jeudi 28 février 2013 - par Serge ULESKI

Penser le monde aujourd’hui avec la critique de la Banque

 Cette Banque que l’on ne sait plus comment nommer...

 

Mafia, lobby à caractère dictatorial, pour un peu fasciste, et qui a pris le contrôle de la politique des Etats nations - Rocard le confirmera de vive voix au cours de l’émission "Débat sur LCP. Ne ratez pas ce moment dans la vidéo ci-dessous !

 

Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, et plus particulièrement depuis le début des années 70, les Etats et leurs dirigeants dits modernes sont placés dans un système sans responsabilités. Dans ce système, la Banque - entre autres agents -, peut agir sur le monde sans avoir à penser aux conséquences, encouragée par le fait que personne ne lui demandera des comptes ; et la débâcle financière du mois d’octobre 2008 ne fait que confirmer ce phénomène propre à l’ère moderne ; débâcle qui, pour sûr, plongera des millions d’individus dans la précarité, le chômage et la pauvreté.

 

Qu’à cela ne tienne : aucune responsabilité ne sera établie et aucune culpabilité non plus.


Un pas de plus vers un "Ni responsable ni coupable" généralisé, cette impunité qui, nul doute, en affligera plus d’un, et qui n’est que la suite toute logique d’un "responsable mais non coupable" déjà trop familier à nos oreilles depuis une bonne vingtaine d‘années à l’heure où, pour ne pas la faire, le gouvernement Hollande et le PS bûchent sur une réforme du secteur bancaire, l’important étant sans doute d’avoir essayé de le réformer et d’avoir fait en sorte que tout le monde le sache... (il est vrai qu’avec des gens comme Moscovici à Bercy, les banques doivent trembler !)

 

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Le Débat » sur LCP : réforme bancaire, le 13 février 2013.

 

Au cours de cette émission, on remarquera un Rocard un peu fatigué mais faut dire qu’il a beaucoup donné et pas qu’aux riches, même si... c’est ICI

 

Un Dupont-Aignan qui a tout compris et un Jacques Sapir directeur d’études à l’EHESS aussi : deux têtes bien faites qui ne lâchent rien.

 

Reste un dénommé Dominique Seux rédacteur en chef des Echos (ce journal qui dépend de LVMH est sans concurrent sur le marché français de l’analyse économique et financière depuis le quasi décès de la Tribune), en garde-chasse et major d’homme de la maison Banque et du crédo libéral, voire ultralibéral - mondialisation, dérégulation et financiarisation de l’économie -, qui connaît à merveille la règle du jeu : ce que son journal attend de lui au mot et à la virgule près manifestement.

 

Les gens qui nomme des Dominique Seux un peu partout sur la planète "presse et médias" ne se trompent donc jamais ? 

 

Comme pour enfoncer le clou et nous dégôûter une bonne fois pour toute du service public, on nous précise que Monsieur Seux est chroniqueur à France Inter, le matin à 7h30, à la fraîche donc, là où les esprits sont aussi disponibles que poreux, le tout aux frais des contribuables.

 

On remarquera que le sujet présenté pour amorcer la pompe d’un débat sans surprise même si, et c’est normal, le patron de la rédaction des Echos se retrouvera bien seul... met l’accent sur les subprimes seuls et sur les pauvres qui n’ont pas su payer leurs dettes ou rembourser leur prêt immobilier (c’est selon !)...quant à la responsabilité de la crise financière de 2008.

 

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 Sinon... plus sérieusement... retrouvons Etienne Chouard que l’on ne présente plus...

 

 

Etienne Chouard : comment les banques ruinent les Etats

 

 



6 réactions


  • ergdor 28 février 2013 15:18

    La vidéo !... j’estime avoir fait un louable effort mais j’ai craqué au bout de 14mn.
    Inécoutable ! je ne regrette pas d’avoir jeté ma télé.
     
    Typiquement français ce genre de débat. L’animateur interrompt à tout moment pour ramener sa science, les participants s’engouffrent dans la brèche. Celui qui avait la parole peine à suivre le fil de sa pensée, la tension monte, tout le monde parle en même temps.
     
    Finalement on assiste impuissant à une bataille d’égos (que le débat porte sur le dernier scandale, un match de foot ou les finances, le résultat est le même). Fatigant.
     
    Une seule solution : zapper - éventuellement lire la synthèse de l’auteur en dessous.
     
    Bon, je vais écouter une fois encore Étienne Chouard. Aucun doute, ça sera autre chose.


  • Nora Inu Nora Inu 28 février 2013 15:34

    Etonnant de pouvoir contrarier Jacques Sapir , mais , avant les années 80 , après la loi Nixon puis , en France la loi de 73 sur les prêts des états , et donc ce qui est nommé Premier Choc Pétrolier en 74 , il y avait déjà eu une crise financière .


  • Nora Inu Nora Inu 28 février 2013 15:50

    Quand à Rocard ...

    Il était déjà sénile (ou un des pires menteurs) en 1990 .

    Mais là , on atteint le sublime . Pour ceux qui arrivent à traduire le rocard en Français , tant de bétises ou de sophismes en si peu de temps (min. 30 à 32) , faut le faire .


  • Supermauve 1er mars 2013 08:46

    Je ne serai pas aussi violent dans mes qualificatifs pour adjectiver le secteur bancaire, je réserverai plutôt ces termes à la classe politique qui lui a donné les mains libres pour agir en fonction de ces seuls intérêts, se goinfrer et muter en gremlin géant !
    Sapir-Dupont-Aignan, le duo gagnant ! I have a dream... imaginez le second à l’Elysée ou Matignon et le premier conseiller spécial. C’est clair qu’en terme d’analyse, d’imagination, de courage, d’audace, ça nous changerait de notre petite système sclérosé qui a fini par faire croire aux citoyens que "de toute façon, la politique ça ne sert plus à rien"


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