jeudi 27 septembre 2018 - par Qirotatif

Nick-Kiddy vs. le talent !

Et c'est parti comme au cinéma ! C'est reparti pour un tour de manège (de Marcel bien entendu) ! Le mlieu politico-médiatique français s'émeut... ah mais pas pour rien, qu'on se le dise... pour un clip ! Il faut très vite saisir le parquet, dés fois que la lèpre identitaire se répandrait la toile. Même si on connaît la chanson à force, même si cette fois-ci c'est encore plus grossier qu'à l'accoutumée, plus c'est gros...

Si ce pouvoir voulait transformer le baptou fragile en suprématiste hostile il ne s'y prendrait pas autrement. On a eu droit au perron de l'Elysée souillé par un saltinbanque en bas résille, cette fois-ci c'est l'autre pendant qui est agité : le banlieusard « viril » qui aurait un message à faire passer. La canaille médiatique, véritable usine à frabrique de consentement, s'affole, ou au moins fait seblant. Cette a clique en plastique s'agite pour un clip en toc quand elle se fait pschit pour les lynchages bien réels. « Je me sens Nick Conard » pour le coup...

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Un mot justement sur les auteurs de cette œuvre : jamais l'expression « les enfants de la République » n'a été aussi appropriée. Les rejetons de tata Taubira, ces gamins un brin attardés gribouillant une page blanche (au fait, Rokhaya s'est-elle indigné du racisme des imprimeurs ?) et l'exhibant à Papa-Etat et MaMagistrature, sont décidemment turbulents. Il faut dire que leurs parents forment un couple de parents décomposés et qu'eux-mêmes sont le fruit d'une adoption ou d'une GPA lovv-coast. Tout ce petit monde déracinné est arrivé au bout de sa logique. Quand je vois Fernande, vous savez ce qui se passe, mais quand on entend Nick, on pense « fin de civilisation ».

Parlons un peu de cette œuvre qui fera date : dés que l'on appuie sur « Play », le scénario est cousu de fil blanc, bourré des clichés du genre. C'est un karaoké audiovisuel renversé d'American History X que nous propose ce collectif (au vu du générique, ils s'y sont mis à plusieurs).

Buzz effectué, l'enfant, fier de son caca, explique à ses parents adoptifs sa démarche : une dénonciation du racisme par retournement. On ne sait trop s'il – lui ou les gens qui lui ont mis cette idée dans la tête - a espéré la réaction épidermique des Blancs agacés mais toujours est-il qu'un petit tour de la « fachosphère » indique que c'est une réussite. Evidemment cette histoire de retournement est aussi pitoyable que la transposition de la situation des Noirs d'Amérique à ceux nés en France qui n'ont jamais connu l'esclavage est risible, mais ces indigénistes de banlieue ont tellement l'air d'y croire à ce père Noël avec ses chaînes au pied que l'on hésite à briser leur rêve.

Les talentueux jazzmen Noirs américains venaient respirer le souffle de la liberté dans les années folles tandis qu'un demi-siècle plus tard , ils ne pouvaient toujurs pas s'asseoir où ils voulaient dans un bus dans leur propre pays, mais pour les bébés de la République, s'inventer une souffrance prime et c'est normal, sans passé pas de présent, sans présent pas d'avenir. Alors nos musiciens sans instruments mais probablement instrumentalisé exhibent chaque jour un peu plus leur misère créative. Tantôt c'est l'Etat vulgaire qui les promeut jusque dans les salons du palais présidentiel, tantôt ce sont des tréfonds de la toile qu'ils jaillissent. Le résultat est le même : ils attisent d'un côté la colère des Français restés encore un minimum fiers de leurs racines, colère à laquelle répond les Français déracinés. Et tant que cette bataille se déroule entre prolos-tradis et prolos-progrès, la croisière s'amuse du spectacle. Les passagers du Titanic France trouvent également une occasion en or de légitimer la répression des réfractaires, que ce soit sur la toile ou dans la rue, tout en laissant ces derniers se faire massacrer... dans la réalité cette fois-ci, et pas dans un clip pour demeurés. Le clip a du déjà sauter donc je l'ai remplacé par autre chose. Oui, j'ose grand remplacer le duo Nick-Kiddy mais qui s'en plaindrait ?

 

 



2 réactions


  • PumTchak PumTchak 27 septembre 2018 23:42

    Les talentueux jazzmen Noirs américains venaient respirer le souffle de la liberté dans les années folles

     Alors j’ajoute ça.

    https://www.youtube.com/watch?v=cOdPGZkQaFE

    Après des tentatives vaines à Broadway, Joséphine Baker a introduit le charleston à Paris en 1925, au début des Années Folles. Elle est devenue la sauvageonne que l’on connaît, bananes et seins nus. Elle est repartie aux Etats Unis pour une tournée en 1936. Déçue par la ségrégation raciale qui sévissait, elle a demandé la nationalité française obtenue en 1937. Pendant la guerre elle a été agent du contre espionnage pour la France libre, a travaillé avec la Croix Rouge pour remonter le moral des malades, a fait des tournées en Afrique du Nord pour encourager les soldats, tout en continuant à transmettre des messages secrets. Elle a participé au débarquement de la première armée Française, en 1944 en Provence, qu’elle a accompagné jusqu’à la libération du pays. Elle a été décorée de la croix de guerre, de la médaille de la résistance, Charles de Gaulle lui a remis la légion d’honneur.


  • joelim joelim 28 septembre 2018 20:11
    Ce n’est pas sa faute.
    C’est la faute à l’extrême droate.
    Lui est blanc comme neige.
    Ou comme vache qui pisse.
    Je sais plus comment on dit.

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