Le nazisme et le communisme, ces deux créatures du mondialisme
Dans une longue interview qu’il a donnée l’année passée à la radio Ici et Maintenant, Pierre Hillard a expliqué en quoi le mondialisme est le totalitarisme sous-jacent à ceux qui ont ensanglanté le XXe siècle et comment il les a pilotés. L’explication continue de valoir pour comprendre les finalités réelles des guerres récentes ( Yougoslavie,Irak, Libye) et à venir ( Syrie, Iran…)
A la fin de la 6e minute de cette vidéo, Hillard explique « Le titre du chapitre 27 de ses mémoires de David Rockefeller s’appelle Internationaliste et fier de l’être. Que ça soit la branche communiste, marxiste, avec tous les dérivés, les nuances ou la branche capitaliste, avec toutes les nuances, nous avons affaire aux deux mandibules qui croquent la même chose, c’est-à-dire la destruction des Etats en vue d’internationaliser le monde pour en créer un bloc uni, c’est la mise en œuvre du principe d’Hegel, la thèse et l’antithèse, c’est-à-dire apparemment deux choses absolument opposées et la finalité c’est de faire de la thèse et de l’antithèse la synthèse pour aboutir à un but unique, l’Etat mondial, et les guerres sont utiles pour détruire les Etats, affaiblir les nations(…). Sous une apparence d’opposition la finalité est la même.
C’est ainsi que Hitler, rappelle Pierre Hillard, a été soutenu par les grands industriels allemands et en priorité par la finance anglo-saxonne de Wall Street. Antony Sutton ( anglais naturalisé américain, chercheur à Stanford), a écrit une trilogie ( Wall Street et les bolcheviques, Wall Street et l’ascension de Hitler, Wall Street et Franklin Delano Roosevelt) dans laquelle il apporte les preuves, par les documents des départements d’Etat américains, des appuis financiers des JP Morgan and Co dans leur soutien à l’arrivée de Hitler au pouvoir, notamment grâce à Hjalmar Schacht ( génie de la finance américaine, Allemand et Américain, ministre de l’économie d’Hitler de 34 à 39). Il a relevé l’économie, il était un instrument au service de l’oligarchie britannique et américaine. En 46 il aurait dû être condamné à mort au procès de Nuremberg or il a été acquitté.
Il en a été de même pour les bolchéviques. Sutton montre le soutien financier de Wall Street aux bolchéviques, il montre notamment que William Boyce Thomson (président de la réserve Fédérale de New York) était, sous couverture de la Croix –rouge, présent à Petrograd, et il soutenait financièrement les bolchéviques. Sur le chemin du retour il va rendre visite à Lloyd Georges ( premier ministre anglais), il lui soumet un mémorandum pour que les Anglais soutiennent les bolchéviques. Ce mémorandum se trouve dans les archives du département d’Etat et Sutton a pu le publier.
En 1922 fut créée la première banque soviétique, la Ruskombank dirigé par un Suédois ( et non par des soviétiques), Olof Aschberg, très lié avec Wall Street et à la Nya Banken ( dirigée par Olof Aschberg) avait une représentation en Angleterre qui était dirigé par El Grey, un ami de Lord Milner. Or au sein de cette Russcom Bank, le chargé des affaires étrangères était un américain Max May qui était le vice-président d’une banque américaine filiale de JP Morgan(Guaranty Trust Company). Sutton présente tous les documents avec les références. Au sein du comité directeur de la Ruskombank se trouvait également Emil Wittenberg qui était aussi à la tête d’une banque allemande, la National Bank Deutschland, dont Hjalmar Schacht était membre du comité directeur. Le maillage entre tous ces organismes bancaires et Wall Street est donc extraordinaire. On comprend mieux pourquoi Hjalmar Schacht ne fut pas inquiété après la guerre.