nous regardent quand même... smiley


    • Belenos Belenos 16 octobre 2018 19:56

      @Ozi
      Je ne crois rien de particulier en ce domaine ni en aucun autre domaine. Ce que j’ai lu (car j’ai quand même étudié la question) ne m’a jamais convaincu, tout simplement, alors même que je n’entretiens aucune hostilité à l’égard de cette hypothèse. En revanche, j’ai l’impression que les gens qui trouvent ce débat important (dans un sens ou dans l’autre) ont toujours quelque chose derrière la tête qui n’est pas franchement dit. Est-ce que l’enjeu véritable est la question d’une civilisation technologiquement avancée (capable de mesurer la planète) qui aurait précédé la plus lointaine antiquité, quelque chose comme comme l’Atlantide ? Si c’est ça, il faudrait le dire. Je n’ai d’ailleurs rien non plus contre cette hypothèse. Aucune hypothèse ne me dérange. 


    • Ozi Ozi 16 octobre 2018 20:05

      @Belenos

      Franchement le "qui" on s’en fout, c’est pour la fin de l’histoire ça...

      A l’heure actuelle on ne peut que constater les faits, halluciner, s’émerveiller, s’interroger et peut être commencer à rassembler les pièces d’un puzzle étrange même si elles semblent, à première vue, très éloignées entre elles.


    • Belenos Belenos 16 octobre 2018 20:41

      @Ozi
      Oui, je suis d’accord pour ramasser les pièces du puzzle (c’est le cas de le dire avec les murs incas !) mais sans forcer l’emboîtement à cause d’une idée préconçue, que ce soit dans un sens ou dans l’autre. 


    • Belenos Belenos 16 octobre 2018 20:44

      Peut-être qu’une partie de la réponse tient tout simplement dans le constat que l’homme européen moderne (en gros depuis la Renaissance italienne) n’est pas le seul détenteur de l’intelligence humaine. 


    • Ozi Ozi 16 octobre 2018 21:17

      @Belenos :"Peut-être qu’une partie de la réponse tient tout simplement dans le constat que l’homme européen moderne (en gros depuis la Renaissance italienne) n’est pas le seul détenteur de l’intelligence humaine. "

      C’est évident ça, mais ce que traduit les travaux métrologiques exposés est juste déconcertant, que ce soit le Yard mégalithique, la Coudée de nippur ou le Mètre, ces trois mesures liées dans le temps, découlent d’une connaissance hallucinante de précison des dimensions de la terre identique à celle fournit par notre technologie actuelle.

      Et cette connaissance c’est perpétuée (chez les sachant qui peut être ne savaient pas d’ailleurs) sur plusieurs millènaires et à travers les âges..

      Qu’on le veuille ou non c’est un fait, et cela pose des questions considérablement intéressantes.


    • Belenos Belenos 16 octobre 2018 23:55

      @Ozi
      "Qu’on le veuille ou non c’est un fait."

      Je ne trouve pas cela évident du tout au vu des arguments présentés. Et pourtant cela ne me dérangerait pas de supposer que ces connaissances apparemment anachroniques viennent d’une civilisation antérieure disparue qui avait la capacité de mesurer la terre (je suis indifférent devant cette dernière hypothèse : c’est peut-être vrai, peut-être faux). 


  • Le Celte 14 octobre 2018 09:46

    Une théorie intéressante expose que ces murs cyclopéens à angles irréguliers pourraient avoir été réalisés en fondant l’andésite et en la moulant sur place. Cela me parait encore plus vraisemblable comme théorie, dans la mesure où ces blocs semblent être enflés, boursouflés dans leur masse, suite peut-être à leur tassement lors du processus de refroidissement. Ils n’avaient pas de pétrole mais des idées ! smiley


    • Heron Heron 14 octobre 2018 18:34

      @Le Celte

      Tout les murs cyclopéens à angles irréguliers ne sont pas en andésite, mais pour le savoir il faudrait pouvoir analyser leurs structures comme la fait le professeur Davidovits sur les blocs en formes de H sur le site de tiwanaku en Bolivie, et effectivement les premiers résultats posent question..


    • Heron Heron 14 octobre 2018 18:41

      @Le Celte

      Tous les murs cyclopéens à angles irréguliers ne sont pas en andésite mais l’on sait que l’hypothèse de géopolymères en calcaire est tout a fait crédible, là il faudrait analysé la structure de ces murs en andésite comme la fait le professeur Davidovitz sur les blocs en forme de H sur le site de Tiwanaku, et les premiers résultats sont intéressants..

       smiley


    • La mouche du coche 14 octobre 2018 19:10

      @Heron
      A quoi sert de faire des blocs de pierre, s’ils sont coulés ? Un coffrage irait plus vite.


    • Heron Heron 14 octobre 2018 19:22

      @La mouche du coche

      Cela pourrait servir à éviter de tailler, soulever, transporter, ajuster avec précisions, des blocs qui pour certains pèsent plusieurs centaines de tonnes...

      Où pour le cas des blocs en H à Tiwanaku, en faire en série..

      Mais c’est juste une hypothèse.


    • Le Celte 14 octobre 2018 19:41

      @Heron
      C’est exact, mais on pourrait concevoir le même procédé pour d’autres roches, les fours de la période du cuivre pouvaient porter une température à + de 1100°, les fours de la période du bronze étant évidemment moins puissants, on peut se demander si la concordance des dates de température de fonte correspond à la période d’édification des murs (forcément postérieurs aux plus anciens vestiges de Paracas ou Chavin)

      Je connais les travaux de Davidovits sur les sites égyptiens, très intéressant effectivement, mais d’autres recherches sur les sites inca présenteraient le fameux procédé de fusion. Je vais tenter de retrouver ces travaux de je ne sais plus qui ! smiley


    • Heron Heron 14 octobre 2018 20:53

      @Le Celte :"on pourrait concevoir le même procédé pour d’autres roches,"

      En fait tout dépend du type de roche, si on prend une des plus répandu pour les murs cyclopéens comme le granite par exemple, c’est à dire une roche plutonique riche en quartz, feldspath et micas (éléments qui n’ont pas la même densité ni résitance, ni point de fusion) cela devient vraiment difficile à concevoir..  smiley


    • Belenos Belenos 14 octobre 2018 23:00

      @Le Celte
      "Une théorie intéressante expose que ces murs cyclopéens à angles irréguliers pourraient avoir été réalisés en fondant l’andésite et en la moulant sur place."

      Ah, donc en fait, on n’a plus besoin d’imaginer que ces gens avaient des tailleurs de pierre prodigieux. En fait, ils remplissaient simplement des moules avec du magma à 1 000°C ou 1 300 °C prélevé dans le centre de la Terre ou de la bouche d’un volcan. Facile.  smiley

      Mais... Dans ce cas, qui dessinait et fabriquait les moules capables de résister à ces températures infernales, moules d’une si grande précision qu’aucune bavure n’est visible nulle part ?  smiley En regardant la forme des pierres, il serait pour beaucoup d’entre elles encore plus difficile d’en faire des moules que de les tailler directement. De plus, cela signifierait apparemment que chaque moule aurait été utilisé seulement une fois.  smiley


    • Belenos Belenos 14 octobre 2018 23:07

      @La mouche du coche
      "A quoi sert de faire des blocs de pierre, s’ils sont coulés ? Un coffrage irait plus vite."

      Vrai. Et surtout si ce sont des blocs de pierre avec des formes aussi tarabiscotées dont il faut préalablement concevoir l’emboîtement parfait avec un dessin ultra-minutieux qui ne devra ensuite être trahi par aucune imprécision de réalisation lors du coulage d’une roche en fusion à plus de mille degrés.  smiley


    • Belenos Belenos 14 octobre 2018 23:11

      Actuellement, nos éléments de construction moulés (parpaings, structures en béton, briques de terre cuite) sont de formes régulières pour faciliter les assemblages. Seuls les éléments décoratifs de surface sont volontairement irréguliers. 


    • Le Celte 15 octobre 2018 07:22

      @Belenos

      Et à l’âge du cuivre, ou du bronze comment croyez-vous qu’ils moulaient leurs outils, dans de la bouse séchée de lama ? smiley

      "Ah, donc en fait, on n’a plus besoin d’imaginer que ces gens avaient des tailleurs de pierre prodigieux. En fait, ils remplissaient simplement des moules avec du magma à 1 000°C ou 1 300 °C prélevé dans le centre de la Terre ou de la bouche d’un volcan. Facile."

      -Par contradiction, l’andésite a sur l’échelle de Mohs une dureté de 7 alors que les principaux outils ferreux de l’époque ne sont que de 3 pour le cuivre et 4 pour le bronze. ...les blocs de plusieurs tonnes (300 pour le plus lourd) ont donc d’abord été taillés (avec quoi ?) dans les carrières, grâce je suppose à des gabarits super précis (bravo la transmission du processus de dessins industriels !), transportés par des milliers d’esclaves ou d’ouvriers sur des dizaines de kilomètres (sans la roue), défiant évidemment les lois de la gravité en les hissant au sommet des montagnes, puis assemblés en une architecture antisismique... il est vrai que ça parait plus facile avec leurs bites et leurs couteaux sans doute ? ... Il est possible de fondre de petites quantités de roches sur place et les reconstituer en blocs uniques.

      "Mais... Dans ce cas, qui dessinait et fabriquait les moules capables de résister à ces températures infernales, moules d’une si grande précision qu’aucune bavure n’est visible nulle part ?  En regardant la forme des pierres, il serait pour beaucoup d’entre elles encore plus difficile d’en faire des moules que de les tailler directement. De plus, cela signifierait apparemment que chaque moule aurait été utilisé seulement une fois"

      -Je précise que toutes les pierres d’édifications peuvent-être reconstituées à partir d’agrégats rocheux, donc on peut supposer d’autres techniques que la fusion, mais pour l’andésite, un coffrage en bois épais et mouillé suffirait à donner la forme de la pierre, le premier refroidissement de surface faisant office de coffrage (voir la lave sous l’eau). Il y a des bavures, observez mieux.

      -Ces murs sont justement réalisés pour résister au temps, c’est la définition même d’une oeuvre d’art, unique et durable.

      -Je précise également que ces murs pourraient être pré-inca ...

      Encore une fois il ne s’agit que d’une théorie, vous saisissez la nuance cher Dieu de la guerre ? smiley


    • Belenos Belenos 15 octobre 2018 07:35

      @Le Celte
      "Et à l’âge du cuivre, ou du bronze comment croyez-vous qu’ils moulaient leurs outils, dans de la bouse séchée de lama ?"

      Dans de la céramique (terre cuite) je suppose. Mais il ne vous aura pas échappé qu’il y a une différence de taille entre le moulage d’un petit objet... et le moulage d’une pierre de plusieurs tonnes.


    • Belenos Belenos 15 octobre 2018 07:40

      @Le Celte
      "Je précise que toutes les pierres d’édifications peuvent-être reconstituées à partir d’agrégats rocheux, donc on peut supposer d’autres techniques que la fusion."

      Ah, dans ce cas, c’est une autre piste en effet, celle d’une sorte de "béton" ancien. Et c’est déjà un peu plus facile à envisager. 

      https://www.cdiscount.com/bricolage/revetement-sol/2-pcs-module-allee-moules-chemin-route-irreguliere/f-1661806-out2009473203107.html


    • Belenos Belenos 15 octobre 2018 07:44

      @Le Celte
      "vous saisissez la nuance cher Dieu de la guerre ?"

      "Belenos « brillant, lumineux »  : Dieu de l’harmonie et de la beauté, mais aussi de l’intuition, de l’invention et du raisonnement, ses fonctions principales restent la médecine et les arts. Il patronne les beaux-arts et guérit par la méditation."  smiley


    • Le Celte 15 octobre 2018 07:56

      @Belenos
      Un couteau helvète en quelques sortes ! smiley


    • Belenos Belenos 15 octobre 2018 08:05

      @Le Celte

      Un Apollon gaulois plutôt. 
       smiley

  • sls0 sls0 15 octobre 2018 04:48

    Le yard mégalithique. C’est sorti dans une revue de statistique. Et à la décharge de Thorm en 1964 il n’y avait pas d’ordinateur avec la puissance nécessaire pour invalider sa méthode. Par contre en 1983 il y avait la puissance de calcul qui a permis à L. Girardin d’invalider la théorie de Thorm et ce n’est pas paru dans une revue de stats ou de cuisine mais dans la revue archéométrie.

     Il y a des gens avec deux mains gauches qui s’étonnent de l’extraordinaire précision de l’assemblage des pierres. Une turbine à vapeur son étanchéité c’est métal/métal. La précision c’est le 100ème de mm. Ca se fait à la main avec un grattoir à pastille de carbure et l’acier c’est un peu plus raide que de la pierre. Pour une turbine de 5mx4m il faut compter 1 jours ou 2 pour une personne qui sait employer ses 10 doigts. Que dire d’un mécanicien qui emploit la même méthode pour refaire les glissières d’un tour. Il doit tenir compte des 4 faces des glissières pour garder la linéarité du déplacement du chariot au 1/100ème. 

    En plus précis bon miroir de télescope on chatouille le nm, oui le nanomètre. Pour un 200mm ça prend une semaine pour le tailler et polir, un 300mm on compte deux semaines.

    Des bras cassés ceux qui s’étonnent, ils ne savent rien foutre de leurs dix doigts et croient qu’ils faut des extraterrestres pour faire de trucs aussi simples.

     Une remarque au sujet de la prise de mesure des loges. Il ne prend pas la mesure en bas mais à la moitié de la hauteur de l’appareil, sur du trapézoïdal il y a mieux. Il prend une largeur et un hauteur, rien ne prouve que c’est la même loge.

    Nota : l’étude de Girardin est sur persée, contrairement à l’étude de Thorm il n’y a pas de pub pour la Guiness dedans.


    • Belenos Belenos 15 octobre 2018 07:26

      @sls0
      " Il y a des gens avec deux mains gauches qui s’étonnent de l’extraordinaire précision de l’assemblage des pierres."

      J’ai déjà fait un peu de maçonnerie dans mon existence (j’ai construit ou réparé quelques murs) mais je trouve quand même que la précision de l’assemblage des pierres est étonnante. D’ailleurs si elle n’était pas exceptionnelle, les maçons en proposeraient couramment de semblables et ils trouveraient des clients pour de telles réalisations car c’est du plus bel effet... et indémodable. 


    • sls0 sls0 15 octobre 2018 13:14

      @Belenos
      Coté taille les statues de Michel-Ange m’impressionnent plus.

      Ce n’est pas la hutte au fond du jardin qu’ils ont construit, c’est du fait pour durer. Dans une telle zone sismique ce type de construction en pierres aux formes discontinues est la réponse. La contrainte n’est plus concentrée au plan horizontal de pose de la pierre, elle est diffusée dans toutes les directions dans le mur. L’autre réponse c’est le trapézoidal.

      Avec le palais impérial de Tokyo le Machu Picchu ce sont les exemples historiques de la construction antisismique. Dans une présentation de la construction antisismique ils sont souvent nommés.


    • Belenos Belenos 15 octobre 2018 18:59

      @sls0
      "Coté taille les statues de Michel-Ange m’impressionnent plus."

      Moi aussi, et l’on pourrait aussi citer les cathédrales de l’époque médiévale qui sont aussi étonnantes par leurs audaces techniques. Mais la quantité de travail a aussi son importance. Michel-Ange a fait "seulement" une trentaine de sculptures, certes prodigieuses, dans son existence (mais il n’a pas fait que ça). Les murs cyclopéens incas ou pré-incas impliquent un nombre bien plus importants de tailleurs de pierre, peut-être moins talentueux que Michel-Ange, mais quand même particulièrement habiles. Et puis la Renaissance italienne, c’est un moment de l’histoire où apparaissent quantité d’inventions techniques bien spécifiques qu’on n’accordent généralement pas aux cultures précolombiennes. C’est au XVI siècle que les techniques commencent à se fonder systématiquement sur les sciences en Europe. 


    • Belenos Belenos 15 octobre 2018 19:10

      (Oups, j’écris trop vite en faisant autre chose, désolé pour les fautes de grammaire)


    • Belenos Belenos 15 octobre 2018 19:23

      Bref, il reste des choses à découvrir concernant cette technique de construction. 

      http://sweetrandomscience.blogspot.com/2015/05/le-mystere-des-murs-incas.html


    • Le Celte 15 octobre 2018 20:03

      @Belenos
      Lémurien inca ! smiley


    • Belenos Belenos 15 octobre 2018 20:22

      @Le Celte
      Je suis un cas, c’est vrai. 


    • Le Celte 15 octobre 2018 21:07

      @Belenos
      Je ne vous le fais pas dire ! vous êtes impitoyablement bon ! smiley

      Vous aurez compris que mon commentaire était lié à la dernière image du lien que vous avez proposé, en fait, je me suis marré tout au long de la lecture, mais l’image du lémurien coiffé de son truc à plumes était le pompon final ! Vous remarquerez que malgré l’ironie, la thèse des pierres molles reste une éventualité relativement honorable !

      C’est bon de pouvoir déconner en toute liberté.


    • Belenos Belenos 15 octobre 2018 21:38

      @Le Celte
      Oui la mascotte lémurienne de la page est amusante. 


    • Belenos Belenos 15 octobre 2018 21:41

      La photo du téléviseur cathodique inca aussi est intéressante. Ce qui prouve qu’ils n’étaient pas si avancés que ça technologiquement, ils ne connaissaient même pas les écrans plats, ces nullos !! 


    • sls0 sls0 15 octobre 2018 23:08

      @Belenos
      J’ai suivi votre lien.

      J’ai un peu plus de billes.

      On parle d’une plume de colibri comme tolérance donc 2-3/10mm.

      On y voit des pierres encore avec leur points d’accrochage, sur les autres on les a peut être supprimé par souci d’esthétique.

      J’ai gratté des portées de joint de corps de turbine. Si je devrais faire la même chose avec des pierres je mettrais une couche d’argile entre les deux. Je pose la pierre supérieure légèrement huilée pour éviter que ça colle.

      Je relève la pierre. Avec une allumette je sonde l’argile tout les 5cm pour me faire une idée. Pour éviter des manips inutiles, je peux percer des trous de la dimension la plus grande trouvée avec l’allumette.

      Ensuite je taille pour faire disparaitre les traces de trous. J’ai le négatif d’une pierre par rapport à l’autre.

      Je peux aussi employer une plaque percée de trous où sont insérés des pions de même longueur. J’applique la plaque sur la pierre, sur la partie supérieure de la plaque les pions déplacés donne le patron en négatif pour l’autre pierre.

      On parle surtout de l’or des incas mais ils connaissaient le bronze. Les métaux étaient surtout employé pour la décoration mais faire un foret ou une scie à sable devait être à leur portée. Pour le peu que j’ai vu de sacrés métalos. Donc je m’autorise à percer. Si on ne m’autorise pas j’emploie la planche et ses pions coulissants.

      A peu près ça mais en moins compliqué.


    • Belenos Belenos 16 octobre 2018 02:03

      @sls0
      La technique de prise d’empreinte que vous indiquez est effectivement une possibilité. Mais vous voyez que ça reste quand même un travail de belle technicité qui mérite notre estime. Ces mecs ne travaillaient pas juste pour rester dans la limite de la garantie décennale. 


    • sls0 sls0 16 octobre 2018 14:03

      @Belenos
      En zone sismique pour la garantie décénale avec de la pierre il y a le système tenon-mortaise avec un H métalique comme employé au Parthénon il me semble. Ou un système de gabarit ou de moulage pour donner des formes diluant les forces de cisaillement.

      J’y ai eu l’idée en une minute en écrivant la réponse.

      Pour le moulage, un enfant de 3 ans avec sa plasticine en a compris le principe. Une plaque avec des piges coulissantes ça demande pas de sortir de Polytechnique.

      Le plus long à faire seraient la plaque avec piges qui pourrait servir pour un bon paquet de pierres. La faire avec les moyens de l’époque c’est moins de 8h. 

      Une minute de réflexion et 8h de boulot pour éviter des manutentions inutiles par la suite ça vaut le coup non ?


    • Belenos Belenos 16 octobre 2018 18:03

      @sls0
      "Une plaque avec des piges coulissantes ça demande pas de sortir de Polytechnique."

      Certes, le principe se comprend facilement, mais le principe de la sculpture de Michel-Ange aussi (et encore mieux car il est très documenté). Il n’en demeure pas moins que la réalisation effective demande une habileté - qui plus est collective - et non seulement un savoir d’expert. D’ailleurs tous les polytechniciens ne seraient pas nécessairement capables concrètement de monter un muret dans leur jardin sur ce principe. Plusieurs machines conçues par Leonard de Vinci, par exemple, n’ont pas pu être réalisées par défaut de capacité constructive à son époque. 

      Cependant, il n’y a rien d’inhumain dans ce mur, si c’est le point sur lequel vous souhaitez insister. Les Incas étaient très astucieux, habiles, méticuleux, bien organisés et soucieux de la durée. Et en même temps, selon la plupart des archéologues, les Incas ne connaissaient pas l’écriture (contrairement aux Mayas) ce qui est très étonnant pour un empire si étendu impliquant une administration importante. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quipu

      C’est ce genre de décalage qui est surprenant pour nous. 


    • gaijin gaijin 16 octobre 2018 19:22

      @Belenos
      " C’est ce genre de décalage qui est surprenant pour nous. "

      oui c’est comme utiliser des mecs qui courent au lieu d’un machinphone ......

      la chose vraiment surprenante c’est notre incapacité a poser nos lunettes culturelles et a admettre que si dès le début sapiens sapiens a les mêmes capacités cognitives que les notres c’est bien qu’il devait en faire quelque chose ............


    • Ozi Ozi 16 octobre 2018 19:59

      @gaijin :"si dès le début sapiens sapiens a les mêmes capacités cognitives que les notres c’est bien qu’il devait en faire quelque chose ...."

      Certes, à la différence subtile que notre civilisation a acquis des connaissances poussées grâce à la méthodologie scientifique et de la technologie qui en découla par l’exploitation intensive de notre environnement, ce qui ne semble pas être le cas de ceux qui ont édifié tous ces sites énigmatiques..

      Cela ouvre tout un pan de recherche que les esprits étriqués pourraient qualifier de "surnaturel"...


    • Belenos Belenos 17 octobre 2018 00:01

      @Ozi
      "Cela ouvre tout un pan de recherche que les esprits étriqués pourraient qualifier de "surnaturel"..."

      Ou bien, au contraire, les Anciens disposaient d’une approche beaucoup plus "naturelle", contrairement à nos méthodes de calcul qui sont devenues très abstraites et complètement artificielles depuis que les nombres sont devenues des "quantités mortes". 


    • sls0 sls0 17 octobre 2018 06:12

      @Belenos
      Même nos propres anciens en savaient déjà pas mal.

      Mon frère emploit toujours une serpe forgée par mon grand-père dans les années 30. Je n’ai pas mémoire qu’on l’ait réaffuté un jour.

      Dans la forge du grand-père plein de produits naturels. En apprenant la métallurgie par la suite j’ai compris que les rognures de sabot c’était pour la carburation, il y avait d’autres produits pour la nitruration. Né au 19ème siècle il n’avait pas poussé ses études. Bonjour l’odeur dans la forge parfois, je me rappelle plus s’il n’avait pas de l’urine de jument pleine.

      Discutez donc avec un compagnon de France, dans leur savoir il y a des choses qui datent.

      Je me rappelle avoir refait les plans du église du XIème siècle. Je l’avais rentré dans un logiciel d’analyse de structures. J’avais toutes les charges et contraintes. En discutant avec un compagnon du devoir qui bossait pour les bâtiments de France il m’a fait une démonstration des descentes de charges et des contraintes en 5 minutes, sans logiciel. Les résultats n’étaient pas derrière la virgule mais très proches de mes résultats.

      Simple et intelligente sa méthode mais qui a permis la construction de superbes cathédrales. 

      Chez moi c’est sismique, j’aide parfois la protection civile pour les études de risques. Une étude avec modélisation ça prend deux jours environ pour une maison avec des milliers d’habitations ça n’est pas possible. J’emploie ISIBAT qui est plus rapide mais moins précis. Ca permet de voir à quelle intensité sismique un bâtiment tient ce qui est suffisant. Quand j’emploie la méthode du compagnon je suis encore plus rapide.

      Quand on discute avec un architecte ou un ingénieur structure, on parle logiciel, pas trop truc de compagnon.

      Un vieux savoir est parfois ignoré par les gens du métier actuel, que dire de certains bras cassés qui ne regardent que des vidéos à la Grimaut ou Leplat sur youtube. Le coup de l’argile j’en fais la démonstation à un enfant de 5 ans avec de la plasticine et osselet, il comprend. D’autres bien plus vieux c’est pas le cas, il leur faut des extraterrestres. Pour rappel un enfant de 5 ans a un QI de 35.


  • pilule bleue pilule bleue 16 octobre 2018 22:46

    Bof, il est dit dans la vidéo : 72,36 * 41,47 = 3000, surface de la niche, calcul fait on tombe sur 3000,7692 cm2. De plus, la niche n’est pas un rectangle mais trapézoïdale, donc rien à voir avec la surface de la niche. D’après les valeurs mesurés dans la vidéo on aurait : (72,3 * 44,7) - (44,7 - 38,2) * 72,3 = 2761,86 cm2. Loin du "conte" !!!


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