vendredi 16 septembre 2016 - par Jean Robin

Le libre arbitre scientifiquement réfuté

A l'occasion de la parution du livre Le libre arbitre scientifiquement réfuté, Jean Robin lance la minute quotidienne anti-libre arbitre, en voici les 10 premiers épisodes :

 

Présentation

 

 

Naissance et libre arbitre

 

 

Parents, naissance et libre arbitre

 

 

Einstein et le libre arbitre

 

 

Nos parents se sont-ils choisis ?

 

Publicité

 

L'expérience du marshmallow

 

 

L'éducation

 

 

L'importance du sujet

 

 

L'exemple de l'islam

 

 

Fatalisme et déterminisme

 

 

Les religions et le libre arbitre

 



55 réactions


  • jeanpiètre jeanpiètre 16 septembre 2016 13:11

    chouette , le retour de la minute blonde



  • Heimskringla Heimskringla 16 septembre 2016 13:30

    La doctrine du libre arbitre est un des signes de l’enjuivement de l’occident. 


    • Heptistika Heptistika 16 septembre 2016 18:15

      @Heimskringla

      C’est saoulant ces croyants qui passent leur temps à dénigrer la science SAUF lorsque cette dernière semble aller dans leur sens sur tel ou tel point.

      On passe en cinq minutes de : "Ah ces saletés de matérialistes scientistes qui comprennent rien ! vive la métaphysique !"

      ... à : " Voyez ce merveilleux livre qui est d’accord avec un certain pan de ma vision du monde, il est la VÉRITÉ car il y a un scientifique en blouse blanche sur la couverture !"

      Bref, on a pas fini de pleurer avec cette plèbe majoritairement dénuée d’esprit critique... et fière de l’être ! smiley

    • Dubitatif 16 septembre 2016 21:49

      Je suis très déçu, je pensais qu’il allait parler des dernières découvertes en neuro-science ou les chercheurs se sont aperçus que pour les actions immédiates avec pour exemple "canonique", prendre un verre d’eau quand on a soif, en fait la décision neuromotrice (bouger le bras smiley ) est activé par l’inconscient avant que le conscient pense avoir pris la décision de le faire pour s’abreuver.
      Au lieu de ça, on nous ressort le charabia pseudo philosophique sur le libre arbitre.
      Alors que c’est super basique en fait, on a le "choix" de décider de sa "trajectoire globale", mais ce choix peut nous faire souffrir/mourir et comme d’un autre côté on a la pression sociale, le "moutonisme" toussa, et bien non, on fait le choix de ne pas être libre de nos actions parce qu’on est des animaux sociaux et se séparer du groupe amoindri nos chances de survies (ce qui est très relatif dans notre monde moderne, mais quand on se promenait tous à moitié à poil et que la seule défense contre les prédateurs était un bâton mal taillé, ça se comprend smiley )


    • jeanpiètre jeanpiètre 17 septembre 2016 13:07

      @Dubitatif
      choisir c’est renoncer


    • Jean Robin 17 septembre 2016 22:35

      @Dubitatif Ne soyez pas déçu, j’en parle tout au long du livre et dans certaines autres vidéos à venir. 50 sont déjà enregistrées mais je ne les diffuse qu’une par jour, un peu de patience.


    • Dubitatif 18 septembre 2016 14:39

      @jeanpiètre
      choisir c’est renoncer

      Je sais bien que les humains veulent tout et son contraire,exemple simple "fromage ou dessert", choisir l’un, c’est renoncer à l’autre (on pourrait partir sur des choix de vie, philosophique, etc... au lieu de cet exemple), c’est comme ça que j’interprète votre remarque.

      Néanmoins, il faut bien choisir une direction à prendre à chaque croisée des chemins de la vie, autrement c’est le grand écart qui peut amener à l’écartèlement !

      Le non choix a souvent des conséquences plus dévastatrice que le choix qui amène au renoncement et les regrets/remords.


  • Pyrathome Pyrathome 16 septembre 2016 14:08

    C’était la minute de monsieur Cyclopède ?


    • wendigo wendigo 16 septembre 2016 19:17

      @Pyrathome

       Un peu de respect pour Monsieur Desproges, svp , lui faisait exprès de dire n’importe quoi, robineux lui il ne s’en rend pas compte. Et puis Desproges lui ne pratiquait pas l’hypnose verbale, qui consiste à anesthésier l’auditoire afin d’avoir le mot de la fin, son talent lui permettait de passer autre ce genre de subterfuges !


    • Pyrathome Pyrathome 18 septembre 2016 15:05

      @wendigo
       Un peu de respect pour Monsieur Desproges, svp , lui faisait exprès de dire n’importe quoi, robineux lui il ne s’en rend pas compte

      .

      Vrai ! mais rien de tel qu’un vrai crétin pour faire rire la cantonade !

      Il y a tellement de gens qui aimeraient l’inviter à dîner, le Robinou..... smiley


  • sls0 sls0 16 septembre 2016 14:19

    Dans la première vidéo :
    Quelqu’un qui me dit ’’je vous livre LA VERITE’’ je me dit tiens un prêcheur.
    La deuxième vidéo : Assez de bêtises en 55 secondes pour que j’arrête de visionner.

    N’ayant pas vu toutes les vidéos je ne peux pas m’en faire une idée plus précise. Je laisse à d’autres le soin d’en débattre.

    Le peu que j’ai vu invalide une partie du titre : Scientifiquement prouvé, ouais.

    Bourdieu parle de l’Habitus, il maitrisait le sujet c’était son boulot.
    Prendre conscience de la difficulté du libre arbitre c’est déjà un grand pas vers le libre arbitre, certainement peu de gens y arrivent, peut être quelques maitres zens qui ont arrivé à se dépouiller de tout les concepts et idées préconçues acquis.

    Si j’en suis venu à parler de maitres zens c’est parce que pour eux le mot vérité est un très bon indicateur que la personne est très éloignée du libre arbitre, c’est pour cela que dès la première vidéo ça fait tilt, libre arbitre et vérité dans la même phrase c’est vraiment incongru.

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    • Heimskringla Heimskringla 16 septembre 2016 15:01

      @sls0

      Sinon ça t’arrive d’avoir des arguments pour contredire ?


    • Charly83 19 septembre 2016 10:49

      @sls0
      J’aime beaucoup tes commentaires. Mais là je suis obligé de me démarquer : tu dis "Si j’en suis venu à parler de maîtres zen....... la personne est très éloignée du libre-arbitre." De quelle personne parles-tu ? De celle qui est soumise à ses préjugés ? Le zen ne critique la raison que dans la mesure où celle-ci limite notre perception du réel. En aucun cas il ne nie le libre-arbitre. Je pratique za-zen depuis l’âge de 15 ans (avec, je te l’accorde, une constance qui est loin d’être exemplaire) et ce que je peux te dire c’est que le libre-arbitre est présent dans tous mes gestes, y compris dans la manière dont je me torche le c.u.l. smiley


  • cathy cathy 16 septembre 2016 14:21

    Cela me fait penser au livre de Jonas. Quand Jonas dit à Dieu : tu vois, pourquoi m’as-tu envoyer vers la ville de Ninive, alors que tu savais qu’elle allait se repentir ? 


  • sls0 sls0 16 septembre 2016 14:22

    A l’occasion de la parution du livre Le libre arbitre scientifiquement réfuté, Jean Robin lance la minute quotidienne anti-libre arbitre, en voici les 10 premiers épisodes  :

     L’auteur parle de lui à la troisième personne.


    • Heimskringla Heimskringla 16 septembre 2016 14:59

      @sls0

      T’as pas envie de faire autre chose que ton anti Robin primaire ? 


    • sls0 sls0 16 septembre 2016 15:53

      @Heimskringla
      T’as pas envie de faire autre chose que ton anti Robin primaire ?
       

      Oh si, je préfère la critique positive mais ce n’est pas toujours possible.
      Est-ce une analyse ou un outil pour faire passer des idées ?

      Il m’est difficile d’être pour ou contre quelqu’un, on peut être contre certaines de ses idées mais pas toutes.

      Je ne connais pas assez ses idées pour me permettre d’être pour ou contre.
      Mon commentaire ne porte que sur l’article, la personne n’y est pour rien.

      Je peux vous montrer des photos de neige chez moi, si on généralise on dira que j’habite dans un pays froid, non je vis sous les tropiques et en ce moment il fait 31°.

      Mauvaise habitude que de généraliser surtout par rapport à un seul écrit.


  • Maître Carré (---.---.143.32) 16 septembre 2016 14:23

    Tout cela est du baratin. Bien sûr que le libre arbitre existe, mais il faut, pour s’en rendre compte, avoir une idée précise de ce que c’est. Apparemment, Jean Robin ne sait pas de quoi il parle. De plus, prendre Einstein comme garant de la réalité de ce qu’il affirme, est à mon avis un très mauvais choix.

    Le « libre arbitre » est la capacité de choisir de faire ce qui nous déplaît (est risqué, préjudiciable…), et de ne pas choisir de faire ce qui nous plaît.

    D’après cette définition, qui est la seule valable, nous avons en permanence recours à notre libre arbitre. Mais il faut, pour cela, être équilibré, ne pas laisser constamment libre cours à notre ego.

    Sans aller chercher les cas les plus dramatiques, comme le sauvetage de gens en péril par un pompier, au risque de sa propre vie, nous faisons appel à notre libre arbitre chaque jour. Parmi les exemples les plus courants, ont peut citer le fait que nous choisissons de nous lever le matin pour aller travailler, malgré ce qu’il nous en coûte, ou que nous nous abstenons d’écraser l’araignée qui loge dans le placard sous l’évier, malgré l’aversion qu’elle nous inspire…

    Vous pourriez rétorquer que c’est le devoir du pompier, ce pourquoi il est payé, et que nous allons travailler par nécessité matérielle, et que l’araignée bouffe les acariens, les mouches et les mites… Mais il n’empêche que votre choix a été de surmonter une difficulté, bien que vous pouviez faire autrement.

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    • Heimskringla Heimskringla 16 septembre 2016 15:04

      @Maître Carré

      "Bien sûr que le libre arbitre existe"

      Ouai bin c’est pas avec ton exemple de pompier que tu es en train de le prouver... 


    • Maître Carré (---.---.7.191) 16 septembre 2016 18:51

      Je rajouterai que la Justice reconnaît l’existence du libre arbitre, puisqu’elle condamne en général (quand ce n’est pas un copain) les individus sains d’esprit qui font du tort et ne condamne pas les gens dont l’esprit est dérangé. Donc, la Justice reconnaît que les gens sains d’esprit ont un libre arbitre.

      Et pour répondre à Qiroreur, que veut dire à son avis la définition du Larousse ? Cette définition très large englobe celle, bien plus précise, que j’ai indiquée, et qui est la seule qui soit compréhensible.

      Le pouvoir qu’a la raison humaine de se déterminer librement, n’est du libre arbitre que quand la volonté choisit quelque chose qui est difficile à réaliser. Les choses faciles à faire ne demandent pas de volonté, et donc ne font pas intervenir le libre arbitre, de même que les choses pour lesquelles les gens n’ont aucune prise, comme leur naissance.


    • Harry Stotte (---.---.180.233) 17 septembre 2016 23:38

      @Maître Carré

      "Donc, la Justice reconnaît que les gens sains d’esprit ont un libre arbitre."

      Ça ne le fait pas exister pour autant, mais ne pas le reconnaître reviendrait à ne pouvoir condamner personne. Or, pour que les victimes directes et collatérales obtiennent réparation, il faut bien que le coupable tire sa responsabilité de quelque chose ou de quelque part, le libre arbitre sert donc de prétexte..

      Pourtant, si on demande à un simple quidam - c’est-à-dire pas un pompier dont c’est le devoir assumé - pour quelle raison il a risqué sa vie pour en sauver une autre, dans neuf cas sur dix, il répond : - Je n’aurais pas pu faire autrement !

      Schopenhauer, pour sa part, a écrit : "« L’homme peut certes faire ce qu’il veut, mais il ne peut pas vouloir ce qu’il veut. »

      Quant à Henri Laborit, il écrit dans L’éloge de la fuite : « La sensation fallacieuse de liberté s’explique du fait que ce qui conditionne notre action est généralement du domaine de l’inconscient, et que par contre le discours logique est, lui, du domaine du conscient. C’est ce discours qui nous permet de croire au libre choix. Mais comment un choix pourrait-il être libre alors que nous sommes inconscients des motifs de notre choix... »
       

      Cela dit, je comprends que de nombreux individus réfutent l’inexistence du libre arbitre parce qu’ils se sentiraient diminués s’ils ne se sentaient pas maîtres de leur destin, de leurs choix et de leurs options. Ça devient une question d’amour-propre. D’amour propre mal placé, à mon sens.

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    • Harry Stotte (---.---.180.233) 18 septembre 2016 00:08

      @Maître Carré

      "Le « libre arbitre » est la capacité de choisir de faire ce qui nous déplaît (est risqué, préjudiciable…), et de ne pas choisir de faire ce qui nous plaît."


      Tout d’abord, le plaisir et le déplaisir ne sont pas, et de loin, les seuls critères entrant en ligne de compte dans le processus du choix*, et le comble de l’imbécillité consisterait à choisir ce qui nous déplaît, dans le seul but de se démontrer à soi-même que notre choix est libre.


      * D’autant moins, pour s’en tenir à votre formule, que le choix de ce qui vous plaît peut, autant que ce qui vous déplaît, comporter de gros risques et vous valoir des préjudices majeurs.


    • nolliob (---.---.121.72) 18 septembre 2016 11:08

      @Harry Stotte

      Tout à fait raison. La justice est obligée de faire semblant que l’inculpé est libre pour qu’il y ait une sanction. Mais son rôle est essentiellement social : sauvegarde de la société ( et punit souvent une victime)

      Je n’ai pas visionné les vidéos car le titre est une escroquerie. La théorie du libre arbitre a été développée par les jésuites contre les jansénistes qui croyaient à la prédestination. C’est une notion essentiellement métaphysique. J’attends donc que le sieur Robin nous démontre SCIENTIFIQUEMENT que Dieu existe ( ou pas !)


    • Heimskringla Heimskringla 19 septembre 2016 10:59

      @Qiroreur

      Je comprends bien le point de vue mais pour ma part c’est un peu l’histoire des surfaces et l’histoire profonde comme dirait Francis Cousin.

      D’un point de vue de "surface" oui on le choix mais d’un point de vue des profondeurs on ne l’a pas vraiment.

      Surtout dans cette époque et plus particulièrement dans cet environnement. Il y’ a tellement de paramètres et de détermines qui rentrent en jeu que je n’y crois pas de façon profonde. 


    • Heimskringla Heimskringla 19 septembre 2016 11:04

      @Harry Stotte

      "Cela dit, je comprends que de nombreux individus réfutent l’inexistence du libre arbitre parce qu’ils se sentiraient diminués s’ils ne se sentaient pas maîtres de leur destin, de leurs choix et de leurs options. Ça devient une question d’amour-propre. D’amour propre mal placé, à mon sens."

      Je pense exactement la même chose, c’est plus confortable au niveau des certitudes et de son "moi" de croire au libre arbitre. 

      C’est aussi à mon sens un amour propre mal placé qui est une des raisons de l’enfer dans le sens de la cohésion sociale dans lequel on vit aujourd’hui. 


    • Harry Stotte (---.---.180.233) 19 septembre 2016 17:33

      @nolliob

      "...( et punit souvent une victime)..."

      Mais je me demande si, d’une certaine manière, ce n’est pas toujours le cas et si le délinquant n’est pas à la fois victime de lui-même et d’un concours de circonstances sur lequel il n’a pratiquement aucune prise.


    • Harry Stotte (---.---.180.233) 19 septembre 2016 17:49

      @Heimskringla

      « Je pense exactement la même chose, c’est plus confortable au niveau des certitudes et de son "moi" de croire au libre arbitre. »

       

      Plus confortable et plus flatteur smiley

       

      « C’est aussi à mon sens un amour propre mal placé qui est une des raisons de l’enfer dans le sens de la cohésion sociale dans lequel on vit aujourd’hui. »

       

      Je n’ai pas réussi à traduire cette phrase en exemples concrets auxquels elle s’appliquerait, sans doute parce que le terme « enfer » m’a déconcerté…

       

      Je voudrais, par ailleurs, vous soumettre une citation de Trotski, à propos de « son » homme nouveau  qui, ça me paraît évident, apporte un supplément d’eau à notre moulin :

       

      « L’homme s’efforcera de commander à ses propres sentiments, d’élever ses instincts à la hauteur du conscient et de les rendre transparents, de diriger sa volonté dans les ténèbres de l’inconscient. »

       

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  • Heimskringla Heimskringla 16 septembre 2016 15:05

    Faut vraiment être un taré de dégénéré égocentrique et narcissique pour croire au libre arbitre. 


  • Heimskringla Heimskringla 16 septembre 2016 15:17

    Le libre arbitre c’est excellent pour le mondialisme, ça vend du rêve aux tocards qui pensent comme les féministes, "mon corps, ma vie, mes choix". 


    • Heimskringla Heimskringla 16 septembre 2016 15:19

      @Heimskringla

      D’ailleurs ce slogan est tellement vrai qu’on a jamais vu autant de toxicos, d’obèses et de fioles de MST vivants. 


    • sls0 sls0 16 septembre 2016 16:16

      @Heimskringla
      Le libre arbitre c’est excellent pour le mondialisme.

      La technique du chiffon rouge, argumentaire moisi assez souvent employé. Il suffit de faire un parallèle avec quelques chose de négatif, dans ce cas ci le mondialisme.

      Le libre arbitre, c’est très difficile, il y en a qui préfèrent leur statut d’esclave par paresse. Pour que cette paresse intellectuelle ou de vie ne transparaisse pas trop ce n’est pas trop idiot de dénigrer le libre arbitre, le rendre inaccessible, la bonne excuse quoi. 


    • jeanpiètre jeanpiètre 16 septembre 2016 18:38

      @sls0
      effectivement le libre arbitre s’accomode mal du confort


    • Heimskringla Heimskringla 19 septembre 2016 11:06

      @sls0

      Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il est inaccessible mais très relatif. 

      Sous le 3reich par exemple, le libre arbitre existait-il ? 

      Sous le 3reich à mon avis des gens avaient la liberté de choisir d’aller chercher un pain aussi...


  • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 16 septembre 2016 16:57

    Contrairement à ce que prétend l’auteur, il est impossible de savoir si nous avons fait ou non le choix de naître et cela n’a rien d’évident. Si nous n’adhérons pas à la croyance en la théorie de la naissance spirituelle simultanée à la naissance physique (comme une bonne part de l’humanité ne l’admet pas non plus), nous pouvons concevoir l’hypothèse que nous choisissons nous-mêmes de nous incarner dans telles ou telles conditions terrestres, que nous choisissons nos parents, nos maladies, de subir certaines épreuves, etc. Et que nous choisissons donc aussi de ne pas garder le souvenir de ce choix. 


  • wesson 16 septembre 2016 17:30

    Sans même parler du sujet, on constate que l’auteur n’as rien compris au code des médias qui impose que lorsque l’on évoque une "minute quotidienne", on en livre une chaque jours, et pas par paquet de 10 (qui donc font 10 minutes).


    On comprends très bien que l’auteur a vu quelqu’un qui lui a dit "fait plus court coco". A la prochaine rencontre il sera inspiré de se faire conseiller d’en faire aussi moins !



    • jeanpiètre jeanpiètre 16 septembre 2016 19:50

      @wesson
      au contraire, il cherche juste à récolter 10 clics pour 10 minutes pour augmenter sa visibilité sur youtube.


    • Charly83 19 septembre 2016 11:13

      @wesson Cher wesson, je conulte souvent tes commentaires, et ils m’inspirent..Quand tu tardes à poster quelque chose, je me dis "Mais qu’est-ce qu’il fout, bordel ?". Oui, je suis un de tes fan ! ))) Mais là (peut-être par paresse ?) tu critiques la forme et non le fond. Le fond, à mon sens, c’est qu’il y a toujours un "espace" de liberté possible, quel que soit le conditionnement que l’on a subi : au moment de faire un choix, il y a toujours une fraction de seconde où le choix adéquat nous apparaît, même s’il est occulté par les choix idéologiques et par les préjugés. Quel choix impérieux s’impose (ou ne s’impose pas) à nous quand il s’agit de sauver une personne de la noyade ? Si on sait nager, bien entendu, on se jette à l’eau, même si elle est froide. Que ce libre choix puisse être expliqué par l’éducation ou par je ne sais quoi, ne change rien : nous faisons un choix qui nous met en danger, ce qui suffit, à mon sens, à parler de libre-arbitre.


  • zebulon zebulon 16 septembre 2016 18:28

    il s’est barré la bas mais il est toujours là ! ça a du bon la France qu’il critiquait


  • Auxi 16 septembre 2016 18:30

    Robinouille toujours égal à lui-même… J’ai a-do-ré le passage sur l’expérience des marshmallows ! Robinouille est un de mes comiques préférés, quel talent ! smiley


  • wendigo wendigo 16 septembre 2016 19:23

     Même à la minute tes vidéo semblent vachement longues Jeannot ; tu confirme donc la relativité du temps ; mais malheureusement pas son inexistence ; j’ai trouvé le temps long durant les 49 sec de visionnage de la première vidéo. (j’ai arrêté à 49 sec, au-delà j’allais remonter le temps avec une telle lenteur.)
    Sinon question bête, pourquoi que t’appelle ça "la minute" alors que chacune fait plus d’une minute trente ? moi à ta place j’aurai baptisé ça "la quatrième dimension du professeur robin".


  • Jean Robin 16 septembre 2016 20:29

    Merci aux commentateurs, amis ou ennemis. Maintenant j’attends les preuves factuelles que le libre arbitre existe. Il ne m’a été donné que des exemples de conditionnement. Le pompier par exemple, pourquoi est-il devenu pompier ? Il y a de fortes chances que son père était pompier, l’atavisme étant la principale cause de choix d’un métier. Ou bien ses parents lui ont-ils montré les pompiers comme des gens courageux, et l’ont ainsi influencé pour le devenir lui-même. Souvent les parents font faire à leurs enfants ce qu’ils n’ont pu faire eux-mêmes. Ou bien le pompier a-t-il été sauvé par des pompiers étant jeune ? Etc. Une fois pompier, comme cela a été dit, il n’a pas d’autre choix que de faire ce qu’on lui demande. En plus les pompiers sont des militaires, donc aucune possibilité de discuter les ordres. Finalement, les femmes pompiers sont très rares, donc s’il était né femme il ne serait pas devenu pompier, pourtant il n’a pas choisi son genre. J’attends en fait qu’on me montre un seul choix qui ait l’homme pour cause première, c’est-à-dire qui échappe à la loi de la causalité. Sauf à prendre l’homme pour Dieu, c’est impossible. Ou bien cela relève de la mythomanie, ou de l’ignorance.


    • Hijack ... Hijack ... 17 septembre 2016 01:40

      @Jean Robin

      De Dieu ???  smiley Tu as des ennemis, J.R  ??? smiley

      Bravo à ceux qui ont visionné ...


    • Jean Robin 17 septembre 2016 22:42

      @pegase 1 femme sur 7 personnes c’est très rare chez moi. 6 hommes sur 7 personnes c’est très souvent chez moi. On ne doit pas parler la même langue.


  • jeanpiètre jeanpiètre 16 septembre 2016 21:15

    merci d’illustrer avec brio par votre discours ce grand classique de la chanson française


  • ddacoudre 16 septembre 2016 23:00

    bonjour J Robin

    merci pour ces minutes anti libre arbitre. il est très juste que nous vivons dans cette illusion. elle est nécessaire a notre existence et nous permet de croire la où le bas blesse c’est quand dans l’ignorance de la totalité des évènements qui forgent nos décisions et nos choix nous en sommes tenus responsables, non comme acteurs des actions que nous avons exécuté mais comme si les autres n’étaient en rien partie prenante des choix que nous effectuons.
    j’ai développé tout cela il y a déjà longtemps dans mon essai. Rémunérer les hommes pour apprendre"
    je vous copie un passage :

    Je dis « qui devraient », car nous n’avons pas une propension naturelle à aller nous instruire et nous nous imposons d’apprendre. Ceci, même si chacun d’entre nous est conscient de l’importance de l’instruction, voire parfois intolérant vis à vis de ceux qui reconnus comme possédant le savoir, se trompent. C’est à dire que nous ne concevons plus l’erreur comme partie intégrante de notre existence, comme corollaire de la non-existence du zéro défaut, et comme probabilité certaine d’un événement qui se produira du fait même de toute l’activité culturelle que nous avons développée, comme causalité, comme occurrence.

    Une approche qui nous a fait définir des systèmes punitifs personnifiés, qui pousse à cacher l’erreur et en génère d’autres. C’est parce que nous confondons la responsabilité « d’acteur », auteur d’une erreur, et les occurrences de cette erreur qui émanent des auteurs de « l’événement culturel sociétal » incluant l’acteur, occurrences que nous transposons en totalité sur l’acteur. En effet, nous ne pouvons pas sanctionner « La Société culturelle » pour la part qui est la sienne au travers de l’appris qu’elle véhicule, dans une existence où le libre arbitre n’existe pas, sauf pour ceux qui considèrent disposer de la Vérité.

    Pourtant, réduire les erreurs et ses occurrences dépendent aussi de la quantité de la connaissance et du savoir accumulé. Et bien des erreurs commises durant l’apprentissage familial ou scolaire pourraient être rattrapées ou corrigées.

     

    Pour arriver à cela, nous n’avons pas légitimé le développement permanent organisé de la connaissance individuelle destinée à chacun tout au long de son l’existence, comme une partie intégrante et intégrale de l’événement culturel humain.

     

    … parce que l’adulte est ostentatoire…

     

    En dehors du processus professionnel, la diffusion des connaissances, du savoir, des informations demeure comme je l’ai déjà dit, un « marché » (bien que je trouve ce mot mal approprié).

    Aussi, plus généralement, acquérir l’habitude d’aller régulièrement dans un centre d’enseignement pour adulte, c’est déjà s’accepter soi-même dans une position dévalorisante en constatant ses insuffisances. Cela alors que nous utilisons toutes les situations de l’existence pour nous valoriser, dans des confrontations permanentes, faisant parfois étalage de pseudo savoir, et surtout en dévalorisant « autrui ».

    Ceci parce que nous sommes poussés à correspondre aux images de marque imposées par les autres, de nous couler dans un ordre qui ouvre ses portes aux meilleurs compétiteurs. Parce que nous n’avons de valeur qu’aux yeux des autres, et nous en oublions de cultiver la nôtre, celle qui nous est unique. Qui nous est unique, parce que c’est celle de notre vie unique dans la vie des autres, au milieu de milliards d’informations à traiter par notre intelligence et nos sens. Non pas pour cultiver la diversité là où nous avons des goûts communs, mais pour être nous-mêmes, même si nous avons des chances de ressembler à d’autres. En cela parfois il est plus intelligent de dire « je ne sais pas » que d’être son propre ennemi pour paraître l’ami ou l’ennemi d’un autre, ce que nous reprochera, de toutes les façons, notre miroir conscient (notion de mal) ou inconscient (mal être).

     

    Ainsi, dans une société où choisir le meilleur exclut l’autre, une pratique sélective d’efficacité est devenue aussi une source de paraître ostentatoire, cause de nombreux maux..

    cordialement. http://ddacoudre.over-blog.com/55c7d999-e91f.html.

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  • Robinien Robinien 17 septembre 2016 10:20

    Quel plaisir de vous revoir Maître Jean après tout ce temps sans nouvelle, j’étais si inquiet pour l’avenir du monde.
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    Car c’est bien de son sort dont il est question, et là, son libre arbitre au monde est bien limité sans vous, il faut bien le reconnaître et rendre à Robin ce qui est à Jean.
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    Toutefois votre brillant exposé n’est pas tout à fait complet si vous permettez à l’humble et fidèle disciple que je suis d’apporter sa contribution à vos fulgurances divinement mystiques.
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    Il y a des lois universelles qui régissent toutes choses, le vivant comme l’inanimé, une pierre qui chute n’a pas choisi de chuter, elle est soumise aux caprices de la gravité.
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    Un enfant de 4 ans qui se rue sur un marshmallow répond à un instinct primitif, comme bouffer tout de suite pour survivre, un enfant de 4 ans qui attend, répond à l’instinct simiesque du cerveau reptilien qui assimile que le fait de souffrir le martyre devant un marshmallow pour un temps indéterminé signifie qu’il aura double dose de plaisir, ceci découle de notre nature animale qui, grâce à vous, aspire à se transcender vers le divin.
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    Choisissons nous de naître ? Certains adeptes des théories new ages, prétendent que oui, dans les séances de régressions, ils vous suggèrent de vous souvenir, lorsque votre corps astral s’approchait de la terre, que vous étiez en attente derrière la lune, vous scrutiez les réincarnations possibles de votre poste d’observation afin de choisir vos parents, votre situation sociale, votre potentiel génétique et la possibilité de tirer des meufs plus tard avec une probabilité relativement élevée grâce à vos atouts d’origine. Peut être ont ils raison, mais dans ce cas que pouvons nous en déduire, et bien que certains ont des goûts de chiottes comparé à d’autres, choisir de naître au fin fond du Sahel n’est pas une démonstration de raffinement hautement civilisé, vous en conviendrez. Alors qu’un gars qui choisi de naître chez les Rockfeller, aura sans nul doute une existence bien plus agréable, mais réellement plus valorisante que le pauvre noir, nain, homosexuel, musulman et handicapé du coin d’une rue sordide de Boston ? Laissons les jugements de valeurs à vos yeux affûtés, Maître Jean, car seul Vous est savant.
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    Si il apparaît clairement que comme pour la moindre bactérie nous ne choisissons effectivement pas de naître, nos parents se sont ils eux, par contre choisis ? Difficile question que d’y répondre tant le nombre de configurations possibles est gargantuesque mais votre esprit saint de synthèse, je n’en doute pas une seconde aura considéré toutes les hypothèses et paramètres humains et naturels avant d’écrire votre livre qui est déjà considéré par beaucoup comme la nouvelle bible, ce qui est le cas à chacun de vos sorties littéraires d’ailleurs, mais ceci est un autre sujet.
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    Certains parents se choisissent pourquoi ? Proximité relationnelles grâce à un lieu d’esclavage commun ? Ce qui est le cas pour pas mal de couples d’ouvriers, qui triment à l’usine et trimer ensemble crée de la camaraderie de bon aloi qui peut aller jusqu’à la partouze généralisée en cas d’affinités respectives. D’autres se rencontre "comme dans les contes de fées", propagande inculquée aux enfants comme autant de Shoah dans le cerveau de Faurisson et de devoir de mémoire dans les canaux d’Arte. Ce sont ceux qui se veulent romantiques et basent tous leurs critères de séduction sur cette illusion. D’autres se rencontrent sur internet, parce qu’à quarante ans, il serait temps de se dépuceler un brin et songer à procréer avant de devenir trop sénile, ce qui est le cas de bon nombre de geeks et autres informaticiens au physique peu propice à la chasse aux blondes à fortes poitrines qui gambadent dans des lieux inaccessibles pour eux qu’on appelle des boîtes, ce qui explique qu’il y a autant de thons en boîtes, mais ceci est encore un autre aspect du problème, évidemment vous l’aurez compris par vous mêmes.
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    Ce qui est sûr, c’est que le noir nain homosexuel et musulman d’une rue sordide de Boston a moins de chance au départ qu’un Brad Pitt de se farcir Angelina Jolie, même si le premier à autant choisi que le second de se la faire, le premier ne pourra le faire qu’en rêve.
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    Autre chose que vous semblez prendre à la légère mais les voies de Jean Robin sont impénétrables et le mécréant que je suis, bien qu’emboîtant vos pas vers la sagesse universelle et intemporelle, se trompera sans doute lourdement c’est qu’au delà des choix humains proposés dans des contextes et des temporalités donnés, c’est les rapports de force qui font qu’un choix personnel devienne possible ou non, si je veux tabasser Manuel Valls, pour des raisons évidentes de salubrité publique, par exemple, au hasard, pourrais le faire malgré sa garde rapprochée à moins d’avoir bénéficié d’un entraînement intensif à faire pâlir le Steven Seagal moyen ? J’en doute, c’est moi au contraire qui vais me prendre une branlée avant d’avoir pu approche la cible en question et ce, malgré mon libre arbitre.
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    Tout comme l’univers est soumis à des lois, nous le sommes aussi, alors quel choix nous reste t’il ? Celui de choisir entre un sandwich au jambon ou au salami ? Celui d’être heureux plutôt que malheureux ? Le choix de la vie ou de la mort ? A y bien réfléchir, il en reste encore pas mal de possibilités dans nos libres arbitres limités par un environnement extérieur dont nous faisons intégralement partie malgré nos désirs d’individualisme exacerbé. Comme l’immense plaisir de répondre à vos merveilleux articles sur agoravox.tv, ou pas....
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    Quoiqu’il en soit, je finirais là dessus en dernière instance bien comprise de A à Z : JEAN ! AU SECOURS !!!!!!!!!!!!!!!

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    • Jean Robin 17 septembre 2016 22:48

      @Robinien C’est à ceux qui croient au libre arbitre de nous expliquer en quoi il ne serait pas injuste qu’un nain noir élevé dans le Bronx n’ait pas les mêmes chances dans la vie que le gars blancs élevé à Beverly Hills. Daniel Dennett par exemple explique que les chances s’égalisent avec le temps, ce qui est un mensonge évidemment, uniquement pour justifier le libre arbitre.


  • nefertari 17 septembre 2016 20:02

    Je n’ai vu que les 3 premières vidéos, mais son postulat que le libre-arbitre n’existe pas est parfaitement soutenable. On a bien sûr l’apparence d’une marge de manoeuvre, mais on est manipulé par tellement de choses internes comme externes que notre degré de liberté est marginal. Bien sûr l’illusion du "je" contribue à nous rassurer et est très commode pour la vie en société, la responsabilité pénale, c’est un principe simplificateur génial, mais ce n’est très probablement pas la réalité.
    Il suffit de faire un pas de côté pour s’apercevoir que des opinions différentes de ce que nous appelons notre "volonté" sont fréquentes au sein même de notre propre cerveau. Quelqu’un a essayé de renoncer au sexe une décennie ou deux, juste pour tester la réaction de son cerveau, ou plus simplement d’arrêter le tabac alors qu’il grillait un paquet par jour depuis 20 ans ?
    Une fois la décision prise, aucune divergence d’opinion ne se fait jour dans votre cerveau, c’est sûr ?...
    Ce monsieur de mon point de vue enfonce une porte ouverte que tout le monde a peu près s’acharne à voir fermée.

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    • Jean Robin 17 septembre 2016 22:50

      @nefertari Je suis bien le seul en France à enfoncer cette porte ouverte, tous les prétendus intellectuels croient au libre arbitre à ma connaissance.


  • nefertari 18 septembre 2016 09:32

    En fait pour des raisons sociales nous sommes formatés très tôt dans l’illusion du "je" qui est très pratique déjà pour les parents, puis la société. On n’a pas la chance comme les entités d’Asimov dans "The Gods Themselves" de savoir d’expérience notre pluralité (chaque individu existe sous trois formes physiques psychologiquement typés avant de fusionner à l’âge adulte en un corps unique dans son roman).
    En fait, de mémoire, l’évolution du cordon neural vers le cerveau humain sur 250 MA a vu l’apparition progressive de modules de traitement de sources d"informations, d’abord issues de perceptions cutanés, puis les divers sens, puis des modules d’analyse de comportement des autres de l’espèce et des autres espèces, etc...
    Ces trains d’informations exigeant une réponse arrivaient dans un centre de triage primitif qui chez nous a évolué en centre d’arbitrage assez sophistiqué.
    Ce que je sais de mon propre cerveau, c’est qu’il est un parlement (je l’ai assez étudié pour le savoir) dont le "je" peux être comparé au président de l’assemblée dans nos parlements politiques. Il peux certes fixer l’ordre du jour et imposer une orientation aux débats, mais il doit composer avec les groupes parlementaires, les factions, les parlementaires vociférant, les tentatives de dénaturation des débats, etc... Mais, surtout il fixe l’ordre du jour en fonction des propositions qui lui sont faites... Ouah, le libre-arbitre trop cool ! ...
    Il n’est certes pas impossible de choisir dix ans d’abstinence sexuelle juste pour voir, de devenir boudhiste en pays musulman, de devenir végétalien quand tout le monde autour mange des "bouts de cadavres" pudiquement rebaptisés "viande", etc... Mais la somme des obstacles mis en travers de la route de notre libre-arbitre, fait qu’en pratique, très peu exercent ce genre de choix à contre-courant. Nous sommes bel et bien fortement conditonnés pour aller dans le sens du courant, et ce dernier n’a pas plus été décidé par nous que le cours de la rivière et son sens d’écoulement quand nous sommes dessus en canoe. Alors oui, on peux décider "librement" de passer à droite du rochet 100 m plus bas, mais quand nous y serons notre "libre-arbitre" aura juste choisis dans une sphère de quelques mètres le point passé en oubliant que de toute façon on a modifié marginalement l’endroit où la rivière nous obligeait à passer.
    Bonne chance pour le livre !

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  • Charly83 19 septembre 2016 10:31

    Je n’ai pas encore visionné les vidéos (ce que je ferai dès que j’aurai le temps) mais je me permets de donner mon point de vue sur le libre-arbitre, quitte à ce que mon point de vue soit modifié par ce que j’aurai appris en visionnant ces vidéos.

    Il y a quelques mois j’ai lu un article, sur internet, traitant d’une étude concernant le problème du libre-arbitre : tout choix serait déterminé de manière inconsciente, avant la prise de conscience du choix et l’effectuation par le sujet dudit choix. Je cite une partie de l’article :

     

    « Selon la déclaration des chercheurs dans un commentaire sur leur étude, ils s’étaient concentrés sur la possibilité qu’un choix apparaisse dans le subconscient humain bien avant qu’il soit effectué en réalité. Selon Adam Bear, université de Yale, et Paul Bloom (revues Psychological science, et Scientific american), il est probable qu’au moment de faire un choix, le cerveau humain réécrive l’histoire afin de tromper son porteur : ce dernier se met à penser que ce choix a été pris dès le début, bien qu’en réalité il ait été sélectionné après analyse de ses conséquences au niveau du subconscient. »

     

    D’un point de vue philosophique, on connaît les thèses qui s’opposent, et les auteurs qui s’affrontent : Descartes et Spinoza. Spinoza a, certes, réfuté les tenants du libre-arbitre (Descartes, notamment). Mais il parlait du libre-arbitre vulgaire, spontané, irréfléchi. Ce libre-arbitre, en effet, est une illusion. En revanche, il existe un libre-arbitre pour l’homme qui fait usage de sa raison et qui donc s’affranchit des préjugés : c’est la liberté de la connaissance, celle du troisième genre de connaissance. Pour revenir à l’article dont j’ai cité un passage :

     

    Je ne vois pas en quoi ça changerait fondamentalement le problème : qu’un choix prenne naissance dans le magma du subconscient avant de se frayer un chemin jusqu’à la conscience, ne remet pas en question la capacité de choisir parmi plusieurs scénarios possibles. Il y a un film qui pose bien ce problème du libre arbitre, c’est "Minority report". La question que pose le héros "Qu’allez-vous faire maintenant ?" montre que le choix qui va être fait n’est pas nécessairement le plus probable, et qu’il n’est pas la simple résultante d’un déterminisme plus puissant que les autres. L’erreur consisterait, après ce choix effectué, à croire, par une illusion rétrospective, que ce choix devait nécessairement se produire puisqu’il s’est produit et qu’il est pour ainsi dire "sorti vainqueur" des autres déterminismes avec lesquels il était en concurrence.

    Remarque  : il faut rappeler que le subconscient n’est pas matériel, c’est une hypothèse de travail, ou alors il faut me dire où il se trouve... Donc cette publication prend des allures scientifiques alors qu’elle est métaphysique, je veux dire par là qu’elle est plus psychanalytique que scientifique.

    Autre remarque : dans une liberté d’indifférence (celle du fameux âne de Buridan) du type « Choisissez une carte », ou même « choisissez une image », il est possible que les raisons de ce choix nous soient obscures et qu’il faille recourir à une explication faisant appel au subconscient. Mais doit-on prendre pour modèle du libre-arbitre le choix indifférent et sans motivation ? Lorsque je choisis une carte au hasard, est-ce que j’exerce mon libre-arbitre ? Certainement pas puisque je ne sais pas pourquoi j’ai choisi cette carte plutôt qu’une autre. Si les cartes me sont présentées en éventail, je choisis une position, variant entre le milieu et les extrêmités de l’éventail de cartes. Choisir entre des positions qui n’ont aucune signification pour moi, est-ce là l’expression d’un libre-arbitre ? Est-ce donc l’expression d’un déterminisme ? Peut-être, mais ça n’a aucun intérêt puisque mon choix est aléatoire et sans signification. Et quand je choisis une image parmi d’autres images qui me sont proposées, mon choix peut alors s’expliquer par des inclinations et des déterminations plus ou moins subconscientes. Mais est-il pour autant représentatif de ce qu’est le libre-arbitre ?

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  • Masque de mort Death note 19 septembre 2016 20:59

    L’ eau , la direction qu’ elle prend , le degré de rapidité du courant , ce n’est pas elle qui décide , elle ne fait que suivre la configuration du fond.

    Le vent et d’autres forces extérieures la contraignent totalement : pente inclinée , lit étroit , courant vif , forme du terrain etc.

    Les forces extérieures déterminent totalement le comportement de l’eau , elle ne fait que suivre ... malgré cela , elle reste l’eau , entièrement libre , sans entrave.


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