Les Premiers Chrétiens
Les Premiers Chrétiens
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Étirév 21 mars 07:30
Qu’est-ce alors que le Christianisme ?
Ce ne fut évidemment pas la doctrine qui triompha sous Constantin.
Ce fut un enseignement donné par quelques initiés formant un parti violemment persécuté et dont le souvenir fut effacé par la doctrine qui triompha plus tard.
Il y eut donc deux Christianismes :
Le premier (le vrai), qui est aujourd’hui inconnu, et le second (le faux), qui s’édifia sur ses ruines, avec ses matériaux utilisés, mais mutilés.
Ils ne se confondent pas, ils sont en opposition complète.
Il est hors de doute que l’enseignement donné par les premiers Chrétiens était celui des lois de la Nature, tel qu’il avait été donné dans les Ecoles Pythagoriciennes. Du reste, il existait encore des Ecoles de ce genre au commencement de l’ère actuelle, puisque Justin, martyr, raconte qu’à cause de son ignorance de quatre sciences préparatoires (l’arithmétique, l’astronomie, la géométrie et la musique) on refusa de l’admettre comme candidat à une de ces Ecoles.
Donc, la science primitive, cachée dans les Mystères, avait cependant toujours été enseignée. La secte des Esséniens, dont Daniel peut être considérée comme le fondateur, sort de l’Ecole Pythagoricienne.
Est-il nécessaire de faire remarquer que l’antique tradition conservée par ces Esséniens était celle des Féministes, leur science, leur morale, leur loi, en opposition avec celle que les Rabbins appelaient mosaïque, c’était celle qui avait été donnée par Myriam dans le Sépher et qu’on avait si soigneusement cachée ?
C’est cette science secrète, cette morale cachée, cette loi persécutée qui est le fond de l’enseignement des premiers Chrétiens, qui s’intitulaient Christiens.
Tout cela est antérieur au personnage que la légende appelle Jésus, et en opposition avec sa doctrine.
Ce n’est pas un homme qui révèle cette science et cette loi, puisqu’elle existe depuis une haute antiquité, c’est un parti une secte si l’on veut, qui la conserve et l’enseigne.
Le Christianisme primitif avait été une doctrine sur le Christ, son nom est resté pour l’indiquer, ses partisans s’appelaient Christiens ; ce ne fut pas une doctrine sur Jésus, qui n’y fut introduit que plus tard par des esprits vulgaires qui vinrent rapetisser l’idée de Rédemption. Le Jésuisme allait tuer le Christianisme.
Cependant, la doctrine qui a triomphé a gardé le nom de Christ, parce que les noms féminins donnent toujours une idée de grandeur et de sainteté dont les usurpateurs profitent.
C’est pour cette même raison que les Juifs masculinistes, quand ils se virent méprisés, se firent appeler Israélites.
La vraie Christologie a duré peu de temps, et ses documents ont été fondus dans ceux que le Catholicisme a pris plus tard pour base.
NB : C’est au milieu de la préoccupation générale de cette époque qu’une femme s’éleva qui vint prêcher le retour à l’ancienne doctrine israélite et la restitution de la science antique.
Cette femme s’appelait Johana ; ses disciples s’intitulent eux-mêmes Mandaïe de lohana.
Les Mandaïtes sont ceux qui croient au Manda de hayyé (esprit de vie), littéralement connaissance de la vie.
On dit aussi « Chrétiens de saint Jean », depuis qu’on a masculinisé le nom de cette femme.
Mais, nous l’avons déjà dit, ils ne s’intitulaient pas Chrétiens, mais Christiens.
La doctrine de Johana a pris le nom de Sabéisme, comme celle des anciens Iraniens et comme celle des Ethiopiens dont cette secte va restaurer la morale.
Donc les premiers Christiens sont des Sabéens (mot dérivé de sabba, baptistes).
Le nom de baptiste vient de ce que les hommes avaient l’habitude de se purifier tous les huit jours pour se présenter purs à la Déesse.
Dans la confusion des explications modernes, on nous dira que Johana représente le Feu sacré.
Sa fête, célébrée le 24 juin, le jour le plus long de l’année, est destinée à perpétuer la gloire de sa lumière spirituelle. C’est pour cela que, depuis deux mille ans, on allume les feux de la Saint-Jean.
C’est la grande fête du peuple, le grand jour, ou jour du Soleil.
JOHANA-
Gollum 21 mars 09:09
@Étirév
Sa fête, célébrée le 24 juin, le jour le plus long de l’année, est destinée à perpétuer la gloire de sa lumière spirituelle. C’est pour cela que, depuis deux mille ans, on allume les feux de la Saint-Jean.
Sauf que la fête du St Jean l’évangéliste, l’initié, est au 27 décembre...
CQFD épicétou..