lundi 11 mai 2020 - par Orwell

Le pouvoir de la force / noblesse et forces de l’ordre

Vidéo très accessible pour comprendre : le lien entre la sédentarité /propriété, les castes guerrières (noblesse, souvent associée aux clergés) et le pouvoir de racket /protection /imposition /législation qui en découle ? Tout s'explique par le monopole de la violence, exercé par ceux qui détiennent les ARMES et s'en réservent l'exclusivité, s'accaparant ainsi richesses et territoires par la peur. La simple menace, implicite ou explicite, d'en faire usage, suffit à dominer, plus quelques massacres pour l'exemple... Ceci explique la création et le maintien des États et "chefferies" qui les ont précédés, entrainant guerres, esclavage, servage, commerce, colonisations etc. L'apparition de ce système hiérarchique date du néolithique avec les débuts de l'agriculture sédentaire (il y’ a plus de 8000 ans) et se poursuit encore aujourd'hui, souvent avec des atours démocratiques de façade. Il sera probablement encore là demain et pour longtemps, tant que ce "contrôle martial" des populations, aux profits d'élites, ne sera pas remis en question. C'est la définition de la Civilisation : le mode de vie basé dans des villes encadrées par des forces armées au service d'une élite, qui exploite et détruit toujours d'avantage le vivant, désormais de manière industrielle.

La problématique évoquée vers la fin est très importante et complexe dans le cadre des luttes anarchistes : Pour des gens qui veulent abolir l'État, la police, l'armée (etc..) et avec comme objectifs l'égalité, le partage et la solidarité : comment s'assurer que les guerriers ne prendront pas le pouvoir ? 



4 réactions


  • maQiavel maQiavel 11 mai 2020 16:42

    Très bonne introduction aux théories sur la construction de l’Etat. Je trouve très simpliste la façon dont la dichotomie gauche/droite est explorée mais l’auteur ne cache pas son parti pris pro-extrême gauche, il faut juste le prendre en compte.

    Pour ce qui est de la question de la fin, c’est précisément parce que je ne peux pas y répondre et que je considère qu’il est impossible de trouver une solution à court et moyen terme que je ne suis pas anarchiste, pour moi l’abolition de l’Etat et des oligarchies me semble relever d’un idéalisme irréalisable ici et maintenant même si dans l’absolu je considère que ce serait souhaitable. Je pars donc du principe que l’Etat et l’oligarchie sont là et l’enjeu devient de faire aux mieux en prenant en compte cette réalité. Et selon moi, l’une des façons de faire au mieux, c’est de faire en sorte que les gouvernés aient un pouvoir de contrôle sur les gouvernants. Et là, il y’a plusieurs options dont certaines ont été éprouvées historiquement et d’autres qui sont à inventer.


    • ged252 11 mai 2020 21:01

      @maQiavel
      l’Etat et l’oligarchie sont là et l’enjeu devient de faire aux mieux en prenant en compte cette réalité


      ..
      Voilà il faut faire avec, c’est comme ça et pas autrement. Tout changement serai encore plus néfaste.
      ..
      impossible de trouver une solution à court et moyen terme :
      .
      .résignons-nous. On ne peut rien y faire

      l’abolition  des oligarchies me semble relever d’un idéalisme irréalisable

      .
      Il n’y a pas de solution !


  • ged252 11 mai 2020 21:04

    Au début de la vidéo je me disais qu’il avait une sale tête de Narbonnais, c’est confirmé à la fin de la vidéo, un XG.


  • SERA SERA 13 mai 2020 20:01

    On ne résoudra pas ici le vieux problème de la gauche radicale et de l’anarchisme. J’en déduis qu’on résoudra encore moins ici le futur problème de l’islamisme radical guerrier, conquérant, Cf.caches d’armes évoquées , découvertes au gré du hasard presque et donc très probablement plus nombreuses que ne veut bien l’admettre le pouvoir.

    D’autre part, que vient faire cette allusion photographique à l’UPR, ni de gauche, ni de droite sur un propos concernant l’extrême droite : il faut nous expliquer ou bien reconnaître la diffamation. Ce qui, peut éventuellement, si non réparé, revenir tel un boomerang, dans la gueule.


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