Les forces du désordre à l’oeuvre
Samedi 5 décembre avait lieu une nouvelle journée de mobilisation nationale contre la loi de sécurité globale. A Paris, le cortège rassemble également ceux qui luttent contre la précarité. Mais dès le départ des tensions très importantes ont lieu, provoquées en partie par la lourdeur du dispositif policier.
18 réactions
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Tchakpoum
7 décembre 2020 18:08
Au passage, une main arrachée à la dernière manif. Le mainstream ne s’en occupe plus, il s’en fout.
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Tchakpoum
7 décembre 2020 18:11
Et on savait les blacks blocs cons et violents. Eux aussi deviennent fous.
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Sentero
7 décembre 2020 18:54
Vous savez Tchakpoum ... il y a globalement 50 000 citoyens français qui sont morts du coronavirus désormais... mais sur ce site certains s’ingénient à sous-estimer au maximum ce bilan en prétendant qu’à peine 10 000 morts seraient imputables à cette pandémie... que les autres sont morts d’autres choses ou seraient morts de toutes façons d’autres choses etc etc...
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C’est comme si moi je disais du pauvre gars qui a perdu sa main qu’il l’aurait peut-être perdu de toutes façons dans un accident de travail ou un accident de la route ou un accident domestique et qu’en conséquence pourquoi en faire toute une affaire...
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Bref j’espère que vous ne faites pas partie de ceux qui balayent d’un revers de mains ces dizaines de milliers de morts allégeant ainsi un peu plus les responsabilités des pouvoirs publics dans la gestion de la pandémie...
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JL
8 décembre 2020 09:17
@Tchakpoum
bonjour,
si je comprends bien, sentero à sa manière — maladroite ? — veut dire que, "sous-estimer les morts réels par covid" minimise de fait les fautes des Pouvoirs publics dans la gestion de la maladie.
@sentero,
il ne s’agit pas de sous-estimer les décès dus au covid mais d’appeler un chat un chat : beaucoup de décès, la majorité, sont dus à des soins inadaptés. Nuance !
Une nuance qui met directement en cause la responsabilité dés pouvoirs publics qui ont empêché les médecins de ville de faire correctement leur travail et qui, ayant réduit au fil es ans la capacité des hôpitaux, les a également et dramatiquement empêché d’accueillir et soigner correctement les malades.
Covid-19 laissons les médecins prescrire
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Sentero
8 décembre 2020 09:51
@JL
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Non JL je ne fais pas allusion à ceux qui considèrent, comme vous, que des décès sont dus à des soins inadaptés (pour éviter de mourir du covid) suite à une mauvaise gestion (depuis des décennies ?) du système hospitalier...ça se défend (mais quel en a été l’impact ? difficile à évaluer)... Et cela aboutira à une responsabilité complètement diluée sur peut-être des décennies, des myriades de responsables politiques, de conseillers, de gestionnaires, de chefs d’hôpitaux... etc et...
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Moi je fais allusion à certains sur ce site (assez nombreux) qui affirment carrément qu’il n’y a presque pas de morts (directement ou indirectement du covid) et que les chiffres de mortalité sont complètement gonflés... ce que les chiffres de l’INSEE démentent... et là je n’ai pas besoin de connaissances spécifiques pour le constater.
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Quant à Tchakpoum je ne faisais qu’émettre une espérance... cad qu’il soit plutôt dans la première catégorie que dans la seconde. Car ceux qui sont dans la seconde font, à mon avis, peu de cas de la mort de leurs concitoyens. -
Tchakpoum
8 décembre 2020 12:24
@Sentero
Ok, je comprends mieux, maintenant.
Je connais pas mal de gens qui l’on choppé : c’était l’affaire de trois semaines pour quelques uns, mais la grosse majorité m’a indiqué que ce n’est pas du tout une grippette.
Je connais quatre morts, trois qui seraient toujours en vie sans le covid.
Je sais donc très bien qu’il y a une épidémie. Incontestablement.
J’ai essayé de suivre les chiffres en détail au début. Sachant qu’il s’agissait de démontrer que la France faisait mieux que les chinois et les italiens puisqu’on avait le meilleur système de santé au monde. Après avoir minimisé, l’exécutif a dû ajouter les morts en Ehpad, mais je n’ai pas vu la bosse correspondante dans la courbe. Maintenant, on le sait que l’Exécutif amplifie. La question des comorbidités dans les calculs n’a jamais été mise au claire. On ne sait pas grand-chose non plus sur la grippe, ni sur les morts dus à l’embouteillage des hôpitaux avec le covid. Ni même sur la baisse des lits disponibles qui a continué entre les deux confinements (et quid des cliniques privées ? Etc…). Avec tant de mensonges empilés, j’ai décroché. Et rentrer dans l’analyse hypercritique ne fait que perdre de vue les données générales d’un problème (cela amplifie par contre, mécaniquement, les conflits entre ceux qui veulent voir dans un sens ou dans l’autre).
Je ne me sers des chiffres disponibles sur les décès que pour m’aider à comparer avec d’autres pays, sachant que j’ai affaire à des ordres de grandeurs et non plus des données exactes.
Maintenant, avec un virus au comportement peu prévisible, c’est une guerre sous le brouillard : on cherche les moyens, on mesure les effets. Si on empêche les médecins de villes de participer à la prophylaxie et si on diminue le nombre de lits pendant ce temps, 10 000, 100 000 ou un million de morts, ça ne change rien de la question des moyens. C’est la machine à rendre fous les victimes et sadiques les gestionnaires.
Faut-il manifester contre la dictature qui ne gère pas l’épidémie sachant qu’on contamine en y allant ? Bref…
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Qaspard Delanuit
8 décembre 2020 13:53
@JL
Cet institut a lui-même fait des déclarations de prudence, en particulier concernant le relevé des décès par département, affirmant qu’il faudra du temps pour affiner les estimations."Les chiffres de l’Insee, ça n’a pas de sens : ce n’est pas l’Insee qui établit les certificats de décès."
"Au total, ce travail d’évaluation oblige à beaucoup d’humilité dans les projections aujourd’hui, et dans les interprétations demain. Il faut se méfier de ceux qui laisseraient croire qu’on peut calculer les effets de tous ces facteurs à chaud, sans disposer d’un recul nécessaire sur la crise et ses conséquences. Dans ses publications, Santé publique France pointe que la hausse de la mortalité observée dans les régions les plus touchées est très probablement liée à l’épidémie de Covid-19, sans qu’il soit possible d’en estimer la part attribuable à cette date. L’Insee s’engage à contribuer à éclairer le débat dans la durée, au côté de Santé publique France."
https://www.liberation.fr/direct/element/attention-aux-chiffres-de-deces-de-linsee_111972/ -
Sentero
8 décembre 2020 21:00
@JL
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Moi je vois une surmortalité de plusieurs dizaines de milliers de morts entre 2018/2019 et 2020... et je ne vois pas trop à quoi on pourrait les attribuer à part la pandémie actuelle (de plus que la grippe saisonnière, mesures exceptionnelles obligent, est très limitée cette année)... une canicule ? une guerre civile ? une épidémie de suicides ? d’accidents de la route ? une météorite ?...
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Bref il y a une surmortalité importante et constatable (que l’on trouve d’ailleurs dans de nombreux pays) et cela semble lié au covid ce qui parait assez conforme avec la communication officielle.
