mercredi 4 décembre 2019 - par Yacine Chibane

Michel Collon (déjà en 2014) sur l’erreur du régime Algérien

Comment un régime pourrait tenir tête et résister face aux puissances mondiales ? Michel Collon expliquait qu'il fallait faire plus de social en partageant équitablement les richesses et encourager la population à participer aux décisions politiques, à défaut de faire des concessions au néolibéralisme international. 

L'ancien président de la République Abdelaziz Bouteflika a réussi à avorter la reproduction du printemps arabe avec des réformes institutionnelles en 2011-2012 : Fin de m'état d'urgence (en vigueur depuis 1992), dépénalisation du délit de presse, ouverture de l'audiovisuel au privé, ouverture d'un débat national sur la réforme de la constitution et réforme de la loi sur les partis et les associations et de la loi électorale. En plus des subventions accordées au petit entrepenariat et des aides sociales. 

Cependant l'erreur est de ne pas avoir accompli un processus de réformes en plus d'avoir voulu poursuivi la "continuité" avec le même président par défaut. Ajoutons à cela les concessions accordées aux multinationales pétrolières, notamment récemment avec la loi sur les hydrocarbures, ce qui rend l'Etat algérien à présent vulnérable à l'intérieur comme à l'extérieur. 




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