lundi 12 mai 2014 - par Nora Inu

Marion Sigaut sur l’extrême-droite

Après avoir été traitée d'extrême-droite par tous les médias audiovisuels ces dernières semaines (pour attaquer Nicolas Dupont-Aignan) par Haziza , Canal+ , Ruquier ...

 

Marion Sigaut répond à propos du qualificatif d'« extrême-droite ». 



Source : marionsigaut.fr

 



106 réactions


  • CyQlotron CyQlotron 12 mai 2014 12:36

    Enfin un travail d’analyse pertinent et historique de ce qu’est, et de ce que n’est pas l’extrême droite !
    Une femme courageuse et talentueuse cette Marion Sigaut ! Merci pour cette vidéo Nora.


    • stabilob0ss stabilob0ss 12 mai 2014 12:42

      Qualifier cette femme de fasciste est l’énième insulte à la réalité de cette pensée officielle dégénérée. Que le bétail, mange, s’abreuve, c’est que du bon !
      .
      Tient au fait, HS, les élections EU, au fait, sont facultatives ? Pas un médias n’en parle. Ils voudraient que les lessivés oublient de voter qu’ils s’y prendraient pas autrement. Ah merde, j’ai découvert le pot-aux-roses-pourries ! Surement un effet inversé du soucoupisme !
      .
      Que les colallabos ne s’inquètent pas, on ne va pas s’abstenir.


    • Machiavel 12 mai 2014 19:24

      La Marion a un problème de boussole , elle ne sent plus l’odeur des rillettes sous les bras ...


  • darion ben gourvid 12 mai 2014 12:43

    Les vrais fascistes sont à Wall-Street et leurs chiens de gardes mènent les troupeaux d’ouvriers dans des manifestations proprettes déclarées en préfecture.
    Quant aux antifas, ils ont toujours empêché les mouvements plus populaires de grossir (les tocards trotskistes traitaient de beaufs staliniens les ouvriers communistes du PC à l’époque de Marchais !). Ils sont donc les alliés objectifs du Marché, les néocons zélés ou les gauchos-libertaires de jeunesse sont vite passés dans le camps du Bien lorsque la Marchandise a gagné face à l’Idéologie...


  • Hijack ... Hijack ... 12 mai 2014 12:44

    Merci Nora. Je savais que ça allait être publié. Je l’ai écouté ce matin tôt avant sa publication. Que dire de plus sur cette femme qui est tombée à point nommé dans la dissidence - elle en est la fée. Quelle humanité, quelle intelligence, quel courage ... et quel "puits de savoir" sur notre histoire, et même plus.


    • Hijack ... Hijack ... 12 mai 2014 13:46

      Marion Sigaut ... à elle seule, capable d’embrasser physiquement et lier toutes ces personnages et leurs pensées, de haut niveau de la dissidence si on veut, mais des hommes/femmes tout court, mais de grande valeur, aussi bien Dieudonné, Soral, Laurent Louis, Jacob Cohen, Kemi Seba, Farida Belghoul. On comprend donc sa diabolisation ... (c’est d’ailleurs la plus risible des diabolisations, la concernant ... de la part de tous nos médias et politiques) ... mais elle le vaut bien ! Qui peut honnêtement contredire Seba sur le retour en Afrique des africains qui doivent se prendre en main, dans leur riche continent ... Marine Lepen en serait ravie je pense, puisqu’il n’y a qu’elle entre la dissidence et les partis au pouvoir, dits UMPS ... pour rester poli. Qui peut contredire Laurent Louis, Soral, J.Cohen, Belghoul ... sauf à dire des mensonges, sauf à se contredire, sauf à prendre les français pour des caves. Bref, Marion, depuis qu’elle est là, a donné à la dissidence un souffle nouveau. Il y a l"histoire apprise dans les livres à l’école certes, mais cette histoire n’est plus ... la vraie histoire se joue à présent, aux côtés de la vraie historienne et des gens de valeur qui font l’histoire de France et du monde.
      .
      Pour ceux qui ne la connaissent pas ou peu ... même si on prend son cas perso, sa vie, son parcours, son cv, de manière mathématique, froidement : elle est simplement, inattaquable !


    • Miroreur Miroreur 12 mai 2014 15:01

      "Qui peut contredire Laurent Louis, Soral, J.Cohen, Belghoul ... sauf à dire des mensonges, sauf à se contredire, sauf à prendre les français pour des caves."


      Donc quiconque oserait discuter de leurs thèses est nécessairement au choix, un menteur, quelqu’un qui n’a pas les idées claires ou un manipulateur. Une manière explicite de fermer tout débat avant même qu’il ne commence en somme. Quand je parle d’idolâtrie à propos des "followers" (ne le prenez pas mal, c’est pour faire court) de ces personnes je pense ne pas me tromper. On est en plein dedans. En fait vous utilisez les mêmes anathèmes que ceux que vous prétendez combattre.
      Pourtant il y en a des choses à dires sur Belghoul, Soral ... et surtout leurs idées.

    • Hijack ... Hijack ... 12 mai 2014 16:06

      Miroreur,
      .
      Peut-être me suis-je très mal expliqué, je pensais parler en terrain connu.

      Merci de me permettre de préciser, comme tu viens de le faire ...
      .
      Évidemment que tout le monde peut contredire ceux que tu cites !!!
      J’ai oublié de préciser  : A moins de leur donner l’occasion médiatique de s’expliquer, comme on la donne à Bhl, Fourest, ou Aphatie ...
      Donc, si on critique quelqu’un et qu’on ne lui donne pas la possibilité de s’expliquer ... ceux qui interdisent la dissidence de s’expliquer se donne tort ... surtout que la dissidence elle n’arrête pas de donner des preuves, et des preuves ... qu’il en pleut de partout.

      .
      Aucune idolâtrie ... si j’ai un truc à dire contre, je le dis. Si tu me réduis à ça, mieux vaut pas me lire ... j’aurai préféré que tu me demandes de m’expliquer (je sais qu’écrivant tjrs en express, je prends des raccourcis).

      .

      J’entends tous les jours des critiques contre la dissidence ... et alors, on y répond, perso, j’y réponds quand c’est posé normalement, sans insultes ... Le problème que tu dois voir c’est : eux, sont critiqués de partout, des milliers d’articles tous les jours, remplis de mensonges, tellement il y en a, qu’il est difficile d’en parler ... et connaissant un peu le sujet, je peux te dire qu’ils se trompent.


    • Hijack ... Hijack ... 12 mai 2014 16:14

      J’ajoute Miroreur, ... que j’attends des critiques sur le fond, sur ce que dis Soral, Dieudo, Laurent Louis, Marion Sigaut, Farida Belghoul, Seba, J. Cohen ...

      .
      Bien sûr, pas les chatouilles genre : Soral il parle tout seul, mytho, antisémite, homophobe, Belghoul, extrémiste ...

      .

      Je fais une petite conclusion simpliste certes, mais elle vaut ce qu’elle vaut : plus on t’interdit de t’expliquer et plus ceux qui tentent de t’interdire, soi, n’osent pas entendre ce que tu as à dire ou mieux, ne savent pas quoi répondre, ne comprennent pas ou comprennent que ce qu’on leur ordonne de comprendre - par conséquent, mentir et diaboliser, sont leurs seules armes.


    • Hijack ... Hijack ... 12 mai 2014 17:49

      Tiens, Miroreur, si ça peut t’aider à comprendre ce que je voulais dire :
      .
      Info ... en service commandé  :
      .

      Canal+ s’en prend à Laurent Louis

      .

      .
      L’ Effet Papillon du 10/05/14 ... ou la bataille d’Anderlecht, nouvelle version.


  • maQiavel maQiavel 12 mai 2014 12:55

    Evidemment, les médias sont idiots de faire de Marion Sigaut une fasciste ou une néo-nazis, pareil pour Dieudonné et Soral (qui parfois en jouent d’ ailleurs).

    Extrême droite ? Tout dépend de la définition qu’on lui donne et je trouve que Marion Sigaut explique très bien ce qu’est l’extrême droite historiquement, le problème est qu’aujourd’hui, on ne sait plus très bien ce que cela veut dire.

    Si par « extrême droite » on entend l’idéologie politique fondé sur l’ autoritarisme d’un chef concentrant tout les pouvoirs, un avatar moderne de la monarchie absolue Dieudonné n’est certainement pas d’extrême droite vu son tempérament anarchiste, pour Soral et Sigaut par contre ça se discute.


    • maQiavel maQiavel 12 mai 2014 12:58

      Parce que , en ce qui concerne Soral , il s’ est fait une spécialité de critiquer le système mais sans jamais proposer une alternative cohérente , il a même dit dans une conférence avec des Maurassiens que "tout vaut mieux que le système actuel". Peut être estime –t-il que ce n’est pas son rôle de proposer une alternative, je n’ en sais rien mais ça n’ arrange pas les choses car non seulement il discute avec de véritables néo- fasciste assumé comme tel ou encore dans le sens que j’ ai donné plus haut (c’ est son droit ) mais en plus , il dit tout et son contraire ( et ce qu’ il dit peut être parfois brillant ).

      C’ est comme quand il se définit «  national socialiste  »  , même avec le racisme en moins , ça fait tout de même « extrême droite » et c’ est une escroquerie intellectuelle de le faire en se revendiquant de Chavez , qui était certes nationaliste , mais aussi profondément internationaliste ! Chavez et Hitler, ce n’est pas du tout la même famille politique.

      Quant à Marion Sigaut, on ne sait pas ou elle veut en venir, on a l’impression qu’elle idolâtre la monarchie dans ses conférences, sans jamais faire son coming out monarchiste et accuse les lumières de tous les maux, comme si c’était un mouvement monolithique et que rien de bon n’en était sortit, c’est quand même très manichéen.

      Bref, cette pseudo-dissidence ne propose jamais d’alternatives politiques (à part voter MLP pour certains comme Soral), moi je les vois comme le négatif du système, ça peut être utile car ils jouent réellement le rôle de révélateurs, mais du point de vue de la construction d’alternatives, il n’y a vraiment rien à en attendre !


    • Mr.Knout Mr.Kout 12 mai 2014 13:13

      Je ne suis pas du tout d’accord avec toi maq uand tu analyse les conférences de Sigaut sur la période pre revolutionnaire comme une déclaration d’amour voilée à la monarchie.

      Elle répète à chaque fois que ce n’était pas mieux avant.

      Te mettrais tu au decryptage des intentions cachés comme c’est la mode ici ??


    • maQiavel maQiavel 12 mai 2014 13:24

      Attention, je ne dis pas qu’elle est monarchiste, je dis que c’est l’impression qu’on quand on l’écoute et je ne suis pas le seul à avoir cette impression.

      Elle dit que ce n’était pas mieux avant ? Moi j’entends le contraire, et c’est même parfois caricatural quand elle parle « du temps de Dieu et des rois » dans une vidéo que je dois retrouver …

      Ceci dit, elle a le droit d’être royaliste, j’aimerai seulement qu’elle nous le dise franchement si c’est le cas …


    • Rounga Rounga 12 mai 2014 13:45

      Je partage en grande partie les doutes, critiques, et réserves de maQiavel. J’aimerais ajouter quelques remarques cependant.
      A mon avis, la seule piste que peut explorer la "dissidence" (je mets des guillemets car ce terme est auto-approprié) pour construire quelque chose est la culture. La mise en place d’un nouveau régime ne fera rien si l’esprit du peuple n’est pas renouvelé lui aussi, et par conséquent les artistes sont au moins aussi importants que les théoriciens politiques. A mon avis, la dissidence est encore trop faible sur ce point. Il y a bien l’entreprise de réédition de Soral, mais ça ne rentre pas exactement dans ce cadre car il s’agit d’exhumer des penseurs oubliés, ce qui est louable à bien des points de vue, mais cela ne produit rien de nouveau. Pour le reste, les écrivains, dessinateurs, penseurs qui sont mis en avant ne valent rien. Les dessins humoristiques publiés sur E&R toutes les semaines sont généralement très médiocres et font dans le prêt-à-penser, les auteurs à la Félix Niesche sont nuls, quant aux conférenciers comme Salim Laïbi ou Mathias Cardet je n’en parle même pas. La création de Bras d’honneur est dans cette optique-là, mais je doute que cela permette de faire émerger de véritables talents. C’est pourquoi le péché mortel de Soral, et donc de la dissidence, a été le divorce d’avec Nabe, qui lui est, quoi qu’en dise Soral, un vrai écrivain et un vrai créateur, qui met toute son énergie à faire des choses belles.
      Autre point : sur le national-socialisme et Chavez. Soral a édité La Révolution européenne de Francis Delaisi. Il y est fait mention de la volonté de l’Allemagne de créer des associations commerciales avec les autres pays d’Europe ayant les mêmes niveaux de vie, les mêmes habitudes de consommation, et des productions complémentaires. Ce projet était censé éviter l’inconvénient majeur de la politique économique de l’Allemagne basée sur l’étalon-travail, à savoir le rationnement. Asselineau relate lui aussi ce dessein internationaliste de l’Allemagne hitlérienne, mais pour associer l’UE à un projet nazi, ce qui est assez grossier de sa part. Quoi qu’il en soit, si on prend en compte ce fait, il n’y a pas de contradiction choquante entre se dire national-socialiste et se réclamer de Chavez.
      Et pour Marion Sigaut, je suis d’accord qu’elle devrait se faire une raison. Si on accepte sans réserve ce qu’elle dit, alors la conclusion logique est que la monarchie est bien plus efficace pour protéger le petit peuple que la République. Moi non plus, ça ne me dérangerait pas qu’elle le dise carrément, mais d’après son discours, je vois mal ce qui la retient de se déclarer ouvertement monarchiste. Est-ce par peur de prêter le flanc aux critiques des défenseurs du système, qui se feraient un plaisir d’exploiter cette prise de position pour en faire une réactionnaire extrêmiste ? Au point où elle en est, je ne vois pas ce qu’elle a à perdre.


    • maQiavel maQiavel 12 mai 2014 14:03

      -Sur le national socialisme

      Je suis d’ accord avec vous rounga mais il ne faut pas oublier une chose : Chavez était internationaliste, et croyait à une union des peuples latino américain d’ abord et du monde ensuite, (dans le respect des identités évidemment), pour mener une lutte des classes globale. On est très loin du national socialisme Allemand, le Chavisme n’a rien à voir …


    • Qamarad Qamarad 12 mai 2014 14:09

      Sur le national-socialisme, la vérité est intermédiaire. Ce n’était pas un projet politique réellement cohérent. Vous trouverez chez Degrelle cet appel à l’union des peuples contre l’usurocratie, et chez Himmler et d’autres des prétentions à la domination aryenne sur une partie de l’Europe. Soral voulait simplement faire sauter les clôtures artificielles. Ce qui nous est vendu comme étant d’extrême-droite est sur le plan social et du partage capital/travail à l’extrême gauche de l’échiquier politique actuel. C’était son intention.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 mai 2014 14:14
      Rounga, je vous suivais jusque là :

      "C’est pourquoi le péché mortel de Soral, et donc de la dissidence, a été le divorce d’avec Nabe, qui lui est, quoi qu’en dise Soral, un vrai écrivain et un vrai créateur, qui met toute son énergie à faire des choses belles."

      Pas la peine d’aller plus loin... Nabe est VISIBLEMENT un imbécile. Comment cela peut-il ne pas sauter aux yeux de tous ceux qui le voient et surtout qui l’écoutent parler ? Je n’ai rien contre ce petit monsieur, mais il est juste bête, bête, bête. 

    • Rounga Rounga 12 mai 2014 14:25

      On est très loin du national socialisme Allemand, le Chavisme n’a rien à voir

      Le national-socialiste allemand préconisait des unions avec des peuples de race blanche, ce qui interdit effectivement l’internationalisme. Mais c’est justement cette doctrine raciste que Soral rejette, et par conséquent il me semble que la contradiction tombe.
      D’autre part, si le propos est d’opposer le nationalisme à l’internationalisme, je tiens à dire que cette opposition est purement sémantique. Le nationalisme, qui est l’attachement à la Nation, et pas forcément la haine des autres comme certains aiment le prétendre, implique la souveraineté à l’intérieur des frontières et le maintien d’une identité culturelle. Il peut parfaitement s’accomoder d’associations de toutes sortes avec les autres nations. C’est ce que disait Jaurès : "l’internationalisme, un peu de patriotisme en éloigne, beaucoup de patriotisme en rapproche".


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 mai 2014 14:33

      Je trouve que vous n’évoquez pas ce qui est le plus important et ce qui ne passera pas avec la grande majorité de la population française : la religion et qui plus est dans sa forme sinon intégriste du moins très ringarde. Quand Marion Sigaud nous fait l’éloge du jésuitisme au XVIIe siècle en même temps qu’elle nous montre (à juste titre) les excès du jansénisme, on franchit la limite du ridicule. 


      A cet égard, je trouve que la position de Jean Bricmont est pleine de bon sens (voir son entretien avec Tepa de Meta-TV) et je partage sa position : je n’ai pas du tout envie de subir un Etat qui aurait des prétentions théocratiques. Or, je crois que beaucoup de gens dans l’entourage de Soral ne sont pas hostiles à cette idée d’un "monarche religieux", qui est pour moi grotesque ou qui serait abominable si elle n’était pas juste stupide. C’est aussi cette dimension là que les gens sentent très mal et qu’ils appellent "fascisme" un peu maladroitement. Ce n’est peut-être pas "fasciste", mais c’est sans doute liberticide et profondément antidémocratique. Et c’est aussi ce qui plaît à certains musulmans parce que c’est une notion qui n’est pas contradictoire avec leur culture (se souvenir que Guénon s’est converti à l’Islam) alors qu’elle l’est beaucoup plus avec un christianisme évolué. Car le christianisme porte en lui-même dès son origine le germe de la disqualification de toute institution prétendant le représenter, ce qui explique pourquoi tout chrétien "traditionaliste" a une allure de momie ou d’impasse évolutive, parfois même physiquement. 

    • Rounga Rounga 12 mai 2014 14:34

      Nabe est VISIBLEMENT un imbécile

      Je savais que j’allais me faire incendier en citant Nabe, mais j’ai lu quasiment tous ses livres, et non, c’est loin, très très loin d’être un imbécile. Il a un penchant pour l’histrionisme qui peut le discréditer aux yeux de certains, mais ce serait une erreur de le sous-estimer. Il est en fait extrêmement solide sur ses positions. Et ses lecteurs sont généralement plus intéressants et libres que les soralolâtres.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 mai 2014 14:40

      Pour moi quelqu’un qui se dit national-socialiste se disqualifie lui-même. Même chose pour quelqu’un qui se dit communiste. Si on dessine soi-même une bite sur son front faut pas venir se plaindre des moqueries. 


      J’aime bien le style courageux de Soral et certaines de ces analyses sont pertinentes, mais il ne propose rien pour le moment. C’est un bon destructeur (et il en faut), mais pas un constructeur. 

    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 mai 2014 14:42

      Nabe est VISIBLEMENT un imbécile

      "Je savais que j’allais me faire incendier en citant Nabe, mais j’ai lu quasiment tous ses livres, et non, c’est loin, très très loin d’être un imbécile."


      Tout est relatif, surtout l’intelligence. 

    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 mai 2014 14:59
      Vous reprendrez bien un peu de Nabe, ce très intelligent penseur et brillant écrivain :"Le complotisme, c’est le nouvel opium du peuple

      Tout ça, c’est la faute à Soral, ce raté des années 1980 qui me courait au cul... Comme je ne le consolais pas assez de son exclusion des médias, cette fiotte est allée lécher un autre cul, plus gros : celui de Dieudonné. C’est lui qui a "extrême-droitisé" Dieudonné. Combattre Israël est le dernier de leurs soucis. Ils ont déshonoré l’antisionisme. Pour eux, le sionisme, c’est juste une poignée de "Juifs du show-biz" qui les ont privés d’un commerce juteux. Alors, ils en ont créé un autre.

      S’il m’avait écouté, Dieudonné serait le Coluche de la cause palestinienne. Car, en humour aussi, Dieudonné s’est perdu. Comment continuer à avoir de l’humour quand on est complotiste ?"

      http://www.alainzannini.com/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=47&Itemid=66


      C’est vraiment de la haute philosophie, n’est-ce pas ? Et quelle magnifique écriture ! Mon neveu de 11 ans fait de plus belles rédactions, avec d’avantage d’idées. 



    • Rounga Rounga 12 mai 2014 15:28

      Je trouve que vous n’évoquez pas ce qui est le plus important et ce qui ne passera pas avec la grande majorité de la population française : la religion

      Vous avez tout à fait raison, Gaspard, c’est un point très important, qu’il faudra bien aborder à un moment ou à un autre. Je ne le ferai cependant pas aujourd’hui, désolé, mais j’y reviendrai à l’avenir.
      Je renonce également à discuter de Nabe, "des goûts et des couleurs...".


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 mai 2014 15:36

      Ok, pour ne pas discuter à l’infini de Nabe. Pour la religion, ne pas oublier que la question de la sexualité est toujours et forcément conjointe à la question religieuse (la religion c’est la sexualité). 


    • Hijack ... Hijack ... 12 mai 2014 15:38

      Rounga,
      .
      Justement ... A un imbécile on pardonne tout. Nabe, loin d’être un imbécile a pris les positions les plus imbéciles qui soient : le soi disant anti complotisme et surtout, pro Ben Laden. Même Chalgoumi n’aurait pas osé, mais lui au moins, aura eu l’excuse qu’il ne pourra expliquer.
      .
      Par conséquent, Nabe est une pourriture, de la même veine que Ramadan (bien que Nabe soit intellectuellement et culturellement, bien au-dessus que le qatariste pro islamiste). Nabe en plus, a trahi sa cause et il n’y a rien de plus méprisable ... venant d’une personne agissant en connaissance de cause, réfléchie, le méprisable est incommensurable à son niveau. Voir sa dernière sortie chez Taddeï où il s’est fait jeter minablement à terre par ceux, qu’il critiquait jadis et ... chez qu’il était venu chercher un soutien anti Soral/Dieudo ... Pur spectacle ! Voir la vidéo :

      Ce soir où jamais ... du 10/01/14 ... à partir de  1 :04 : 55
      l’intervention de Nabe et son rejet par la fine équipe dont Jakubovitz ...


    • Qamarad Qamarad 12 mai 2014 15:41

      Qaspard,
      Bonjour,

      "Je trouve que vous n’évoquez pas ce qui est le plus important et ce qui ne passera pas avec la grande majorité de la population française : la religion et qui plus est dans sa forme sinon intégriste du moins très ringarde. Quand Marion Sigaud nous fait l’éloge du jésuitisme au XVIIe siècle en même temps qu’elle nous montre (à juste titre) les excès du jansénisme, on franchit la limite du ridicule. "

      ==> Nous en avions déjà discuté et vous êtes imperméable à cette idée alors qu’elle n’a rien de violente (vous employez le terme d’intégriste, je n’en connais pas la réelle signification). Il ne s’agit pas de dire qu’un régime théocratique s’installera, mais qu’un renouveau religieux au sein de la population et dans l’esprit(j’insiste bien : l’esprit !) des institutions ne serait pas le malvenu.


      "A cet égard, je trouve que la position de Jean Bricmont est pleine de bon sens (voir son entretien avec Tepa de Meta-TV) et je partage sa position : je n’ai pas du tout envie de subir un Etat qui aurait des prétentions théocratiques. Or, je crois que beaucoup de gens dans l’entourage de Soral ne sont pas hostiles à cette idée d’un "monarche religieux", qui est pour moi grotesque ou qui serait abominable si elle n’était pas juste stupide. C’est aussi cette dimension là que les gens sentent très mal et qu’ils appellent "fascisme" un peu maladroitement. Ce n’est peut-être pas "fasciste", mais c’est sans doute liberticide et profondément antidémocratique. Et c’est aussi ce qui plaît à certains musulmans parce que c’est une notion qui n’est pas contradictoire avec leur culture (se souvenir que Guénon s’est converti à l’Islam) alors qu’elle l’est beaucoup plus avec un christianisme évolué. Car le christianisme porte en lui-même dès son origine le germe de la disqualification de toute institution prétendant le représenter, ce qui explique pourquoi tout chrétien "traditionaliste" a une allure de momie ou d’impasse évolutive, parfois même physiquement. "

      ==> Là on tombe dans les travers du laïcisme d’extrême gauche que porte Bricmont, car il reste avant tout un laïcard athée franchement agressif (sur le plan du disocurs, on est bien d’accord). Cet phobie de toute allusion à la religion qui dès qu’elle est faite vous range dans la catégorie des "théocrates" en puissance me fait doucement rire.Vous n’y allez pas de main morte : abomination.
      Ce laïcisme d’extrême gauche porté à sa manière par les frères la truelle les plus vindicatifs, merluchon...
      N’étant pas catholique moi-même (je ne défends donc pas ma paroisse), si la France veut renouer avec elle-même, elle devra retrouver ses racines et une expresison catholique, c’est ainsi.

    • Qamarad Qamarad 12 mai 2014 15:49

      Aussi, quand vous dîtes que ces gens, par cette expression violente liée à leur religiosité affirmée, se disqualifient et se rangent maladroitement au yeux du système dans la catégorie des "fascistes", c’est un des objectifs de l’idéologie dominante qui veut amalgamer cet ensemble à l’obscurantisme (chez certains d’extrême gauche) ou à l’extrême-droite pour l’UMPS. Je dis que lorsque le travail de décryptage et de réflexion politique a été effectué, on n’a pas à craindre les familles de civitas, mais plutôt le camp d’en face qui nous amène vers la véritable violence, l’abomination dissimulée : un totalitarisme de marché qui se métamorphose en un totalitarisme de marché, la violence à la fois civile et institutionnelle en plus.


    • maQiavel maQiavel 12 mai 2014 16:02

      @rounga

      -Le national-socialiste allemand préconisait des unions avec des peuples de race blanche, ce qui interdit effectivement l’internationalisme. Mais c’est justement cette doctrine raciste que Soral rejette, et par conséquent il me semble que la contradiction tombe.

      Mais même au-delà de la dimension raciale, il y’ a tout de même de grosse différence entre le Chavisme et le nazisme , comme par exemple la perception de la démocratie rejetée avec force par le nazisme et revendiqué par Chavez  qui a institutionnalisé dans la constitution les référendums qu’ ils soient d’ origine partagée , révocatoire , abrogatoire ou législatif .

      Il y’ a vraiment une grosse différence entre les deux sur la conception du pouvoir très élitiste chez les nazis et populaire chez Chavez, et même une conception de l’humain très différente (je ne parle même pas des races mais la conception Chaviste est de gauche et s’inscrivent dans l’idéologie des droits de l’homme).

      L’inter-nationalisme Chaviste  ne ressemble décidément pas au national socialisme Allemand …



    • Nora Inu Nora Inu 12 mai 2014 16:04

      Gaspard ,


       Pour la religion, ne pas oublier que la question de la sexualité est toujours et forcément conjointe à la question religieuse (la religion c’est la sexualité).

      Par contre , la sexualité n’a pas attendu les religions pour être .
      Comme il est rappelé dans "Cosmos - A Space Time Odyssey" , il y a trois milliards et demi d’années que les microbes ont inventé la sexualité .
      Il n’y avait pas de prêtres dans ce temps-là , donc pas de religion ...
      La sexualité n’est pas la religion .
      La sexualité est le moyen de la procréation .
      De la reproduction .
      Même ces couillons d’hommes fleurs de Java (ou Bornéo) ont remarqué ça .
      Et ils ne connaissent pas votre monothéisme testamentaire .

    • maQiavel maQiavel 12 mai 2014 16:16

      Je suis en grosse partie d’ accord avec Qaspard, notamment sur la religion. He trouve le principe d’institution religieuse d’Etat monstrueux, et pas seulement liberticide pour les citoyens mais aussi pour les personnes qui adhèrent à ces religions.

      Pour moi qui me décrit comme un chrétien fondamentaliste ( et donc adhérant aux principes fondamentaux de la doctrine chrétienne tel que décrite dans les écritures ) , l’ officialisation du christianisme comme religion officielle de l’ empire romain est une catastrophe , contrairement aux laicards radicaux , ce n’ est pas la prise de contrôle de l’ Etat par une religion qui me fait peur mais la prise de contrôle de la religion par l’ Etat …

      La séparation de l’église et de l’Etat est un service rendu à l’église catholique de mon point de vue, surtout quand on se rappelle que c’est Napoléon qui a voulu fusionner les deux pour assoir son pouvoir (voir l’annexion de l’église expliqué par Henry Guillemin ).

       

      P.S : j’aimerai bien voir l’interview de Jean Bricmont sur méta tv, apparemment, ce n’est pas publié …


    • Mr.Knout Mr.Kout 12 mai 2014 16:24

      Qui connait les lumières sait très bien que les frères la truelle ne sont pas hypocrites de s’en réclamer.


      Sur le "c’etait pas mieux avant", je pensais plus à la probité et au sens du devoir des élites pre revolutionnaire. Et là dessus Sigaut ne varie pas, des enfoirés y en avait autant avant.Que ce soit dans la noblesse ou le clergé.
      Je veux bien reconnaitre que sur les principes les institutions monarchiques françaises et l’église catholique dans le texte (voir les bulles papales des deux siècles précédant la "revolution") évolués dans le bon sens et aurait pu mener à une societé beaucoup plus juste et aboutie si les lumieres n’avait pas mis leurs nez dedans, devenant d’ailleurs, non par leurs bienfait mais par leurs méfait, l’une des principale cause de la grogne populaire sur laquelle nos elite actuelle se sont appuyé pour declencher le coup d’etat de 1789. 

      C’est d’ailleurs encore une fois la marchandisation au dépend du bonheur des peuples qui permettras le prochain coup d’etat qui seras une fois de plus tout sauf populiste autrement que dans les formes et qui rétablira un ordre autoritaire pour un certains temps.

    • Qamarad Qamarad 12 mai 2014 16:30

      Pourquoi parler systématiquement d’état théocratique alors qu’il n’en est question quasiment nulle part ?Les tendances théocratico-catholiques en France sont minoritaires. Ce n’est même pas un faux-débat, c’est un non-sens !
      La France doit renouer avec ses piliers fondateurs : le "classicisme" gréco-latin et la spiritualité catholique. Personne ne veut une religion d’état imposée à tous, mais un état régi par des principes religieux au minimum... Je suis opposé au principe même de clergé dont l’histoire nous a appris qu’il n’est qu’un faussaire de la doctrine religieuse, une institution politique qui s’auto-légitime en tout point par la volonté divine, même quand celle-ci n’est plus respectée...


    • Rounga Rounga 12 mai 2014 16:30

      Mais même au-delà de la dimension raciale, il y’ a tout de même de grosse différence entre le Chavisme et le nazisme

      Je ne suis pas dans la tête de Soral, mais je ne pense pas qu’il fasse forcément référence au national-socialisme hitlérien quand il utilise ce terme. Il se dit national-socialiste car il est socialiste et nationaliste, et donc il ne s’interdit pas d’accoler les deux termes, d’autant plus que ça permet de rajouter une touche de provocation. Il affirme, d’après Delaisi, que le national-socialisme allemand avait trouvé une solution économique au problème de la dette, et que de ce point de vue il était économiquement à gauche. Mais je ne l’ai jamais entendu faire l’apologie de l’autoritarisme hitlérien, de la restriction des libertés qui ont eu lieu en allemagne nazie, des persécutions raciales et du militarisme exacerbé. Or, je ne crois pas que ces aspects-là soient nécessairement liés au caractère nationaliste et socialiste du régime, mais plutôt à l’humiliation qu’a subi l’Allemagne après la première guerre mondiale, aux frustrations consécutives de la crise économique, ainsi qu’à certains courants racistes qui pouvaient passer pour scientifiques à l’époque.
      Cependant, je peux me tromper. Que signifie "je suis socialement à gauche et sociétalement à droite" ? Il est vrai aussi que Soral a souvent exprimé des doutes sur la démocratie. Du temps où il était un électron libre, sa sensibilité était nettement plus anarchiste, mais depuis la création d’E&R, son discours est devenu plus traditionaliste et autoritaire. Est-ce son travail de président d’association qui lui a donné de l’expérience, ou bien est-ce que sa notoriété a enflé son égo au point de modifier ses opinions ? Impossible de savoir.


    • maQiavel maQiavel 12 mai 2014 16:43

       

      Voilà, c’est ça le problème Rounga, moi-même je le suis attentivement, j’ai lu ses livre et je ne sais pas.

      C’ est pourquoi je dis plus haut que Soral d’extrême droite, ça se discute, tellement c’est flou ( pareil pour Sigaut ).

      Par contre raciste, non, ils ne le sont pas , ça c’est du délire …




    • Mr.Knout Mr.Kout 12 mai 2014 17:03

      Si par extreme droite on entend,comme le fond les neuneu de gôche, volonté d’un pouvoir autoritaire et symbolisme viril alors oui il l’est.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 mai 2014 17:14

      @Qamarad "si la France veut renouer avec elle-même, elle devra retrouver ses racines et une expression catholique, c’est ainsi. "


      Cela n’arrivera jamais, c’est ainsi. Et je ne dis pas ça parce que je serais personnellement laïcard, matérialiste, scientiste ou athée (je ne le suis pas) mais parce que je suis lucide au point de vue sociologique, historique et anthropologique.

      Par ailleurs, je pense que le catholicisme dans son ensemble va continuer à disparaître du monde en tant qu’influence politique. 

    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 mai 2014 17:19

      @ Qamarad. "Je dis que lorsque le travail de décryptage et de réflexion politique a été effectué, on n’a pas à craindre les familles de civitas, mais plutôt le camp d’en face qui nous amène vers la véritable violence, l’abomination dissimulée : un totalitarisme de marché qui se métamorphose en un totalitarisme de marché, la violence à la fois civile et institutionnelle en plus."


      Pour 90 % de la population française, un curé en soutane est d’extrême-droite, par association d’image, point barre. C’est peut-être bête, mais c’est comme ça. Et quand on pense en termes de révolution politique il faut tenir compte des réactions automatiques de la population. 

    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 mai 2014 17:25
       @Nora : "Pour la religion, ne pas oublier que la question de la sexualité est toujours et forcément conjointe à la question religieuse (la religion c’est la sexualité).

       Par contre , la sexualité n’a pas attendu les religions pour être .
      Comme il est rappelé dans "Cosmos - A Space Time Odyssey" , il y a trois milliards et demi d’années que les microbes ont inventé la sexualité .
      Il n’y avait pas de prêtres dans ce temps-là , donc pas de religion ...
      La sexualité n’est pas la religion .
      La sexualité est le moyen de la procréation .
      De la reproduction .
      Même ces couillons d’hommes fleurs de Java (ou Bornéo) ont remarqué ça .
      Et ils ne connaissent pas votre monothéisme testamentaire ."

      J’ai dit que la question de la sexualité était associée à la question religieuse. 

      Mais je n’ai jamais dit que les microbes se posaient des questions (sexuelles ou religieuses). A mon avis, si les microbes se posaient des questions sur leur sexualité (d’où vient la vie, pourquoi on meurt et pourquoi on se reproduit, que vont devenir nos parents morts, faut-il être amoureux pour baiser, les microbes homos peuvent-ils se marier, etc.) alors les microbes se poseraient aussi des questions religieuses. smiley

    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 mai 2014 17:27

      "P.S : j’aimerai bien voir l’interview de Jean Bricmont sur méta tv, apparemment, ce n’est pas publié …"


      Pareil, MaQ, je suis allé voir, elle n’est pas encore dispo apparemment. 



    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 mai 2014 17:29

      "Je ne suis pas dans la tête de Soral, mais je ne pense pas qu’il fasse forcément référence au national-socialisme hitlérien quand il utilise ce terme."


      Le seul fait qu’on puisse se poser la question est problématique. 

    • Qamarad Qamarad 12 mai 2014 17:34

      @Qaspard,
      -Le système est en train de perdre du terrain progressivement. C’est une évidence. Il est pris dans ses contradictions : paupérisation accélérée, décadence morale de moins en moins acceptée... C’est pourquoi la populace est maintenant imperméable aux accusations de fascisme ou que sais-je. Il n’aura qu’un seul échappatoire : un durcissement liberticide et autoritaire qui pour le coup est vraiment d’extrême-droite selon ses propres critères.
      -Sur la place de la religion, on assiste à une continuelle régression et nous sommes arrivés pas loin de sa disparition. Je crois, et c’est un mouvement dialectique, que progressivement, si ce genre d’abominations continue, des mouvement de recherches spirituelles referont surface et que, dans cette masse, certains trouveront en la foi un moyen de lutter contre le monde moderne de manière ferme sans brutalité. C’est un peu le schéma de la réislamisation des banlieues qui est autre chose que la présentation médiatique.

      Enfin, si j’étais amené à prendre le pouvoir, je ferais bien évidemment attention à ne pas dévoiler mes intentions trop vite. Faire du poutinisme en somme... Avancer doucement, mais sûrement, par strates...


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 mai 2014 18:15

      La femme à barbe est l’avenir de l’homme ! smiley

      (J’avais pourtant demandé qu’on prévienne avant de montrer des horreurs de la guerre) smiley


    • Qamarad Qamarad 12 mai 2014 18:30

      Ce n’est pas l’avenir, mais la fin...


    • Nora Inu Nora Inu 12 mai 2014 18:55

      Gaspard ,


      c’est juste que c’est un peu lourd de faire tout passer par le prisme religieux .

    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 mai 2014 19:52

      Oui mais en même temps c’est indispensable de comprendre que la dimension religieuse est complètement liée à la sexualité (amour, fertilité, naissance et mort, rôle de la mère, respect des morts, etc.)


      Pourquoi les gens en France ne voudraient plus revenir aux années 1950 ? Parce que la religion les empêcheraient de baiser comme ils veulent. Je prétends que les autres raisons sont accessoires.

    • Qamarad Qamarad 12 mai 2014 20:03
      "Pourquoi les gens en France ne voudraient plus revenir aux années 1950 ? Parce que la religion les empêcheraient de baiser comme ils veulent. Je prétends que les autres raisons sont accessoires."
      La société de l’omni-porno a de toute façon tué depuis longtemps ce qui restait de libertaire. En vérité, l’hétéro-sexualité est en train de disparaître : cela se règle soit à la façon des geeks(devant un ordinateur), soit sous la forme de pratiques homosexuelles et déviantes. On ne baise plus comme on veut pour reprendre votre tournure.
      Je vais même vous confesser quelque chose d’anti-démocratique par essence : ce que pense la majorité, je n’en ai cure. Si nous en sommes là, c’est à cause du peuple français. Ce qui ne veut pas dire stupidement imposer un projet brutal, mais utiliser toute la malice politique pour inverser la tendance par des lois successives et duper le peuple de mes réelles intentions. C’est un peu la dynamique de l’idéologie du genre, mais inversée...

    • Nora Inu Nora Inu 12 mai 2014 20:07

      D’accord , pour la France .

      Mais le pays "occidental" le plus religieux (92% de croyants) , le plus puritain , les Zétazunis , est aussi le plus gros producteur de films porno , la pédocriminalité y est industrielle (j’avais fait un article sur un réseau démantelé - 150 arrestations , 600 gamins et gamines libérés) , miley cyrus ou lady gaga s’enfile des jéroboams de sperme dans le cul en chantant "I love you mama" ...

      Comme quoi la religion , la religiosité n’empêche aucune absence de morale .

    • Nora Inu Nora Inu 12 mai 2014 20:08

      Le post au dessus est pour Gaspard ,

      mais Camarad est passé entre les gouttes .
       smiley

    • Qamarad Qamarad 12 mai 2014 20:34

      Je précise : geek pour la majorité grandissante et déviante pour une certaine élite.


    • Ozi Ozimandias 12 mai 2014 21:04

      "Parce que la religion les empêcheraient de baiser comme ils veulent. Je prétends que les autres raisons sont accessoires."
      .
      Pour les vieux soixante huitard comme vous peut être.. smiley
      .
      Sérieusement, on assiste depuis de nombreuses années à une sorte de redistribution des cartes, les différents "Clergés" sont en nettes perte de vitesse, que ce soit le Catholicisme, le Protestantisme ou le Judaïsme mais également l’Islam (malgrès les apparences) et également la Franc Maçonnerie qui penne à recruter.
      .
      Dans cet apparent triomphe du matérialisme, la Spiritualité, elle, est en pleine expansion et n’a jamais été aussi présente mais épurée des Institutions Religieuses et des dogmes.
      Il est d’ailleurs amusant de noter qu’une bonne partie des Athéistes Occidentaux se déclarent Athées Spirituels, c’est à dire Athées de Religions, des institutions religieuses, mais clairement en recherche Spirituelle.
      .
      L’aire du dévoilement, notamment grâce à internet, accélère cette dissonance que nous pouvons constater entre les individus et les différentes institutions qu’elles soient Religieuses ou Politiques par le simple fait de diffuser une masse considérable d’information, de savoirs, de sagesses, qui jadis était réservés aux tenants de la boutique institutionnelle ou aux Initiés.
      .
      Certains parleront d’un changement de paradigme... c’est en tout cas constatable.


    • Vichy 12 mai 2014 22:39

      je vois choqué peqasse insulter les franc-maçons, la révolution fr et les lumières, et faire l’apologie de l’obscurantisme, de la féodalité et de l’ancien régime. je vais appeler asselineau le franc-maçon républicain fanatique immédiatement pour te remonter les bretelles et te remettre dans le droit chemin, tu ne dois pas échapper à la matrice upr.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 mai 2014 23:05
      @Qamarad ? "Je vais même vous confesser quelque chose d’anti-démocratique par essence : ce que pense la majorité, je n’en ai cure. Si nous en sommes là, c’est à cause du peuple français. Ce qui ne veut pas dire stupidement imposer un projet brutal, mais utiliser toute la malice politique pour inverser la tendance par des lois successives et duper le peuple de mes réelles intentions. C’est un peu la dynamique de l’idéologie du genre, mais inversée..."

      Vous voulez sauvez les gens malgré eux smiley

      Hé bien même dans ce cas, il faudra éviter de leur présenter des curés en soutanes. 


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 mai 2014 23:11

      " Comme quoi la religion , la religiosité n’empêche aucune absence de morale ."


      Le Dieu des Zuniens a pour nom Dollar. smiley

    • Qamarad Qamarad 13 mai 2014 09:48

      @Qaspard
      "Vous voulez sauver les gens malgré eux ?"
      Le général de Gaulle : "Les français sont des veaux. Ils iront tous à l’abattoir".
      Quand on lui demande son impression à la libération : "Un peuple d’hypocrites."

      Je rejoins l’avis du général. C’est triste à dire, mais la masse livrée à elle même, c’est la perdition de la France. Votre ton un peu moqueur résulte de votre conception au fond démocratique de l’alternative politique. Non pas que je sois un tyran en puissance, mais il y a une divergence essentielle.
      Et pour redresser ce pays, je ne présenterai personne en soutane. Mariage pour tous, théorie du genre, peu de gens ont compris le sens de la dynamique actuelle d’égalitarisme forcenée, d’homogénéisation de la masse. Les plus récalcitrants vous parleront de décadence morale.

      Si j’étais au pouvoir, je ferais donc la même chose, mais inversée, par étape et surtout en tenant compte de l’état du pays.
      Il est quand même surprenant que lorsque l’on parle de renouveau religieux, il y a toujours cette qualification de théocrate qui vous guette . Il ne s’agit pas de cela. C’est une question surtout d’habileté politique.

      Je remarque que beaucoup de chouardiens ont cette sensibilité "gauchiste" et "moderniste".


    • Vichy 13 mai 2014 15:59

      peqasse tu vas recevoir ta lettre d’expulsion de l’upr, je t’avais prévenu mais tu as récidivé.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 13 mai 2014 21:54

      " Je remarque que beaucoup de chouardiens ont cette sensibilité "gauchiste" et "moderniste". "


      Quoi ??! Mais pas du tout, nous sommes tous d’ardents fascistes. Comme notre gourou, Saint-Etienne le Valeureux ! smiley

  • gerfaut 12 mai 2014 13:12

    Elle a raison sur les lois sociales, par exemple en France ce sont les catholiques qui ont essayé d’ empêcher, de limiter le travail des enfants et des femmes.


    En Angleterre, ce sont des conservateurs qui ont fait la Factory Act de 1847. Lord Shaftesbury notamment, vous savez, c’ est son descendant qui a été tué en Provence il y a quelques années.



    • maQiavel maQiavel 12 mai 2014 13:36

      Ca c’est des arguments qu’on entend souvent à droite, comme si par un bon matin ensoleillé, les classes dirigeantes par charité chrétienne ont accordé des droits aux ouvirers.

      On oublie très souvent de parler des rapports de forces engrangés par des réseaux de travailleurs et d’intellectuels, que sont les syndicats.

      Et derrière, il y’ a l’idée de dire que c’est en vérité la droite qui défend des petites gens comme le fait Marion Sigaut dans la vidéo.

      Qu’on me comprenne bien, je ne suis pas de gooooche, mais qu’on ne vienne pas me raconter des balivernes sur la droite, bien que je sache qu’il a existé certaines droite et même certaines gauche réellement populiste.


    • gerfaut 12 mai 2014 13:39

      Ce serait renoncer au dogme de la lutte des classes et ça pour Maq, c’ est impossible. Donc ces gens et leurs luttes n’ ont jamais existé. Merci.



    • maQiavel maQiavel 12 mai 2014 13:55

      Je ne dis pas qu’ils n’ont pas existé, merci de me caricaturer. Je dis que c’est avant tout les luttes syndicales qui ont amélioré le conditions de travail des ouvriers sans ce combat défensif , rien ne serait arrivé car même tes bourgeois de droite là , n’ auraient eu aucun poids populaire pour engager leur réforme , que ce soit en Angleterre , en France ou en Allemagne !

      Donc il ne faut pas voir l’histoire que du coté qui arrange son idéologie personnelle, je ne nie pas l’existence des gens que tu as mit en lien mais il ne faut pas non plus nier l’existence des luttes syndicales au XIX ème sans lesquelles, on ne peut pas comprendre le déroulement des choses …


    • gregoslurbain gregoslurbain 12 mai 2014 14:17

      Sapere aude, "Aie le courage de te servir de ton propre entendement" telle est la devise des Lumières." (Kant, Réponse à la question : "Qu’est-ce que les Lumières" ?, le 30 septembre 1784).
      C’est en quelque sorte le retour de la science. La nature trop souvent divinisée doit redevenir un objet d’étude
      "Au 19ème, les royalistes étaient pour les petites gens..." Il vaut mieux entendre cela que d’être sourd.
      Les domestiques des royalistes avaient-ils plus de droits que les bonnes à tout faire des maisons bourgeoises ? 
      " Les femmes, les enfants les enfants mineurs et les serviteurs n’ont point de propriété car ils sont une propriété eux-mêmes tout appartient au maître " (Comte de Mintlosier à propos du Code Napoléon)
      "Comment songer à accorder une journée entière de congé par semaine aux gens de maison (900 000 en 1892) à moins de prétendre qu’une fois par semaine, les maîtres s’en iront passer la journée hors de chez eux ou se résoudront, s’ils restent chez eux, à se servir eux-mêmes ?" (Syndicat patronal des gens de maison)
      Jamais de grèves, jamais de manifs, il faudra attendre les années 50 pour la constitution du premier syndicat des employées de maison et 1956 pour obtenir les congés payés, la sécu et le salaire minimum (voir l’excellent article à ce sujet dans le dernier numéro de Fakir)


    • gerfaut 12 mai 2014 15:05

      Mettez vous d’ accord, il faudrait savoir soit il n’ y a pas de manifestations possibles avant 1850, soit une loi de 1847 en Angleterre a été rendue possible, ce qui reste à prouver, grâce aux luttes syndicales, et au bras de fer des opprimés.


      A part ça, les manifs pour tous réunissent des millions de personnes et cela n’ a fait plier personne (à part la perspective des municipales). En Angleterre le droit de vote n’ a pourtant été accordé qu’ en 1869 pour les élections locales.

      Comprenne qui pourra, voilà ou cela mêne l’ idéologie.

    • ffi 12 mai 2014 16:42

      "On oublie très souvent de parler des rapports de forces engrangés par des réseaux de travailleurs et d’intellectuels, que sont les syndicats."
       
      Je trouve au contraire qu’on en entend incessamment parler depuis longtemps, en particulier dans ta bouche... Mais si on y réfléchit bien, il évident que ceux qui considèrent les relations sociales comme des "rapports de force" ne seront jamais disposés à donner des droits aux autres...
       
      Il n’y a pas d’ailleurs tant de différence avec les libéraux, qui s’imaginent qu’il faut placer les gens en "rapport de concurrence".
       
      On a donc les libéraux, qui placent des individus dans des rapports de concurrence, et les socialiste qui placent des classes dans des rapports de force.
       
      Mais mettez-donc les plus faibles dans un rapport de force face aux plus forts tout en légitimant aux plus forts que la concurrence entre individus est l’idéal...
       
      N’est-ce pas l’assurance que les plus faibles soient écrasés par les plus fort au final ?
       
      Marx, fils de bonne famille, marié à une femme de la haute noblesse Germanique et opérant depuis Londres, a-t-il vraiment rendu service au peuple ? Qui l’a mandaté ?
       
      La bonne interprétation est que les libéraux sont de gauche, une gauche qui est sortie de la Révolution, avec diverses nuances, la droite étant à l’époque légitimiste et catholique : Les royalistes étaient d’ailleurs majoritaires après la guerre de 1870. Ces libéraux étaient des bourgeois, des gens de l’élite. Les bourgs étaient des lieux d’administration, organisées en communes, où les élections municipales récurrentes avaient finit par engendrer une oligarchie de juristes, de professeurs, de notaires, d’avocats, de parlementaire provinciaux ...etc, donc des gens généralement très en cheville avec l’administration (décentralisée) de l’état.
       
      C’est d’ailleurs exactement la faune que l’on retrouve à la révolution dans les rangs du tiers-états à l’assemblée constituante : pas des gens du peuple, mais des gens issus des oligarchies communales, des avocats, des parlementaires provinciaux, des juristes, des receveurs, des procureurs, des fonctionnaires royaux. Et c’est toujours la faune dominante de l’assemblée nationale.
       
      Pour conquérir le pouvoir, ces gens ont promis tout et n’importe quoi au peuple, la Lune, l’impossible, sur base de justifications théoriques très approximatives, peut-être contrôlés en sous-mains par certaines corruptions.
       
      Mais le désastre démographique, économique, social et économique qui a suivi la Révolution, qui a roulé dans la farine le petit peuple, a engendré énormément de mécontentement populaire et les libéraux ont perdu la main. Il y a eu une première restauration, puis beaucoup d’instabilité en Europe, au point que la France était très proche d’une restauration de la monarchie après la guerre de 1870.
       
      Il fallait donc allumer un contre-feu : c’est ici qu’apparaît les délires socialistes et Marxistes, dont l’objet est de vendre en substance le discours déjà vendu aux libéraux (il est juste que les individus soit dans un rapport de concurrence), mais adapté au petit peuple (il est juste que les classes soient dans un rapport de force), ce qui profite évidemment aux détenteurs des moyens de production (voire de paiement), étant donné qu’ils sont les plus fortement armés : ils sont sûr de gagner.
       
      En revanche, les idées sociales de la droite royaliste sont fondés sur le binôme christianisme / Aristotélicisme. La droite royaliste, en principe, conçoit les rapports sociaux habituels non comme des rapports de forces, mais comme des rapports de franchise et de justice.
       
      Ainsi, quand on se place dans un rapport de justice avec autrui, alors on se trouve en disposition morale de lui accorder des droits.
       
      Ceci n’arrivera jamais dans une opposition entre une gauche marxiste et une gauche libérale, car chacune de ces parties ne conçoivent les relations sociales que comme une guerre perpétuelle, une lutte à mort entre des entités soient socialisées, soit individualisée.
       
      La gauche libérale fait en sorte que les chefs s’individualisent et croient légitime la concurrence entre individus, afin qu’ils se dispensent de faire face à leur responsabilité sociale qui est de rendre leur dû à leur subalternes (la part du travail fourni)
       
      La gauche marxiste fait en sorte que les subalternes se socialisent et croient légitime une lutte de classes, afin qu’ils se dispensent de faire face à leur responsabilité sociale qui est de rendre leur dû à leurs supérieurs (l’obéissance aux directives).
       
      Ce binôme idéologique infernal libéralisme/socialisme fut servi de manière ciblée aux publics appropriés, pour engendrer une lutte à mort sociale et économique. Cela permet à certains vautours de dépecer les cadavres qui en résultent et ainsi d’en accumuler les dépouilles à moindre frais.
       
      Mais ceci ne fut qu’un ballon d’essai du XIXème siècle, depuis, cette forme idéologique manichéenne de la guerre de tous contre tous a investi quasiment tous les champs de l’idéologie : lutte des sexes / luttes des genres / lutte des partis / lutte des races,..etc
       
      Or la vraie droite, la droite royaliste, catholique, héritière de l’hellénisme, de la latinité et de la chrétienté n’a pas du tout ce genre de conceptions manichéennes, puisque ses principes s’abreuvent à des sources complètement distinctes : le juste n’est pas quelque chose que l’on choisit, il doit s’imposer à nous, quelles que soient les aspirations personnelles que l’on peut avoir. Une telle pensée dispose donc les élites à donner des droits aux gens du peuple dans la mesure où ceux-ci sont objectivement justes. N’oubliez pas que le Christ, le maître, s’abaisse et lave les pieds de ses disciples.
       
      Les idéologies politique modernes :
      - Libéralisme, lutte au travail, polémergisme,
      - Marxisme, lutte des classes, polémoclaturisme,
      - Lutte des pouvoirs, polémopotentisme,
      - Lutte des partis, polémopolitisme,
      - Lutte des sexes, polémosexisme,
      - Lutte des genres, polémogenrisme,
      ...etc
      [polemos : guerre en grec]
      sont des idéologies qui partagent cette même forme manichéenne et je les désigne donc du nom générique de polémosophie : croyance que c’est la lutte qui permet d’acquérir des biens durablement.
       
      Mais, évidemment, si la lutte a d’abord l’effet de s’accaparer d’un bien par la force, elle a dans un second temps l’effet fatal d’engendrer de la haine entre ses protagonistes.
       
      D’où l’effet pervers fatal : la finalité de ces polémosophies politiques est une société de haine, ce qui est objectivement l’enfer pour tous.

       

      Mais on peut dire que l’idéologie actuelle est plus efficace à son but :

      L’ancien régime voulait produire un ordre social pour cheminer vers un amour universel, ce qu’il n’a réussi qu’imparfaitement à produire.

      Le régime actuel veut produire un chaos social pour cheminer vers une haine universelle et y parvient parfaitement...

       

      Au bout, il y a le paradis, ou l’enfer, à nous de choisir.


    • maQiavel maQiavel 12 mai 2014 16:57

      @Gerfaut

      -il faudrait savoir soit il n’ y a pas de manifestations possibles avant 1850, soit une loi de 1847 en Angleterre a été rendue possible, ce qui reste à prouver, grâce aux luttes syndicales, et au bras de fer des opprimés.

      Ou vois-tu une contradiction ? Ce n’est pas parce qu’il n’avait pas de lois légalisant la liberté d’association et les syndicats qu’ il n’ y avait pas d’ insurrection avant …

      Pour ce qui est de démontrer l’importance des syndicats dans la législation des droits des travailleurs, tu lis des livres sérieux sur l’ histoire du syndicat …

       

      @ffi

      -Mais si on y réfléchit bien, ils évident que ceux qui considèrent les relations sociales comme des "rapports de force" ne seront jamais disposés à donner des droits aux autres...

      On va y aller avec un exemple : as-tu déjà entendu parler des sécessions de la plèbe et de ses conséquences à Rome, pour l’obtention de certains droits par la plèbe ?

      Pour le reste, moi je ne dis pas que c’est bien ou mal qu’ il y’ ai des rapports de forces dans les relations sociales , je constate qu’ il y’ en a , le reste ne m’ intéresse pas ( car je m’ intéresse à ce qui EST et non à ce qui devrait être si l’ on vivait dans un monde idéal et idéel ).

       


    • ffi 12 mai 2014 17:55

      Des principes politiques sont toujours des objets idéels (c’est le monde des idées).
       
      Que la force existe dans les relations sociales est une chose indéniable,
      mais fonder une théorie de l’organisation du politique sur les rapports de force en est une autre.
       
      Le marxisme est une théorie politique, comme le machiavélisme ou le libéralisme, d’ailleurs. La carte n’est pas le territoire. Personne ne manie des réalités par l’intellect, ni vous ni moi. Chacun ne manie que des idées, lesquelles sont toujours des abstractions de la réalité.
       
      Donc vous vous illusionnez en croyant manier des réalités.
       
      Maintenant, croire qu’organiser l’économie ou les rapports sociaux sur la lutte de tous contre tous pourrait aboutir à autre chose qu’à une haine générale, c’est à mon avis s’aveugler gravement. Déjà que quand les principes d’organisation sont fondés sur la paix des braves, ça n’empêche pas la survenue de la violence ou la contestation...
       
      C’est le problème du syndicalisme communisant : comme son réflexe est de sonner la charge pour un oui ou pour un non, en général dans des filières où les gens ont déjà de bons acquis sociaux, plus personne ne sait quand la mobilisation est justifiée, puisqu’il ne s’agit que d’une tactique politicienne.


    • maQiavel maQiavel 12 mai 2014 18:11

      -Que la force existe dans les relations sociales est une chose indéniable,mais fonder une théorie de l’organisation du politique sur les rapports de force en est une autre.

      Si on admet que les rapports de force existent dans les rapports sociaux qu’ils soient économique ou politique, et si on veut théoriser une société sur le plan économique et politique, on doit nécessairement en parler à moins de fonder une théorie politico –économique déconnecté du réel.

      Personne ne manie des réalités par l’intellect, ni vous ni moi. Chacun ne manie que des idées, lesquelles sont toujours des abstractions de la réalité.

      Certaines idées ne sont même pas des abstractions de la réalité matérielle, elles ne s’appuient sur rien qui existe dans réalité sociale du monde dans lequel on vit.

      -Maintenant, croire qu’organiser l’économie ou les rapports sociaux sur la lutte de tous contre tous pourrait aboutir à autre chose qu’à une haine générale,

      Mais moi je ne défends cette perception libérale que je considère comme fausse d’ ailleurs. Mais comme Marx ( qui n’ était marxiste , ceci dit en passant ) ou Machiavel , je constate que des luttes existent et qu’ on ne peut pas organiser les rapports sociaux sans en tenir compte.

      -Déjà que quand les principes d’organisation sont fondés sur la paix des braves, ça n’empêche pas la survenue de la violence ou la contestation... 

      Bien sur, puisque ces rapports de forces existent, c’est la raison pour laquelle toute théorie politique ou économique doit en parler …

      Et là ce que je dis , c’ est que ce sont principalement les luttes syndicales qui ont amélioré les conditions de vie des travailleurs , c’ est un fait ...


    • ffi 12 mai 2014 21:01

      Mais comme Marx ( qui n’ était marxiste , ceci dit en passant ) ou Machiavel , je constate que des luttes existent et qu’ on ne peut pas organiser les rapports sociaux sans en tenir compte.
       
      Ici, c’est bien plus qu’en tenir compte... Mais en faire un système...
       
      D’ailleurs je me demande comment vous pouvez concilier Machiavel,
      qui affirme que la vertu politique dépend des circonstances,
      avec Marx, ou tout au moins ses continuateurs,
      qui affirment que la lutte des classes serait systématiquement une vertu politique.
       
      Cela ne revient-il pas à penser, d’un coté, que la vertu n’aurait pas de règles bien précises, et, simultanément, de l’autre, que cette vertu politique obéirait à une règle systématique ?
       
      Si ce n’est une contradiction, comment concilier ce paradoxe ?
       
      Entre Machiavel et Marx, il y a eu une révolution scientifique, et l’on voit que les idées philosophiques et politiques se sont mises peu à peu prendre la forme des sciences naturelles : les philosophes mis en avant furent ceux qui ont cherché à tout reformuler par la seule nécessité, qui est une causalité systématique et reproductible à l’infini. Il suffit de voir le prestige immense acquis par Newton au XVIIIème et XIXème. Tous les socialistes utopiques (ex : Fourrier, Saint-Simon, Auguste Comte) se sont réclamés de Newton, donc d’une théorie politique qui singe les formes de la physique mathématique.
       
      Pour ce qui est de Marx, cette tendance est aussi très clair :
      La société passe par étapes successives au gré de rapports de force.
      C’est du pur Newtonisme, transposé à la politique :
      l’accélération du progrès est égale à la somme des forces...
       
      Du coup, comme ce genre de théorie prend les formes de la physique mathématique, sa tendance générale est de penser les rapports de cause à effet des évolutions sociales comme guidées par des nécessités, d’où la prétention à affirmer que l’on pourrait en découvrir les règles exactes. D’où aussi que leurs applications pratiques sont toujours technocratiques (puisque l’on suit une règle systémique)
       
      Hélas, la politique, science puis art des rapports entre sujets animés, est le royaume du contingent, et la forme de la physique mathématique, science des rapports entre objets inertes, y est évidemment totalement incongrue de ce fait.
       
      De ce point de vue, Machiavel reste de l’ancienne école,
      il tient que la vertu dépend des contingences,
      tandis que Marx est de la nouvelle,
      il tient que la vertu découle de nécessités.
       
      Mais revenons sur un plan plus basique :
       
      Celui qui conseille aux plus faibles de rechercher le rapport de force avec les plus forts, celui-là est un faux ami des faibles, puisque les plus faibles sont sûrs de perdre à ce jeu-là...[je mets de coté l’éventualité d’un miracle]
       
      Le libéralisme, c’est prôner la liberté du renard dans le poulailler.
      Le marxisme, c’est prôner aux poules d’attaquer frontalement les renards.

       

      Y aurait-il un meilleur moyen de s’assurer que les poules soient mangées toutes crues que de les convaincre de s’exposer d’elles-mêmes aux appétits de leurs prédateurs ?


    • maQiavel maQiavel 12 mai 2014 21:19

      -Ici, c’est bien plus qu’en tenir compte... Mais en faire un système...

      Ni Marx, ni Machiavel n’ont construit des systèmes politiques ou économiques. Ils les ont expliqués, c’est très différent. Ils n’ont rien inventé …

      Ils ne font pas des luttes des classes un système social, ils disent qu’elle existe dans les sociétés, c’est une nuance importante …

      -D’ailleurs je me demande comment vous pouvez concilier Machiavel,qui affirme que la vertu politique dépend des circonstances,avec Marx, ou tout au moins ses continuateurs,qui affirment que la lutte des classes serait systématiquement une vertu politique.
       

      Marx n’ a jamais parlé de la lutte des classes comme une vertu politique, son approche n’était d’ ailleurs pas morale, je ne vois pas pourquoi il aurait parlé de vertu politique …

      -Celui qui conseille aux plus faibles de rechercher le rapport de force avec les plus forts, celui-là est un faux ami des faibles, puisque les plus faibles sont sûrs de perdre à ce jeu-là...

      D’ abord si vous voulez parler de Marx, il explique surtout que ce rapport de force existe déjà dans le système capitaliste et que les faibles se font tanner ! Donc que faire concrètement ? Se soumettre ou se battre ?

      Ensuite ,c’ est historiquement faux que de penser que les plus faibles politiquement à un moment donné ne l’ emportent jamais , parfois les plus faibles perdent et d’ autre fois non car ont su développer la force nécessaire pour devenir les plus fort et l’ emporter et d’ autre fois encore , il y’ a neutralisation des uns et des autres qui débouche sur des négociations , puis sur un consensus et pour finir sur des institutions …

      Il y’ a des tas d’exemple historiques qui démontrent cela et seul l’analyse des processus historique fait autorité …


    • maQiavel maQiavel 12 mai 2014 21:26

       

      -Y aurait-il un meilleur moyen de s’assurer que les poules soient mangées toutes crues que de les convaincre de s’exposer d’elles-mêmes aux appétits de leurs prédateurs ?

       

      Moi j’aimerai que tu répondes à cette question : si une personne vient chez vous tous les matins, se sert dans votre frigo tranquillement, use de ta carte de crédit et t’ explique que c’est son droit.

      Su tu va te plaindre au près des autorités et qu’elles t’expliquent que c’est son droit. Que feras-tu ? Te soumettra tu ou combattra tu ? Par combattre, j’entends philosophiquement, politiquement, voir par la violence …

      La personne qui me répondrait à cette question en m’expliquant qu’elle se soumettrait, je considérerai qu’elle a une mentalité d’esclave …


    • maQiavel maQiavel 13 mai 2014 12:45

      Non je parle d’autre chose péQase, bien sur qu’il faut être solidaire, moi je parle d’exploitation. Est ce que par exemple tu te soumets à l’union Européenne ou au pacte trans-atlantique ou alors considère tu qu’il faut le combattre politiquement, philosophiquement etc ?

      Je parle d’exploitation, pas de solidarité …

       


    • ffi 13 mai 2014 23:38

      Ni Marx, ni Machiavel n’ont construit des systèmes politiques ou économiques. Ils les ont expliqués.
       
      Pour ce qui concerne Marx, il modélise l’économie selon des principes tirés de la physique mathématique, à savoir selon une forme de causalité nécessaire. Marx appelle d’ailleurs cela le socialisme scientifique. C’est du Newtonisme.
       
      Or, je pense précisément que ce genre d’explication n’est pas adapté aux sociétés humaines.
       

      Marx n’ a jamais parlé de la lutte des classes comme une vertu politique, son approche n’était d’ ailleurs pas morale, je ne vois pas pourquoi il aurait parlé de vertu politique …
       
      C’est la raison pour laquelle j’ai écrit "Marx, ou plutôt ses continuateurs",
      Vous êtes un de ces continuateurs, puisque vous affirmiez un peu plus haut que la lutte sociale permettrait chaque fois d’obtenir des droits, ce qui est faux.
      Quel droit a obtenu Spartacus ?

       

      La vertu en politique, c’est l’Art de parvenir à ses fins. Marx détermine donc que la vertu en politique suit une loi de nécessité : le rapport de force. Il estime par ailleurs que les salariés sont en définitive les plus forts, donc qu’ils seront vainqueurs à la fin, et donc qu’il faut se placer dans leur camp.

       

      Ensuite ,c’ est historiquement faux que de penser que les plus faibles politiquement à un moment donné ne l’ emportent jamais , parfois les plus faibles perdent et d’ autre fois non car ont su développer la force nécessaire pour devenir les plus fort
       
      Vous dites que les plus faibles en devenant les plus forts l’emportent.
      Donc vous pensez qu’il n’y a que les plus forts qui l’emportent, puisque quelqu’un de plus faible hier, devenu le plus fort aujourd’hui doit être désigné comme étant le plus fort.
       
      Bref, si vous êtes le plus faible, la première question à se poser est : "comment gagner en Force", et éviter le rapport de force jusqu’à être suffisamment renforcé, sinon, c’est du suicide. Pourquoi face à une armée surpuissante la seule alternative des plus faibles est de faire la guérilla sans se dévoiler selon vous ?
       
      Il y’ a des tas d’exemple historiques qui démontrent cela et seul l’analyse des processus historique fait autorité …
       
      Sauf que l’histoire n’est pas quelque chose de reproductible comme le serait une expérience de science naturelle. Tout évènement historique se produit dans un contexte particulier sur lequel nos informations sont toujours parcellaires, d’autant plus quand l’évènement est lointain. Il y a toujours des contingences particulières. Je ne crois pas à ces lois de nécessité historique.
       
      Moi j’aimerai que tu répondes à cette question : si une personne vient chez vous tous les matins, se sert dans votre frigo tranquillement, use de ta carte de crédit et t’ explique que c’est son droit.
       
      Je fermerai tout simplement ma porte à clé pour l’empêcher d’entrer et je ne lui donnerai plus ma carte de crédit.
       
      Mais, allez comprendre pourquoi, les héritiers du Marxisme, les syndicats, prônent qu’il faut laisser sa porte ouverte et continuer de prêter sa carte de crédit...
       
      Déjà que tu es plus faible, non seulement ils te proposent d’aller attaquer frontalement les plus forts, mais en plus ils te suggèrent de te laisser dépouiller sans rien faire pour t’affaiblir encore plus...
       
      Si ça ce n’est pas une stratégie pour s’assurer pour les poules soient mangées toute crues...
       
      Bref, mieux vaux pour le plus faible être le plus malin.
      Mais la gauche fait des plus faibles les moins malins de tous...
       
      Ce n’est pas parce que tu fais mine de te soumettre que tu acceptes la situation et que tu ne fais rien pour changer la donne à terme. Je te signale que les réseaux de résistance sous l’occupation ne défilaient pas avec des pancartes place de la Bastille...
       
      Le roseau plie, mais ne rompt pas.
      Nous sommes au temps des roseaux.
       
      Il faut agir en position de force pour gagner et si on y est pas, il faut ruser.
      Mais certains peuvent aussi se sacrifier pour éveiller les consciences.


    • maQiavel maQiavel 14 mai 2014 12:55

       

      -vous affirmiez un peu plus haut que la lutte sociale permettrait chaque fois d’obtenir des droits, ce qui est faux. 

      Non ce n’est pas ce que j’ai dit, je n’ ai pas utilisé le terme « chaque fois ».

      -Vous dites que les plus faibles en devenant les plus forts l’emportent.Donc vous pensez qu’il n’y a que les plus forts qui l’emportent, puisque quelqu’un de plus faible hier, devenu le plus fort aujourd’hui doit être désigné comme étant le plus fort. 

      Oui.

      -Bref, si vous êtes le plus faible, la première question à se poser est : "comment gagner en Force", et éviter le rapport de force jusqu’à être suffisamment renforcé

      Il n’ ya pas de règles stricte , le rapport de force permet aussi de gagner en force.

      -Sauf que l’histoire n’est pas quelque chose de reproductible Je ne crois pas à ces lois de nécessité historique.

      Moi , j’ y crois et c’ est la raison pour laquelle , un homme d’ Etat doit beaucoup lire l’ histoire.

      -Je fermerai tout simplement ma porte à clé pour l’empêcher d’entrer et je ne lui donnerai plus ma carte de crédit. 

      Il défonce votre porte et prend votre carte de crédit par force. Vous vous soumettez ou vous combattez ? 


    • ffi 14 mai 2014 17:06

      [la lutte sociale permettrait chaque fois d’obtenir des droits] Non ce n’est pas ce que j’ai dit, je n’ ai pas utilisé le terme « chaque fois ».
      Vous admettez donc qu’on ne peut en faire un système d’action politique.
       
      Il n’ ya pas de règles stricte , le rapport de force permet aussi de gagner en force.
      Ce n’est pas le cas quand il aboutit à la débandade...
      Ce n’est pas non plus le cas quand cette quête de rapport de force semble incongrue aux yeux des autres : cela ajoute des ennemis à ceux qui le recherchent sans raison. Prenez par exemple les avis populaires sur certaines grèves à répétition dans certains secteurs (SNCF, EN,...).
       
      Moi , j’ y crois [les lois de nécessités historique] et c’ est la raison pour laquelle , un homme d’ Etat doit beaucoup lire l’ histoire.
       
      L’histoire, ça ne se lit pas. On peut lire des récits sur l’histoire, ou enquêter dans les archives, mais pas plus. L’histoire est toujours reconstruite à postériori, et ces reconstruction peuvent varier beaucoup selon les auteurs. Prenez le simple exemple de l’interprétation du rôle de Robespierre sous la Révolution, qui occasionne périodiquement des débats ici.
       
      Par conséquent, lire un récit historiographique, ce n’est pas comme lire les résultats d’une expérience de physique, car contrairement à l’expérience de physique, qui peut être refaite à volonté pour en vérifier les résultats, l’histoire est irrémédiablement passée. On ne saurait donc déjà être certain d’en déterminer les faits avec une grande précision. Dans ce cas, à partir de ces données tellement imprécises, comment clamer être en capacité d’en déduire une loi de nécessité ? C’est très prétentieux à mon avis, et aussi très imprudent.
       
      De plus, démontrons par l’absurde.
      S’il y avait des lois de nécessité historique, l’histoire serait parfaitement prévisible et déterministe. Par conséquent :
      - Vous ne diriez pas qu’il faut s’intéresser à l’histoire, puisque vous en connaissez déjà les lois.
      - Il n’y aurait jamais d’évènements inattendus, ce qui est faux. Qui s’attendait à la fin de l’URSS ? Qui s’attendait à la Révolution en Ukraine ? Qui s’attendait au évènements du Rwanda ? ..etc
       
      D’ailleurs, historiquement, plutôt que de chercher à "lire le passé", les empereurs romains essayaient surtout de "lire le futur" avant d’agir (le devin devine, les augures décryptes les présages)... La vertu politique est plutôt de voir le présent comme le passé d’un futur, de voir aujourd’hui comme une histoire pour demain. On a toute la série de mot latin en prae*
       
      - praesagire (latin : pressentir, qui a donné "présager")
      - praeferre (latin : préférer, anticiper, devancer)
      - praevenire (latin : prévenir)
      - praevidere (latin : prévoir).
      - praecipere (latin : anticiper, qui a donné "précepte")
      - praedico (latin : prédire)
      - praenuntiare (latin : présager, annoncer par avance)
       
      S’il y avait des lois de nécessité historique, ce serait formidable, tout serait prévisible et il n’y aurait qu’à anticiper ce que l’on connaît déjà qui va survenir à coup-sûr. Il suffirait de connaître ces lois pour acquérir la vertu parfaite. La Vertu serait donc réduite à la connaissance du passé : c’est une démarche gnostique, où la vertu se réduit à une accumulation de connaissances.
       
      Mais s’il n’y a pas de lois de nécessité historique, ceux qui prétendent qu’il y en a se tromperont dès qu’il y a un imprévu, mais prétexteront pourtant la raison nécessaire en laquelle ils croient pour expliquer cet imprévu : le communiste ne marche pas, il faut plus de communisme ; le libéralisme ne marche pas, il faut plus de libéralisme ; l’UE ne marche pas, il faut plus d’UE ; le rapport de force ne marche pas, il faut plus de rapport de force ;...etc
       
      Que voici une conception de la vertu à rebours,
      et après quel sophistiqué détour !
       
      Regarder un passé, dont la connaissance est parcellaire, ne permet au mieux que d’établir des lois approximatives. Ce n’est donc pas une connaissance suffisante pour se passer de prévoir, de prévenir, d’anticiper, de pressentir, ni pour affirmer l’inexistence d’imprévus.
       
      Celui qui se fie à une loi de nécessité historique, agit comme un aveugle, c’est un automate, il est donc prévisible et facile à contrer... Il prend sa carte pour le territoire, son schéma de l’histoire pour l’histoire réelle, sa préconception du futur, pour le futur, son sommeil pour un éveil. C’est un homme schématique qui prend ses schémas pour des réalités. C’est un homme qui croit que ses schémas sont des savoirs et qui néglige que ceux-ci puissent être des croyances. Il croit qu’il sait mais ne sait pas qu’il croit, c’est un gnostique.
       
      Vous renversez ainsi toute la vertu.
      Au lieu de la voir comme un pressentiment vrai, vous en faites un ressentiment approximatif. Au lieu de la voir comme une faculté de voir l’avenir, vous en faites en faculté de voir le passé. Pour marcher vers l’avant, il faut regarder vers l’avant. La vertu n’est pas de connaître à postériori le passé, mais de prévoir promptement le futur. Cela implique une vivacité de l’esprit quant à l’imprévu, et non une inertie de l’esprit à maintenir des préconceptions dépassées...

       

      Ainsi, les théories newtonniennes de l’histoire, comme celles de Marx ou d’Adam Smith, sont des "virus" intellectuels poussant à l’inertie des esprits : puisqu’elles s’opposent à la vivacité d’esprit, en proposant un schéma systématique à suivre les yeux fermés, elles sont donc un moyen d’éteindre la Vertu, c’est-à-dire un moyen d’allumer les Vices.

       

      [le voleur chez moi] Il défonce votre porte et prend votre carte de crédit par force. Vous vous soumettez ou vous combattez ?
      Ca dépend de mon sentiment sur le moment.
      Si je sens que le combat est possible avec quelque réussite, je me défends.
      Si je sens que le combat est perdu d’avance, je m’enfuis pour organiser ma défense. Je suis courageux, mais pas téméraire. Un bon soldat est un soldat vivant.


  • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 mai 2014 13:38

    A propos des "mots-valises" dont Marion Sigaud a oublié le sens, il ne s’agit pas de mots dans lesquels ont peut transporter ce qu’on veut (et n’importe quoi), mais de néologismes qui réunissent plusieurs mots (comme franglais qui est une fusion de français et anglais). 


    Antisémite et fasciste seraient plutôt aujourd’hui des mots creux, des coquilles vides.

  • Nora Inu Nora Inu 12 mai 2014 13:59

    Bonjour à tous ,


    je mate l’épisode du jour de Game of Thrones , ce feuilleton bourré d’Extrêmes Tout , et je reviens .
     smiley

    • maQiavel maQiavel 12 mai 2014 14:02

      Pardon , aurait tu un lien ? Je cherche mais je ne trouve pas , j’ écoute mais je n’ entend pas , je regarde mais je ne vois pas et ça commence à m’ énerver ...


    • maQiavel maQiavel 12 mai 2014 14:10

      Non ça va j’ ai trouvé , au lieu de pleurnicher j’ aurai du mieux chercher , désolé pour le dérangement !


    • Piloun Piloun 12 mai 2014 14:19

      Cool je viens de me le prendre, je me le reserve pour ce soir.
      Maq, vas sur mamega.com il y est ;)


    • Nora Inu Nora Inu 12 mai 2014 14:52

      Ho putain !

      Vivement lundi prochain !

      La baffe qu’on se prend à chaque fois ...

    • Hijack ... Hijack ... 12 mai 2014 14:58

       smiley  smiley  smiley

      Sait - on jamais, si ça peut rapporter keke reconnaissance ...


    • maQiavel maQiavel 12 mai 2014 15:19

      Avec Théon Grejoy, ça devient trop pervers …

      Je me suis retapé la fin trois fois, superbe, l’intensité de la scène. Il a des burnes, Tyrion. smiley

      Mais je pense qu’à la fin de cette saison, je vais me taper les livres, je ne pourrais pas attendre une année, une semaine, ça devient déjà beaucoup …


    • Nora Inu Nora Inu 12 mai 2014 15:55

      Pauvre pauvre Theon ...

       smiley
      Une saison entière à se faire torturer , et maintenant ...
      Comme dirait Soral : - Jusqu’où va t’il descendre ???
       smiley


    • Nora Inu Nora Inu 12 mai 2014 19:15

      Hodor !

       smiley


  • Qurtis Qurtis 12 mai 2014 15:59

    Pour une fois, je vois pas de commentaires des débiles de services et leurs histoires de fachos...


  • Pablo el GENIO Pablo el GENIO 12 mai 2014 16:51

    Ne vous en souciez pas, courageuse Marion, les Sionistes usent désormais du vocable "extrême-droite" pour signifier chez l’ennemi " l’extrême-droiture" en réalité, la plus haute infamie à leurs yeux !


  • maQiavel maQiavel 12 mai 2014 18:15

    Concernant le fascisme, Adolfini sur METE TV, le fascisme assumé


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 12 mai 2014 18:17

      Il est marrant leur générique !


    • Qamarad Qamarad 12 mai 2014 18:52

      Merci pour ce lien ! J’ai eu la chance de voir l’émission en direct. Une belle intervention ! Ma foi, j’ai appris que j’étais d’une certaine façon fasciste...
      Il est vraiment dommage qu’Adinolfi ne soit pas français et pas plus diffusé (beaucoup d’ailleurs sur le chat ne l’avaient pas exactement compris ; ils l’ont pris pour un européiste...) ; c’est l’un des meilleurs analystes politiques actuels !


    • maQiavel maQiavel 12 mai 2014 19:07

      Personnellement, je ne suis pas foncièrement hostile au fascisme tel qu’il le définit, j’ai trouvé qu’il y’ a des éléments intéressants même si je ne suis pas fasciste

      Mais ce qui est vraiment intéressant chez lui, c’est qu’il est assez éloigné de la pensée réactionnaire parfois absurde et souvent sclérosé avec le « c’était mieux avant », lui ne croit pas au retour en arrière mais considère que l’ on peut s’inspirer du passé pour construire l’avenir. Ce principe découle du bon sens et je me l’approprie dans mon propre paradigme …

       


    • Qamarad Qamarad 12 mai 2014 19:17

      Celle-ci aussi, j’ai pu la voir en direct. Méta Tv fait un travail salutaire. Pour ceux que ça intéresse, Maurice Gendre, chroniqueur régulier à Méridien Zéro, sera invité demain. Je pense que ça parlera traité transatlantique (voir le documentaire complet d’ER à ce sujet).


    • Qamarad Qamarad 12 mai 2014 19:27

      En tant que français, nous ne saurions nous définir comme fascistes à proprement parler qui reste une idéologie propre à l’Italie. On apprend beaucoup de choses sur le "fascisme" en tant que tel et les possibilités d’un fascisme à la française (au sens philosophique). Ce qui se rapproche le plus du fascisme en France est le bonapartisme. Comme je me définis comme gaullo-bonapartiste, c’est ce qui me faisait écrire que j’étais fasciste dans un certain sens.
      Aussi, je creuse la question de la confédération européenne qui me paraît de plus en plus inévitable si des patriotes reprenaient le pouvoir. Malheureusement dans nos milieux, on oppose le souverainisme exacerbé au mondialisme, ce qui effectivement une réaction qui en plus d’être stupide est dangereuse.


    • Qamarad Qamarad 13 mai 2014 13:09

      @PéQase
      Sur la confédération européenne souhaitée par de Gaulle, auriez-vous des liens précis à me transmettre à ce sujet ?
      Il en a parlé dans sa conférence de 1962, mais je ne vois toujours pas les formes que cela aurait pu prendre s’il l’avait entreprise.


  • un primate un primate 12 mai 2014 19:21

    Beau fil de discussion ! Bravo messieurs ! Quand il n’y a pas de trolls pour la pourrir, la réflexion est toujours possible sur un forum.


    J’ai appris pleins de trucs en vous lisant.

    • erQar erQar 12 mai 2014 19:37

      @primate,
      -
      Ils vont revenir soit en sûr....
      -
      J’ai remarqué un point c’est lorsque les entités sont définies qu’ils perdent leur capacité de manipulation. Et leur principale stratégie de manipulation est immiscer la peur dans l’esprit des français, pendant qu’ils font leur business.
      -
      Quoiqu’il en soit, tous ceux qui anime la stratégie de la tension horizontale doit être suspect.
      -
      Soyez vigilant, car lorsque vous n’êtes plus goy (veau) et que vous ouvrez les yeux...ils canalisent votre colère vers les groupes qui sont plus visibles qui servent de leurre.


  • Nora Inu Nora Inu 12 mai 2014 19:45

    Une nouvelle que je viens d’apprendre , qui montre que même les végétariens et autres végans ont compris "comment ça marche" .


    Il y a eu une Veggie Pride à Paris ce week-end .
    Avec le bon vocabulaire d’aujourd’hui , un porte-parole de ces végétaschtroumpfs a parlé de végéphobie ... (pourquoi pas d’antivégitisme , tant qu’on y est ?)

    Les nouveaux lobbys usent (et abusent) du vocabulaire victimaire champion du monde depuis 1945 .


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