lundi 31 mai 2021 - par yoananda2

Le retour de la race

Le débat sur l'existence de races (attention, je n'ai pas parlé de hiérarchie) a été clos un temps grâce à ce qui est devenu maintenant le sophisme Lewontin.

 

Il est de retour.

Populations humaines : différences génétiques et controverses – Les Dessous de la Science - TVL

Plusieurs spécialistes sont interrogés :

  • Evelyn Heyer
  • Gilles Freyer
  • Edward Dutton
  • Laurent Alexandre

Certains esprit simplistes se contenteront de balayer ce débat d'un revers de la main après qq secondes de visionnage. On les connaît.

Mais pour les autres, un petit point de vocabulaire en préambule. "La" science, surtout en France (moins chez les anglo-saxons) n'aime pas le mot race car il a mal vieilli. La science actuelle a besoin de mots précis pour décrire ses sujets d'études. Par exemple, dans la nouvelle classification cladistique le "poisson" n'existe plus. Cependant, pour l'homme commun, s'il va à la poissonnerie et qu'il achète un poisson, il sait ce qu'il aura dans l'assiette, même si les poissons n'existent plus.

Il y a des différences génétiques entre les populations, et "grosso-merdo" ça correspond à ce qu'on appelait avant des race. Du point de vue biologique, il n'y a aucune hierarchie, ni entre races ni entre espèces d'ailleurs (le terme "espèce" est aussi très discuté soit dit en passant). Pour Mr Moyen c'est bien suffisant. pour un médecin en revanche, il va falloir aller un peu plus dans le détail pour tenir compte des différences médicales entre les populations. La race définie sur la couleur de peau est trop grossière.

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Certains préfèrent cacher ces différences pour des raisons politiques, comme Laurent Alexandre, qui l'assume, et d'autres qui l'assument moins comme Evelyn Heyer qui dit que "nous sommes tous des migrants". Oui, nous sommes tous des migrants, mais dans les temps dont elle parle ça s'appelait des envahisseurs. D'autre part, elle oublie de dire que les races sont un précurseur de la spéciation, et que les frontirèes naturelles ont fait que certaines populations se sont différenciées d'autres au cours du temps.

Il y a donc des différences médicales, des différences de capacité, et des différences de comportement, qui peuvent s'ajouter ou se mélanger avec des différences culturelles.

Mais le pire dans tout ça, c'est que le débat sur la (en fait la guerre des) race est aussi relancé par les "progressistes" de la gauche, surtout aux USA (mais on en a de nombreux échos en France) via la "CRT" la Critical Race Theory, qui 'aborde la question par le prisme social et non génétique. Les blancs soufferaient de "blanchitude", c'est à dire, d'un complexe raciste, qui feraient d'eux des être sûr d'eux même et dominateurs. La preuve : les blancs sont socialement privilégiés. Ce qui est bien sur faux, mais qui dans la pratique déclenche une guerre des races bien réelle elle : "tous contre les blancs" (surtout les hommes blancs grâce au miracle de l'intersectionnalité)

Alors au fond qu'elle est la question si les races existent bel et bien ?

Est-ce que parce qu'on est différent on est voué à se taper dessus ? bien sûr que non, c'est un raisonnement stupide. Les européens bien que faisant partie de la même race se sont foutus sur la gueule pendant des siècles. La question n'est pas là. Au contraire, nier les différences c'est se coucher dans un lit de procuste, c'est fabriquer une société inadaptée pour tout le monde. Les anti-racistes prétendent que reconnaître les différences raciales ne pourrait nous amener qu'à la haine. Comme si le fait de remarquer que je suis différent d'un chien ou d'un arbre ou d'un rocher allait m'amener à haïr le chien, l'arbre ou les rochers.

Mais la vraie question c'est surtout concernant les progrès technologiques. Tout comme on peut grâce à des traitement hormonaux changer de "sexe", on peut réduire les barrières raciales avec de la technologie ou des mesures sociales (les USA sont en plein dedans en subventionnant ouvertement les communautés noires). En fait, la technologie permet d'abattre les frontières naturelles : mer, montagne, désert, maladies comensales (les maladies pour lequelles certaines populations sont relativement adaptées et pas d'autres qui obligent le voyageurs à se faire vacciner), qui incitaient par le passé à rester plus entre soi.

Le vrai débat est donc entre les pro-races, et les anti-race et non pas entre les racistes et les anti-racistes ;
Les pro-races veulent conserver la diversité raciale (intuile de se haïr les uns les autres pour ça, il suffit de s'aimer soi même et de respecter les autres), c'est à dire, pouvoir se reproduire avec ceux de leur propre race, comme Casius Clay par exemple. Chose qui est officiellement autorisée, mais dont on ne peut pas parler librement (si on est blanc) en raisons des lois anti-discrimination et sur la haine raciale justement.

Les anti-races veulent au contraire forcer le métissage par des politiques migratoires et de la discrimination positive, ainsi qu'un discours négationniste envers les peuples acceuillants.

Le rêve de Laurent Alexandre que ses filles se métissent avec des somaliens verra-t-il le jour ?

Je ne sais pas, mais ce n'est pas mon rêve. Le combat pro-racial est un combat écologique, il s'agit de préserver la bio-diversité humaine face au rouleau compresseur du consumérisme mondialisé dopé à l'IA (intelligence artificielle). Il s'agit aussi de ne pas céder à l'appel de la guerre des anti-racistes.



18 réactions


  • Conférençovore Conférençovore 31 mai 2021 18:31

    Sur la forme : Dommage, l’article est bourré de fautes de frappe ou tout court.

    Sur le fond : 

    * D’abord il est faux de dire que ce débat est de retour. En tout cas, certainement pas en Fr... comme l’explique d’ailleurs très bien G. Freyer ou Dutton : en Fr (pays qui assure la plus importante redistribution sociale au monde), la religion est celle de l’égalitarisme : tout le monde doit avoir le bac (peu importe qu’il ait ou non de la valeur ou une utilité : c’est dogmatique), tout le monde doit être égal, hommes/femmes, hétéros/homos, racisés/non-racisés. Ce n’est que récemment que nous avons franchi un cap avec cette idée qu’il existerait des inégalités structurelles, systémiques (comme certains disent), inégalités qui justifieraien(t donc que certains, en fait un seul type d’individu (l’homme blanc hétéro pour faire simple mais l’on peut rajouter le paramètre de l’âge puisque celui-ci est clairement évoqué*)

    * "on peut réduire les barrières raciales avec de la technologie ou des mesures sociales (les USA sont en plein dedans en subventionnantuvertement les communautés noires)" : ceci n’a aucun rapport avec la technologie mais part d’une idée qu’il y aurait des pop "privilégiés". Ceci n’est d’ailleurs pas nouveau. Il me semble que les Ashkénazes très présents à Harvard, Princetown, Yale et d’autres universités ont été discriminés dès les années 20 afin que d’autres Blancs non-juifs puissent accéder à ces études même si leurs résultats n’étaient pas aussi bons. Pour l’instant la question des technologies est totalement absente. Ce qui est en revanche de plus en plus omniprésent c’est l’idée de la discrimination positive (qui en cache une autre donc... et elle est négative puisqu’elle pénalise un candidat à certaines études ou fonctions uniquement en fonction de sa "race" blanche...)

    * "Les pro-races veulent conserver la diversité raciale (intuile de se haïr les uns les autres pour ça, il suffit de s’aimer soi même et de respecter les autres), c’est à dire, pouvoir se reproduire avec ceux de leur propre race" : D’abord, personne n’en empêche qui que ce soit à ce que je sache. Ensuite le pb, est davantage le fait de faire du métissage une politique (Sarközy avait parlé de "défi à relever") alors même qu’il s’agit d’nu choix individuel. Le pb est aussi ce matraquage publicitaire qui nous laisse entendre qu’au fond, il n’existerait plus que des couples interraciaux (généralement un homme racisé avec une blanche...) tellement c’est omniprésent. Ceci est d’autant plus malsain que ceux qui promeuvent ce métissage sont bien souvent des gens (je repense à Sarkö) qui s’y soustraient eux-mêmes préférant au contraire se reproduire avec des membres de leur communauté 

    * "Le rêve de Laurent Alexandre que ses filles se métissent avec des somaliens verra-t-il le jour ?" : Il a vraiment dit cela ? Attention avec ce mec... ses propos sont souvent volontairement choquants pour adopter une posture iconoclaste à laquelle il est vraisemblable qu’il ne croit pas lui-même...

    * " ainsi qu’un discours négationiste envers les peuples acceuillants." : je crois que c’est pire que cela. L’idée de certains n’est pas seulement de nier notre existence en tant que groupe, population, race, whatever you name it tout en survalorisant les autres mais de nous dénigrer, affubler de tous les malheurs de la Terre, culpabiliser jusqu’à l’outrance. C’est une dictature des minorités qui est en marche (notamment en Fr, labo de l’Europe de l’Ouest en la matière) et qui fonctionne très bien pour plusieurs raisons : la France a les plus importantes communautés maghrébine, juive, arménienne et en partie africaine (en fonction des pays... : aucun autre pays d’Europe n’a une communauté comorienne aussi importante par exemple) d’Europe. A cela s’ajoute un deuxième facteur qui est effectivement cette tentative d’intersectionnalité (qui à mon avis ne va pas aussi bien fonctionner qu’attendu... les homos sont d’ailleurs en train de s’en rendre compte). Le 3ième facteur est le contingent important de cucks ethnomasos façonnés par des décennies de travail de sape coco qui a littéralement coupé les couilles des jeunes FDS. Ce 3ième facteur est donc qu’il y a de nombreux complices autochtones au sein même de ces mouvances "anti-races" (je crois que le terme est mal choisi... parce qu’en réalité, ils sont des pro-races et je pourrais le démontrer avec qq exemples mais bref), de nombreuses personnes qui ont choisi leur camp dans cette... non pas "guerre" (n’exagérons rien) des races mais "côte à côte et peutr-être demain, face-à-face" comme le disait Gérard Colomb. 


    * La composition de l’Assemblée Nationale souvent décriée parce qu’avec trop d’hommes blancs de plus de 50 ans ou encore les déclarations de la Présidente de France Télévision qui sont sans appel



    • Conférençovore Conférençovore 31 mai 2021 18:34

      Je n’ai pas terminé la phrase :
      "... inégalités qui justifieraient que certains (les Blancs donc) soient pénalisés au profit d’autres (non-Blancs). Evidemment, ceci est présenté sous un autre angle, à savoir celui consistant à mettre en avant la diversité (parce que la diversité c’est dogmatiquement "bien" et l’homogénéité "mal" voire même "dangereux"...)"


    • quijote 31 mai 2021 22:24

      @Conférençovore

      Je n’ai lu ton post qu’après avoir écrit le mien. On parle de la même chose.


  • Pyrathome Pyrathome 31 mai 2021 21:56

    C’est un concours canin ?


  • quijote 31 mai 2021 22:19

    Les races n’existent pas. C’est la raison pour laquelle il est urgent de les faire disparaître le plus vite possible. Si vous regardez les publicités depuis deux ans, vous constatez que la majorité d’entre elles sont des publicités pour un produit donné ET pour le métissage.

    Conclusion N°1  : le principal produit vendu par la publicité est donc... le métissage. Cela s’appelle de la "propagande". Elle est destinée à nous faire accepter l’immigration africaine qu’il est encore prévu de faire venir. Ouais, ouais, il est prévu de continuer à nous les imposer. Ces pubs sont là pour COMPENSER une réalité devenue désastreuse.

    "Regarde comme c’est chouette le vivre ensemble. Regarde comme ils sont cool et stylés nos amis de la diversité. Regarde comme cette femme blanche a l’air heureuse avec son copain noir. Regarde comme ce jeune homme blanc a l’air amoureux de sa copine métisse."

    Conclusion N°2  : que les publicitaires crèvent.

    Conclusion N°3  : il est urgent de faire chier les cons. Si possible, aussi dans urnes.


    • Conférençovore Conférençovore 1er juin 2021 05:19

      @quijote
      Celle-ci pousse le concept jusqu’au bout. On est sur du 100% minorité : sur 4 couples, 2 hétéros sont de même type (noir-blanche) et 2 autres sont homos dont 1 interracial. 
      Et le slogan commence par "chaque famille..." laissant entendre qu’il n’y a désormais de famille que diversitaire, sur le nouveau modèle. Ce n’est qu’un exemple mais ce type de choix ne relève en rien du hasard. Je partage les conclusions n°2 et 3.
      https://www.youtube.com/watch?v=JaWRPs6H4uI


    • Toutatis 1er juin 2021 07:16

      @Conférençovore
      ce qui est étrange c’est que les couples noir-blanche sont nombreux, mais quasiment jamais noire-blanc.


    • Joe Callagan Joe Callagan 1er juin 2021 07:22

      @quijote

      "Regarde comme c’est chouette le vivre ensemble. Regarde comme ils sont cool et stylés nos amis de la diversité. Regarde comme cette femme blanche a l’air heureuse avec son copain noir. Regarde comme ce jeune homme blanc a l’air amoureux de sa copine métisse."

      Surtout si en parallèle, il y a un white bashing permanent, en particulier à l’encontre des hommes.


    • yoananda2 1er juin 2021 10:40

      @Toutatis

      ce qui est étrange c’est que les couples noir-blanche sont nombreux, mais quasiment jamais noire-blanc.

      Ho non, ce n’est pas du tout étrange.

      D’abord, et ça se vérifie sur les sites de rencontre, les femmes blanches sont les plus désirées, en occident et même souvent dans le monde. Ce sont les plus belles, les plus cotées. Les publicitaires le savent bien : elles font vendre parce qu’elles attirent l’attention et éveillent des réflexes sexuels (chez les hommes ET chez les femmes aussi).

      Ensuite, chaque femme blanche qui se métisse, c’est un bébé blanc en moins, sachant que les blanches font déjà très peu d’enfants (on est à 1.3 1.5 max sur tout l’occident. Attention, parle des femmes blanches et non pas des femmes françaises, italiennes, ou je ne sais quel pays, qui incluent déjà beaucoup de non blanches). Ça permet d’accélérer le grand remplacement.

      Si on baisse de 1.4 à 0.7 par exemple, tu double la vitesse de disparition des blancs. (bon pas exactement, c’est pas un calcul rigoureux c’est pour donner un ordre de grandeur).

      Donc, non, c’est tout à fait logique quand dans le même temps, tu as une idéologie qui rends l’homme blanc coupable de tout (colonialisme, condition de vie misérable des noirs, réchauffement, et surtout shoa et j’en passe) et qui promeut la dévirilisation (de l’homme blanc toujours).

      La encore, ce n’est pas étrange si l’homme blanc (et uniquement lui) est dépeint comme un prédateur sexuel frustré et vicieux, et que la femme se fait sauver par un basané dans les pubs féministes. Alors même que ce sont le plus souvent des maghrébins dont les femmes se plaignent et les quartiers remplacés ou elles se font harceler dans la rue.

      Donc étrange tout ça ? bof.


  • Gaspard Delanuit Gaspard Delanuit 1er juin 2021 02:31

    "Le combat pro-racial est un combat écologique, il s’agit de préserver la bio-diversité humaine"


    Cet angle est le plus intéressant car il met en évidence la contradiction des gens qui prônent une humanité complètement homogène, uniformément "grise"... tout en affirmant lutter de toutes leurs forces pour la préservation de la grande diversité biologique et culturelle de toutes les autres formes de vie et d’intelligence.  smiley

    Restent les connotations négatives du mot "race". Et l’usage que certains en font pour entretenir un pôle imaginaire du Mal et se positionner ainsi à moindre frais du côté d’un pôle imaginaire du Bien. La recette n’est pas neuve : diaboliser quelque chose afin de passer soi-même pour un ange. Si le mot "race" a été pourri, il faut peut-être en utiliser un autre. D’autant plus que son étymologie est un peu batarde (ce qui est un comble !   smiley )

    Maintenant, je crois aussi bon de préciser que ce n’est pas le métissage occasionnel en soi qui est problématique (il fait partie du jeu de l’évolution naturelle sinon la nature ne le permettrait pas), mais le métissage idéologique. Un peu comme sur la palette d’un peintre  : il faut pouvoir mélanger les couleurs mais ne pas perdre trop vite les couleurs pures à partir desquelles les associations sont possibles. 


    • yoananda2 1er juin 2021 10:32

      @Gaspard Delanuit

      Si le mot "race" a été pourri, il faut peut-être en utiliser un autre.

      Comme lequel ?

      Maintenant, je crois aussi bon de préciser que ce n’est pas le métissage occasionnel en soi qui est problématique (il fait partie du jeu de l’évolution naturelle sinon la nature ne le permettrait pas)

      En effet, et il serait tout aussi néfaste de fonder une idéologie anti-métissage. Le métissage existe dans la nature, il se fait pour des raisons évolutives, et c’est très bien comme ça.

      mais le métissage idéologique.

      C’est bien ça le sujet oui : les politiques anti-race (sous couvert d’anti-racisme) qui nous mènent vers une guerre des races (en tout cas contre UNE race en particulier).


    • Mr.Knout Mr.Knout 1er juin 2021 11:33

      @yoananda2

      "Comme lequel ?"

      Comme celui utilisé pour toutes espèces sauvages et les généticiens quand il s’agit de démarquer les différents groupes d’humain "de base" :

      population


    • yoananda2 1er juin 2021 12:10

      @Mr.Knout

      population

      je crois au contraire qu’il faut revenir sur ce débat. Déjà parce que visiblement sur tout ce que j’ai dit, c’est la seule chose qui vous a fait réagir, ensuite parce qu’il est intrinsèquement important.

      le problème de ce mot (poupoulation) c’est qu’il est BEAUCOUP trop vague et ne peut pas se décliner.

      On peut parler de population de canard sans que ça n’ai un rapport de près ou de loin avec la notion de "race" de canard. On peut parler de population d’animaux en général, ou de bactéries, ou de virus.

      Si je dis que je suis "pro-population" ça veut dire quoi ?

      Si je dis que je suis contre le "populationisme" ça veut dire quoi ?

      Si je dis que je suis "anti-population" ça veut dire quoi ?

      Est-ce qu’une population est un précurseur de la spéciation ?

      Si je parle de "population européenne" ou est-ce qu’on peut comprendre que je parle de la race blanche ?

      Ce n’est pas un mot adapté pour parler du sujet que j’évoque dans ce fil.

      Si vous m’expliquez comment l’utiliser, je changerais peut être. (je suis une quiche en français, j’admets volontiers ne pas en faire un usage optimal)

      Sincèrement, je ne suis pas du tout contre l’abandon du mot si on m’en trouve un qui soit adapté. Mais en attendant, c’est le meilleur que j’ai pour exprimer les idées dont je veux parler.

      Je ne parle pas de science ici, mais de politique, d’idéologie (en rapport avec la science, certes). Les scientifiques français qui bossent sur ces sujets ne sont pas réputés pour leur courage politique. Donc, ils ne vont pas être ma référence en la matière, même si je reconnais que le mot "race" pose certains problèmes (je ne le nie pas).


    • Conférençovore Conférençovore 1er juin 2021 17:36

      @yoananda2
      Ce débat sémantique est devenu tout simplement impossible car il n’est plus seulement fondé sur la réalité scientifique pure mais également des dimensions philosophiques, historiques et, par extension, juridiques, morales, etc. Mais pour résumer, d’un côté il y a ceux qui estiment que le mot "race" est trop connoté. Dans la même veine mais chez ceux qui vont encore plus loin, ils estiment que le seul fait d’admettre des différences entre sous-groupes humains induit nécessairement le glissement sur des hiérarchies et peu importe que celles-ci existent ou non (car évidemment, elles existent sur certains critères : par ex, certaines pop tibétaines ont une spécficité génétique qui leur offre indéniablement une supériorité physiologique en terme de résistance à l’altitude du fait que leur oxygène est mieux transporté dans leurs sang). Je ne vois pas comment on peut admettre à la fois des différences et faire comme si l’existence de celles-ci pouvaient être admises mais pas les hiérarchies pourtant évidentes qui en découlent : j’aurais pu m’entraîner dès l’âge de 2 ans, jamais de la vie je n’aurais la moindre chance sur un 100m face à Ussain Bolt. Il existe bien des hiérarchies entre individus, entre individus de sous-groupes/populations/races mais aussi des différences moyennes entre sous-groupes/pop/races. Nier cela est une négation du réel absurde et anti-scientifique (c"’est d’ailleurs ce qui est dit ici dans la vidéo à propos du QI mais on peut le dire également à propos de performances sportives, de dév musculaire, de caractéristiques physiques  taille, explosivité musculaire, tx de mélanine, texture des cheveux, etc, qui n’impliquent pas nécessairement une hiérarchie pour autant.
       
      D’un autre côté, je vois mal l’intérêt à s’acharner à employer le mot race quand on sait précisément qu’il est historiquement connoté et sujet à controverses si ce n’est mener une espèce de combat anti-politiquement correct un peu suranné (pour ne pas dire d’arrière-garde... justement... comment fait-on avec les métis ?). A la rigueur si "population" semble trop vague, alors on pourrait employer le terme "variété" (très connoté botanique cela étant, même si sa déf correspond pas mal mais là aussi, on va de plus en plus se confronter au cas de plus en plus fréquent des métis du simple fait de la créolisation "en marche") :
       
      Variété : "Unité systématique plus petite que l’espèce, et dont les représentants possèdent un caractère commun qui les différencient des individus des autres variétés de la même espèce, avec lesquels ils sont cependant interféconds."


  • Mr.Knout Mr.Knout 1er juin 2021 11:15

    Je ne rentrerais pas une énième fois dans le debat autour de ce mot.
    Je trouve paradoxal que tu soit assez pertinent pour voir l’influence d’une pensée étrangère sur la gauche française (influence des universitaires américains sur les mouvements de gauche en France) mais que tu embrasse si facilement l’influence de cette même culture dans l’analyse des rapports entre communautés.


    • Mr.Knout Mr.Knout 1er juin 2021 11:19

      En fait si je vais enrichir notre debat sur le mot grâce à l’aide de ma soeur bilingue :

      le mot "race" en français à la signification du mot "breed" et non "race".


    • Mr.Knout Mr.Knout 1er juin 2021 11:30

      PS : cela ne m’empêche pas de reconnaître qu’homo sapiens se divise bien en plusieurs populations de base.


  • Joe Callagan Joe Callagan 1er juin 2021 11:29

    "Hitler l’antiraciste" ou quand la diversité et le métissage ne sont bons que pour les autres peuples...

    https://youtu.be/MQW8WGDc9Fw


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