jeudi 12 février 2015 - par Christopher L.

Para Bellum #1 – La bataille de Bouvines

Le 27 juillet 1214, les nœuds les plus serrés des intrigues politiques qui s'étaient tissées depuis plusieurs années ont été, comme l'écrit Duby, « tranchés d'un coup ». À Bouvines, le roi de France fait face à une armée coalisées réunie par le roi d'Angleterre Jean Sans Terre et l'Empereur romain germanique Otton IV.
 
Il incarne en ce jour le camp du Bien, et va marquer la souveraineté de la France dans la chair de ses ennemis.
 
Une émission proposé par TV Libertés et présentée par Christopher Lings.
 


8 réactions


  • liberlog liberlog 12 février 2015 11:51

    Outre l’histoire de la guerre, il y a l’histoire de l’économie physique :
    http://www.economie-reelle.org/Histoire-de-l-economie-physique


  • michel-charles 12 février 2015 12:59
    Bouvines...qui vient diner ce soir... ?

  • Éric Guéguen Éric Guéguen 12 février 2015 14:21

    Christopher, c’est votre bibliothèque personnelle que l’on aperçoit juste derrière vous ?


  • Christopher L. Christopher L. 12 février 2015 14:39

    Malheureusement non. Mais cela prouve que le fond vert, ça marche !


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 12 février 2015 15:02

      En tout cas c’est très bien fait : clair, concis, non dénué d’humour. Efficace en somme.
      Vivement la période Valmy-Waterloo(-Villacoublay pour les fanas de l’Empereur).


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 12 février 2015 15:06

      Et puis je commence à passer régulièrement sur le Bréviaire. On y rencontre des gens qui savent écrire et ont le souci des formes, c’est très agréable et enrichissant. Bravo pour l’ensemble, donc.


    • Christopher L. Christopher L. 12 février 2015 15:22

      Merci beaucoup ! Oui vivement Waterloo... ou pas ! Cela va m’obliger à traiter ce sujet avec le coeur noué ! Mais bon, j’en profiterai pour attaquer, de manière totalement partiale et dénuée de toute déontologie, ces maudits Anglois !


  • Joe Chip Joe Chip 12 février 2015 23:37

    Le fond, la forme, didactique sans didactisme, c’est très bien.

    Cette bataille remportée est peut-être ironiquement à l’origine d’une grande partie de nos malheurs puisqu’elle permit à l’aristocratie anglaise d’imposer peu à peu ses prérogatives à la royauté. Contrairement à la France, le sentiment national anglais se trouve davantage dans les rangs de cette aristocratie de seigneurs qui donnera d’ailleurs son identité politique à l’Angleterre, que dans la monarchie centrale, bien plus préoccupée en réalité de faire respecter ses droits sur le continent et de s’affirmer vis à vis de la couronne française (le roi anglais est vassal du roi de France).

    Paradoxalement, Bouvines est donc une défaite "productive" pour l’Angleterre, comme il en existe peu dans l’histoire. Histoire qui se répétera en Amérique, quelques siècles plus tard...


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