mardi 27 octobre 2015 - par gregoslurbain

Lasamela anda.. (Laissons-la aller...)

 

" Il fut un temps où l'on pensait :
Et que vogue le navire... qu'ils passent, nos émigrants...
Aujourd'hui nous penserions plutôt : qu'ils restent chez eux, les migrants...
Ainsi s'exprime la ballade touchante " Lasamela anda " (Laissons-la aller) composée et exécutée en 2010 par Sandra Boninelli
et dédiée à tous les migrants,
qui, aujourd'hui comme hier,
ont la même expression éperdue dans les yeux...

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yeux que nous, privilégiés et assurés,
nous nous sentons rarement de regarder. "

(Texte de présentation de Sandra Boninelli / Traduction à vue de nez Bibi Fricotin)

 

Laissons-la aller...la liberté, l'aventure. Voici une très belle chanson,
d'une artiste invisible comme beaucoup d'autres (Philippe Forcioli, Parasol, Abaca, ...)
dans ce pays sous occupation médiatique des trusts et de l'OTAN.

 

Cette chanson a beaucoup d'écho avec le célèbre poème de 1883 d'Emma Lazarus gravé sur le socle en bronze de Miss Liberty :
" Donne-moi tes pauvres, tes exténués
Qui en rangs pressés aspirent à vivre libres,
Le rebus de tes rivages surpeuplés,
Envoie les moi, tes déshérités, que la tempête me les apporte
De ma lumière, j'éclaire la porte d'or ! "



1 réactions


  • sls0 sls0 27 octobre 2015 20:13

    Barrière de la langue, ça vient de l’extérieur. Il y a quelques obstacles pour que cela passe vis à vis du français moyen. Il n’y a pas lieu de convaincre des convaincus mais faire réfléchir le non convaincu.

    Moins exotique avec une nostalgie qui peut remettre sur la voie d’une façon de penser différente, il y a Lily de Pierre Perret qui devrait être éventuellement plus efficace.Il est plus connu et dans les coeurs qu’Emma Lazarus.

    Comme je suis assez inculte il m’est plus facile à trouver le plus petit dénominateur commun. Le bon sens paysan a fait ses preuves, il n’a rien a envier aux discussions de salon. Pour qu’un message soit compris, il faut regarder le plus petit dénominateur commun de la population à laquelle le message s’adresse. Quand je vois des messages, il s’adresse plutôt au rédacteur qu’aux lecteurs, idem pour des affiches, elles sont belles mais difficile à comprendre ce qu’elles disent. On ne fait pas de l’art ou de la philosophie, on fait passer un message.


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