mardi 16 juillet 2019 - par Simple citoyenne

Parlement européen : L’Allemagne rafle encore la mise !

"Au mercato du parlement européen, l'Allemagne rafle encore la mise"

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 Source Marianne :  le 15/07/2019 Cette pensée du philosophe néerlandais Luuk Van Middelaar, fin connaisseur des arcanes de l'Union européenne, mérite réflexion :

«  Si un jour l’État français disparaissait au sein d'un État européen, les Français n'existeraient plus en tant que tels ; leur identité collective s'évaporerait. Il en va tout autrement pour les Allemands. L'idée d'un État européen ne leur fait pas peur (...), vivant eux-mêmes au sein d'une "République fédérale" constituée de plusieurs niveaux, il leur est assez facile d'ajouter une couche européenne », écrivait-il dans la revue Le Débat en 2015

De fait, la « couche européenne » est largement investie par Berlin. Certes, le choix de placer la Française Christine Lagarde à la tête de la Banque centrale européenne cet automne constitue une victoire pour Emmanuel Macron, et il est heureux que le très orthodoxe banquier central allemand, Jens Weidmann, se soit finalement vu refuser le poste. Reste que l’Allemagne obtient en échange la présidence de la Commission européenne en la personne d'Ursula Von Der Leyen, si toutefois celle-ci parvient à obtenir le vote des Eurodéputés en sa faveur ce mardi 16 juillet.

L’Allemagne déjà prééminente hors Parlement

Si c'est le cas, c'est un poste à responsabilité supplémentaire qui tombera dans l'escarcelle de la République fédérale, dont la prééminence au sein des institutions communautaires est connue. Les compatriotes d'Angela Merkel se partageaient déjà de nombreuses présidences, indépendantes du Parlement : La suite

Chaine agenceinfolibre  2015 Nigel Farage !



12 réactions


  • Le Monde part en couilles Vraidrapo 16 juillet 2019 14:40

    L’Allemagne rafle la mise,

    et en France démocratiquement, le train-train habituel :

    dette, chômage, délocalisation, démantèlements, corruption, prévarication, violences policières, guerres coloniales etc...

    " aux terrasses !" Braves Gens, parce que vous le méritez bien smiley


  • ahtupic 16 juillet 2019 19:20

    Toujours un moment exquis d’écouter Farage.


    • Le Monde part en couilles Vraidrapo 17 juillet 2019 10:45

      @ahtupic
      Son franc parler explique, la cabale virulente ( bashing en franglais ) dont il est l’objet, de la part des "animateurs" media du MEDEF...


  • Qamarad Qamarad 17 juillet 2019 09:20

    Il est normal que le proprio du casino rafle la mise, c’est le but même de ce genre d’établissement  smiley


  • Joe Chip Joe Chip 17 juillet 2019 12:00

    Le côté amusant, c’est que les médias ont présenté le choix de Von Der Leyen comme une grande victoire tactique pour Macron alors même qu’il a dû s’abstenir de soutenir le candidat français par défaut qui faisait pourtant davantage consensus au sein du PPE que cette Allemande peu appréciée au sein de son propre camp et dans son pays !

    On expliquait au lendemain de sa nomination que les manoeuvres gagnantes et subtiles du chef de l’Etat français allait lui rendre la nouvelle présidente de la commission redevable de l’avoir soutenue.

    Or, aussitôt nommée, Von Der Leyen a déclaré qu’elle était favorable à un nouveau délai pour le Brexit, s’alignant ainsi clairement sur la position défendue par Merkel, opposée au Brexit, et sans pouvoir ignorer que le président français avait mis tout son poids politique dans la défense d’un report court... bref, le message envoyé est clair : la présidence de la Commission ne prendra pas ses ordres à Paris et tranchera en faveur de Berlin sur les dossiers européens opposant la France et l’Allemagne.  


    Enfin on peut quand même se réjouir, puisque la France a désormais le droit de choisir l’Allemand qui va la diriger grâce à Macron, et puis c’est une femme, c’est donc un progrès indéniable effectivement par rapport à la situation passée où Hollande et Sarkozy se contentaient de valider les choix allemands. 


  • Pyrathome Pyrathome 17 juillet 2019 13:41

    Analyse pertinente d’Asselineau :

    https://www.youtube.com/watch?v=uR3g6o2ULyw


  • v.moyal 18 juillet 2019 07:02

    heu..Merkel est la patronne de cette secte avec son "toutou" psychopathe de l’élysée...


  • microf 18 juillet 2019 10:55

    Il ne faut pas exagérer, la France a eu la Banque Centrale, l´Allemagne a eu la Présidence de l´UE, auriez vous voulu que la France ait tous ces deux postes ?

    Au contraire c´est la France qui gagne, c´est la France qui a le portefeuille,        l´Allemagne n´a eue que un poste de bavardage.


    • Simple citoyenne Simple citoyenne 18 juillet 2019 11:00

      @microf l’article démontre le contraire, tous les postes clés sont pris par les Allemands !


    • pierrot19 20 juillet 2019 12:59

      @microf

      Le fait que la personne en charge de la présidence de la BCE soit de nationalité française ne signifie pas que les actions qu’elle y mènera seront favorables à « la France » et encore moins à la population française.

      D’ailleurs, Mario Draghi a-t-il favorisé l’Italie durant le temps où il occupait ce poste ? Christine Lagarde a-t-elle favorisé la France quand elle était directrice générale du FMI ? ...

      Il paraît bien plus pertinent de considérer les objectifs de ces personnes et l’idéologie qu’elles cherchent à satisfaire. Or, si on les a placées à ces postes, c’est dans le but d’administrer un système qui, par essence, fonctionne au profit de l’Allemagne, généralement aux détriments des autres pays européens, notamment du sud.


    • Joe Chip Joe Chip 20 juillet 2019 13:11

      @microf

      La France a deux postes visibles et c’est à peu près tout. L’Allemagne a la présidence de la Commission (qu’elle avait exigé) et plus de la moitié des postes de cadres déterminant les équilibres politiques et les grandes lignes de l’UE, sans compter tous les représentants des petits pays de l’Est qu’elle contrôle également de par son influence économique. 

      Même les Européistes comme Quatremer dénoncent aujourd’hui l’emprise de l’Allemagne sur les institutions européennes. 

      Macron a sauvegardé les apparences, que les Allemands ne nous disputent pas...


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