mardi 2 avril 2019 - par Nigari

Premier témoignage télévisuel sur l’inceste et... déjà l’amnésie traumatique (Eva Thomas en 1986)

Les témoignages d'amnésie traumatique sont pléthore et ce mécanisme est aujourd'hui parfaitement expliqué. Pourquoi existe-t-il encore une telle controverse au sein du petit milieu de la psychiatrie ? Une non reconnaissance injustifiée gravement nuisible aux victimes et grandement utile aux bourreaux...

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Voici le témoignage de Eva Thomas dans "Les dossiers de l'écran" (1986) :

La psychotraumatologue Muriel Salmona nous rapporte ici le cas d'une jeune fille ayant subi une remontée de mémoire traumatique/amnésique fulgurante, au point de croire réellement que le viol oublié qu'elle a subi dans la toute petite enfance viendrait juste de se produire... Un bref voyage dans un autre espace temps ?

Source (documentaire intégral) : Délits sexuels sur mineurs : comment les bannir ?

http://www.lcp.fr/emissions/droit-de-suite/292201-delits-sexuels-sur-mineurs-comment-les-bannir



2 réactions


  • gaijin gaijin 2 avril 2019 12:05

    un autre espace temps ?

    bien entendu : le temps et l’espace ne sont des dimensions contraignantes que pour la matière ( ça devrait être une évidence pour n’importe qui puisque nous le vivons dans le rêve .......)


  • sls0 sls0 2 avril 2019 17:25

    Je conseille de regarder le documentaire en entier.

    C’est vrai qu’il dure 1h27 mais il est bien fait et donne beaucoup de réponses.

    J’y ai appris qu’il y a que 0,3% des viols qui finissent aux assises.

    Au début des années 90 une amie psy m’avait demandé de faire une tournée des gendarmeries et commissariats locaux avec un petit livre expliquant l’accueil des jeunes victimes et la manière de questionner. A l’écoute de ce documentaire je m’aperçois que c’est encore pire de nos jours qu’à l’époque de ce défrichage.

    A l’époque il y avait une petite présentation de ce bouquin et une discussion. Je me rappelle qu’il y avait parfois une grosse gêne, on ne voulait pas voir ou plutôt un rejet de la vision.

    Pas un tabou de l’inceste mais un tabou vis à vis de l’information de l’inceste.

    Bon ce n’était pas généralisé mais existant.


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