vendredi 31 janvier 2020 - par citoyenrene

Le « Permis Viande » (pour création collective)

des animaux se cachent lâchement autour d'un steak, soit...pour un droit d'acheter de la viande subordonné à l'obtention d'un « permis viande » dans lequel il faut tuer soi-même un animal dont on souhaite pouvoir acheter pendant 5 ans des mets contenant l'espèce choisie, une habilitation spécifique vient préciser et détailler le « permis viande », par exemple : l'habilitation cochon, habilitation lapin..

(même si la tentative de concept blagueur semble ne pas avoir sa place dans le conflit entre carnassiers et (plus surprenant) végétariens)

 

le « Permis Viande » (pour création collective), voir le 'groupe' fb du même nom, idéalement, à développer en création collective, polyphonique (textes, audios), zooms et focus, travelling, contre-plongées, corrections d'angles morts, etc..

(même si la tentative de concept blagueur semble ne pas avoir sa place dans le conflit entre carnassiers et (plus surprenant) végétariens)



16 réactions


  • sls0 sls0 31 janvier 2020 13:49

    Pénible à écouter.

    Je vis dans un pays en voie de développement, pas trop un endroit à viandard.

    Je mange de la viande mais peu, souvent on tue soi-même. J’ai donc le pemis mais je mange peu.

    J’arrête à 9 minutes.


    • citoyenrene citoyenrene 1er février 2020 05:27

      @sls0
      oh, merci déjà pour les 9mn, et si tu as le permis, que le "on", c’est toi personnellement, alors c’est cool...perso, j’bouffe des sardines éviscérées et décapitées que j’vais pas chasser au harpon, alors j’la ramène pas (trop)


    • sls0 sls0 3 février 2020 00:35

      @citoyenrene
      Le "on"est général, dans la définition du on. C’est un ensemble dont je fais partie.
      C’est vrai que si on tue un animal c’est une vie qu’on enlève. Ce n’est jamais anodin d’enlever une vie, on évite les excès et on est pas trop viandard.
      Ma dernière entrecôte remonte à 2013, c’était pour faire local.
      Sinon 200-500gr de porc ou poulet par semaine.
      Si la chaine du froid laisse à désirer, il est parfois préférable de choisi sa viande vivante.
      Ici un mioche une cottelette au barbecue lui fera plus plaisir qu’un console de jeu. La viande reste un luxe et il n’y a pas de jeux pour les consoles hormis à la capitale. Un cochon est vite distribué.

      Le geste est différent ici, en France c’est étendre le bras vers une barquette en plastique contenant de la viande, ici les bestiaux se balladent il y a qu’au moment des restes de cuisine qu’on les voit.
      Ici les restes de cuisine ne finissent pas à la poubelle, des gens passent les récupérer pour leurs bêtes.
      Les déchets alimentaires représentent 80% des déchets d’un parisien, deux mondes différents. Un des deux gaspille, lequel ?
      Je ne suis pas contre le droit de manger de la viande à condition de la tuer si ça permet de réduire le gaspillage. Echanger de l’argent contre de la viande sous plastique ce n’est même pas de l’irrespect envers l’animal, il n’existe même pas. Son existence est niée. Je ne sais pas pour les autres mais j’ai toujours une prière païenne fugace* pour remercier l’animal quand je le tue. Le fait que j’ai des canines m’empêche d’avoir des scrupules en plus j’en mange peu.
      * Oui fugace, je préfère tuer par surprise, un minimum de stress.


    • citoyenrene citoyenrene 3 février 2020 11:24

      @sls0
      merci pour ce commentaire, éclairant ou instructif

      ah, si ton avis, point de vue, était inclus dans cette tentative de fiction, par le biais d’un personnage, ou d’une importation loupée de cette loi (fictionnelle) dans un autre pays...cela dépasserait tout.. au départ, j’avais trouvé cette idée d’un pote, il avait été marqué par un tuage de poule qui s’était ’éternisé’, il s’y était repris à plusieurs fois, faute d’expérience, "tordre le cou" n’est apparemment pas si simple


    • sls0 sls0 4 février 2020 16:47

      @citoyenrene
      Je devais avoir 7-8 ans, je me souviens d’une oie sans tête qui s’est barré sur le toit à 7m de hauteur et à 12m de distance.
      Au pigeon on tord le cou, la poule c’est la hachette.
      Quand j’étais jeune pour le cochon il y avait toujours "le meilleur" celui qui assommait proprement, le cochon n’était pas mort et ne se réveillait pas.

      Ne pas confondre des reflex post mortem avec la vie. Votre poule remuante sans tête était morte.


  • Laconicus Laconicus 1er février 2020 05:27

    Il faut tout refaire et revenir avec une vidéo écoutable et compréhensible. 


    • citoyenrene citoyenrene 1er février 2020 05:32

      @Laconicus
      fais, fais, j’en serais ravi, que tu complètes, modifies, étendes le texte puis l’audio, ce serait top...mes excuses matinales à tes tympans, outrés semble-t-il


    • citoyenrene citoyenrene 1er février 2020 05:36

      @Laconicus
      fais, fais, étendre, corriger, approfondir, modifier le texte puis l’audio, tu serais top


    • Laconicus Laconicus 1er février 2020 22:10

      @citoyenrene

      Pas outrées ne sont mes oreilles
      Et amicaux sont mes conseils.


    • yoananda2 2 février 2020 00:50

      @Laconicus
      j’ai réfléchit un peu à ce que je t’ai dit l’autre jour "l’individu n’existe pas". Bon je vais corriger : nous ne sommes pas un individu mais des individus. L’individu étant comme je l’ai dit le membre indivisible d’un groupe. Nous appartenons à plusieurs groupes, et donc nous sommes des individus. Alors oui je sais, ça fait un peu schyzo dit comme ça. Et maintenant, à propos du processus d’individuation ... ben à ce stade (à mon stade de conscientisation), je ne sais pas. Je dirais qu’il ne faut pas confondre monade et individu (ni ego, comme tu me l’a très justement fait remarquer).
      Alors pour clarifier : monade pour moi = "l’atome de conscience en nous" (qui cherche à se relier au divin qui est la conscience "universelle").
      L’ego étant une illusion dont le but est de maintenir la cohérence entre les différents individus qui nous composent, ce qui fait tenir debout, du moins en temps normal, notre "personnalité", et qui donne l’apparence de continuité.
      Voila, ou j’’en suis après que tes remarques m’aient fait réfléchir.
      L’individuation, vraiment chui emmerdé par ce concept. Pour moi il y a conscientisation, mais conscientisation ne veut pas dire individuation. On va vers l’unité, mais l’unité c’est le paradoxe de l’union du un et du multiple, donc, d’un certain point de vue oui, il y a "individuation", mais de l’autre, c’est l’inverse, il y a "dé-dividuation" ou "multiplication" (ce qui ne pose pas de problème psy si c’est fait en conscience).

      @medialter & gajin ? vous avez un avis sur cette question ?


    • citoyenrene citoyenrene 2 février 2020 07:50

      @Laconicus

      la tentative de texte est téléchargeable en pdf sur facebook via ’groupe’ : le Permis Viande
      placer une phrase inversée à la ioda est mignon, presque touchant...si tu veux être laconique, inverser les phrases est trop voyant et casse le truc


    • Laconicus Laconicus 2 février 2020 07:54

      @yoananda2

      La conscience n’est pas un concept, ça ne se pense pas. Les sciences cognitives ne peuvent rien nous apprendre à son sujet. On peut seulement en faire l’expérience. C’est simple. Mais personne ne peut décrire cette expérience à ceux qui ne l’ont pas faite. Ce que je viens d’écrire n’est pas une opinion. 


    • Laconicus Laconicus 2 février 2020 07:57

      @citoyenrene
      "si tu veux être laconique"

      Le pseudo Laconicus est une manière de me moquer de ma tendance au bavardage. 


    • citoyenrene citoyenrene 2 février 2020 08:15

      @Laconicus
      ’de ma tendance au bavardage le pseudo Laconicus est une manière de me moquer’

      hein, ça devrait matcher avec ton autodérision revendiquée...bon, laisse pisser, on va pas s’envaser et s’embourber..personne ne regarde plus trop cet vidéo sur agoravoxtv


    • gaijin gaijin 2 février 2020 16:09

      @yoananda2
      " L’individuation, vraiment chui emmerdé par ce concept. Pour moi il y a conscientisation, mais conscientisation ne veut pas dire individuation"
      au sens littéral si. individuation fait référence au contexte jungien de la division du psychisme, dans la perspective d’une fusion des aspects inconscients dans une conscience plus vaste qu’il appelle soi ...
      on passe de l’illusion du je suis a la conscience de la multiplicité.
      je suis dans l’illusion de l’unité et l’inconscience de la multiplicité deviens je suis dans la conscience de l’illusion et le mouvement vers une unité
      ce sont les mêmes mots mais ils ne renvoient pas au même réel ....
      pour s’y retrouver il faut revenir a l’origine de l’imposture jungienne : le yoga indien
      jung pompe tout au yoga ( au yoga nidra surtout ) mais il transforme ce qui est une connaissance pratique de ce qui est la réalité structurelle de l’esprit ( la partie non visible , encore que ça dépend pour qui , de l’être) en vagues élucubrations sur ce qui se passerait a l’intérieur de notre tête ...
      si on reste simple on admet que l’on parle de 7 corps ( différentes traditions parlant de la même chose avec d’autres façons de compter ) le premier étant celui que l’on considère comme le corps ( celui que l’on prends en photo sur la carte d’identité ) quand la conscience change de corps elle accède a différentes possibilités ( comme quand on passe dans les différentes pièces de la maison ) jusqu’au 5ème ou la conscience cesse de s’identifier a chaque corps pour accéder a la réalité qu’elle est autre chose qui se balade dans la maison. c’est ce que jung appelle l’individuation : il y a une fusion des éléments inconscients dans la conscience. mais en fait bien entendu la réalité de l’être était déjà celle là, avant il était juste immature et identifiait la partie au tout comme un enfant qui fait une colère ne la relativise pas et ne peut se projeter dans le futur d’une autre émotion.
      l’être individué ne s’identifie plus a son corps physique , ses émotions ou sa pensée ( qui correspondent en fait a différents corps ) .
      il est un dans sa réalité multiple ( fusionner le tout dans la conscience est une possibilité a partir de là mais c’est du boulot ...)
      hélas jung est un ridicule petit monsieur qui ne sort jamais sans son chapeau et il refuse d’aller plus loin ... a partir du 5ème corps le je suis prend également conscience qu’il est un avec le tout ( 6ème corps ) mais jung refuse de rencontrer le maitre yogi qu’il était venu voir car il redoute la fusion et veut maintenir son individualité d’où le concept du soi qui permet en autre de rester " cartésien" ( rien n’existe en dehors de ce qui se passe dans ma tête ). dans le 6ème corps le sentiment de "je suis" existe mais l’illusion des limites du soi a disparu a ce stade " je suis l’univers ". a l’étape suivante je suis va disparaitre mais il ne reste plus personne qui puisse parler de ce qui s’y passe ...ultime expression possible le je suis devient ni rien ni non rien 
      ( ESSAIIIIII )
      https://www.youtube.com/watch?v=vSR1L9IN03g

      ça répond a ta question ?


  • yoananda2 2 février 2020 12:56

    L’idée de ne manger que de la viande d’un animal qu’on a appris, au moins une fois à tuer et dépecer et pas mal. Bien sûr, il faudrait vivre dans un monde d’adulte et pas d’enfants capricieux pour que ça voit le jour, mais quand même !


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