jeudi 31 décembre 2015 - par

Les cartes de l’impossible

Carte de Piri Reis

 

 

En 1929, on retrouve à Constantinople une carte incomplète, datée de 1513. Cette carte représente l’Amérique du Sud, l’Afrique et une partie de l'antarctique libre de glace sur des longitudes relativement correctes.
Cette exactitude est pourtant impossible car au XVIe siècle les connaissances cartographiques étaient minimes.
Notamment, on ne savait pas calculer les longitudes.
La carte de Piri Reis est devenue célèbre mais elle n’est pas la seule carte ancienne, et authentifiée, qui pose bien des problèmes aux scientifiques.

 

Quand l’Antarctique n’était pas recouvert de glace

 

Piri Reis de son vrai nom « Piri Ibn Haji Memmed, l’amiral Reis, est un Turc. Dans les notes qui accompagnent le document, il affirme que certaines des vingt cartes qui lui ont servi de sources datent d’Alexandre le Grand et que d’autres sont fondées sur les mathématiques.

 

Cette carte a été étudiée par le capitaine Mallery qui découvre que cette carte représente une partie de l’Antarctique. Ce continent est pourtant recouvert de glaces depuis au moins 10 000 ans et n’a été découvert officiellement qu’en 1818.

 

Pourtant, la côte de la terre de la reine Maud est cartographiée sans glace ce qui est incroyable. Cette côte n’a pu être libre de glace que 4 000 ans av. J.-C.
D’après les géologues, il semble que ce littoral soit resté libre de glaces, de manière durable, durant au moins 9 000 ans avant qu’il n’ait été englouti par la calotte glaciaire.

 

Le développement des premières civilisations officiellement connues ne s’est produit que bien longtemps après cette date.

 

 

La carte fut envoyée au Professeur Hapgood. Il arriva à une conclusion surprenante qu’il expliqua en 1966 dans son ouvrage Maps of the ancient sea kings « les cartes des anciens rois de la mer ».

 

Voici des extraits de ses conclusions :

« Il semble que des informations géographiques d’une grande précision se soient transmises de peuple en peuple. Ces cartes, selon toute vraisemblance, ont été dressées par un peuple inconnu, puis léguées à d’autres civilisations, peut-être les Crétois de l’époque de Minos et les Phéniciens ».

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« La plupart de ces cartes concernaient la Méditerranée et la mer Noire. Certaines représentaient le continent américain, ainsi que les océans Arctique et Antarctique. Aussi incroyable que cela puisse paraître, nous avons la preuve qu’un peuple ancien a exploré l’Antarctique quand ce continent était encore libre de glaces.
Il est manifeste que ce peuple disposait d’une technologie nettement supérieure à toutes celles des peuples de l’Antiquité, du Moyen-Age et jusqu’à la seconde moitié du 18e siècle ».

 

Malgré le soutien d’Albert Einstein, Hapgood fut ridiculisé par ses pairs jusqu’à sa mort.

 

  La carte d'Oronce Fine

 

 

La carte d’Oronce Fine (Oronteus Finaeus) datée de 1531 est tout aussi incroyable. Cette carte donne les précisions suivantes :

 

Plusieurs régions côtières de l’Antarctique sont représentées libre de glaces.

 

Le profil du terrain et les accidents du relief visibles correspondent parfaitement aux cartes de relevé sismique de la surface terrestre subglaciale de l’Antarctique.

 

La mer Ross est représentée, là où aujourd’hui, les grands glaciers Beardmore et Scott se déversent dans la mer. La carte fait apparaître à cet endroit des estuaires, des fjords et des cours d’eau.
De nos jours, toutes ces côtes sont enfouies sous 1 500 m de glace.

 

 Impossible et pourtant vrai

 

Ces cartes sont connues et répertoriées par les organismes spécialisés. On les trouve également dans des atlas, comme celui de Nordenskjöld de 1889.
La falsification a été écartée par les scientifiques mais ils préfèrent malgré tout ignorer le sujet. Le seul qui s’y est penché est Paul Emile Victor quand il s’est aperçu en 1950 que la carte de l’italien Zeno avait plusieurs siècles d’avance sur ses découvertes en montrant le sous-sol rocheux du Groenland.

 

Carte russe du début du 19e siècle qui montre que l'Antarctique était inconnu à cette époque

 

Alors pourquoi la communauté scientifique se montre-t-elle aussi sourde et aveugle devant des preuves irréfutables ?

 

La réponse est simple : admettre l’existence de ces cartes signifie remettre totalement en cause l’évolution de l’espèce humaine.




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