samedi 13 juin 2015 - par VINASAT-2

Le chômage est voulu et organisé

 

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La lutte contre l’inflation, cette mission primordiale mais purement virtuelle de la BCE

 

Le rôle unique et cynique de la Banque Centrale Européenne est de lutter contre l’inflation et de la maintenir à 2 %. Détrompez vous ce n’est pas pour protéger les pauvres et classes moyennes. Nous ne craignons pas l’inflation avec l’indexation des salaires. Les banksters de la BCE gère l’inflation pour protéger les rentiers de la baisse de la valeur de leur capital, pour garantir à leur amis banquiers privée de profit important en s’assurant que l’inflation est inférieur au taux d’intérêt.

 

lire la suite ici http://info-resistance.org/economie/inflation/

 

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parti échec des oligarques

 



17 réactions


  • karikakon karikakon 13 juin 2015 19:16
    Rien que le titre est plein de bon sens. Bien sur que le chômage et la ruine de la France sont organisés sciemment, à moins que les politiques soient intellectuellement des bourrins demeurés, ce qui n’est pas le cas. Croire que hollande et valls sont là pour relever la France, est d’un ridicule sans nom, que seuls les veaux naïfs se parent fièrement. Et c’est pareil pour le sarco et sa bande. Tous ces types sont les véritables calamités de nos vies, ils sont pires qu’un tsunami pour la France. Préparez-vous à mourir tragiquement dans les années qui arrivent, car l’Europe va devenir à cause de ces gros nazes de politicards, terre de feu et de sang, sang de vos veines et de celles de vos enfants. N’oubliez pas, quand vous aurez la peur au ventre qu’elle en descendra visqueusement dans votre slip, que c’est votre carte d’électeur et votre connerie d’avoir cru en cette démocratie pourrie, qui seront responsables de vos souffrances et de votre fin prématurée.

    • calem 14 juin 2015 14:09

      @karikakon
      La tyrannie dans son essence même n’est pas toujours la suppression des choix, mais le filtrage de ces choix - l’effacement d’options ne laissant que les choix les plus bénéfiques pour le système et ses contrôleurs. 


    • karikakon karikakon 15 juin 2015 08:03

      @Calem,

      Ces filtres auxquels tu fais allusion existent depuis la nuit des temps, et ce sont toujours les mêmes. Argent, pouvoir, religions, idéologies, individualisme, guerriers cruels se battant sans répit contre la dignité et le social. Il vient un moment où il faut arrêter d’y aller en finesse en murmurant ses nombreux mécontentements. Comme le disait l’Ecclésiaste " il y a un temps pour tout" Or aujourd’hui, le temps de trancher dans le vif est arrivé. Que l’on prépare la guillotine pour tous les sales types vérolés par la corruption et l’addiction pathologique au fric qui nous dirigent depuis 45 ans...


  • QaviQeQuarQo QaviQeQuarQo 13 juin 2015 23:38

    c est pour cela que l on a créer le RMI (RSA), le renouveau du concept du pain et des jeux des romains : quelques miettes que l on jette au sous prolétariat pour leur faire accepter leur sacrifice pour la bonne marche libérale.


    On a essayé de faire passer cela pour une réforme de gauche (michel rocard) au meme moment ou celle ci abandonnait les relances keynésiennes, 
    alors qu une vrai réforme de gauche aurait été de baisser le nombre d haures de travail pour en donner a tout le monde.
    Ce RMI n était tellement pas de gauche qu il a été théorisé a la base par le pire des ultra libéraux : milton friedman.

    La vrai gauche sociale n est pas faite pour faire sortir le bas du prolétariat du monde du travail, pour une cause libérale cynique, mais bien de l éloigner de l esclavage salarial en le faisant maitre de ses moyens de production....
    mais pour cela faudrait il encore avoir un emploi...

    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 14 juin 2015 09:48

      @QaviQeQuarQo

      "La vrai gauche sociale n est pas faite pour faire sortir le bas du prolétariat du monde du travail, pour une cause libérale cynique, mais bien de l éloigner de l esclavage salarial en le faisant maitre de ses moyens de production....
      mais pour cela faudrait il encore avoir un emploi..."

      Celui qui est maître de ses moyens de production n’a pas besoin d’un "emploi" car celui qui le paie est un client et non un "employeur". Seul celui qui ne se conçoit que comme "employé" (et non libre travailleur) à besoin d’un "emploi", d’être "employé" (comme une machine ou une bête) par celui qui détient le moyen de production. Un libre travailleur ne vend jamais son temps, son énergie et sa force de travail, il vend directement ses oeuvres (produits ou services). Et quand les libres travailleurs s’associent, ils forment une coopérative de production (qui met des moyens de productions en commun). Je pense en fait que c’est ce que vous vouliez dire. 



    • VINASAT-2 VINASAT-2 14 juin 2015 11:02

      @Qaspard Delanuit
      je vais rajouté 

      Le travail est-il pour l’homme un obstacle à la liberté ?
      le travail tend à nous apparaître comme une contrainte sociale déplaisante et pénible. Il faut travailler à l’école, puis il faudra trouver un emploi pour gagner sa vie et prendre ainsi sa place dans la société, au point que la majeure partie de notre vie semble placée sous le signe du travail. Or le travail est avant tout une activité impliquant de se soumettre à des règles dont on ne décide pas : il y a un savoir-faire à acquérir, des procédures et des procédés de fabrication à respecter ; en un mot, je ne peux pas faire n’importe quoi, comme bon me semble, si je veux parvenir au résultat escompté. S’adonner à un travail, c’est donc toujours se plier à des exigences qui ne dépendent nullement de notre libre arbitre, mais qui semblent au contraire venir le brider. le travail est pour l’homme un obstacle à la liberté ?
      Celui qui est maître de ses moyens de production n’a pas besoin d’un "emploi" car celui qui le paie est un client et non un "employeur". Seul celui qui ne se conçoit que comme "employé" (et non libre travailleur) à besoin d’un "emploi", d’être "employé" (comme une machine ou une bête) par celui qui détient le moyen de production. Un libre travailleur ne vend jamais son temps, son énergie et sa force de travail, il vend directement ses œuvres (produits ou services). Et quand les libres travailleurs s’associent, ils forment une coopérative de production (qui met des moyens de productions en commun). 
      conclusion ,l’émancipation des peuple ne peut se faire que en récupérant les moyen de production et de les mettre a disposition de tous ,(coopérative de production).
      et pas en votent a gauche ou droit 
        smiley


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 14 juin 2015 12:50

      @VINASAT-2
      "conclusion ,l’émancipation des peuple ne peut se faire que en récupérant les moyen de production et de les mettre a disposition de tous ,(coopérative de production).
      et pas en votent a gauche ou droit"


      Bien sûr, pas en votant à "droâte" ou à "gôche", cela est certain, car ces concepts sont seulement des distractions qui nous éloignent du réel et du véritable terrain de combat. Mais personne ne va émanciper les peuples. Chacun s’émancipe lui-même, d’abord en arrêtant de croire qu’un sauveur va venir l’émanciper ; ensuite en se dégageant du collectivisme mental où les populations sont encloses ; enfin en se libérant de l’illusion d’être une entité séparée de la nature et des autres. 


    • QaviQeQuarQo QaviQeQuarQo 14 juin 2015 18:29

      @Qaspard Delanuit

      désolé, je me suis mal exprimé, remplacez "emploi" par "activité" pour ma part, je pense que le travail est libérateur, que l on est pas forcement enfermé dans des regles que l on ne décide pas, il existe de nombreuses alternatives : retour a la terre, artisanat d antan, communautés, emigration...

      @VINASAT-2

      Le travail est-il pour l’homme un obstacle à la liberté ?

      je crois que c est l inverse, c est le travail qui rend libre (comme dirait l autre smiley ), ne pas travailler en étant rentier, a charge de ses parents, rmiste, ou rsaste, ou mendiant rend dépendant du travail d un autre, donc esclave de lui.

      Hegel l explique tres bien :

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Dialectique_du_ma%C3%AEtre_et_de_l’esclave


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 14 juin 2015 20:50

      @QaviQeQuarQo
      "désolé, je me suis mal exprimé, remplacez "emploi" par "activité""

       

      En effet, c’est ce que j’avais compris. (Nous avons été si conditionnés à n’envisager une activité professionnelle que sous la forme du salariat !)


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 14 juin 2015 20:58

      @pegase
      " Les moyens de prod appartiennent à ceux qui ont investi dedans, si tu crois que c’est marrant de claquer du fric dans l’outil de production ; ça te dirait toi d’investir toute tes économies dans une machine qui ne sait faire qu’une seule chose, ultra couteuse en terme de maintenance, que tu n’arrivera probablement jamais à amortir ? "


      Tous les indépendants savent ce que c’est, à commencer par les paysans endettés à mort. Et c’est comme ça que les banquent possèdent finalement tout (machines, terres, immobilier) et que nous sommes tous leurs esclaves. Si jamais vous investissez dans une machine que vous ne pourrez jamais amortir... est-ce qu’il n’y a pas un souci quelque part dans l’économie du système ? Ce n’est pas une critique mais une réflexion. 


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 15 juin 2015 00:48

      @pegase

      C’est sûr qu’il est difficile de jouer sur le même terrain (le monde dans frontières) si les règles du jeu ne sont pas les mêmes pour toutes les équipes. Mais le principe de la mise en commun de certains moyens de production dans l’économie coopérative est intéressant. Je ne dis pas que c’est toujours applicable, mais c’est une formule qui marche aussi (par exemple dans l’agriculture : au lieu que chacun s’endette pour 200 ans pour avoir son tracteur, on achète un tracteur pour plusieurs fermes). Mais cela suppose un solidité des liens entre les travailleurs indépendants (c’est sans doute pour cela que c’est plus répandu dans le milieu rural que dans les grandes villes où tout le monde est concurrent de tout le monde).


  • le celte 14 juin 2015 03:51

    Le chômage a été voulu et organisé, mais depuis quelques années, le marché du travail est livré à lui même, les énarchistes européens ne maîtrisent plus la courbe du chômage, ou si peu, rincés par la puissance financière des lobbys géants, réels dirigeants de l’Europe. Dans un contexte de globalisation, l’assistanat à la française ne sera plus qu’une fable Hollydarwinienne, "la sélection naturelle par la richesse" !


    • le celte 14 juin 2015 08:36

      Extrait de : "Le rêve Américain : du G1 + Supplétifs, à Bilderberg", par Pepe Escobar.

      « Il serait illusoire de croire que les défenseurs des valeurs du monde civilisé vont proposer autre chose que des « Mac Jobs » à la très vaste majorité des citoyens des pays du G7, qui survivent à peine comme otages du turbo capitalisme des drogués de la finance qui ne profite qu’au un pour cent. »


  • borowic borowic 14 juin 2015 03:53

    C est d’autant plus débile que la FED en principe le modele a bien un double mandat inflation et chomage.


    Chouard a parfaitement raison,

  • Joe Chip Joe Chip 14 juin 2015 13:10

    Vielles lunes françaises... c’est pas notre faute, ça vient de l’extérieur, etc. Ben oui le chômage de masse structurel c’est la faute de la BCE depuis plus de 30 ans...


  • christophe nicolas christophe nicolas 14 juin 2015 16:39

    Bonne analyse d’Etienne Chouard , le travail a été considéré comme un produit du marché, une variable d’ajustement au "pays des droits de l’homme"... Le coup est bien ficelé jusqu’au trognon puisqu’il faut quasiment détruire l’UE pour récupérer l’affaire, Ils jouent avec les lois et les rendent indétricotables, ça sert à cela l’Europe.


  • Osub 22 juin 2015 18:10

    Bien entendu que le chomage est organisé et voulu.
    résultat, baisse des salaires, destruction des acquis sociaux, revendication sociales proche du néant etc…
    quand on veux connaitre le responsable, une seule question : a qui profite le crime.
    Merci Monsieur Chouard.


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