mardi 2 octobre 2007 - par Marianne2007.info

Le Goff : Sarkozy, le premier président


Pour le sociologue, le comportement politique de Nicolas Sarkozy est symptomatique de la déculturation des sociétés et de l’émergence de la figure du manager, hyperactif et hypersensible, faisant feu de tout bois, sans idéologie. Un trait de caractère qu’il partage, selon lui, avec Ségolène Royal et dont l’origine serait à trouver dans leur époque de formation politique : la fin des années 1970, baptisée par Gilles Lipoveski « l’ère du vide ».

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7 réactions

  • Antoine Diederick (---.---.240.129) 2 octobre 2007 23:12

    Execellente analyse, bravo, j’adhère !

    En somme du caméléon sauce postmoderne a-historique oscillant entre la déconstruction et le pragmatisme trivial.

    Les excès de sensibilité seraient du maniérisme et de l’égocentrisme maladif chez ces nouveaux dirigeants.

    Bref, pas très solides....c’est ce qui fait que je n’aime pas cette ère politique molle !

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  • panpan (---.---.67.93) 3 octobre 2007 11:44

    Il aurait fallu s’en rendre compte AVANT.

    Bizarre que personne n’ait rien vu...

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    • (---.---.50.158) 3 octobre 2007 16:54

      personne ???? et que faites-vous de tous ces français (oui il en existe) qui n’ont pas voté pour l’actuel Président ? smiley

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  • fanny (---.---.23.146) 3 octobre 2007 17:54

    Il dit la mème chose de Ségo...C’est pas la question de Sarko en particulier. Je pense qu’il a tout à fait raison, les hommes politiques nouvelle génération sont patchwork tout comme les individus auxquels ils s’adressent. On observe la mème chose hors de France. C’est l’ère et l’essor du management y compris individuel et de l’essoreuse à idées. Les temps des Chirac, Mittérand ne sont plus en phase.

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    • Antoine Diederick (---.---.207.10) 4 octobre 2007 00:14

      At Fanny,

      on observe la mme chose hors de France

      D’accord avec vous...si on fait un panoramique sur cette génération , c’est ce qu’on voit.

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  • JL (---.---.87.192) 4 octobre 2007 16:28

    Excellente analyse. Cependant, et pour aller un peu plus loin, il faut insister sur le plus gros, à savoir : l’on avait à choisir entre deux candidats identiques !

    Et l’"ouverture" pratiquée aujourd’hui donne raison a posteriori à tous ceux qui dénonçaient l’UMPS.

    En somme, plutôt que de voir un phénomène de culture d’époque, je pencherais plutôt pour y voir la déliquescence, pardon, la médiatisation à outrance de la fonction politique.

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  • Un fou (---.---.21.246) 23 décembre 2007 18:08

    Se qu’il dit est valable pour quasi tous les canditats du 1er tour....

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