mercredi 28 octobre 2015 - par Enquête&Débat

Les primaires américaines sont passionnantes

Contrairement à la France où les élections n'en sont pas (nous ne sommes pas en démocratie, faut-il encore le rappeler) et où elles sont jouées d'avance, aux Etats-Unis les élections existent encore, et permettent à des candidats qui n'ont encore jamais fait de politique comme le Dr Ben Carson ou Donald Trump de se présenter et de dominer les sondages.

 

Pendant ce temps, dans le camp démocrate, Hillary Clinton passe plus de 11h dans une commission du Congrès pour répondre de ses actes lors de l'attaque de l'ambassade américaine à Benghazi, alors qu'elle était ministre des affaires étrangères. Et on se dit qu'aux US, que vous soyez riche ou puissant, ou les deux, vous devrez rendre des comptes comme les autres. Voici un échange particulièrement vif entre elle et un membre républicain du congrès :

 

 

Cette audience a permis de mettre en lumière le fait qu'Hillary Clinton n'a pas répondu aux appels de détresse de son ambassadeur en Libye pour renforcer sa sécurité, ce qui a mené à son assassinat, ainsi que 3 autres soldats américains, le 11 septembre 2012. Donc seulement 3 ans après les faits, les Américains sont capables d'organiser une telle commission, c'est tout à leur honneur.

 

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A propos du 11 septembre justement, Donald Trump a fait des étincelles la semaine passée, en déclarant que Georges W Bush n'avait pas rendu l'Amérique plus sûre mais moins en sécurité, car les attaques du 11 septembre avaient eu lieu alors qu'il était président des Etats-Unis. Bush s'était construit une réputation du sauveur de l'Amérique après les attaques du 11 septembre, mais Trump remet les pendules à l'heure : il était en partie responsable de ces attaques ! Les médias américains, anti-Bush généralement, n'ont pas trouvé mieux à faire que d'attaquer une fois de plus Trump sur ses déclarations, et prenant donc implicitement la défense de Bush. Du jamais vu !

 

 

Jamais vu non plus les déclarations du Dr Ben Carson sur l'avortement et l'esclavage, qu'il ose comparer. Les gauchistes et les féministes sont devenus fous en entendant cette comparaison, eux qui sont à la fois anti-avortement et anti-esclavage. Carson (qui est noir, rappelons-le, ce qui le rend assez inattaquable sur la question de l'esclavage et rend ses propos d'autant plus efficaces) explique que le maître avait droit de vie ou de mort sur l'esclave. Imaginons, dit Carson, si les abolitionnistes de l'époque avait dit, ok, nous sommes contre l'esclavage, mais vous pouvez faire ce que vous voulez avec vos esclaves.

 

 

Les gauchistes, qui adorent être du bon côté de la barrière, en sont pour leurs frais ! En une simple comparaison, Carson fait prendre conscience à tout le monde que ce qui paraît naturel aujourd'hui (le droit à l'avortement) peut être condamné par tous 100 ans plus tard. Et en effet, on peut se demander si tous ces gauchistes pro-avortement, donc pro-mort, ne peuvent pas être considérés comme des assassins en puissance, comme les négriers d'autrefois.

 

Vraiment, cette élection américaine est la plus intéressante qu'il m'ait jamais été donné de suivre. Et ça ne fait que commencer : Trump, qui a dominé tous les sondages nationaux et par Etat pendant 100 jours, vient de se faire rattraper et même dépasser par Carson dans l'Iowa, état très important pour les décomptes des voix, et pour la première fois également dans un sondage national. Tous les autres candidats se voient pour le moment reléguer à 15 points minimum, et certains annoncent déjà que le grand favori Jeb Bush (frère de Georges W et fils de George) pense à arrêter sa campagne, à cause d'un manque d'intérêt flagrant. Il est autour de 5% dans la plupart des sondages, une vingtaine de points derrière Trump et Carson.



23 réactions


  • Hijack ... Hijack ... 28 octobre 2015 14:03

    Heu ... une méchante jouisseuse de guerres par autrui, un black inconnu, un dingo riche et tout ça ... mais je me pose la question suivante : pourquoi pas un arabe musulman  smiley patriote américain, ou un pur indien Peau Rouge candidats au poste suprême, mais aussi un candidat descendant direct de la Gay Pride US.


    • Joe Callagan Joe Callagan 28 octobre 2015 16:35

      @Hijack ...

      Un arabe ou un mohican ?

      Les gens de ce type ne passent pas bien au casting. N’oublie pas qu’il s’agit d’une pièce de théâtre qui dure quatre ans (et que Robin semble adorer, au passage, ce qui ne me surprend guère).


    • Hijack ... Hijack ... 28 octobre 2015 18:10

      @Joe Callagan

      Malgré que je sois Arabe moi-même, un Mohican passerait bien mieux qu’un Arabe aux states. Imagine que ce soit en plus un pro islamistes !

      C’est Robin qui nous contraint à rigoler, plus qu’à discuter.


  • lejules lejules 28 octobre 2015 15:23

    personnellement je n’ai jamais apprécier la politique spectacle. les show de l’oligarchie US pour distraire le bon peuple des vrai problèmes. tout le monde sait que les USA sont une ploutocratie dictatoriale dirigés par un consortium de multinationales. le citoyen américain n’a plus aucun pouvoir de décision et ne peut en aucun cas influer sur la politique de son pays. 


  • Lisa Sion Lisa Sion 28 octobre 2015 16:36

    I don’t smack the chewing gum !


  • Joe Callagan Joe Callagan 28 octobre 2015 16:37

    dont la devise est L’OUVERTURE D’ESPRIT ET LA LIBERTÉ D’EXPRESSION

    J’ai une fois de plus bien rigolé à la lecture de cet extrait du descriptif de ce que "serait" E&D.


  • michel-charles 28 octobre 2015 16:40
    Les primaires américaines sont passionnantes...du niveau de la "Palourde"...faut que l’amérique profonde puisse suivre... !

  • Elisa 28 octobre 2015 17:06

    Les sujets de débat sont exactement à la mesure de l’inculture de l’états-unien moyen : plus proches de la cour de récréation que du comptoir de notre café du commerce !
    Et s’extasier de ce niveau de polémique réduit les enjeux politiques aux échanges les plus accrocheurs des talk-shows les plus démagogiques.
    La démocratie US est affaire d’opinions, d’émotions et de recettes publicitaires !


  • sls0 sls0 28 octobre 2015 17:39

    Et on se dit qu’aux US, que vous soyez riche ou puissant, ou les deux, vous devrez rendre des comptes comme les autres.

    Merci ça m’a bien fait rire.


  • thierry3468 28 octobre 2015 17:53

    Étonnant,pas de démoniaques marxistes dans ce post de Robinou.
    Il n’évoque que des gauchistes pro mort...Il n’y a aucun doute le soleil a tapé fort sur le coco du Robinou au point de lui faire oublier son obsession des marxistes qui étaient responsables de tous nos malheurs.


    • Mr.Knout Mr.Kout 28 octobre 2015 22:15

      @thierry3468

      Il est certainement tirailler, comment un demi dieu (un americain) pourrait etre marxiste ?

      Non gauchiste au pire.....


  • Le Sudiste 28 octobre 2015 18:40

    "Contrairement à la France où les élections n’en sont pas (nous ne sommes pas en démocratie, faut-il encore le rappeler) et où elles sont jouées d’avance".

    Oui, et pour le prouver, celui qui le prétend va vous donner le résultat de la présidentielles de 2017.


    • Mr.Knout Mr.Kout 28 octobre 2015 22:21

      @Le Sudiste

      Je vous prédis que ce ne sera ni un employé, ni un ouvrier, pas un artisan, pas un petit entrepreneur mais sans aucun doute une personne qui n’a jamais travaillé à produire autre chose que sa propre réussite.

      Que la phrase de Robin soit con c’est plus que sur, c’est une règle sans exceptions mais surtout parce qu’il prétend que les USA en sont une, de vraie democratie.


    • jeanpiètre jeanpiètre 28 octobre 2015 22:43

      @Mr.Kout
      on attend le chien qui joue aux cartes , il a toutes ses chances


  • Pyrathome Pyrathome 28 octobre 2015 23:17
    Les primaires américaines sont passionnantes

    .

    Il y a deux fautes dans le titre !

    Il fallait écrire :

    .
    Les primaires américains sont passionnants

    .

    Par contre "passionnant", le mot est plus qu’exagéré car observer des babouins batifoler dans un parc l’est beaucoup plus, brave Robinou....

    Comme son nom l’indique, les primaires c’est un pet de lapin qui annonce le grand Barnum des crétins pour élire leur Tatayet préféré ( jte rassure, en France, c’est le même cirque avec ses clowns tristes..) C’est comme le doigt qui montre la lune, sauf qu’à force de fixer le doigt, celui-ci se retrouve inopinément dans ton fondement fissa sans coup férir...


  • Heptistika Heptistika 29 octobre 2015 07:07

    Un courageux libéral auto-proclamé qui vient nous chanter les louanges de la quintessence du corporatisme, bravo.


  • maQiavel maQiavel 29 octobre 2015 13:52

    Les primaires américaines sont passionnantes, sans doute les plus passionnantes que j’ai pu voir mais pas pour les mêmes raisons que l’imagine JR. Elles sont une bouffonnerie évidemment mais il faut aller au-delà du spectacle car il y’ a cette année quelque chose de passionnant qui s’inscrit dans le cadre de l’effondrement structurel de l’empire américain : le phénomène Donald Trump , un candidat “fou”, “inimaginable”, “inéligible” pour les élites, et pourtant candidat “sérieux”, pour la base populaire républicaine et qui se constitue une machine électorale qui pourrait effectivement le conduire à la désignation...

     

    Il faut bien comprendre ceci : Trump est un trublion, un clown milliardaire, il n’est pas important par son « programme », ses « idées » etc., mais à cause du désordre qu’il apporte, à cause de la seule tendance qui semble solide chez lui, qui est sa détestation de l’establishment.

    Dans une situation normale des USA, c’est-à-dire du Système organisée selon l’arrangement d’un “parti unique” avec deux ailes, l’aile gauche (les démocrates) et l’aile droite (les républicains) Trump aurait été renvoyé depuis plusieurs mois à ses milliards, à ses tours prestigieuses qui portent son nom et à ses épouses siliconées.

    Seulement, sa fortune personnelle lui donne une puissance réelle par l’autonomie de son action mais n’apparaît en aucune circonstance comme un handicap populiste, c’est là son trait le plus original et le facteur essentiel du désordre qu’il introduit : Trump, qui a profité du Système et qui devrait se classer parmi les 1% détenant l’essentiel de la fortune du Système et haïs par les 99% restants, paraît au contraire comme le favori des 99% dans le parti républicain. On dirait que la principale vertu de Trump est qu’il apparaît tellement comme un excentrique qu’il pourrait passer pour un fou, et que c’est bien cela qui semble séduire la base du parti. smiley

    Ce genre de choses peut apparaître dans le processus électoral mais est en général réglée en quelques semaines, ici, ce n’est pas le cas, et la façon dont Trump dure tout en restant, et même en s’affichant avantageusement comme un fou selon le système est un événement particulièrement impressionnant. Donald Trump reste obstinément en tête des candidats à la désignation du parti républicain, il ne veut pas partir ni quitter la tête de la compétition, donc il tient la clef de la désignation du candidat républicain, et le parti républicain de son coté, acculé mais conscient de ses devoirs vis à vis du système, ne cesse de se renforcer dans sa résolution de ne jamais le nommer candidat aux présidentielles. 

    L’intrusion obstinée et qui ne cesse de durer de Trump qui ridiculise le processus électoral si précieux pour l’apparat du Système est un horrible facteur de désordre : pour tenir, le Système a besoin d’offrir l’apparence bidon d’une alternative qui lui corresponde complètement. Si Trump était désigné candidat républicain, le processus du Système deviendrait manchot, c’est-à-dire plongé dans une crise affreuse, c’est bien le Système entièrement, soit le “parti unique”, qui serait mortellement menacé, et nullement les seuls républicains. 

    Quant à une élection de Trump-président, le pouvoir américaniste se trouverait avec un président hors-Système (et non anti -système), avec tout le Système (Congrès, Cour Suprême, Complexe Militaro-Industriel, lobbies, etc.) incité à la révolte contre lui, ce qui conduirait à une véritable perspective de déstructuration interne.

    On peut s’attendre à ce que le système l’attaque brutalement par un scandale, mais le problème est que Trump, homme-scandale par excellence, semble insubmersible à cet égard, puisque son succès semble presque le produit de tous les scandales qui font de lui ce qu’il est. smiley

    Il ne reste que l’assassinat, d’ores et déjà, Trump s’estime menacé, notamment depuis que le fils d’un des “barons” des cartels mexicains de la drogue l’a publiquement menacé de mort et a promit 100 millions de dollar à qui abattrait Donald Trump comme un chien. smiley

    On ne peut pas comprendre le phénomène Trump si on ne comprend pas la crise profonde et l’effondrement structurel que connait l’empire américain, tant sur le plan interne qu’externe, car il en est la manifestation électorale.

     


    • Heptistika Heptistika 29 octobre 2015 16:28

      @maQiavel

      .

      Ton intervention s’avère bien plus passionnante, fouillée et réfléchie que l’article lui-même !

      .

      Cela dit je ne crois pas que la système l’assassinera, Trump n’est aucunement aussi dangereux que l’a été un JFK, qui lui, dénonçait sans détour ceux qui n’avaient plus d’autre choix que de l’estoquer.

      .

      Trump se contentera de faire le pitre et fanfaronner du haut de son nouveau titre présidentiel tout neuf, jamais il ne tirera sur le système dont il est totalement tributaire. Malheureusement il ne faudra pas compter sur les électeurs du parti républicain (ni démocrate) qu’ils se rendent compte de la farce corporatiste se jouant dans les coulisses, comme à l’accoutumée.

      .

      DSK aussi ne craignait rien des "scandales" jusqu’au moment précis où les rouages décidèrent d’y mettre les bouchées triple. Il serait assez facile (par exemple) de faire accuser Trump de pédophilie ou de mettre en doute son status de WASP, sujets sur lesquels, puritanisme à l’américaine oblige, il perdrait bien des plumes.


    • maQiavel maQiavel 29 octobre 2015 17:09

      Bonjour Heptistika

      Comme je l’ ai mentionné plus haut , il faut bien comprendre que Trump n’ est pas dangereux pour ses idées ou son programme ( comme tu le dis très justement , il ne tirera sur le système économique dont il servit pour être ce qu’ il est ) mais à cause de ce qu’ il incarne et de sa psychologie , de sa personnalité , de son aspect  complètement chaotique et grossier. L’establishment américain juge avec raison qu’il sera incapable d’être formaté ou cadré, c’est un autodidacte qui est habitué à commander et à se battre (il a construit sa fortune tout seul, il a fait faillite et l’a reconstruite, c’est un guignol mais c’est un battant), et une nomination ferait de lui un candidat voir un président imprévisible, c’est ce désordre qu’il introduit qui fait de lui un danger pour le système.

      Hors, le système n’est pas adapté à avoir un candidat (ou un président) imprévisible issu qui plus est de la scène « business-people », qui voudra réellement commander, et perçoit bien qu’il peut être la goutte d’eau qui fera déborder le vase du dysfonctionnement structurel de l’empire et cela explique effectivement le déchainement du système contre lui, très improductif puisque cela le rend au contraire plus populaire, c’est assez fascinant … smiley

      L’addition d’un crise financière considérable, du climat d’insurrection et de division culturelles régnant actuellement aux USA, de l’espèce de réactivation symbolique de l’antagonisme Nord-Sud qui porte en réalité non sur l’esclavage et le racisme mais sur l’affrontement entre le souverainisme des États de l’Union et le centralisme fédéral de Washington, sans même parler de l’ effondrement de  la puissance géopolitique américaine , tout cela ferait du désordre type-Trump le grain de sable qui fera dérailler définitivement la mécanique impériale.

      En résumé, Trump n’est  pas dangereux parce que c’est un antisystème avec un programme et des idées mais parce qu’il incarne le désordre dans un contexte d’effondrement structurel …


    • Heptistika Heptistika 30 octobre 2015 00:52

      @maQiavel

      .

      Oui je t’ai peut-être lu un poil trop vite en effet, tu as parfaitement raison ! Les prémisses de l’effondrement structurel pointent le bout de leur nez et les 0,0001% sont sans doute relativement agacés, j’ajouterai cependant un petit quelque chose :

      .

      Trump représente probablement le désordre aux yeux de l’oligarchie, mais à ceux de ses électeurs, il représente avant tout le rêve américain : "Hard Work = Success", C’est d’ailleurs tout le propos de sa campagne, "Make America great again !" smiley ), donc je crois que ce n’est malheureusement pas demain la veille que le réveil des consciences va s’opérer au sein du peuple américain, dont le logiciel idéologique, à force d’endoctrinement, en est fortement imprégné. Il faudra à mon sens attendre encore beaucoup de temps avant qu’adviennent les pré-requis fondamentaux d’un réel changement démocratisé d’idiosyncrasie.

      .

      J’ai souvent lu et discuté avec des natifs du pays, et lorsqu’on leur demande s’ils trouvent logique de croire ad vitam aeternam que la bonne volonté et le dur labeur permet d’accéder à la richesse, dans un monde où cinq milliards de personnes triment comme des porcs 7 jours sur 7 dans la misère (y compris aux sein même des USA : Food Stamps, Working poor, etc...), et ben la majorité n’y voit même pas la moindre contradiction. Les autres se contentent systématiquement de recourir aux fallacieuses réparties usuelles.

      .

      C’est regrettable dans la mesure où il me paraît évident que le peuple américain est une clé de voûte essentielle, un noyau dur en puissance potentiel au changement de paradigme civilisationnel nécessaire à un possible avenir de l’humanité, en l’occurrence : abolition du néolibéralisme, voire carrément une utopique mais pourtant plus que bienvenue transcendance par rapport au capitalisme.


    • maQiavel maQiavel 30 octobre 2015 15:58

      @Heptistika
      On est parfaitement d’ accord.


  • captain_fred 30 octobre 2015 18:23

    C’est le pouvoir de l’argent qui s’exprime aux Etats Unis.


    Aucun d’entre eux ne serait là s’il n’avait pas à sa disposition des dizaines, voire des centaines de millions de dollars pour éventuellement aller au bout de la campagne. 

    Toutefois, il est vrai que la pré sélection des candidats semble moins importante qu’en France où on retrouve toujours les mêmes sur la dernière ligne droite. 



  • lebretteurfredonnant 31 octobre 2015 02:01

    Jean Robin a l’art de voir les choses d’un seul œil. remettre les chose dans leur contexte serait peut être approprie...Le fait que Hillary soit auditionné devant le congres ne signifie rien pas plus que le fait que Sarkozy ai été convoquer pour l’affaire clearstrem.Quand au candidat inconnu qui se présente nous avons eus notre lot nous aussi ,avec des personnes tel que les Philippe Poutou et les Eva Jolly.Finalement le système de débat entre les candidats a l’investiture pour la représentation des parties aux élections présidentielles est aujourd’hui de mise avec les primaire du ps...Nous ne sommes donc pas de façons général moins "démocratique" que Les États Unis..I y a même de forte chance que nous le soyons plus avec la présentation d’un plus grand panel de partis "divers" au élections présidentielles.
    Affirmer que les États Unis sont plus démocratiques que la France au seule vue de son système est une méconnaissance, voir un dénis totale de la réalité.

    La vérité c’est que les jeux sont plus ou moins fait -sauf séisme de grande magnitude- et que les deux candidats sélectionnés par l’oligarchie américaine sont Jeb Bush et Hillary Clinton, particulièrement Hillary.Ce sont les deux candidat qui possède le plus gros trésor de guerre.Ce qui démontre le soutient qu’ils ont au niveau des oligarques et leur capacité a réussir leur campagne.On le voit D’ailleurs a la façons dont les médias-soumis au pouvoir- de systématiquement présenté le sénateur Bernie Sanders(le candidat populiste-et socialiste- démocrate) comme perdant face a Hillary.Alors qu’il est nettement gagnant sur tout les débats face a elle et que les jeunes et les syndicats le plébiscite . Ce qu il y a de drôle, de navrant et de révélateur dans tout ca c’est que la famille bush est en faite copain, quasiment comme cochon, avec la famille Clinton.Mais ça les médias mainstream se gardent bien de le révéler. 


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