mercredi 11 février 2015 - par Cercle Aristote

Pierre Yves Rougeyron L’homme sans liens

Pierre Yves Rougeyron vous présente le 12ème numéro de Perspectives Libres sur la condition de l'homme contemporain.

 

 



100 réactions


  • Le Sudiste 11 février 2015 10:44

    C’est pas la première fois que je le vois celui là ! C’est toujours avec beaucoup de plaisir, c’est de mieux en mieux.

    Le côté formidable d’Internet c’est que cela donne la parole à tout le monde. Il suffit de se faire filmer par son cousin. Le revers de la médaille pour ce type doit être de constater que personne ne l’écoute. Les français dont il parle beaucoup et qu’il prétend connaitre ont un minimum de flair.
    La suffisance de ce guignol n’a d’égal que le mépris qui transpire de ses propos et de son expression.

    Mépris que l’on retrouve largement ici-même en constatant qu’aucun commentaire n’a jamais été posté, aucune réponse à ceux qui se sont exprimés 469 fois sous les vidéos postées par ce groupuscule de baltringues.

    La France est un pays riche en diversité... Heureusement qu’il y en a des comme ça pour qu’on rigole. Mon conseil pour ces 3 ou 4 révolutionnaires sur qui tout le monde compte pour faire évoluer la société : faites des vidéos plus courtes. Au début on rigole, passé 2 minutes ça devient pathétique.


    • un primate un primate 11 février 2015 11:42

      T’as le QI d’une poupée Barbie, sudiste.


    • Semi Kebab 11 février 2015 11:44

      J’espère Sudiste que vous vous rendez compte que vous vous permettez bassement d’insulter gratuitement le De Gaulle de demain.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 11 février 2015 12:06

      C’est beaucoup plus simple que ça, Le Sudiste. Il n’est question dans cette vidéo ni des "barbares musulmans", ni des "perfides Juifs". Or, c’est avec ça qu’on attire le chaland sur ce site. Raison pour laquelle pas mal de ceux qui s’intéressent à autre chose le fuient de plus en plus. 

       
      Vous qui venez d’y débarquer, je voulais que vous le sachiez. On n’est pas "baltringue" parce qu’on ne génère aucun commentaire. On est "baltringue" quand on refuse de se frotter à la complexité du réel.


    • Le Sudiste 11 février 2015 12:24

      "Vous qui venez d’y débarquer". Sur Agoravox ? mdr...


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 11 février 2015 12:31

      Oui, si j’en crois votre page perso, le 25 décembre, comme une jolie Barbie de Noël...
      À moins que vous n’ayez plusieurs pseudos qui courent en même temps, comme bon nombre de gens ici d’ailleurs. Par ce procédé, certains vont jusqu’à déposer des vidéos sous un pseudo et les commenter sous un autre. Comme ça, aucune chance de passer pour un "baltringue" que personne n’écoute.

       

      Blague à part, si vous estimez avoir un commentaire constructif à faire de l’intervention de Rougeyron, ça m’intéresse. Sinon, bonne journée.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 11 février 2015 12:54

      "Par ce procédé, certains vont jusqu’à déposer des vidéos sous un pseudo et les commenter sous un autre."


       smiley
      Comme quoi on peut fort bien recomposer la forme d’une communauté heureuse à partir d’un narcissisme techniquement augmenté ! Elle est pas belle, la vie moderne ? 


    • Le Sudiste 11 février 2015 13:07

      Agoravox a été déserté à cause de la pollution des gens comme vous. Ça ne dit rien, ça bave et ensuite ça s’offusque quand on leur met le nez dans leur caca.
      Vous pensez clôturer une discussion sauf si j’amène un commentaire constructif sur la vidéo ? Vous êtes drôle.
      Mais au fait, il est où votre commentaire sur la vidéo ? En quoi les propos de la vidéo vous ont fait réagir ? C’est où ? Elle où la grande réflexion du philosophe ? Nulle part. Et c’est à moi que vous demandez de parler de la vidéo sans quoi la discussion cesse ?
      La seule chose qui vous fait réagir c’est moi. C’est normal. Je suis un piège à con. Et ceux qui s’ignorent sont les plus nombreux.

      Qu’est ce que j’en ai à foutre de vos théories sur les pseudos. Qu’est-ce que ça vient faire ici ? Apprenez donc à vous servir d’un moteur de recherche, ça vous évitera de raconter n’importe quoi.

      Vous avez raison. Cessez de discuter avec moi, vous allez passer pour une brave andouille.

      Quant au "bonne journée" de la fin... c’est bien l’illustration de ce que vous êtes. Un tout petit bonhomme.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 11 février 2015 13:22

       smiley
      C’est très drôle.
      Gaspard a gentiment lancé un débat ci-dessous. Nous ferez-vous l’honneur de votre présence, Monsieur le syndicaliste ? J’ai hâte que vous fermiez sa gueule au tout petit bonhomme.


    • Unghmar Unghmar 11 février 2015 13:40

      "La suffisance de ce guignol n’a d’égal que le mépris qui transpire de ses propos et de son expression."
      .
      paille - poutre - hôpital - charité


    • Le Sudiste 11 février 2015 13:47

      @gégène
      12h31
      "Blague à part, si vous estimez avoir un commentaire constructif à faire de l’intervention de Rougeyron, ça m’intéresse. Sinon, bonne journée."
      13h22
      Finalement non, on y retourne.

      Allez donc parler philosaufie... vous qui ne savez même pas qui vous êtes... ce que vous faites... un filozof un peu vulgaire aussi... vous êtes drôle !
      Je suis syndicaliste ? Ah. Si vous le dites !
      Décidément je fais ce que je veux avec les comme vous... je jette des graines et ça picore. C’est un sport que j’adore...
      Vous savez pourquoi ? Parce que ce que vous écrivez dans le fond comme dans la forme est en contradiction totale avec ce que vous prétendez être. Je me régale. Merci.
      Par contre, j’avais 5 minutes, c’est bon, j’ai bien ris.
      A bientôt mon très cher ami... a bientôt gégène...


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 11 février 2015 14:31

      Votre façon de déformer mon nom de famille en dit long. C’est d’ordinaire le recours des gens à court d’arguments. Vous comptiez épater la galerie et c’est manqué.
      En outre, Gaspard et moi vous invitons à une dégustation AOC et vous vous complaisez à vous gargariser avec du pipi. Dommage.
      Je ne vous dis pas à bientôt, vous êtes trop fort pour moi.


    • Conchita el MUST Conchita el MUST 11 février 2015 15:51

      Perdu, mon cher Virgile, je trouve cela trés drôle ! "Génène" vous sied à merveille pour éclairer les ignorants que nous sommes sur le chemin tortueux de la vraie démocratie.
       
      Avez-vous repris votre service de jour sur le forum ou le manque d’inspiration vous a-t-il conduit à venir puiser quelques bonnes formules chez votre compère Qaspard ? Ah non, j’oubliais ! Pierre Yves Rougeyron va publier votre manuscrit si je ne m’abuse, il est donc normal de faire acte de présence pour encenser votre futur éditeur. Je vous l’avais bien dit, car contrairement à lui retour aux sources n’entretient pas de relations complices avec Jean Robin ou Élisabeth Lévy chez qui vous exercer vos talents de Nostradamus. Lorsque j’ai aperçu votre manuscrit croupir dans une pile étiquetée "Pour le pilon", je n’ai pu résister à vous fournir quelques indices sur l’avenir compromis de vos réflexions sur le nécessaire déverrouillage du système pour refonder la vraie démocratie. Vaste programme, comme dirait le général.

       

      PS : Il m’avait semblé lire un échange l’année dernière où votre interlovuteur vous appelait "Éric Gogol". Je préfère de loin "Génène" ! 


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 11 février 2015 16:09

      Tiens, Lord Volde !!
       
      Non, je passe trop de temps sur Causeur pour pouvoir venir de nouveau par ici. J’ai simplement réagi car je suis très en phase avec les propos de Pierre Yves Rougeyron dans cette vidéo, c’est peut-être d’ailleurs au travers de ce sujet de l’"homme sans lien" qu’il a apprécié mon bouquin.
       
      Pour ce qui est de Jean Robin, je ne commente pas sur son site car il m’a viré il y a quelques années. En revanche j’officie aussi chez Renaud Camus, en charentaises. Et autrefois aussi sur Scriptoblog, mais je me suis lassé de me parler à moi-même. Les commentateurs y sont trop rares. Et les sujets trop homogènes.
       
      PS : Sur Causeur, j’ai même droit à une furie qui me poursuit de ses "Guéguette, sale type !!" Je crois que c’est une vieille fille amoureuse.


    • Le Sudiste 11 février 2015 16:41

      @gégène

      Encore là pour me dire que plus jamais ?

      Incroyable ! Mieux qu’un pantin !

      Tu sais pourquoi je te réponds ? Parce que tu m’es utile. Je vais assouvir avec toi mes pulsions sadiques.

      Est-il utile de relever la contradiction entre ne pas me dire à bientôt et me proposer une ligne avant une discussion. Non, c’est une babiole déjà soulignée plus haut : tu ne sais pas qui tu es, tu ne sais pas ce que tu fais. Moi je sais qui tu es et du coup tu fais ce qu’il y a à faire...


      Je n’ai pas besoin d’épater la galerie. Je suis dans l’autosatisfaction. La vraie branlette intellectuelle. Je me fais plaisir sans avoir besoin d’épater qui que soi, contrairement à toi certainement puisque tu mets cet argument en avant.


      Selon toi mon ami gégène, je dirais "gégène" parce que "C’est d’ordinaire le recours des gens à court d’arguments." Mais des arguments pour quoi faire ? Quelle est ta question gégène ? Savoir si j’ai changé de pseudo ? Si je suis syndicaliste ? Si je ressemble à Barbie ? Je n’ai pas besoin d’argument gégène, il n’y a pas de discussion, tu comprends ? Il n’y a rien dans tes propos. Tu me parles de te faire "fermer ta gueule", que je me gargarise avec du pipi... et tu veux que je viennes parler de philosophie ? On croit réver. Philosophie : Du grec "Amour de la sagesse". Mdr. Avec toi on est nickel...


      Mais qu’est-ce que tu sais gégène ? Qu’est ce que tu comprends ? Tu veux que je te le dise ? Rien. Tu ne comprends rien à rien. Et je vais te le montrer. Tu diras que c’est faux, que ceci que cela, que Platon avait dit... Oui, gégène, tu diras ce que tu veux. Et tu vas voir, avec moi, c’est comme avec tes écrivains. Ce qu’il y a à dire est déjà écrit. Le problème c’est que tu ne comprends pas ce que tu lis. J’ai écrit plus haut : "Ça ne dit rien, ça bave et ensuite ça s’offusque quand on leur met le nez dans leur caca." Tu vois gégène, c’est ça l’autosatisfaction. Se citer soi-même. Et c’est que le début...


      Pourquoi j’écris "gégène" ? On a vu ton explication. C’est un peu comme "syndicaliste" ou avoir besoin "d’épater la galerie", le pipi(?). Ce sont tes délires ça gégène. Les voir en moi s’appelle une projection, un transfert. Tu le sais non ? Ah... tu ne savais pas que c’était ta façon de discuter ? Ben tu vois, avec moi tu vas faire des progrès.

      Non, écrire "gégène" c’est plus simple et tu sais quoi ? C’était encore écrit au dessus. Et oui : "Décidément je fais ce que je veux avec les comme vous... je jette des graines et ça picore. C’est un sport que j’adore..." Ecrire "gégène", c’est jeter une graine, tu comprends ? C’est comme ma photo de Barbie. Les plus cons ne peuvent s’empécher d’en parler. C’est moi-même qui leur donne un argument quand ils n’ont que le QI d’un tabouret en plastique. Tu comprends gégène ? C’est voulu. Ca permet de canaliser les cons et de jouer avec.


      Alors pourquoi, toi qui a lu tant de philosophes, qui te posent tout un tas de questions, toi qui penses certainement être doué de capacités de réflexion, d’analyse, de compréhension... pourquoi toi, mon gégène, tu picores ? Je vais te le dire : parce que je connais les gens. Et j’ai du flair gégène. Regarde ce qui était écrit plus haut : "Je suis un piège à con. Et ceux qui s’ignorent sont les plus nombreux."


      Les comme toi gégène n’ont aucun secret pour moi. Je les manipule, je joue avec. Je me permets même de te le dire avant parce que je sais que la marmelade que tu as dans ton cerveau va t’empécher de le comprendre. Mais relis bien. Tout était déjà écrit. Tu avais tout lu. Mais tu n’y a rien compris. Une sorte de complexe de supériorité que je suis certain tu vois en moi... Pourtant mon gégène, moi je montre et je démontre...

      Et donc toi qui picores avec gourmandise les graines que je lui jette tu voudrais m’expliquer des trucs ? Mdr. Allez, va philosopher avec tes amis, ça va te donner l’impression d’avoir quelque chose dans la tronche. Ca ne m’étonne pas que tu sois épaté par le mec de la vidéo. Et je lui souhaite à ce type d’écrire plein de bouquins et d’en vendre des millions au plus de crétins possibles.


      Pour finir, ça aussi c’était écrit plus haut : "Vous avez raison. Cessez de discuter avec moi, vous allez passer pour une brave andouille." Oui, c’était écris aussi.

      "J’ai hâte que vous fermiez sa gueule au tout petit bonhomme."

      Là j’ai pas le temps. Une prochaine fois mon petit bonhomme.

      Bye.


      Le Sudiste


      Oui, malgré le com du dessus qui nous en apprend un peu plus sur votre combat du jour, j’ai laissé tel quel. Mais ça permet de mieux comprendre la défense de vos convictions... Au passage, sacrée pub pour cette merde qu’est "causeur". Ca ne m’étonne guère finalement que vous y soyez à votre place.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 11 février 2015 17:28

      Un message plus long que l’ensemble de votre production précédente sur ce site. Je n’ose imaginer le temps et les efforts que cela a dû vous demander pour vous la jouer spadassin décontracté.
      Vous auriez presque pu consacrer la même énergie à pondre un article. Vous devez vous faire chier dans la vie...


    • Union Latine Union Latine 11 février 2015 20:58

      Trop fort Sudiste !


    • stabilob0ss stabilob0ss 11 février 2015 21:03

      Ah, je vois que Gueguen s’est encore fait des potes.
      .
      Sinon, j’interviens pour glisser discrètement que le manuscrit de E. Gueguen va être édité par la boite d’édition de P.Y. Rougeyron (dont j’apprécie énormément le travail dans lequel je me retrouve). Ceci explique peut-être que Gueguen demande un peu plus que des arguments de forme pour l’enfoncer, ce avec quoi, pour le coup, vu le boulot que réalise PY, je suis d’accord.
      .
      Pour finir, je ne saurais plus conseiller l’opus de Rougeyron sur la loi du 3 janvier 1973, qui est tout à fait clair sur la genèse et les contours de la fameuse loi si déterminante, mais pourtant inconnue pour la plupart.


    • Le Sudiste 12 février 2015 09:31

      Bonjour stabilob0ss,
      gégène demande quelque chose ? Des précisions sur mes propos ? Non. A aucun moment, relisez bien. Peu importe gégène, ça y est, il marche plus. Kaput. Vous prennez le relais ?

      Malgré ce que je dis plus haut concernant la promo de Rougeyron ou du bouquin de gégène, vous aussi pour le bien de la cause vous voulez que moi, qui me suis exprimé déjà assez clairement, j’en remette encore une couche ? Vous voulez que l’on rentre dans les détails ? Why not. Vous êtes dingue ?

      Pour les arguments, désolé mais je ne vais pas me taper cette vidéo. Je l’ai survolée. Et comme j’ai survolé à basse altitude j’ai croisé gégène ! Non je rigole... Donc, bon. Du vent intégral, comme d’hab, ça doit faire 2-3 ans que je vois ses vidéo, je commence à être habitué.

      1- Quand on enlève les figures de style il ne reste rien si ce n’est 50 fois pour justifier 50 affirmations gratuites "je vous en reparlerez plus tard" ou "tout le monde sait très bien que". Ca, c’est convaincant seulement pour les bas de plafond.

      2- Quant au petit plan du genre "je ne sais plus comment il s’appelle... comment ?... ah oui, Jacques Attali." Il l’avait déjà servi dans une vidéo (celle de Novembre avec Pétain me semble-t-il). Ca devait être sur Sarkozy, Hollande ou un mec dans le genre. Idem, un truc du style : "Ah son nom m’échappe, c’est quoi... machin..."
      Ca, c’est de la rhétorique de merdeux. C’est clair ? Ca vous fait plaisir que j’écrive ça ? Vous êtes content que ce soit écrit ici ?

      3- Quand on a quelque chose à expliquer à un auditoire, on ne cherche pas les mots ou les formules les plus complexes, les moins usités si l’on souhaite être compris.
      Faire cela est une démarche de petit con prétentieux qui n’a de plaisir qu’à s’écouter.
      Est-ce que vous êtes content aussi que cela soit écrit sous la vidéo de votre copain ? Vous trouvez ça malin ?

      Alors voilà : chez moi ça fait : Et 1... et 2... et 3... poubelle. Quand on en est là sur la forme c’est que le fond, on le touche.

      Lui doit certainement se rêver diriger la France et moi je pense qu’il a déjà atteint sa limite. Il est au taquet.
      Mais c’est déjà très bien, il fait des trucs, il se bouge, il écrit il publie... Mais je pense qu’il n’ira pas plus loin. Il n’en a pas les moyens. C’est mon avis. Heureusement que d’autres ont un autre avis. Et je lui souhaite tout le bonheur du monde à ce jeune homme. Je lui souhaite tout ce qu’il souhaite. C’est pas beau ça ?
      Par contre, c’est certainement pas entouré d’une équipe de bras cassés comme gégène qu’il va faire des miracles. En même temps je suis certain qu’il est pour le mérite ! Donc tout va bien. Tout est parfaitement proportionné.

      Quelques passages qui m’ont fait rire sur cette vidéo :
      "Le populisme fait peur. Pourquoi ? Parce qu’il demande une déglaciation émotionnelle dans une société où une tendance oligarchique se cache derrière une démocratie procédurale et où la froideur de la technique cache l’avidité des intérêts." Euh... je mange une chemise en transmutation originale... kamoulox !

      Comment faire l’autonomie de l’individu ? Pourquoi c’est possible aujourd’hui ?
      "Grace à la technique, la technique permet l’autonomie pure, en théorie du moins, et dans les rêves de certains, c’est à dire tout est mixable, tout est modulable, tout est traçable... votre condition future... Horrible hein ? Bientôt..." Voilà : en théorie, en rêve mais bientôt chez vous...

      "Et ainsi cet homme autonome est perdu dans cette quête de transfiguration cognitive, dans une société où l’individu
      lobotomisable est donc soumis au diktat d’un post modernisme technique, technique évidement au sens d’Aristote, cet homme partiellement non autonome se la fait donc mettre bien profond par des mecs qui racontent n’importe quoi."
      Eh !

      Donc le fond maintenant ? Franchement, j’ai du en voir au moins 4-5 heures du Rougeyron. Le problème (comme dans la 2eme citation) est surtout qu’il a beaucoup de mal à faire la différence entre ses croyances, ses envies, ses fantasmes et la réalité, les faits. Et ça tombe bien que vous me parliez de son truc sur la loi de 73. J’avais quelques souvenirs très drôles que je vous ai retrouvés.

      C’était sur radio Ici et Maintenant. 2h30 avec la casquette de spécialiste de l’économie ! Je vous propose 3 passages sur seulement 8 minutes. Écoutez le reste, vous allez vous régaler.
      https://www.youtube.com/watch?v=718Tj2s0r14

      Vous démarrez à 1h36’30
      On lui pose une question sur l’inflation d’actifs qui est le fait que les biens eux-mêmes soient considérés comme réserve de valeur ce qui fait augmenter leur prix. C’est ce qui forme entre autre les bulles.
      Quelle est la réponse ? L’artiste nous parle de la part de la dette dans le prix de l’eau en Allemagne parce qu’il a du lire un truc là dessus avant d’entrer dans le studio ! Rien à voir donc mais il fait de jolies phrases et il remercie même la personne
      de lui avoir posé la question !

      Epargnez vous le bla bla des minutes suivantes et allez à 1h44’10.
      Toujours en plein effort, il nous parle d’argent qui circule sans contrôle dans le monde et des dangers que cela représente.
      "Il y a une masse d’argent non couverte. Cette masse d’argent est au minimum de 3 000 milliards. C’est à dire que c’est supérieur à la production mondiale, au PIB mondial."
      En 2013 le PIB mondial était de 73 000 milliards de dollars ! Un rapport de 1 à 24...
      Quand on a dans la tronche que 3 000 milliards c’est supérieur au PIB mondial, on est un guignol de l’économie. Le seul PIB des USA dépasse les 15 000 milliards. Sacré spécialiste !

      Et à peine quelques dizaines de secondes plus tard :
      1h45’40
      "on estime que 100 millions de personnes ont perdu leur emploi suite à la chute de Lehman. Rien que la chute de Lehman, je ne vous parle pas de tout le reste." Ah n’en parlons surtout pas, on serait à 12 milliards de chomeurs !
      L’auditeur auquel il répond trouve à juste titre que 100 millions ça fait un peu beaucoup ! Alors l’auditeur propose 100 000.
      Que nenni, Guignol confirme :
      "100 millions, 100 millions monsieur, à travers le Monde."
      mdr... Je vous laisse chercher les chiffres... que la surprise vous fasse rire aussi...
      Alors quand on a une fois de plus de tels ordres de grandeur dans la tête et qu’on répète encore et encore ces conneries, on est complètement à la ramasse en économie alors son avis sur ces questions... c’est forcément pathétique.

      Pour finir et pour rire de bon cœur allez à 1h09’15.
      C’est une mauvaise leçon d’escroquerie. Comment en 5 secondes dire exactement l’inverse de la connerie que l’on vient de dire en le démontrant tout aussi aisément. C’est ça être un escroc de la pensée.

      StabiloBoss, je suis ravi pour vous que vous soyez fan de Rougeyron, je vous incite à acheter tous ses bouquins, n’hésitez pas, celui de gégène aussi... Eclatez-vous !
      Et je suis ravi que ce type soit pris pour un spécialiste de l’économie ! Ca donne une idée du niveau de ceux qui le crédite de telles compétences...

      Mais voyez-vous, pour les types comme moi qui connaissent certains des sujets abordés (parce que c’est la même pantalonnade sur la géopolitique) écouter ce type ne sert à rien. Pire, c’est quelqu’un qui est néfaste au développement du savoir commun puisqu’il raconte et propage n’importe quoi. C’est un parasite du savoir. Un va-nu-pieds de l’intelligence.
      L’inverse de ce que vous pensiez ? Eh ! C’est possible.

      Et puis franchement, quand en plus vous n’êtes pas du tout impréssionné par la rhétorique à deux balles des petits escrocs du verbe, ce type devient le néant absolu. Sans intéret aucun. Vous comprennez ?

      Je n’avais pas spécialement envie de répondre sachant que ça allait piquer un peu... Mais bon, en même temps, il me semble avoir mis tout le long de mes com des panneaux suffisament gros et les avoir suffisamment expliqué pour ne pas qu’on me pose encore des questions là-dessus, qui plus est en se disant surement
      "tiens, là il ne va pas répondre, il va fermer sa gueule puisqu’il n’aura rien à dire... il n’a aucun argument..." Eh !
       
      Vous vouliez des réponses ? Mon avis ? Voilà : La forme est puante et le fond, c’est de la merde.

      Mon cher StabiloBoss, j’espère avoir répondu à vos interrogations.
      Par contre, c’est bon, j’ai assez donné sur le sujet.
      Next !

      Le Sudiste


    • stabilob0ss stabilob0ss 13 février 2015 20:54

      Bonsoir Le Sudiste.

      Je comprends bien tes propos, mais il ne s’agit de pas fanboy attitude, mais juste d’apprécier un discours, des positions, des intentions qui me semblent plus proches de ce qui a fait le prestige de la France, et dont on bénéficie aujourd’hui -comme s’il était naturel-, plutôt que la mentalité post De Gaulle, se résumant à de la prostitution auprès des possesseurs de l’argent, dont on voit bien la chute vertigineuse cela représente.

      Bonne soirée.


    • Le Sudiste 14 février 2015 00:26

      Bonsoir stabilobOss
      C’est noté.
      Concernant les idées qu’il vous inspire, je ne sais pas. Je ne doute pas un instant qu’il y ait de bonnes choses dans les auteurs qu’il cite. Encore faut-il s’intéresser à ces questions ce qui n’est pas le cas pour moi dans la présente vidéo ni dans ce que vous rapportez.
      Je ne peux que constater plus bas que ceux chez qui cette vidéo déclenche une réflexion finissent eux-même par se rendre compte de la vacuité de leur propos ce qui est assez drôle !
      Pour le côté fan, ne vous cassez pas la tête, je sais faire le tri...
      Sur ce que vous relevez en toute fin, oui, c’est un juste constat qui est effectivement l’une des impasses dans lesquelles nous sommes. Trouver des solutions est certainement la chose la plus compliquée aujourd’hui. C’est le défi de ceux qui ont les yeux ouverts.
      Bizarrement je pense que ce n’est pas dans la pseudo-pensée de Rougeyron qu’il faille aller les chercher !
      Bye.


  • Soralien Raie Noire 11 février 2015 12:01

    Je trouve cet anti collègue plutôt brillant bien que pédant et sulfureusement méprisant, inventeur du concept difficilement attaquable du "plouc power" car on n’insistera jamais assez pour pointer du doigt les inégalités sociales sources de tous les conflits civilisationnels majeurs, à l’intérieur et à l’extérieur des nations, jusque dans les plus petits bourgs reculés et aux peuplades des forêts sur l’importance du degré de plouquitude natif. En effet quelqu’un qui est vêlé sur un sol paysan au fin fond du trou du cul de quelque part en France profonde aura moins rapidement accès à la connaissance acquise d’entrée de jeu par les gens qui sont chiés dans une aristocratie ploutocrate multisécullaire, cela me paraît évident, pour avoir une quelconque chance d’approcher une relative et hypothétique égalité, il faudrait que tous les nouveaux arrivants humains soient sur le même degré de plouquitude, c’est à dire qu’on en revient à la source du mal à savoir le pouvoir ahurissant qu’à pris la monnaie sur nos vies et les destinées des hommes.

     

     

     

    La monnaie, les richesses matérielles qui donnent une puissance inouïe pour une seule famille dont les nouveaux aristocrates ont accumulé plus de richesses qu’en ont jamais rêvé les plus puissants rois d’autrefois.

     

     

    C’est l’évidence même.

     


  • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 11 février 2015 12:46

    Beaucoup de choses intéressantes dans cet exposé, mais le propos reste trop enfermé dans le dualisme qui oppose un ancien monde regretté et un présent flottant (dans la flottitude, dirait Ségolène). 


    Le processus d’individuation est inexorable, il est inutile de rêver au retour d’une conscience collective, nous n’y reviendrons plus ; du moins pas à la manière antique. Ce serait aussi vain que d’espérer d’un adolescent qu’il redevienne un charmant petit enfant faisant confiance à ses parents. 

    Pour le moment nous sommes des individus, solitaires et narcissiques, mais aussi singuliers et créatifs. Même les Chinois deviennent des individus... c’est tout dire !

    Peut-être qu’un jour les êtres humains développeront une conscience humaine collective, mais elle n’est pas encore active chez la majorité des bipèdes de notre planète.

    L’esprit de tribu est encore un peu présent chez certains juifs ou quelques tziganes. Mais c’est une guenille. Il disparaîtra, comme s’éteignent les derniers feus des tribus fondées sur la communauté de sang.

    Une communauté politique animée par le débat critique, capable de reconnaître ses erreurs et d’en tirer les leçons nécessaires me semble être est la moins mauvaise des organisations possibles. Avant de jeter Popper à la poubelle, soyons certains de comprendre ce qu’il nous indique avec sa "société ouverte". Ce n’est pas la récupération qu’en font les maquereaux, les imposteurs et les publicitaires qui se sont emparé de ce concept pour le cuisiner à leur sauce moderniste. La notion existe déjà chez Bergson, qui cherchait lui aussi un dépassement de l’opposition entre l’identité et la transformation. La France éternelle n’est pas la France immobile ; l’absence de limite n’est pas la véritable liberté.

    L’exemple de la "peau" donné par PYR est intéressant mais la métaphore mériterait un développement : la peau est la frontière qui nous permet d’entrer en relation avec "ce qui n’est pas nous" ; c’est une frontière ouverte, qui respire, qui absorbe et rejette de l’eau. C’est une protection mais aussi une surface d’échange. Si votre peau se ferme, vous mourrez en quelques minutes. 

    • Éric Guéguen Éric Guéguen 11 février 2015 13:05

      Salut Gaspard.
       
      Bon, vous me voyiez venir, mais je ne suis pas d’accord avec l’essentiel de ce que vous dites. Il est certain qu’il serait utopique d’envisager ne serait-ce qu’une seconde un retour au monde ancien. En revanche, je pense que les nouvelles "sociétés ouvertes" sont progressivement en train de se rendre compte - plus ou moins consciemment d’ailleurs - de ce qu’elles ont perdu en cours de route en abandonnant leur statut de "communautés"... "closes" rajouterait le brave Popper.

       

      Il faut voir dans quelles conditions ce livre (de Popper) a été écrit, en dépit du bon sens, et par volonté de dresser la généalogie des totalitarismes qui lui étaient contemporains. Si "ouvert" veut dire "conscient de la nécessité d’une perpétuelle remise en question", c’est très bien. Mais dans l’optique poppérienne, il convient plutôt de l’entendre comme "hostile à toute entrave - historique ou métaphysique - à une individuation quasi messianique. Il y a du progressisme là-dedans, mais du progressisme qui prétend n’être pas esclave de l’historicisme. Ce qui conduit par contrecoup l’auteur à de graves anachronismes lorsqu’il s’en prend tant à Platon qu’à Hegel ou Marx.

       

      Suite à venir...


    • Soralien Yves-Pierre Verrey-Carrey 11 février 2015 13:08

      Fine observation cher ami, pour ma part et afin que puisse se profiler une esquisse de conscience collective il faudra passer par plusieurs étapes majeures voire critiques pour l’ensemble de l’humanité mais aura de toute façon une origine obligatoire à savoir, se réapproprier nos individualités dans un premier temps afin d’en comprendre non seulement le fonctionnement mais aussi faire connaissance avec la personne qui nous est souvent la plus étrangère c’est à dire nous mêmes.


      Notre gueule à moins d’être un Narcisse accompli qui passe savie à se mirer dans un miroir (suivez mon regard) et dieu sait que notre siècle post lumières n’en manque pas de tacherons de la sorte, est celle que l’on a le moins le loisir de contempler, par facilité intellectuelle, qui a le temps, qui a l’envie, qui se soucie de se connaître psychologiquement en s’auto analysant perpétuellement et sans concession dans l’espor de s’améliorer voire pour les plus ambitieux d’entre nous, s’élever spirituellement échappant de ce fait à nos conditions de consuméristes occidentaux formatés par des valeurs parfois bonnes parfois abjectes mais dans tous les cas imparfaites loin s’en faut.


      Se connaître pourquoi ? Redevenir auto centré égoïstement sans pour autant égocentriquement pour un temps dans quel but ? Dans le but de se retrouver soi même et ne plus être une fourmi parmi les fourmi un mouton parmi les moutons, mais un individu dans la sublimation absolue du terme dans son sens le plus noble afin de rééquilibrer ce qui a été déséquilibré à l’intérieur même de nos consciences et intellects corrompus par tant de fausses informations, de trains de vie erronnés, de combats engagés dans la mauvaise voie, celle des riches et autres puissants qui s’amusent avec nos vies pour satisfaire les aléas de leurs intérêts.


      La première révolution à faire est d’ordre individuelle afin que chacun puisse jouir d’une forme de remise à zéro des compteurs, pour approcher une forme de sanité épanouie qui permet alors d’appréhender beaucoup plus sereinement la vie commune du couple, de la famille, du cercle d’amis et connaissances jusqu’aux partenaires lointain qui, de fil en aiguille, forme la grande chaîne de l’espèce humaine qui est en ce moment à un tournant inédit de son épopée puisque pour la première fois depuis ses origines connues si on se fie un peu à la version officielle de l’Histoire, elle se regarde dans le miroir d’internet, en temps réel et peut s’observer qui de l’Australien qui regarde les Français et vice et vers, ou les Chinois les Américains tous, nous nous observons en chiens de faillence dans l’immédiateté du virtuel mais pas seulement. Aussi cette ère est donc une épreuve de force, car seuls ceux qui sont rompus au difficile exercice de la remise en question totale pourront échapper aux pièges de la guerre du tous contre tous en ne se trompant pas de cible et en se retirant volontairement du jeu de dupes aux règles truquées auquel on veut nous faire jouer les yeux bandés, ce qui implique fatalement une certaine forme de relative solitude, combien serez vous alors à entreprendre ce que j’ai entrepris depuis quelques années ? Oser se regarder dans les yeux jusqu’au tréfond de l’âme en ne se faisant pas de cadeau dans l’espoir d’ouvrir le troisième oeil à savoir, décalcifié la glande pinéale, source de connaissance, de connexion à l’univers interne et externe, domaine des rêves et du spirituel berceau de l’âme pour certains chercheurs. Toutes les réponses sont en nous et lisibles via nos adn qui sont le fil conducteur à double hélice de nos mémoires héritées de nos prédécesseurs dans le secret espoir d’évoluer un jour au delà du stade anal.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 11 février 2015 13:25

      "Yves-Pierre Verrey-Carrey"


      C’est con mais ça me fait rire.  smiley

    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 11 février 2015 13:29

      Et à part ça, votre commentaire précédent (à lire en apnée pour profiter de l’état modifié de conscience accompagnant la privation d’oxygène) n’est pas faux. 


    • Soralien Yves-Pierre Verrey-Carrey 11 février 2015 14:06

      C’est con mais ça me fait rire.
       smiley  smiley hihi moi aussi, soyons cons un peu, paraît que c’est de la décontraction intellectuelle selon Gainsbarre (de rire)

      Merci Qaspard smiley


    • Chitine Chitine 11 février 2015 15:48

      Qaspard
      "L’exemple de la "peau" donné par PYR est intéressant mais la métaphore mériterait un développement : la peau est la frontière qui nous permet d’entrer en relation avec "ce qui n’est pas nous" ; c’est une frontière ouverte, qui respire, qui absorbe et rejette de l’eau. C’est une protection mais aussi une surface d’échange. Si votre peau se ferme, vous mourrez en quelques minutes. "

      .
      Cette comparaison fort intéressante a été faite par Hervé Juvin lors d’une conférence intitulée "Qu’est-ce qu’un protectionnisme intelligent ?" (http://www.dailymotion.com/video/xpnm7w_qu-est-ce-qu-un-protectionnisme-intelligent-intervention-d-herve-juvin_news?search_algo=1&nbsp ;&nbsp ; vers 8.30).

      Hervé Juvin qui lui-même traite depuis des années du sujet de l’humain déraciné, hors-sol.

      Et que P-Y Rougeyron a accompagné en octobre 2013 lors de la conférence "Pour une écologie humain (http://www.dailymotion.com/video/x16uxu2_pour-une-ecologie-humaine-conference-d-herve-juvin-le-17-octobre-a-paris_news?search_algo=2)

      .

      Je n’ai malheureusement pas le temps d’écouter toute la conférence de PYR mais je voudrais savoir si il cite Hervé Juvin durant celle-ci (je vois qu’il n’en fait pas référence dans sa publication "Perspectives Libres"). 

      .

      Parce que si ce n’est pas le cas, alors P-Y Rougeyron fait preuve de malhonnêteté.

      .

      Ce ne serait pas très grave car l’important reste l’intérêt du sujet, mais je ne trouverais pas ça très franc et assez contradictoire avec le personnage.



    • Éric Guéguen Éric Guéguen 11 février 2015 15:58

      @ Chitine :
       
      À ma connaissance, cette métaphore se trouve originellement dans l’excellent ouvrage Éloge des frontières de Régis Debray, paru il y a plus de quatre ans.
      Pierre Yves Rougeyson n’a jamais caché son admiration pour ce philosophe, et je pense qu’Hervé Juvin y est sensible également.


    • Soralien Yves-Pierre Verrey-Carrey 11 février 2015 16:01

      De la semi perméabilité de l’épiderme n’est pas un concept nouveau car je l’ai déjà appris il y a fort longtemps à l’école, il en va de même pour la membrane cellulaire ainsi que pour tout être vivant afin qu’il le reste, vivant. C’est la même chose pour un territoire délimité par ses frontières, ils ont fait péter les frontières, virus, bactéries et autres saloperies ne sont plus filtrés et donc l’infection s’installe durablement dans cet organisme artificiel détruisant les corps constituant cet organisme (nous) ainsi que ses anticorps nécessaires à sa dfense, armée, police...


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 11 février 2015 16:14

      Désolé, je ne voulais pas crier comme ça...  smiley


    • Chitine Chitine 11 février 2015 16:43

      Merci Éric Guéguen,
      ceci expliquant donc cela...
      et Merci Qaspard POUR LE LIEN.
      .
      Je trouve fort intéressantes les réflexions de HJ et PYR.
      Et il y a des gens comme ça qui ont le don de lâcher des pensées avec des manières qui laissent accroire qu’il s’agit de les leurs propres. PYR et HJ en sont.
      .
      On gagne pourtant toujours à exprimer l’aspect construit et forcément - au moins en partie - emprunté d’une pensée.
      .
      Ceci dit ce n’est pas bien grave...


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 12 février 2015 11:26

      De rien.
      Tenez Chitine, j’avais aussi trouvé ça pour vous, quatre émissions passionnantes sur le TTP de Spinoza (émissions de la semaine dernière dans les Nouveaux chemins de la connaissance sur FC) :
      http://www.franceculture.fr/podcast/4897330

       

      Les deux dernières du Gai Savoir de Enthoven n’étaient pas mal non plus : l’une sur Aristote et la prudence, l’autre sur la tyrannie de la majorité chez Tocqueville.

      http://www.franceculture.fr/emission-le-gai-savoir-a-quelles-conditions-la-prudence-est-elle-un-courage-2015-02-01

      http://www.franceculture.fr/emission-le-gai-savoir-la-tyrannie-de-la-majorite-2015-02-08

       

      Bonne écoute ! J’ai vraiment d’autant plus de plaisir à avoir affaire à des gens comme vous quand je vois les voyous qui rôdent dans le coin. Et je suis poli.


    • Chitine Chitine 15 février 2015 22:45

      Éric Guéguen,
      J’avais vu très tardivement vos propositions d’émissions sur Spinoza, et merci encore
      (j’ai malheureusement le chic pour arriver toujours 20 ans après la guerre sur les topics qui m’intéressent ou pour simplement retourner voir la suite des interventions sur ceux où j’ai posté un commentaire :(
      .
      Merci pour ces nouveaux liens ;)
      A la prochaine...


  • concombres 11 février 2015 12:57

    Malgré nos divergences Cosmiques, je partage énormément de ces analyses.
     
    Une chose.
    Il situe ente autre le post-modernisme derrière tout ce désastre. C’est assez courant chez les gens de cet "acabit". Je trouve ca assez louche. Il n’avance rien qui puisse justifier ca, ne fait référence à aucune pensée particulière qui puisse rendre intelligible cette accusation. Je trouve ca d’autant plus étrange qu’il semble ignorer qu’il doit à sa compréhension du monde, beaucoup à des dits post-modernes. Ils sont à mon sens ceux qui ont le mieux communiqué et explicité le vertige de cette fluidification, de cette déterritorialisation de l’homme de la démocratie marchande. Lui insinue qu’ils prôneraient cette réalité. Je doute sincèrement de ses lectures. Quel est ce post-modernisme ? bhl ? les gender studies ?
     
    A mon avis, cette faute généalogique n’est pas du tout anodine. Elle cache un dessein idéologique. Ses vieilles valeurs gaullistes catholiques.
    Ca me fait chier d’assister à ca. Devant la misère du nihilisme occidental, des dévastations marchandes, haineuses de toutes les mythologies qui peuvent créer un langage commun ; Lui, comme tant d’autres, en appelle aux vieilles oppressions d’antan qui elles aussi, ont de tout temps mené une guerre sans merci aux mythologies quelques peu dissidentes paganisme pachamama communisme primitif.
    Du même coup, il s’approprie des notions telles que celles de nation ou d’état qui ne sont que le revers de notre incapacité à penser le commun, les frontières comme il le notez aussi.
     
    Misère de l’imagination - il est investi d’un combat bien plus idéologique qu’il ne veux bien l’admettre. Son honnêteté intellectuelle n’est qu’apparente.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 11 février 2015 13:03

      "Son honnêteté intellectuelle n’est qu’apparente."


      Je ne comprends pas ce que vous voulez dire avec cette phrase. Qu’il n’est pas sincère, qu’il cache ce qu’il pense ? 

    • concombres 11 février 2015 13:14

      Non il ne cache pas ce qu’il pense. Il fait passer son combat idéologique pour une posture philosophique. J’essaye de comprendre pourquoi malgré que je partage 90 pourcent de sa compréhension du monde je suis en désaccord radical avec ses aspirations. Je crois que la réponse est là. Son analyse sert des convictions idéologiques. Personnellement je me garderai bien de promouvoir un modèle de société. Je laisse ca aux tyrans. Ce qui ne signifie pas que je n’ai pas d’aspirations politiques.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 11 février 2015 13:27

      Il est réellement question de modèle de société dans la vidéo ? Je ne me souviens plus, je l’ai vue il y a quelque temps déjà, mais je n’ai pas le souvenir de ça.
      Et comment pouvez-vous en déduire ses "aspirations" ? Moi j’entends un homme qui ironise sur les impasses de la Modernité, pas un projet d’ingénierie sociale...


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 11 février 2015 13:32

      Le modernisme reposant essentiellement sur l’esthétique de la déconstruction, que va-t-il advenir de nous après l’ironique déconstruction de la modernité ?  smiley


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 11 février 2015 13:35

      Concombres, c’est peut-être juste son style "vieille France" qui vous déplaît. 


    • Baston Labaffe Gaston Lagaffe 11 février 2015 13:54

      Misère de l’imagination - il est investi d’un combat bien plus idéologique qu’il ne veux bien l’admettre. Son honnêteté intellectuelle n’est qu’apparente.

      Insinuez vous donc sournoisement sans vergogne que cet homme au demeurant charmant ne soit en fait qu’un facho inassumé pratiquant une takya toute pilpoulesque teintée de chutzpah sauce extrême droite rouge-brune dissimulée ? Précisez votre pensée svp.


    • concombres 11 février 2015 23:19

      J’ai rien compris


  • Éric Guéguen Éric Guéguen 11 février 2015 13:42

    Concombres, les gender-studies sont en effet impliquées. Pour ma part, je mettrais surtout l’accent sur la triade Foucault-Bourdieu-Deleuze, des gens qui, sous couvert de déconstruction et de démystification, ont en réalité œuvré à mettre par terre ce qui tenait encore debout et sans rien proposer d’autre en échange qu’une espèce de société molle, composée d’individus autocréés, mus par leurs caprices, revêches aux identités de toute sorte, soucieux de métissage tous azimuts, militants contre toute idée de principe et, finalement, chantres des sociétés liquides qui font le lit du capitalisme... capitalisme que les mêmes abhorrent, bien entendu !!


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 11 février 2015 13:52

      Qu’est-ce qui est commun à ces gens (et on pourrait en rajouter à votre triade, comme un certain Sartre par exemple) ?


      La haine de la nature ?

      La haine de la transcendance ?

      La haine du caractère transcendant de la nature ? 

    • Soralien Yves-Pierre Verrey-Carrey 11 février 2015 14:10

      Simone de Beauvoir dans une partouze ? Je donne ma langue au chat car à part Sartre je ne connais que trop peu les autres... Lacunes dûe à ma naissance obscure en lieu perdu à haut degré de plouquitude. Ha j’ai dû en donner des coups de pédales dans le yaourt de Pierre Bergé pour rattraper le retard accumulé par mon degré d’éducation culturel proche du sot malien moyen.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 11 février 2015 14:34

      @ Gaspard :
       
      La haine de toute idée de dette, d’obligation, de nécessité, de déterminisme, de finalité, de transcendance, de verticalité, de fixité et d’identité.

      Beaucoup de haine en définitive.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 11 février 2015 15:12

      Oui mais je cherchais à rassembler tout cela en un idée, pour nommer le démon. 


      Finalement, c’est peut-être la haine tout court.

    • Éric Guéguen Éric Guéguen 11 février 2015 15:24

      Ces gens-là rêvent d’un monde où chacun serait un genre d’ectoplasme libre d’agir comme il le souhaite parmi des semblables dont aucun ne serait en mesure de se distinguer autrement que par l’expression de ses goûts momentanés. Je dis qu’ils le rêvent, mais eux sont convaincus que ce monde est en puissance depuis l’aube de l’humanité, et qu’une poignée de méchants en empêchent volontairement l’advenue.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 11 février 2015 15:55

      Oui, il y a une tendance chez ces gens à ressentir l’idée "d’ordre universel" comme une oppression... comme si le cosmos était un petit dictateur dont il fallait se libérer. 


    • Soralien Yves-Pierre Verrey-Carrey 11 février 2015 16:09

      il n’y a rien d’anormal dans notre présent, tout est parfaitement logique puisqu’il s’agit des conséquences des causes du passé dont notre petite cervelle ne peut qu’imaginer des bribes mais jamais la totalité à moins d’être omniscient mais dont la forme du futur sera modelée par les conséquences des causes de notre présent, tout est lié, c’est cela la vision de "l’ordre universel", après ça dépend de quelle échelle on parle et si l’on reste dans le domaine humain ou mécanique céleste autant que quantique parce qu’alors les paramètres changent considérablement. L’humain ayant tout faussé par des éléments contre nature comme l’argent, qui permettent aux hydrocéphales sur corps d’asperge avec un os au milieu de terrasser les colosses tout de muscles vêtus mais nés dans un taudis glauque quelque part en culterrland ou au fin fond d’un bidonville quelconque, ou également grâce ou à cause de son génie/folie gargantuesquement large pour trouver de nouvelles technologies pour annihiler son prochain, pour de nombreux motifs financiers, notamment.


    • concombres 11 février 2015 18:24

      Foucault et Deleuze sans Bourdieu je comprend la paire, je comprend qu’on dise que ce sont des post-modernes, A la limite les gender-studies dans les méthodes quoique celles la sont inintéressantes je trouve et je fais la distinction avec l’usage politique qui en est fait qui lui est carrément à gerber.
       
      Je connais la critique du supposé post-modernisme comme relativiste, déconstructeur, démolisseur de structures, démystificateur etc
       
      Ce que vous (vous c’est ceux qui portent cette critique en général ptet pas vous Guegen ?) appelez le relativisme qui mène à la déconstruction c’est en fait la philosophie qui privilégie le regard porté sur l’objet plutôt que l’objet lui même considéré comme un donnée que l’on relaterait restituerait de manière objective. Ce qui amène effectivement à comprendre le savoir sur d’autre critères que sur son supposé degres de scientificité, d’objectivité et qui bouscule forcement pas mal, par définition d’idées qui font consensus que bien souvent vous appelez structures.
      Mais il s’agit justement là, en tout cas la leçon que j’en tire, d’une apologie du savoir mythologique. Le savoir n’est plus ce qui décrit le monde mais ce qui le construit. C’est le perspectivisme de Nietzsche. Notre langage commun ne consiste plus à décrire un monde chosifié froid de données comme le font les économistes ou pas mal de sociologues (comme bourdieu au passage il me semble), mais notre langage commun (nos savoirs) est en fait notre manière de construire ensemble notre monde, par le regard que l’on porte ensemble sur lui.
       
      Et là l’accusation de philo dévastatrice qui ne laisse qu’une société molle et désincarnée derrière elle est totalement injuste. Nietzsche est surement le plus grand pourfendeur du nihilisme, après la mort de dieu c’est une lutte contre l’abime, pour bâtir bien bien plus grand. Foucault et Deleuze doivent énormément à nietzsche et enseignent pour moi le même amour de la liberté.
      Et je vois dans l’accusation intiale la peur de la liberté qui devant le désastre du désert marchand actuel en est réduit à la misère d’un imaginaire résigné à recycler les vieilleries nationales ( le côté vieille france oui qaspard ca m’énerve ). Je partage la quête du mythe Commun, de ce qui fait communalité , mais la nation fait partie de ses pires ennemis. Il a beau être un ennemie (piètre) d’un Certain monde marchand ca ne fait pas de lui une perspective souhaitable. La nation est un récit, celui d’un pouvoir. M’amuse beaucoup plus le récit des communauté moyen-âgeuses, du paganisme et de ses modalités diverses et variées selon les contrées du vivre ensemble. voila en quoi consiste mon relativisme. Trouver dans le l’histoire ce que l’on veux y trouver. Notez que les deux récits se contre-disent en un sens. L’histoire c’est de la politique. Foucault dit de l’histoire qu’elle est l’histoire du pouvoir, la nation en est. Je devine et je sais son idée de lordre je n’ai pas la même.
       
      Il propose bien un modèle de société cet type, il parle qu’indirectement dans cette vidéo et l explicite plus dans d’autres, ca me plait pas du tout du tout

       


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 11 février 2015 21:59

      Bonsoir. Je vais faire vite, désolé, il se fait tard.
      Je connais moins Foucault que les deux autres, mais c’est symptomatique chez Bourdieu et Deleuze : l’un et l’autre semblent en fait avoir dressé la liste de tous les principes et les concepts contrevenant à l’image qu’ils se font de la grande confraternité à venir, et l’un comme l’autre déploient tout une rhétorique pour démolir un à un ces principes et ces concepts (en philosophie pour l’un, en sociologie pour l’autre).
       
      Sous couvert de faire ce que vous dites - débusquer la subjectivité d’un message portant sur l’objectivité, et ainsi de suite à l’infini - ils démolissent dans le seul but de mettre fin à toute espèce de verticalité sociale (tutelle, transcendance). Tour à tour Deleuze invoque Nietzsche et Spinoza, deux démolisseurs d’idoles, mais ni l’un ni l’autre ne sont des icônes de gauche. En tout cas pas Nietzsche. La French Theory s’est réclamée de Nietzsche pour son côté iconoclaste, mais elle s’est bien gardé de mettre en lumière son aristocratisme philosophique. Spinoza, lui, était antifinaliste, ce qui est bien sympathique, mais son déterminisme, il en est moins question. Quant à Bourdieu, son obsession de la domination tourne au grotesque. Chacun fait son marché à droite à gauche (surtout à gauche) pour parvenir à ses fins, nullement objectives bien sûr, et nullement dénuées de préjugés.
       
      Pour couronner le tout, un homme comme Michel Clouscard a bien montré en quoi leur anticapitalisme de façade sert en fin de compte la soupe à l’idologie tant conchiée. Vous avez beau ne pas croire - semble-t-il - que le déracinement soit du pain bénit pour le libéralisme, vous aurez du mal à me convaincre du contraire.
       
      Sur ce, bonne nuit, et à bientôt !
      (Si vous êtes encore debout à cette heure-ci, je connais une poupée Barbie qui ne demande qu’à se faire des amis, si possible en parlant de tout, et surtout de rien).


    • concombres 12 février 2015 00:34

      C’est une leçon bien apprise - Accumulation de tous les faux lieux communs clichés sur chacun des philosophes cités. Parceque vous deviez faire vite probablement..
       
      Devant des propos aussi péremptoires et faux je suis désarçonné. Vous me faites douter de votre honnêteté. Je doute que vous ayez lu ne serait-ce qu’un peu de nietzsche de deleuze ou de foucault. Peut être vous etes vous contenté d’écouter certains (pas n’importe qui) vous en parler.
       
      La french theory comme vous dites invoque nietzsche pour tout sauf pour son côté iconoclaste (qui est minime, ca n’est que l’amorce de son oeuvre, faut l’avoir lu et ailleurs que sur wikipedia pour s’en rendre compte) - mais bien pour ses méthodes généalogiques, pour la réconciliation de l’esprit et de la matière (que vous semblez à tout prix vouloir maintenir séparés), pour ses élans de batisseur de mythes.
      Nietzsche disait de sa philosophie qu’elle était dangereuse. Il faut la digérer longuement auquel cas on la balaye d’un revers de la main comme vous le faites ou on en sort eugéniste.
       
      Bourdieu il me fait chier. Il n’a rien à faire ici.
       
      Le déracinement c’est du pain béni pour le libéralisme, je n’ai jamais dit le contraire. c’est évident il me semble. Le remède qui consisterait à sceller le tronc de l’arbre dans le béton nationale patriote n’en est pas un.
      Puis les gens qui font l’éloge de l’esprit pour chier sur le monde matériel, donc sur la Terre soyons clair, ce monde souillé de contingences hein et qui par après nous parlent d’enracinement, ca me fait jaunement rire.
       
      Je vous laisse patauger dans votre caverne allégorique on se retrouve dans dix ans on verra qui de nous deux aura planté le plus majestueux des arbres.
      Sans rancune. Salut.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 12 février 2015 10:05

      Je vous réponds plus bas, cher Concombres, histoire d’avoir plus de place, car j’en ai besoin tout à coup...


    • Heimskringla Heimskringla 12 février 2015 12:10

      "La haine de toute idée de dette, d’obligation, de nécessité, de déterminisme, de finalité, de transcendance, de verticalité, de fixité et d’identité."


      Tout à fait d’accord avec vous Eric.

  • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 11 février 2015 13:48

    Popper dit peut-être quelques conneries sur l’homme Platon (dont on ne sait franchement pas grand chose), mais ce n’est pas l’essentiel de son propos dans "La société ouverte et ses ennemis". Certes, il fustige clairement l’historicisme et par conséquent l’idée d’un sauveur politique. Le romantisme du grand homme providentiel en prend évidemment un coup. 


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 11 février 2015 14:42

      Du coup, c’est ici que je vais pondre la suite de mon commentaire au vôtre :
       
      En-dehors de Popper, je ne suis pas en accord non plus avec votre constat d’un individualisme inéluctable. Je constate surtout que de nouvelles communautés se créent ou se recréent pour suppléer aux carences de l’individu désincarné, et il n’y a pas à le déplorer, c’est quelque chose de légitime. Le risque est de repasser d’un extrême à l’autre (l’intelligence n’étant pas la chose la mieux partagée au sein de l’espèce) en bridant à nouveau les idiosyncrasies.
       
      De manière générale, il me semble que le débat politique par excellence est celui du bon équilibre à trouver entre individu et communauté, la Modernité étant nécessairement plus apte à nous parler de l’individu, la communauté étant, par notre morgue même, l’apanage du passé. Concilier les deux, c’est accepter l’hybridation, c’est-à-dire la liberté quand on est conservateur, et la nécessité quand on est progressiste.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 11 février 2015 15:39

      Par l’inéluctabilité de l’individualisme, je ne veux pas dire que toute communauté devient impossible, bien entendu (cela signifierait la fin du politique et la fin de l’humanité). 


      Je veux parler de l’émergence d’une verticalité individuelle. Auparavant, il fallait passer par la communauté pour trouver la verticalité. Je pense que la promiscuité spirituelle deviendra de plus en plus répugnante (comme l’on peut trouver répugnante la manière qu’ont certains groupes de manger à la main dans la même gamelle, ou les singes de partager leurs crottes de nez). 

      Peut-être que le terme d’individuation serait préférable. En ce qui me concerne, je constate que je suis à la fois très individualisé et très politique, il n’y a donc pas d’antagonisme entre ces deux inclinations.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 11 février 2015 15:54

      Certes, mais vous, Gaspard, êtes quelqu’un d’intelligent, de cultivé et d’ouvert à la discussion car vous êtes en quête d’une certaine vérité. Je veux dire par là que vous êtes prêt à sacrifier vos vieilles certitudes et un peu d’amour propre contre un savoir plus ferme, plus objectif, en fût-ce une simple bribe. Si c’est bien le cas, je me reconnais là-dedans.

       
      Mais ni vous ni moi ne pouvons garantir que nous avons toujours été comme ça, que nous le serons toujours, ni même que nous fassions le maximum d’efforts pour l’être autant que nous devrions l’être. En outre, il y a, parmi nos semblables, toutes sortes de gens. Certains ont ce même souci d’édification de soi, d’autres l’ont eu et l’ont perdu, d’autres l’auront un jour, d’autres encore ne l’auront peut-être jamais. Et il faut néanmoins faire vivre tout ce petit monde ensemble. Comment ne pas en passer par un lot minimum de valeurs ou principes communs ne faisant pas débat ?

       
      En fait, ce que vous pronostiquez ne me semble viable que dans une petite société de sages. Nous sommes loin du compte...


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 11 février 2015 16:01

      "Comment ne pas en passer par un lot minimum de valeurs ou principes communs ne faisant pas débat ?"


      Vous voulez parler de liberté, égalité, fraternité ?  smiley
      Est-ce que cela implique une religion au sens institutionnel, pour porter ce lot minimal et en garantir une relative immuabilité ?


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 11 février 2015 16:10

      Disons, pour abonder dans votre sens, que si on prend le cas d’un gars moyennement intelligent, on peut se poser la question suivante à son sujet : qu’est-ce qui fait qu’il va respecter ses parents à l’adolescence, ne pas voler ses voisins et ne pas violer sa petite soeur ? C’est probablement ce lot de principes et valeurs indiscutables. 



    • Éric Guéguen Éric Guéguen 11 février 2015 16:14

      Non, je ne parle même pas de cela. Je veux plutôt parler de la primauté de l’esprit sur la matière : l’homme générique a beau avoir des besoins et des goûts matériels, il est tenu à des fins d’ordre intellectuel.
      C’est parce qu’il y aura toujours au moins une minorité de gens à se "prendre la tête" qu’une majorité d’entre eux pourra refuser obstinément la "prise de tête"... et moquer "ceux qui pètent plus haut que leur cul".


    • Soralien Yves-Pierre Verrey-Carrey 11 février 2015 16:15

      C’est pourquoi Mr. Guéguen que je pense qu’en l’état actuel des choses, ceux qui veulent s’élever d’une façon ou d’une autre doivent le faire loin des sectes et troupeaux bêlants obéissant à des dogmes obsolètes ou des idéologies mortifères qui ont déjà prouvé leur capacité à massacrer par masses les individus qui restent prisonniers de leur besoin d’appartenance à un groupe (l’homme étant par nature un animal social) sans pouvoir jouir de l’opportunité de s’extraire des carcans divers qui n’encouragent aucunement l’individu à s’épanouir mais bien au contraire le maintenir dans l’esclavage, je rejoins Attali sur ce point, devenir soi, c’est un long chemin, je n’en suis qu’au début car corriger des décennies de mauvaises habitudes mentales, ne se fait pas en trois jours avec deux coups de cuillère à pot. J’enregistre quelques progrès notables qui m’encouragent à continuer sur cette voie un peu solitaire mais tellement passionnante.

      Nous sommes, les libres penseurs authentiques, les sorciers et sorcières 2.0, méfions nous donc par conséquent de tous les bûchers préparés pour nous qui ne demandent qu’une allumette pour nous faire griller.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 11 février 2015 16:16

      Je souscris totalement à la "libre pensée", détachée de l’esprit de chapelle et des troupeaux bêlants. Mais... mais c’est un effort de tous les instants.


    • Soralien Yves-Pierre Verrey-Carrey 11 février 2015 16:25

      Comme vous dites, j’en sais quelque chose, effort qui plus est dans sa grande majorité invisible et surtout pas rémunéré, sinon je serais parmi les 1% si c’était e cas smiley


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 11 février 2015 16:30

      C’est parce qu’il n’est pas rémunéré que cet effort est noble.
      La philosophie n’est pas reconnue car elle ne rapporte rien et ne participe pas à la sainte croissance. Certains ont alors le tort d’en déduire qu’elle n’est pas nécessaire.


    • Soralien Yves-Pierre Verrey-Carrey 11 février 2015 17:00

      C’est parce qu’il n’est pas rémunéré que cet effort est noble.
      C’est vrai, de toute façon je ne peux pas y couper à cet effort qui n’en est pas vraiment un toutefois car il fait partie de ma manière de réfléchir depuis l’adolescence en tout cas. Une partie intégrante de ma nature. Je lis très peu néanmoins, quaiment pas, parce que j’ai pu constater que chaque fois que je pense découvrir un concept il a déjà été écrit il y a des siècles (Nietzsche, Kant) quand ce n’est pas des millénaires (Aristote) donc j’essaie pour ne pas me faire influencer en partant de l’arrivée d’au moins comprendre comment on arrive au concept par la mécanique de la pensée. C’est très ludique, parfois, souvent même, douloureux mais toujours enrichissant.


    • Soralien Yves-Pierre Verrey-Carrey 11 février 2015 17:01

      *quasiment


    • Heimskringla Heimskringla 12 février 2015 12:12

      "Je lis très peu néanmoins, quaiment pas, parce que j’ai pu constater que chaque fois que je pense découvrir un concept il a déjà été écrit il y a des siècles (Nietzsche, Kant) quand ce n’est pas des millénaires (Aristote) donc j’essaie pour ne pas me faire influencer en partant de l’arrivée d’au moins comprendre comment on arrive au concept par la mécanique de la pensée. C’est très ludique, parfois, souvent même, douloureux mais toujours enrichissant."


      Comme je vous comprend.

  • Union Latine Union Latine 11 février 2015 14:38

    à 9:15, je site :
    "la France périphérique...
    un nom horrible hein !...
    ça représente quand même 60% de la population française quoi qu’on en pense...
    et dont tout le monde se fout d’ailleurs !"

    Donc pour ce guignol dont la suffisance n’a d’égal que le mépris qui transpire de ses propos et de son expression, les 40% de français axiaux* - et qui se foutent des français périphériques - sont La France, ndlr "tout le monde".

    *Antonymes de périphériques


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 11 février 2015 15:46

      Par "tout le monde", je pense qu’il veut parler de la communauté des sociologues et autres experts médiatiques (et non du reste de la population). 


  • Lila K Lila K 11 février 2015 21:53

    Il devrait mettre le plan de sa conférence sous la vidéo. 


    • Lila K Lila K 11 février 2015 22:19

      "Il devrait"... comme si je m’adressais à quelqu’un qui ne peut pas lire ce que j’écris... smiley 

       
      Pierre Yves, vous devriez publier le plan de votre conférence sous la vidéo (ce serait bien utile pour voir d’un coup d’œil l’articulation de l’exposé).
       

  • Piloun Piloun 12 février 2015 06:53

    Brillantissime, bravo et merci pour cette conférence fort stimulante.


  • Éric Guéguen Éric Guéguen 12 février 2015 11:11

    @ Concombres :
     
    Bon, d’entrée de jeu, je trouve un peu paradoxal tous ces gens qui viennent dire que Rougeyron se la joue et est méprisant, tout en méprisant eux-mêmes les personnes auxquelles ils s’adressent. Rougeyron s’exprime à visage découvert et sous son véritable nom, pas en tant que "Barbie texane" ou "Concombre masqué". Je vous trouve assez méprisant face à quelqu’un qui, me semble-t-il, prend la peine de vous répondre honnêtement et de manière courtoise.
    Ce site me gonfle de plus en plus  smiley ... Bref :
     
    Vous pouvez très bien douter que j’aie lu Nietzsche ou Deleuze. Et puisqu’il faut montrer patte blanche, je vais aller jusqu’à vous donner le nom de mes profs.
    Sur Nietzsche : Madame Michèle Cohen-Halimi (l’ensemble de l’œuvre) ;
    Sur Deleuze : Madame Anne Sauvagnargues (1000 Plateaux essentiellement) ;
    Sur Foucault : Messieurs Stéphane Haber (spécialiste de Marx) et Christian Lazzeri (spécialiste de Spinoza) au travers de cours sur le capitalisme, l’aliénation et la domination (Madame Judith Revel, spécialiste de Foucault, vient de renforcer leur équipe, j’ai eu l’occasion de la rencontrer car elle était dans mon jury de soutenance) ;
    Sur Bourdieu : Monsieur Christian Lazzeri (en plus de recherches personnelles).
    Toutes et tous officient à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense, mon Alma mater. Mais bien sûr, je vous accorde que je peux très bien avoir séché les cours ou n’y avoir rien compris du tout. La cordialité minimale vous aurez poussé à m’accorder le bénéfice du doute.

     

    Sur le fond à présent : pourquoi diable traiter les gens qui n’ont pas la même vison des choses que vous de "malhonnêtes" ? Que se passe-t-il dans votre cerveau pour en déduire ça ? On a touché une idole ? Ou est-ce qu’est mise en lumière une contradiction dans votre propre raisonnement que vous trouvez trop incommodante de résoudre par vous-même ?

    J’ai dit et redis donc qu’à mes yeux un Deleuze ne récupère de Nietzsche ou de Spinoza que ce qui l’arrange, ce qui va dans son sens, celui de la "rhizomification" de la condition humaine (puisque vous en êtes un spécialiste, vous saurez de quoi je parle). (Il va sans dire que je l’intéresse surtout à la philosophie politique chez chacun de ces auteurs, j’aurais dû, peut-être, le préciser dès le départ).

    Je vais vous raconter une anecdote. quand j’ai rencontré Anne Sauvagnargues pour mon oral sur Deleuze, à la fin, elle m’a encouragé à devenir enseignant car, visiblement, Deleuze m’avait beaucoup intéressé d’après elle. Or, j’ai détesté Deleuze... mais me suis bien gardé de le lui dire car je voulais une bonne note.  smiley Je me suis surtout intéressé à son "ambition idéologique". J’aurais préféré cent fois qu’on me dise ça après un oral portant sur Aristote, mais ça n’est jamais arrivé. Je n’ai eu cette chance que pour Deleuze, dont je me contrefous, et que je trouve même dangereux. Ensuite elle m’a demandé si j’écrivais, et j’ai botté en touche (toujours pour la note, là pour le coup, vous avez raison, j’ai été malhonnête), car j’écris sur l’enracinement... et Deleuze est le chantre de la pensée hors sol. Peut-être aurait-elle compris le paradoxe... mais peut-être pas.

     

    Ceci m’amène à conclure sur la nation, que vous avez, semble-t-il, en abomination, et que vous ne parvenez pas à concevoir autrement que sous les espèces d’un zombie de l’ancien temps. N’est-il pas, à vos yeux, possible de penser l’individu ET la communauté, l’individu DANS la communauté, sans que, ni la communauté, ni l’individu ne se fassent du tort mutuellement, comme c’est le cas dans nos sociétés modernes ? Moi je relève ce défi, en prenant appui sur le concept de causalité (principe, finalité, matrice, produits, etc.), et je dis juste ceci : nous sommes toutes et tous les éléments singuliers d’une matrice qui nous précède et nous survivra. en tant qu’élément, nous devons prendre soin de la matrice (comme elle doit prendre soin de nous) ; en tant que singulier, nous devons actualiser notre nature et devenir véritablement individu. La matrice, c’est la nation.

     

    Adieu,

    EG


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 12 février 2015 11:14

      Et en effet, rendez-vous dans dix ans...


    • Baston Labaffe Gaston Lagaffe 12 février 2015 11:51

      Vous allez pas vous mettre à faire du Bruel non plus ?!?!?!?!?!?! On commence par les grands philosophes et on fini sur du Bruel, ha bravo ! M’enfin quoi c’est vrai non ?


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 12 février 2015 12:05

      M’enfin non ! C’est l’concombre qui joue les Cassandre et veut planter des arbres. Voyez au-dessus, c’est compliqué son bordel.


    • Baston Labaffe Gaston Lagaffe 12 février 2015 13:45

      Oui j’ai lu, c’est dommage qu’il vous agresse comme ça, il veut planter un pommier, c’est bien ce que je dis, on s’est donné rendez vous dans 10 ans, même jour, même heure, même pomme. Si c’est pas de la propagande sioniste à peine voilée en campagne publicitaire pour les pommes de Jaffa je ne sais pas ce que c’est. M’enfin, c’est à se demander qui de nous tous aura son nom inscrit pour l’éternité place des grands hommes. On commence avec Nietzsche pour finir sur Patriiiiiiiick... Quelle décadence,. Je suis globalement d’accord avec vous Eric sauf là dessus : La matrice, c’est la nation.

      Je pense que la nation est une cellule constituante de la matrice qui elle, est appelée à devenir planétaire si on continue dans cette voie, je doute qu’il y aie une sorte de marche arrière rétropédalante pour revenir au temps de l’ancien monde, la machine est emballée mais en même temps rien d’impossible, suffirait juste que Poutine s’énerve face aux provocs américaines et européennes et balance les images satellite du 11 septembre prouvant qu’il s’agit d’un inside job, si j’en crois cet article, http://www.nouvelordremondial.cc/2015/02/11/la-russie-menace-les-usa-de-publier-des-photos-satellites-prouvant-que-le-11-septembre-etait-un-inside-job/ pour déclencher une 3ème guerre mondiale et les nations se reformeront le temps du conflit qui sera peut être le dernier avant longtemps. L’avenir dépend de ce qu’ils veulent construire ou détruire...

      Mais à mon sens, la marche de la mondialisation risque d’être difficile à entraver au rythme où elle se développe. Les gens ne veulent pas la guerre, les dirigeants sans doute qu’ils la souhaitent, en tout cas donnent l’impression de tout faire pour la faire éclater, ils ne veulent pas la paix c’est clair car il y a deux choses que le système redoute le plus, c’est l’amour et la gratuité, deux antidotes qui pourraient le faire tomber pour de bon et pour toujours, alea jacta est, faites vos jeux, rien ne va plus.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 12 février 2015 13:59

      Je ne crois pas au retour des nations parce qu’elles sont le meilleur moyen de faire la guerre. Je crois au retour des nations parce qu’elles sont le seul moyen connu d’endiguer la marchandisation de la planète.


    • concombres 12 février 2015 14:22

      Rougeyron s’exprime à visage découvert et sous son véritable nom, pas en tant que "Barbie texane" ou "Concombre masqué".
       
      Il faut être complètement inconscient des enjeux de contrôle qui sous-tendent internet pour réclamer des gens qu’ils soient transparents. En plus de ça je pourrait tout à fait intituler mon pseudo Jean-Marc De Saint Cire que je ne voit pas bien en quoi le débat changerait.
      Aussi je n’ai pas été méprisant. J’ai exprimé mon désaccord radical c’est très différent. Faut-il que je police chacun des verbes que j’utilise pour ne pas vous offusquer ?
      Au passage, c’est bien joué vous avez trouvé mon mot de passe. Vous voyez j’ai un esprit communautaire très développé, mon compte est ouvert.
       
      Maintenant je vais vous répondre anachroniquement en allant rechercher ce que j’ai déjà écrit pour vous mettre face à votre surdité.
       
      "Vous pouvez très bien douter que j’aie lu Nietzsche ou Deleuze. Et puisqu’il faut montrer patte blanche, je vais aller jusqu’à vous donner le nom de mes profs."
       
      "Peut être vous etes vous contenté d’écouter certains (pas n’importe qui) vous en parler."
      Ca va effectivement dans mon sens. Votre précédent commentaire témoigne d’un avis absolument impersonnel sur les philosophes en question. Spinoza = antifinalisme = déterminisme. Nietzsche = iconoclaste. Ceci est une pensée powerpoint. Peut-être l’outil de vos profs. Absolument rien de ce que vous dites ne me montre que vous ayez véritablement pensé les types en question. Mais je vous ai toujours laissé le bénéfice du doute.
       
       
      N’est-il pas, à vos yeux, possible de penser l’individu ET la communauté, l’individu DANS la communauté, sans que, ni la communauté, ni l’individu ne se fassent du tort mutuellement, comme c’est le cas dans nos sociétés modernes ?
       
      Je partage la quête du mythe Commun, de ce qui fait communalité , mais la nation fait partie de ses pires ennemis.

      Je renchérirai en disant même que l’absolu entièreté de ma quête existentielle réside là. Tout comme l’enracinement est une question qui me tiens éminemment à coeur. Je répète donc
      Malgré nos divergences Cosmiques, je partage énormément de ces analyses.
      Je ne comprend donc pas comment après ces longs commentaires nous pouvons parvenir à un tel degrés d’incompréhension.
      La différence étant que vous avez trouvé votre apaisement dans vos concepts nationaux. Ce n’ai pas mon cas, je n’arrive qu’à balbutier quelques formalisations.
      La nation est à mon sens celle qui a détruit toute les formes les plus excitantes de communauté notre désaccord est effectivement cosmique. Peut-être n’avons nous pas la même conception du Commun. En tout cas vous vous bornez à y voir La solution Salutaire au péril libéral. Je n’y croit pas une seule seconde.
       
      "J’ai dit et redis donc qu’à mes yeux un Deleuze ne récupère de Nietzsche ou de Spinoza que ce qui l’arrange, ce qui va dans son sens, celui de la "rhizomification" de la condition humaine (puisque vous en êtes un spécialiste, vous saurez de quoi je parle). (Il va sans dire que je l’intéresse surtout à la philosophie politique chez chacun de ces auteurs, j’aurais dû, peut-être, le préciser dès le départ)."
       
      C’est bien sur ce point que vous vous ramassez totalement. Vous regardez des pensées qui demandent toute une vie de réflexion pour être bien digérées, par la petite lorgnette de votre vison politicienne (pas politique). Il faut vraiment n’avoir jamais plongé dans l’esprit complexe et torturé d’un philosophe pour croire que celle-ci est segmentable détachable et que l’on pourrait en prendre des parties et en laisser d’autres. Si il s’agit juste de dire que Deleuze a une lecture Deleuzienne de Nietzsche je ne voit pas en quoi cela constitue un procès. Il s’agit plutôt ( j’ éclaircit ) de dire que Deleuze est une fripouille qui instrumentalise des pensées à des fins idéologiques. Je pense et ceci explique cela, que c’est vous qui avez une lecture idéologique de Deleuze, naive qui plus est. Le rhizome comme mode de médiation sociale moderne n’est absolument pas l’idéal Deleuzien, il ne constitue qu’un sujet d’étude, tout comme la déterritorialisation. Vous idéologisez ce qui n’ai qu’une acuité intellectuelle. Je pense sincèrement que votre appréciation de ces philosophes est dupée par l’usage politique que de mauvais esprits en ont fait.
       
      La question des post-moderne était peut-être un détour inutile que je n’aurai pas due initier aux vues des avis abêtissant que vous portez sur eux et de la frustration que me procure une discussion atteignant des sommets de débilité, ou des pensées sont réduites à des cacahuètes idéologiques qui vous permettent de vous situer politiquement.
       
      Maintenant je m’en vais semer.
      Bise.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 12 février 2015 14:48

      Et à part ça vous n’êtes pas méprisant... Vous vous foutez de qui ?
       

      Parce que j’ai suivi des cours sur les penseurs concernés je suis incapable de m’en remettre à autre chose qu’à l’avis de mes profs ? Michèle Cohen-Halimi a traduit Nietzsche, elle ne s’est pas contentée de nous lire une page Wiki. Anne Sauvagnargues est l’un des trois auteurs du Quadriges Grands Textes paru aux PUF consacré à Deleuze. Littéralement, elle vit Deleuze (quand on la connaît, il n’y a pas d’autre mot). Et comme vous pouvez le constater, je n’en ai pas pour autant tiré la même passion.
       
      Maintenant vous pouvez me dire que quelques années d’études ne sont pas suffisantes pour connaître des penseurs comme Nietzsche ou Spinoza, et je suis parfaitement d’accord (Deleuze ne joue pas dans la même catégorie, je n’en démordrai pas, chacun ses goûts et ses dégoûts). Mais à aucun moment je n’ai prétendu être spécialiste de l’un ou de l’autre. L’étude de la philosophie politique force à lire et se frotter à quantité d’auteurs ; il est hors de question de devenir spécialiste de tel ou tel. Être spécialiste de philosophie politique, c’est déjà pas mal. Lire Hobbes, Machiavel, Marx, Aristote, Platon, Tocqueville ou Rousseau, ça laisse forcément peu de temps pour maîtriser l’un d’entre eux à fond. C’est un autre boulot que je laisse à d’autres. Ma vocation est ailleurs, dans l’élaboration de nouveaux textes en philosophie politique.
       
      Pour finir, je maintiens que Nietzsche a toujours été un fanal pour les petits esprits libertaires avides de tordre le cou à tous les mythes et les rites de la terre, comme Spinoza est le présent recours de ceux qui veulent repenser le contrat social en esquivant, et les mensonges du marché originel, et la finalité aristotélicienne.
      Mais je vous ennuie avec mes conneries, vous avez mieux à faire que d’instruire les nains...
       
      Sur la nation, tout de même : je ne dis pas que c’est la panacée, je dis qu’elle a servi de véhicule a tout ce que le XVIIIe, le XIXe et le XXe siècle ont drainé de philosophies. Elle est le moyen terme entre l’individu-roi et le néant droit-de-l’hommien, au beau milieu de ce que l’empire marchand européiste tente aujourd’hui de nous vendre comme inéluctable. On s’en débarrassera donc quand on pourra trouver un "véhicule communautaire" plus performant. Sauter en marche avant cela, c’était suicidaire.
       
      PS : Qu’est-ce que c’est que ces conneries de mot de passe maintenant ? Entre ça et l’autre pétasse blonde qui me reproche d’effacer sa prose... franchement les mecs, vous êtes doués pour dégoûter les gens de venir perdre leur temps avec des mufles.


    • concombres 12 février 2015 15:16

      Bah c’était pas bien méchant je vous félicitais d’avoir écrit mon mot de passe à la suite de mon pseudo ( je ne vous le reproche pas je m’en fout ) pourquoi cette furie ?
       
      Ensuite effectivement je ne parviens pas à être courtois car je n’arrive à vous faire formuler absolument aucune opinion sur les philosophes dont on parle depuis tout à l’heure c’est quand même fou.
      Votre prof est génial tant mieux. Des petits libertaires ont un usage excité de Nietzsche super. Spinoza sert de caution à d’autres cons génial.
      Vous crachez sur des gens dont vous ne parlez absolument pas autrement que par avis interposé. Ils ont écrit des bouquins ces gens là.
       
      En ce qui concerne des alternatives à la nation, là ca devient intéressant. Oaxaca, les zapatistes du chiapas, quelques formes de communalités, de solidarité s terriennes et anti-marchandes fondées sur des territorialisations et des enracinements qui n’ont rien à envier à la nation qui les englobent et qui prennent un plaisir fou à torturer quotidiennement pour le bon vouloir du marché. Votre nation pour endiguer le désastre marchand c’est de la foutaise. Ce que vous voulez c’est que le marché ne sorte pas du cadre nationale, voilà tout. Moi je veux qu’il sorte de ma vie.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 12 février 2015 15:46

      J’ai retrouvé notre précédent débat :
      http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/jacques-ranciere-la-democratie-42893
      Et le fameux hiatus sur le mot "axiome". Je me disais aussi...
       
      Sur le "mot de passe", c’est un pur hasard : "Concombre masqué", ça tombe sous le sens lorsqu’on connaît la BD.
       
      Vous voulez m’entendre parler de Deleuze ? Mais c’est ce que je fais depuis le début !!! Je vous ai dit que ma prof en était fan, ce n’est donc pas d’elle que je tiens les reproches que je lui adresse !! Dans 1000 Plateaux, toute la rhétorique déployée consiste à nous dire que ce que nous pensons pouvoir identifier est à jamais évanescent. Ainsi la dichotomie entre nature et culture devient-elle totalement vaine, l’idée de sexe se trouve-t-elle en filigrane supplantée par le genre (idée qui va faire du chemin outre-Atlantique), nous n’avons pas à entretenir des racines que d’autres ont seulement inventé pour nous maintenir à une place fixe et définitive, et il ne faut tolérer aucune transcendance qui ne peut être qu’un mythe asservissant. En fait à un moment j’ai cru à une blague tellement Deleuze est au rebours de tout ce que je pense. C’est ma parfaite antinomie. Paradoxalement, je crois que c’est la raison pour laquelle la prof a cru qu’il me passionnait... Tenez, en ce moment, je bosse sur la réhabilitation de l’idée de finalité que l’on a trop longtemps amalgamé à cette de divinité. Or que dit Deleuze sur ce point ? TÉLÉOlogie = THÉOlogie. Merci Gillou...

       

      Sur la nation : actuellement, on ressort des cartons les mythes amazoniens de villages pré-démocratiques, où la vie en communauté serait parfaite, en osmose avec la nature, sans notion de propriété privée, etc. Un peu comme dans Avatar. Seulement dans ces groupes humains (comme dans Avatar d’ailleurs), la hiérarchie est fortement présente, au travers notamment de différents cultes, de magies, le chef se charge du partage de la nourriture, et la vie communautaire se limite à quelques centaines d’individus, tout au plus, qui plus est homogènes ethniquement. Rien à voir donc avec le monde rêvé des Deleuze, des Rancière et autres Badiou ou Negri !!

      Vouloir la fraternité villageoise de ces contrées figées dans le temps et l’œcuménisme hédoniste de la société contemporaine, c’est vouloir le beurre ET l’argent du beurre. D’où l’intercession, que vous le vouliez ou non, de la nation, cette entité communautaire ayant fait ses preuves, apte à déplacer les éléments fédérateurs et à réunir des gens de diverses origines, de diverses obédiences, de diverses cultures. On ne fait pas vivre ensemble la pluralité des peuples par l’opération du saint esprit. Par ailleurs, si le marché a tant de succès, c’est aussi parce que les gens ont désappris à se sentir redevables ; or l’on ne peut se sentir communément redevables que de quelque chose qui nous submerge tous, nous précède et nous fait vivre...

      Je vous l’ai déjà plus ou moins dit, les pires ennemis de l’idée de frontière sont les marchands cosmopolites, mais ceux-ci sont tels car ils ont à leur service des armées d’idiots utiles.


    • concombres 12 février 2015 19:09

      Renseignez-vous sur les communautés dont j’ai parlé, elles sont très intéressantes, ce ne sont pas des communautés primitives, elles sont actuelles et ne font pas commune autour d’un chef, de rites ou de magies mais se sont simplement tissées de liens autour d’une nécessité commune de préserver le sens de leur terre /et de leur vie (qui ne font qu’un = enracinement peut-être ?) préserver donc des charognards marchands. Il n’ont pas attendu que leurs frontières nationales soient rétablies par le biais d’un vote unanime de la supercherie éléctorale.
       
      Dans le sens de cet enracinement Nietzsche qui aurait servit "à tordre le coup de tous les mythes et les rites de la terre" laissez moi en rire. Nietzsche est celui qui qui a redescendu la transcendance sur terre sans la détruire il est l’Homme du mythe terrien par excellence ! vous n’avez pas lu Zarathoustra. Ca tombe bien moi je n’ai pas lu milleplateaux j’ai bien essayé mais je trouve ca imbitable. Mais à mon avis, ( et la je fais peut-être coller Deleuze à ma propre opinion je ne sais pas ) Deleuze qui était très nietzschéen n’a pas envoyé paitre toute forme de transcendance. Il conchiait juste celle de Platon qui fonctionne sur une dichotomie esprit matière, et qui situe donc la transcendance en dehors du monde, idée originelle du Dieu.
       
      Aussi dire que toutes les catégories qui sont les notres sont evanescentes ne signifie pas que le monsieur est un nihiliste prêt à tout détruire. Evidement qu’il y a une part de culture dans la constitution nos genres. Evidement que la dichotomie nature culture n’est pas totalement opérante. Cela ne signifie pas que rien n’est rien. Cela signifie juste qu’il ne faut pas prêter à nos catégories mentales plus de prétention à dire le vrai qu’elles n’en ont en réalité. Il s’agit là d’approximations de commodités pour communiquer et recouvrent des distinctions que les seuls mots nature et culture ne peuvent restituer totalement. C’est un savoir utile ca tout de même pour clouer le bec des gens qui tiennent les pédés et les trans pour anti-naturels (Tenez vous ce discours vous EG ?) quant eux-même ne sont naturalisés que par consensus culturel de l’hétérosexualité. Que par consensus culturel ne veux pas dire par ramassis de conneries contingentes. Je m’y retrouve tout à fait moi dans ce consensus.
       
      Quant à l’oecuménie que vous me prêtez pour idéal vous pouvez vous la garder pour d’autres ennemis que moi, je ne mange pas de ce pain là.
      Enfin ma courte défense des trans sexuels vous confortera surement dans l’idée que je suis un hédoniste satanique démolisseur de civilisation. Tans pis.
       
      Pour ce qui est de la question de l’échelle, elle est évidement décisive. Et il n’y a rien d’évident (cest un euphémisme) dans le découpage actuel de la france qui s’est érigée sur les cadavres de l’occitanie, de la bretagne et d’autres.
       
      En ce qui concerne les frontière vous pouvez bien me considérer comme l’idiot utile du cosmpolitisme marchand peu m’importe. La notion de frontière recouvre de multiples dimensions et je ne fait pas partie de ceux qui la jette toute entière à la poubelle. Ce que vous avez l’air d’ignorer c’est que le mur comme frontière est un outil très important du système mondialisé. Dans un territoire vastement homogénéisé il très utile de pouvoir mettre de la distance là ou il y a de la proximité (artifice de la frontière physique). Croyez vous que le mur qui sépare le mexique des états unis est une plaie dans l’empire marchand américain ?


    • concombres 12 février 2015 20:13

      En ce qui concerne notre discussion précédente, c’est marrant parce-que je disais qu’il n’y avait aucune téléologie dans le discours de rancière (que j’apprécie de moins en moins au passage) et vous aviez compris théologie. Egalité que vous reprochez à Deleuze de faire. Mais c’est une blague hein, d’abord c’est ma faute je l’avait écrit théléologie. Enfin soit.
      Aussi le monde rêvé de Negri Bdiou Rancière et Deleuze est très très très loin d’être le même. A moins que vous confondiez tous vos ennemis consciemment par facilité, ce genre de groupement ne fait qu’ajouter à la confusion. De plus le monde rêvé de Deleuze je ne le connais pas et il n’a jamais été explicité non plus par lui même à ma connaissance. Au passage j’exècre Negri au plus haut point. Il est pour moi celui qui est le plus à même de porter à sa quintessence le fascisme démocratique moderne du sondage et de l’inter-connexion généralisée des êtres digitalisées.


    • Baston Labaffe Gaston Lagaffe 12 février 2015 22:25

      Pourquoi vous lancer dans un concours de qui pisse le plus loin sauce philosophie les gars ? Nous sommes tous des apprentis, nous devons tous faire preuve d’humilité, nous avons tous à apprendre des uns et des autres alors pourquoi se lancer dans des concours culturels sous couvert de compétition intellectuelle sur la base d’écrits d’autrui ?

      C’est un peu vain comme joute, je trouve personnellement moi même d’autant plus que vous avez tous les deux des choses intéressantes à raconter, mais on dirait que ça tourne au concours de bites à la maternelle et pour ma part, j’ai déjà donné et de surcroît, jamais gagné...


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 12 février 2015 22:39

      Et est-ce que vos communautés regroupent des centaines de milliers de personnes, voire des millions ? Ou bien sont-elles condamnées au numerus clausus permettant à chacun de connaître personnellement chacun ? Ça n’a l’air de rien, mais il est fondamental de le savoir. Les petits villages autosuffisants, c’est tout à fait sympathique, mais il faut imaginer le monde que cela doit induire (rdv en fin de commentaire).
       
      J’ai lu le Zarathoustra, et je n’ai jamais prétendu que Nietzsche ne recourait à aucune transcendance. J’ai dit que certains de ses lecteurs ne retenaient de lui que ce qui les intéressait, en l’occurrence le dynamitage des vieilles idoles, mais en faisant fi des nouvelles.
       
      Concernant pour finir votre délicieuse remarque sur les homos... Non seulement je ne prétendrais pas que l’homosexualité soit contre-nature, mais je la crois même tout à fait naturelle. C’est d’ailleurs le bon côté des choses : en s’interrogeant sur l’innée et l’acquis, ainsi que sur la puissance et l’acte, on trouve difficilement à incriminer l’homosexualité. Donc rassurez-vous, je suis bien dans mes pompes de ce point de vue. Je vous remercie néanmoins de vous soucier de ma santé mentale.

       

      Quant à vos propos sur les frontières, on retombe quelque peu sur ce qu’en dit Debray, et dont nous parlions (avec d’autres) un peu plus haut.

      Bref, et pour en revenir à la nation, il n’est pas suffisant il me semble de penser le commun, il faut encore penser les moyens de le voir s’établir parmi des millions d’êtres humains, sauf à condamner l’espèce à s’en tenir à une mosaïque de petits villages pacifistes (Thomas More and Co).

       

      Allez, je file.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 12 février 2015 22:43

      M’enfin, vous avez raison Gaston, mais c’est malheureusement souvent le cas sur ce forum. Quant à discutailler des écrits des autres, on peut y passer des mois. Je préfère de loin parler de ce que j’ai, moi, en tête, et de l’affronter à ce que d’autres ont, eux aussi, en tête.
      Nous sommes grotesques, Lagaffe, vous avez raison. Reste donc à aller se coucher. Bonne nuit à vous.


    • concombres 13 février 2015 00:45

      Oui ca donne peut-être l’idée d’une compète c’est dommage ca n’est pas du tout l’idée. C’est l’effet de la discussion virtuelle je crois. On arrive pas trop à discuter correctement. C’était ptet con d’avoir mis des personnalités au coeur du conflit on aurait pu s’en passer et parler directement de l’essentiel, m’enfin je sais pas vraiment comment discuter différemment qu’en revenant sur des fondamentaux un peu philosophiques lorsqu’un tel fossé politique nous sépare..
      A défaut de se comprendre on pourrait ptet s’entendre, je crois que c’est un peu le cas sur ce qu’il y a à détruire du monde moderne..
       
      A une prochaine


    • Baston Labaffe Gaston Lagaffe 13 février 2015 00:55

      Je préfère de loin parler de ce que j’ai, moi, en tête, et de l’affronter à ce que d’autres ont, eux aussi, en tête.
      .
      Nous sommes bien d’accord, il s’agit du B.A-Ba de la pensée libre, nos prédécesseurs peuvent nous aiguiller dans certaines directions pendant que nous empruntons une partie du chemin qu’ils ont débroussaillé avant nous afin d’explorer nos univers si vastes internes, que tels des Jules Vernes, ils ont exploré avec les moyens dont ils disposaient, intellectuels, éducatifs, culturels, temporels, les mêmes chemins que nous arpentons tels des pélerins en quête de merveilleux, ou tout du moins d’énigmatique, l’honnêteté guide nos pas, la curiosité l’accompagne, la soif de connaissance impossible à épancher, nous puisons nos sources là où il nous est donné de nous abreuver, mais toujours unis par ce dénominateur commun : La quête de Vérité, de détricoter la pelotte des mensonges séculaires qui nous ont tant égarés à travers les âges que nous ressentons tous et toutes, sans pouvoir le définir correctement tant il varie chez les uns et les autres, ce besoin presque orgueilleux et indécent de prétention, que de tout remettre en question les masses gargantuesques d’informations contradictoires reçues qui se mélangent entre fantasmes du réel et réel du fantasme qu’il devient vital de conserver au fond de soi un fil rouge qui nous est propre afin de ne pas se perdre dans les multiples voies qui s’offrent à nos certitudes passées comme autant de possibilités aléatoires qui nous font trembler comme des plaques téluriques entre confiance, doute, remise en question, besoin d’être rassuré, égocentrisme et humilité que nous ne savons plus très bien malgré que nous ne soyons plus novices sur quel pied danser, si c’est la tectonique des plaques ou la techtonik si c’est de la Valls ou du metal, si c’est du reggae ou du o !i, si c’est du lard ou du cochon si c’est un plug anal ou un sapin de noël so c’est un BHL ou un philosophe, qui de la marmotte ou du chocolat emballe l’autre pour une romance à haute probabilité LGBT ? Tant d’inversion questionnable à l’envi tellement c’est sujet à inversion de questions... 

      .

      Bonne nuit à vous également, chers forumeurs de fortune smiley .
      Non vous n’êtes pas grotesques, simplement humains, humains, trop humains ? Peut être, peut être pas, juste des individus qui essaient de trouver le bug de la matrice car comme on dit vulgairement : Chassez le naturel, il revient au galop...


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 13 février 2015 08:36
      Concombres, la discussion philosophique devient fort difficile à partir du moment où l’on tente de la combiner avec l’invective. Ce sont deux registres incompatibles.

      L’invective commence dans le message où Éric Guégen se voit adresser une réponse contenant ces phrases :

      "C’est une leçon bien apprise - Accumulation de tous les faux lieux communs clichés sur chacun des philosophes cités." 

      "Vous me faites douter de votre honnêteté." 
       
      "Je vous laisse patauger dans votre caverne allégorique on se retrouve dans dix ans on verra qui de nous deux aura planté le plus majestueux des arbres.
      Sans rancune. Salut."

      Après de telles attaques personnelles, il est logique qu’un interlocuteur se braque un peu, non ? 

      A titre d’exercice, il est intéressant de tenter de dialoguer sans utiliser la première ni la seconde personne du singulier. Ce message est une illustration de ce procédé. 

    • Le Sudiste 13 février 2015 16:04

      Oui, ceux qui se pensent savant et/ou intelligent me reprocheront certainement d’utiliser le même terme en pensant pour se satisfaire que c’est un mot nouveau que je viens d’apprendre !
      Est-ce un hasard s’il vient très trop dans mes com ?
      Est-ce un hasard si une fois les arguments posés sur la table il n’y a plus personne ?
      Non. Tout est déjà écrit...
      Pathétique. Il suffit de lire...

      Le Sudiste


  • Heimskringla Heimskringla 12 février 2015 12:16

    Excellent comme à son habitude. Concernant le ton je peux comprendre qu’il énerve les déconstructeurs qui préfèrent une personnalité dumb and dumber plus proche de leurs idées.


  • Éric Guéguen Éric Guéguen 14 février 2015 15:00

    Bon, au final, une centaine de commentaires sous ce que l’expert philosophe-géopolitologue "Sudiste" pronostiquait comme un "flop de baltringues", ça n’est déjà pas si mal. Il nous aura néanmoins caché jusqu’au bout son précieux ressenti sur la question de l’homme sans lien. Quelle coquine !!


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 15 février 2015 10:32

      Tu viens nous dire "attention, je suis très con et je vous garantis que vous allez vite vous lasser", et au moment où on se lasse, tu nous dis "et voilà, je gagne toujours à la fin !" La seule chose qui me mine dans l’histoire c’est que ceux-là mêmes qui sont toujours prêts à sauter à la gorge et à aller au conflit quand l’argumentation ne leur convient pas prennent avec toi des gants.
       
      Sais-tu qui tu me rappelles ? Ce type qui, perché sur son toit, y clouait des presse-purée. Un type vient à passer sur le trottoir s’en face et, n’en croyant pas ses yeux, aborde le bricoleur :

       
      - "Monsieur, s’il vous plaît... qu’est-ce que vous faites au juste ?
      - Ben, pardi, je cloue des presse-purée !
      - Des... presse-purée ? Sur votre toit ?
      - Évidemment ! D’où vous sortez, vous ?
      - Mais... pourquoi clouer des presse-purée sur votre toit ?
      - Mais enfin, c’est bête comme chou : pour faire fuir les girafes !
      - Les... girafes ?
      - Ben oui, voyons, les girafes !
      - Mais Monsieur... il n’y a pas de girafes dans le coin...
      - Mais qu’il est con celui-là... ÉVIDEMMENT QU’IL N’Y A PAS DE GIRAFES, TROU DE BALLE, PUISQUE JE CLOUE DES PRESSE-PURÉE !!!"


  • Chitine Chitine 16 février 2015 12:42

    " La seule chose qui me mine dans l’histoire c’est que ceux-là mêmes qui sont toujours prêts à sauter à la gorge et à aller au conflit quand l’argumentation ne leur convient pas prennent avec toi des gants."
    .
    C’est probablement que ceux-là même ne sont pas masochistes ;) alors que Le Sudiste est ici entrée dans une démarche sadique, comme annoncée.
    .
    Lâcher prise, il n’y a que ça à faire.
    .
    Quelque soient ses critiques intéressantes sur PYR - qui mérite d’être remis à sa place comme toute personne qui s’expose et souhaite vraiment évoluer - elle s’est selon mon point de vue plantée sur l’inutilité de son travail, comme en atteste les discussions intéressantes qu’entre autres toi, Qaspard et Concombre ont développées.
    .
    Des malentendus et des désaccords repérés comme tels jaillissent souvent les choses les plus interessantes. Encore faut-il que les personnes impliquées aient le courage de s’acharner à défendre leur point de vue, ce que vous avez fait.
    Et du coup je trouve la conclusion de Concombre fort à propos : s’entendre à défaut de se comprendre.
    .
    ("...la structure fondamentale de la communication est le malentendu. Or, c’est le refus de reconnaître ce fait (dû notamment au désir vain et désastreux de contrôler le partenaire) qui engendre des pathologies. Admettre au contraire qu’émetteur et récepteur disposent nécessairement de versions différentes de l’interaction et qu’il n’y a pas de version plus objective qu’une autre, c’est replacer l’altérité au cœur d’une communication qui est réussie parce qu’on accepte de mal se comprendre.")

    (J’emprunte ici aux soeurs Servais de l’Université de Liège.)

    .

    Ne désespérez pas de la qualité des interactions sur Agoravox. C’est précisément le fait qu’il y règne un bordel sans nom qui en fait un lieu d’information unique et nécessairement complémentaire à tout autre lieu où l’ont s’obsède du règne de l’interaction policée (le plus souvent stérile). 

    Et quoiqu’en pense Le Sudiste, que serait AgoravoxTV si le lieu n’était pas habité, entre autres, par un Éric Guéguen ? (..et par une Le Sudiste !) ;)


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