vendredi 29 août 2014 - par Enquête&Débat

La vidéo ultime contre la gauche (1ère partie)

Comme promis, voici la vidéo ultime contre la gauche, que nous allons vous diffuser petit à petit au cours des jours qui viennent. Pour cette première partie, voici une intro ainsi que la partie sur les médias. Chacun pourra constater que la gauche est aux manettes là-aussi, et qu'elle tient ce pilier de l'oligarchie actuelle.

 

 

 



67 réactions


  • Éric Guéguen Éric Guéguen 29 août 2014 10:44

    Robin, "gauche" et "droite" sont charognardes l’une pour l’autre. En tuant la gauche, vous tuez la droite. Plutôt de dénoncer les conneries de la gauche (ô combien nombreuses, on n’en finirait pas), prenez de la hauteur pour une fois, et dénoncez cette dichotomie puérile et stérile. Dans l’état actuel des choses, gauche et droite sont les deux mamelles de l’individualisme échevelé et sauvage. C’est ça qu’il faut viser, la cohérence des concepts.


    • anomail 29 août 2014 12:09

      Arrêtez de véhiculer cet amalgame entre le PS et la Gauche.

      Ce faisant vous confortez la vision de l’échiquier politique tel qu’ils essaient de nous le faire gober, même en essayant de critiquer :

      http://jcfrog.com/blog/wp-content/uploads/2013/12/echiquier-politique.jpg

      La gauche est un courant de pensée, le PS est un parti actuellement au pouvoir qui vient de bombarder ministre des finances un dangereux banquier non-élu.

      Alors de grâce, cessez d’appeler le PS ’La gauche’.

      Rappelez-vous le programme électoral de Mitterrand (les 110 propositions), que Mélenchon ne renierait pas.

      On sais que ça n’a rien donné ensuite, mais c’est juste pour dire qu’un tel programme serait qualifié aujourd’hui d’extrême-gauche, voyez comme les temps ont changés.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 29 août 2014 12:33

      Oulà !...

      Relisez-vous et vous vous apercevrez d’une chose que vous admettez implicitement : dès que la gauche arrive au pouvoir, comme par hasard, selon les gens comme vous, elle devient la droite. Peut-être qu’il serait temps, pour les gens "de gauche", d’ouvrir un peu les yeux sur le monde réel, d’abandonner les chimères et de se dire qu’entre les rêves de grandeur et l’exercice effectif du pouvoir, il y aura toujours un gouffre.
       
      Ce que vous appelez "la gauche", c’est la croyance en l’advenue prochaine de l’égalité parfaite, qui n’est ni possible, ni souhaitable. C’est la raison pour laquelle je mets plus bas l’accent sur la justice, ou l’équité, donnant à chacun son dû, et non à chacun la même chose. Avec de tels schémas dans la tête, les gens qui se disent "de gauche" seront éternellement voués à être des dindons. Peut-être que Mélenchon s’en est finalement rendu compte, lui dont une sévère gueule de bois est finalement venue à bout...

       

      Donc j’enfonce le clou : marre des petits coqs de gauche comme de droite qui viennent vomir, qui à leur droite, qui à leur gauche (au moins les extrêmes dégobillent toujours dans le même sens). On sera toujours le con d’un autre. Il est grand temps de grandir un poil, et d’assumer enfin le bien commun. Concentrez-vous là-dessus au lieu de dépenser tant d’énergie à vous fabriquer des ennemis héréditaires. Le bien commun n’est ni de gauche ni de droite.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 29 août 2014 12:37

      Tenez, j’oubliais ceux-là, c’est tout chaud ça sort du four :
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/29/97001-20140829FILWWW00139-universite-d-ete-du-pcf-en-pleine-crise-politique.php
      Eux aussi dénoncent la "politique droitière", i.e. "non généreuse".
      Les "communistes" ! Rien que le nom m’amuse ! Des gens qui n’ont honte de rien. Heureusement qu’ils sont 500 à tout casser.


    • gerfaut 29 août 2014 13:20

      Je me marre, quand la gauche est au pouvoir, et donc que l’ on peut enfin juger sur pièce de ce qu’ elle fait, et comme elle ne fait rien, qu’ elle se plante, pour les gauchistes ce n’ est plus la gauche, ils ont un idéal qu’ ils défendent tellement qu’ on ne peut ainsi jamais le juger concrêtement.


      Ils veulent continuer de rêver à leur utopie inatteignable.



    • Éric Guéguen Éric Guéguen 29 août 2014 14:24

      Arf, comme pour Staline : il était communiste jusqu’au moment où il est arrivé au pouvoir. Traître à la cause !
      C’est pas de pot quand même, le pouvoir est ingrat avec les âmes de gauche : dès que l’une d’elles s’en saisit, il la transforme immédiatement en son pire ennemi. Pfffff... smiley


    • anomail 1er septembre 2014 18:47

      " dès que la gauche arrive au pouvoir, comme par hasard, selon les gens comme vous, elle devient la droite."

      Cela n’est en rien dû au hasard.

      Il n’y a pas de gauche, il y a juste un droite moins dure que l’autre (quoique...) qui fait des promesses de gauche pour arriver au pouvoir, et il se trouve des gens qui ne connaissent pas le truc pour croire ces promesses.

      D’ailleurs à ce sujet je pense que Hollande n’a pas trompé grand monde, mais beaucoup ont voté pour lui au second tour parce qu’ils en avaient raz-la casquette de Sarkozy.

      Mais en fait c’est pire, parce que Sarkozy les saloperies qu’il nous a faites étaient dans son programme (que personne n’a lu avant de voter), alors que Hollande, "mon ennemi c’est la finance", je me marre.


    • anomail 1er septembre 2014 18:58

      "Ce que vous appelez "la gauche", c’est la croyance en l’advenue prochaine de l’égalité parfaite, qui n’est ni possible, ni souhaitable. C’est la raison pour laquelle je mets plus bas l’accent sur la justice, ou l’équité, donnant à chacun son dû, et non à chacun la même chose."

      Oui je sais, le communisme c’est pas possible, ça a fait des millions de morts blablabla...

      C’est la rhétorique qu’on sort automatiquement à toute personne qui ose vouloir un peu moins d’inégalités, vous êtes juste un peu plus subtil.

      Bon je vous l’accorde, le capitalisme c’est mieux, les morts sont plus difficiles à compter.

      Mais quand je vous parle de gauche, je ne pense pas à Staline, il faut arrêter les conneries.

      Je vous parle d’un peu plus d’équité au lieu d’un creusement exponentiel des inégalités qui mène à l’embrasement.


    • anomail 1er septembre 2014 19:00

      "Le bien commun n’est ni de gauche ni de droite."

      Vous prêchez un converti.

      Allez plutôt expliquer cela à des gens de droite smiley


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 1er septembre 2014 20:51

      Vous le dites vous-même : il nous faut de l’équité, et l’équité comporte son lot d’inégalités, car, par définition, l’équité rend égaux les égaux, inégaux les inégaux. Si l’on veut rendre égales des choses qui ne le sont pas, il faut l’imposer.
      http://www.cnrtl.fr/lexicographie/%C3%A9quit%C3%A9
       
      Quant à l’advenue de l’égalité parfaite, je ne songeais même pas aux communismes, simplement aux doux rêveurs d’EELV, du Front de gauche ou d’une partie du PS.
      Au sujet du capitalisme, Robin me reproche de lui tirer dessus... accordez vos violons les gars !


    • anomail 2 septembre 2014 16:33

      A temps pour moi, j’ai cru que vous aviez parlé de Staline deux commentaires plus bas.

      J’ai dû rêver, certainement smiley


    • anomail 2 septembre 2014 16:44

      "Si l’on veut rendre égales des choses qui ne le sont pas, il faut l’imposer."

      Tout à fait.

      Mais pour cela il faut un état plus fort et moins corrompu que ce que nous avons actuellement.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 2 septembre 2014 17:48

      L’"imposer", c’est-à-dire amoindrir d’autant certaines libertés... Il vous faut choisir. L’équité, elle, tente de concilier les deux, égalité et libertés :
      http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/extraits-d-ouvrages/article/libertes-contre-egalite-121409


    • anomail 3 septembre 2014 11:34

      Ah, la liberté.

      Le mal dont souffre notre société est basé sur ce concept fallacieux.

      Comment résister à un argument pareil ?
      C’est bien la liberté !
      Hé vous, vous êtes contre la liberté ? Vous êtes un salaud !

      Le problème, c’est qu’on confond liberté et pouvoir, qu’on oublie qu’on vit dans un monde fini et que la liberté des uns se termine là où commence celle des autres.

      Mais là on est un peu trop "libres".

      Et cela abouti à ce que nous connaissons actuellement : 1% de la population mondiale s’est approprié 50% de tout ce qui existe sur terre. Au nom de la liberté.

      Donc pour moi trop de liberté tue la liberté. Certains sont tellement libres qu’ils s’approprient la liberté des autres en les obligeant à bosser toute leur vie pour eux. Beaucoup vivent dans une prison à ciel ouvert

      Donc comme vous le dites, je pense qu’on devrait amoindrir certaines libertés au profit d’un peu plus d’égalité.

      Lesquelles ? J’ai ma petite idée mais je ne peux pas décider cela tout seul, sinon je retombe dans les mêmes travers.

      Je n’ai pas plus envie que vous d’envoyer des gens au goulags. Il faut savoir où on place le curseur, c’est tout.

      Mais je ne me fait pas d’illusion : Ceux qui "possèdent" la liberté de décider pour les autres ne sont pas près à la céder.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 3 septembre 2014 11:49

      Trop de libertés tue la liberté, en effet, comme trop d’égalité conduit aux pires inégalités...


  • Haze Haze 29 août 2014 10:48

    Encore un énième montage vidéo de piètre qualité avec des enchainements de situation dont ont en a rien a foutre.
    Le seul point positif c’est que c’est l’ULTIME !
    Donc après ca, on en aura enfin finit ...


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 29 août 2014 11:01

      Non, parce que c’est un roublard, il a marqué "1ère partie", et ne dit pas combien il y en aura en tout... smiley


  • gerfaut 29 août 2014 11:04

    90% des journalistes sont à gauche selon un sondage des années 2000 et 74 % selon cet autre enquête de 2012, et on voudrait avoir une information de qualité, même au Figaro une bonne partie sont de gauche. Donc quand la gauche est au pouvoir, Hollande s’ en tire très bien. Le PS aussi, mais là c’ est tout le temps, les affaires embarrassantes trouvent leur dessous de tapis, tant qu’ on peut. Et les gauchistes trouvent ça très bien, un service public de gauche, les radios, télés. Moi, je ne souhaite qu’ une seule chose : arriver à 50-50 %, on peut toujours rêver.



    • Éric Guéguen Éric Guéguen 29 août 2014 11:15

      Et une grande majorité des flics sont très à droite. Je comprends très bien votre point de vue, mais vous ne pourrez pas changer l’ADN de certains corps de métiers.

       
      La majorité des gens qui ont la conviction de défendre la justice - je ne dis pas qu’ils le font, mais au moins en sont-ils persuadés - sont à gauche ; la majorité des gens qui ont à faire régner l’ordre, eux, sont à droite. Ce que l’on peut faire, c’est définir précisément la justice, et rappeler à certains qu’entre justice et charité, il y a une différence très nette, surtout lorsque la charité se fait selon le commandement de très riches qui brillent par une générosité à l’égard des pauvres... avec l’argent de moins pauvres.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 29 août 2014 11:25

      Je relativiserais le début de ma réponse précédente en disant que généralement, le flic se droitise à force d’être confronté à des choses inadmissibles sans rien pouvoir y faire, et en constatant qu’en plus les médias racontent des conneries pour ne pas alimenter les tensions inter-communautaires.

       
      Le journaliste, lui, a beaucoup moins d’excuses car il agit par principe corporatif : quand on est journaliste, ou artiste, ou avocat, on a forcément un grand cœur...


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 29 août 2014 11:30

      ... D’où ce que je répondais à Robin : il serait ridicule d’imposer des quotas dans les médias. Ce qu’il faut faire, via le net, média ultime, c’est se mettre d’accord sur ce qu’est la Justice (avec une majuscule), c’est-à-dire l’équité, qui s’appuie, non sur la manifestation de bons sentiments, mais sur le bon sens, à la fois logique et objectif (autant du moins qu’on puisse l’être).

      Alors, les gens d’eux-mêmes en viendraient davantage - je pense - à bouder des médias à côté de la plaque, des médias partisans et malhonnêtes.


    • gerfaut 29 août 2014 11:35
      Bien sûr qu’ on peut changer l’ ADN d’ un corps de mêtier, les gauchistes pratiquent l’ entrisme pour cela ! "Bien creusé la taupe" des trotskistes, vous connaissez ?

      Et les gens qui réclament justice sont de tous les bords !!

      Quand à la Police ou les gendarmes qui seraient de droite, vous datez, il me semble que dernièrement même la Gendarmerie est à gauche, mais de toutes façons ils appliquent la loi et ce que décident les juges qui sont carrément de gauche. Vous trouvez que l’ ordre rêgne, vous ? La justice n’ a pas à être pas politique, elle est la juste mesure à la hauteur d’ une peine entre deux hommes, l’ accusé et le plaignant.

    • Éric Guéguen Éric Guéguen 29 août 2014 11:48

      Eh bien les nombreux flics et militaires que j’ai autour de moi ne pensent pas comme vous le dites, quel que soit leur milieu d’origine.
      Ensuite, sur le fait que la demande de justice vienne de tous bords et qu’elle doive être a-politique, si vous m’avez bien lu, vous aurez compris que je ne dis pas autre chose.


  • concombres 29 août 2014 12:08

    La fulgurance intellectuelle de E&D est absolument incommensurable.
    Du génie. C’est Ultime, c’est trop fort, c’est mortel. J’adore la télé.


  • concombres 29 août 2014 12:08

    J’adore matrix


  • Bender Bender 29 août 2014 12:21

    A l’heure ou il n’y a pratiquement plus aucune différence entre la goooche et la drouaaate, robinou continue de brasser de l’air... Ridicule !


  • jeanpiètre jeanpiètre 29 août 2014 12:29

    ça donne envie de souscrire , tiens ! 


  • Arnaulde Schwarzandgueguerre L’Equatorien 29 août 2014 13:25

    La gauche, la droite, vous les voulez dans votre face en plein milieu ?

    ^^

    C’est pour éiter de m’auto envoyer des pains que je me suis mis à la diplomatie au niveau individuelle. Oui car le combat gauche/droite commence au niveau de l’individu, ou l’éternelle bataille du bien et du mal trouve sa source.

    ^^

    C’est donc autour de ma table des négociations imaginaire que j’ai organisé un large débat entre l’humaniste et le misanthrope, le juif et le nazi, l’homme et la femme qui sommeillent en moi sous un seul corps, c’est après d’âpres discussions que tous et toutes sont arrivés à la conclusion suivante : si l’un et l’autre des deux bords et leurs groupuscules respectifs que l’on pourrait appeler communément pour faire court, le camp du gentil et le camp du méchant, le camp des saints et le camp des seins, l’ombre et la lumière, le positif le négatif etc, pour éviter de tomber dans le piège de l’un ou l’autre fanatisme qui conduit aux extrêmes, il faut contenter chacunes des parts qui constituent mon être, donc je peux être un peu skinhead, un peu hippie, un peu athée, un peu mystique, un peu à droite, un peu à gauche, boulimique, anorexique, cheveux courts, cheveux longs, viril et féminin, tolérant ou intolérant, blanc ou noir, oui avec un peu de cirage et en jouant sur les teintes, je peux laisser s’exprimer et se révéler le noir ou l’arabe que je ne suis pas, mais dans tous les cas pour ne pas sombrer dans le plus sombre des extrémisme, il faut savoir garder la ligne du milieu, la voie du milieu afin d’éviter au maximum les conflits idéologiques internes et garder une ligne de conduite de bon aloi qui satisfera la plupart de mes belligérants intérieurs qui agissent ainsi dans une logique de coopération afin d’être le plus possible en paix avec moi même.

    ^^

    C’est un travail diplomatique quasi quotidien au début, qui devient peu à peu instinctif et machinal, mais il porte ses fruits et je ne m’en porte pas plus mal. Je, le je étant l’ensemble de mes facettes et représentants réunis, arrive donc à la déduction suivante : Si, un individu y arrive, alors si chaque individu travaillait à sa propre paix intérieure plutôt que de s’occuper du pet des autres, on arriverait par extension et dans quelques siècles à obtenir une société saine composée d’individus sains puisqu’en paix avec eux mêmes. Comme l’a si bien dit Marc Aurèle, merci Qaspard Delanuit au passage, celui qui est en paix avec lui même, est en paix avec l’univers.

    ^^

    D’épicurien hédoniste bouddhiste agnostique satinique luciférien, je suis simplement devenu l’équatorien. Par souci d’équilibre. Médialterisez là dessus messieurs les machiavéliques robiniques. Ce serait un début de piste à suivre pour comprendre les soucis sociaux de notre monde qui n’est plus une blonde. Plutôt que de s’enfermer comme un janissaire à la recherche à tout prix de boucs émissaires responsables mais pas coupables de nos travers.


  • lupus lupus 29 août 2014 13:27

    Après le passage du Macro à l’économie cornaqué par Bruxelles, il n’y aura plus que des tondus, rincés, lessivés.
    Dans une économie ruinée par l’alignement sur les US.
    L’épargne principale cible des kleptos va subir la chypriotisation dans désirée.
    Les choix politiques des kleptos qui n’ont ni sens ni avenir pour les français, les cocus de l’affaire, seront rejetés donnant ainsi un argument supplémentaire et une légitimité pour piquer l’oseille.
    Un état en faillite dirigé par le représentant des créanciers, ira jusqu’au bout pour "honorer" sa dette.
    Aujourd’hui le plus important c’est de se servir sur la bête avant qu’il ne reste que les os. La monnaie qui à encore une valeur peut ainsi être placée dans des valeurs physique matraquées par une manipulation financière inégalée et impunie.
    Les français qui ont sur le dos 500 milliards de dette en plus grâce à sarko qui a sauver la planète finance, accueillent le macro rothchild estampillé socialiste, pour porter l’estocade.
    Une "gauche" aux manettes et un prix nobel de la paix outre atlantique y a plus que les gagas pour avaler la couleuvre. smiley

     


  • Enquête&Débat Enquête&Débat 29 août 2014 13:52

    Déjà, ravi d’apprendre qu’il y a encore des staliniens en France...
    Comparer l’orientation politique des flics et des journalistes n’est pas très honnête : d’un côté on a des gens qui doivent faire régner l’ordre, qui est une valeur de droite, et de l’autre on a des gens qui doivent informer. A moins de considérer que c’est une valeur de gauche, ce qui en dirait plus sur l’auteur de cette comparaison qu’autre chose, on ne peut décemment pas aller sur ce genre de terrain sans se ridiculiser.
    Par ailleurs je ne suis pas pour les quotas, contrairement à Peltier, c’est débile. Je suis pour arrêter la subvention des médias privés, pour commencer, pour arrêter de renflouer les caisses de l’AFP et de l’Humanité, et pour privatiser France 2 ou France 3 qui font doublon, de même que France Culture et France Inter, ces nids à gauchiste. On y verra déjà un peu plus clair, le paysage sera plus équilibré et ça coûtera moins cher au con-tribuable.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 29 août 2014 14:22

      Non, France 2 et France 3 ne font pas "doublons". L’une est nationale, l’autre est - et devrait être davantage - régionale. S’il y a complémentarité, elle est la bienvenue.
      Ensuite je ne connais pas France Inter, mais ça m’étonnerait qu’on y diffuse le même contenu culturel que sur France Culture. Il y a davantage d’infos me semble-t-il. Donc la première serait destinée à l’instantané, la seconde aux sujets de fond, ce qui n’est pas déconnant non plus. À condition de pouvoir attester d’une complémentarité, je ne vois aucun mal à répartir les tâches.
       
      Après nous serons d’accord pour dire que ce sont toutes des officines de la gauche, mais sur France Culture (qui est de loin, des quatre, le média que je pratique le plus), il y a une grande diffusion du savoir objectif... ponctuée il est vrai de remarques gauchistes, mais à partir du moment où on sait où l’on est et que l’on sait les désamorcer, ces remarques tombent à plat.

       

      PS : Quant à votre remarque sur les staliniens, je pars du principe que je ne suis pas visé personnellement. Dans le cas contraire, je me montrerais gentil en mettant ça sur le compte de la fatigue. Normal, après nous avoir pondu un tel article de qualité... smiley


  • dtclabanane 29 août 2014 13:58

    Apres le JT intelligent complètement con, voici la vidéo ultime totalement inutile, robin, t’es vraiment un ultimate winner prime turbo boost ultra II.

    Lol.


    • Boom_QaBoom Boom_QaBoom 31 août 2014 13:29

      Je rajouterai :
      Gauche = arroser les assos d’assistanat & arroser les entreprises du caca-rente en particulier, et la finance internationale en général.
      C’est pas Macron qui me dira le contraire.


  • Éric Guéguen Éric Guéguen 29 août 2014 14:35

    Robin, pour vous taquiner encore un peu, je vais vous dire en quoi je ne me sens plus vraiment de droite ou de gauche.
    J’ai beaucoup d’égards pour les valeurs de justice et de communalité, valeurs défendues plus souvent à gauche qu’à droite. Mais j’en ai tout autant pour les valeurs d’ordre et de liberté, valeurs défendues plus souvent à droite qu’à gauche.
    Je suis presque sûr que beaucoup de gens se reconnaitront dans ce que je viens de dire... qu’ils soient de gauche, ou de droite.


  • lancelot 29 août 2014 14:43

    Les gens de gauche ont rarement de grands projets.
    ils font de la démagogie et se servent des mouvements d’opinion.
    la gauche tire le haut de la société vers le bas, par idéal d’égalitarisme.
    c’est comme ça que l’on a fini dans l’abîme en 1940....
    les socialistes sont d’éternels utopistes, des déphasés, des apatrides mentaux
    ils gaspillent toujours la plus grande partie des crédits
    on ne les a jamais vu dépenser efficacement les crédits....
    je n’aime pas les socialistes, car ils ne sont pas socialistes....
    parce qu’ils sont incapables, ils sont dangereux....


    Charles de Gaulle


    • zebulon zaza 5 septembre 2014 19:05

      mème si un jour à Djibouti il m’a serré la main ,je dis cétait un con grand monsieur mais aussi un con de droite


  • Enquête&Débat Enquête&Débat 29 août 2014 15:44

    non vous n’étiez pas visez, Guéguen (vous m’appelez par mon nom, alors je m’amuse aussi).
    ceux qui disent que gauche et droite c’est kif kif ont parfaitement raison, puisque la droite a totalement épousé les vues de la gauche.
    Citez-moi une seule loi de gauche abrogée par la droite ?
    Alors que l’inverse compte des dizaines d’exemples, sans parler des personnalités de droite qui sont virées dès que la gauche revient au pouvoir ("les têtes vont tomber" chère à Robespierre).
    Guéguen, la droite ce n’est pas ce que vous dites, la droite c’est d’abord et avant tout l’anti-gauche, donc anti-socialiste (donc libérale), anti-communiste (dont anti-totalitaire), et anti-athée (donc religieuse ou croyante ou au pire agnostique). On pourrait rajouter l’égalité (la gauche étant inégalitaire au nom de l’égalité réelle), la liberté (la gauche étant pour sa liberté mais contre celle des autres, notamment la liberté d’expression, d’entreprendre etc.), la fraternité (les impôts ou la Sécurité sociale n’est pas fraternelle puisqu’elle est imposée à tous sans possibilité d’en sortir, alors que la charité de l’Eglise ou les dons à des associations sont libres donc authentique). L’ordre, je ne sais pas si c’est un monopole de droite après tout, le communisme a fait régner l’ordre. Quant à la justice, je ne vois pas en quoi la gauche serait plus juste que la droite, sinon parce qu’elle invoque à tort et à travers les notions de justice et de justice sociale... La gauche confond injustices et inégalités, elle lutte contre les secondes et génère les premières.


    • Chitine Chitine 29 août 2014 18:02

      Bonjour M.Robin.
      La trajectoire asymptotique de "gauche" est le collectivisme.
      La trajectoire asymptotique de "droite" est l’individualisme.
      Les deux trajectoires constituent des erreurs conceptuelles. L’homme a besoin d’individualité mais, seul, il n’est rien.
      Les distinctions entre gauche et droite ne servent que la théorie, elles n’ont aucune espèce d’utilité pratique, je trouve.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 29 août 2014 18:19

      @ Robin :
       
      Je ne vous ai jamais vu m’appeler par autre chose que par mon nom... Robin.
      Pour vous répondre :
       
      La gauche a monopolisé la morale, ce qui explique qu’elle puisse user de son catéchisme pour endormir les gens et les embobiner à l’usure, hier sur la peine de mort, aujourd’hui sur le mariage pour tous, demain, pourquoi pas, sur le genre. Autant de choses qui deviennent - une fois sacralisées comme des cadeaux du Dieu Progrès dont l’homme de gauche est le Prophète - irréversibles, et autant de débats subséquents interdits.
       
      Ceci pour dire qu’il y a éminemment de religiosité dans la gauche, même si elle refuse de l’admettre. Les socialistes ne sont que les héritiers ingrats du christianisme. C’est le christianisme, mais avec l’Homme fait Dieu, ce qui est d’une prétention extravagante.
       
      Pour le reste, et sans rentrer dans les détails : Face à un gamin doué d’un potentiel certain, mais issu d’une famille sans le sous, désirant faire des études qui coûtent cher, quelle attitude adopter ? Si vous me répondez "Tant pis, c’est malheureux mais c’est comme ça", c’est que vous n’êtes pas sensible à la "Justice" dont je parle. Idem pour la Sécu : est-il normal de laisser quelqu’un qui a peu d’argent se débattre seul dans la maladie ? Est-il forcément responsable de sa condition ? Ce sont de vraies questions que le libéralisme prend rarement au sérieux...


  • Enquête&Débat Enquête&Débat 29 août 2014 20:31

    @Chitine :
    je vous renvoie à Edgar Morin, penseur de gauche : “L’amour de l’humanité peut s’égarer et se mettre au service d’une politique opprimant l’humanité au nom même de l’humanité, alors nous voyons que l’amour de l’humanité, plus encore que la haine, peut conduire à la plus extrême inhumanité. A l’inverse, des actions strictement égocentriques, mues par l’intérêt personnel le plus sordide, peuvent, en s’insérant dans le jeu des inter-rétroactions sociales, contribuer bien plus utilement au bien général que la bonne volonté fourvoyée.”
    Edgar Morin, Pour sortir du XXème siècle, p. 298, Points Essais (poche), novembre 1984
    Pour d’autres citations de ce genre qui démontrent que l’altruisme est destructeur, sauf s’il provient de l’égoïsme, je vous renvoie à cet article : http://www.enquete-debat.fr/archives/laltruisme-destructeur-43621

    @Eric
    dont acte.
    Evidemment que le socialisme est religieux, tout comme le communisme. Mais je voulais parler des religions qui s’assument comme telles, y compris l’islam et le judaïsme, qui organisent en leur sein la solidarité fraternelle.
    Quant à vos exemples aussi caricaturaux que ceux provenant de la doxa gauchiste, permettez-moi de vous renvoyer à tous les penseurs libéraux sérieux qui ont apporté des réponses à ces objections pas très sérieuses. Milton Friedman, Hayek, Ayn Rand, Ludwig von Mises, Bastiat, Jean-François Revel, et tant d’autres y ont répondu à leur manière, mais toujours en expliquant la base : L’Etat est cette grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Tout part de là.
    Qu’on parle de santé, d’éducation, ou d’autres choses, tout l’argent englouti par l’Etat au nom des principes de justice sociale, de défense des pauvres etc. est perdu dans les méandres de la bureaucratie au lieu d’aller à ceux qui en ont besoin. Plus le socialisme domine dans une société, plus le nombre de pauvres y est important : est-ce cela que vous voulez ? Si ce sont les pauvres et les faits qui vous intéressent, alors le libéralisme est fait pour vous : http://www.agoravox.tv/actualites/economie/article/liberte-economique-et-qualite-de-33288
    Donc si on veut que le gamin doué bénéficie de la meilleure éducation possible, il faut que l’Etat se désengage en totalité ou en partie de l’Education nationale (1 million de postes, 6ème employeur au monde), qui ne fait pas partie de ses fonctions régaliennes et qui endoctrine le peuple avec sa doxa, et qu’il laisse faire les professeurs et les entrepreneurs (sociaux ou non) qui peuvent créer des écoles et offrir l’éducation qu’ils veulent, dans le cadre de la loi. Comment croyez-vous qu’Harvard, Yale, Stanford et les plus grandes universités du monde se soient créées et attirent aujourd’hui des étudiants du monde entier, alors que notre Educ Nat n’attire personne, sauf les gens qui veulent bosser 35 heures par mois avec 4 mois de vacances par an et une retraite dorée ?
    Ainsi vous libérez tout cet argent qui manque aujourd’hui pour une école de qualité à travers tout le territoire, comme le préconise par exemple la Fondation pour l’école, dont j’ai interviewé la présidente Anne Coffinier : www.enquete-debat.fr/archives/anne-coffinier-leducation-nationale-a-oublie-la-dimension-morale-de-leducation.
    Il y aurait des écoles laïques, des écoles chrétiennes, des écoles Montessori, j’en passe. Aujourd’hui le monopole d’Etat empêche la concurrence et tue la créativité, et tire tout le monde vers le bas, en étant noyauté par le communisme au pire et le socialisme au mieux. Vous connaissez le chèque éducation j’espère...
    Idem pour la Sécurité sociale, je vous renvoie au livre du Dr Patrick de Casanove que j’ai édité, Sécu comment faire mieux, il explique tout cela très très bien et notamment le principe de salaire complet. Et démontre que les pauvres comme le reste de la population sont moins bien soignés dans un Etat providence que dans un Etat libre.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 29 août 2014 22:38

      @ Jean :
       
      Mes exemples sont tout ce qu’il y a de plus concrets. Vos références, en revanche, sont toutes du même tonneau. Je pense qu’il faut aller chercher partout le meilleur, non s’en tenir à une école de pensée, qui plus est une école qui néglige totalement les travaux d’anthropologie et qui vivote sur le mythe du marché ante-diluvien.
       
      Je vous avais déjà posé la question sans avoir de réponse, mais sur votre échelle de confort des peuples, où placez-vous l’homme des sociétés archaïques, celui qui vit à moitié nu de ce que la nature lui offre ? Croyez-vous qu’il était pour autant plus malheureux que son homologue moderne, avec tous ses gadgets sophistiqués et l’échange d’une espérance de vie plus importante contre des maladies qu’on ne connaissait pas avant ? Je ne suis pas en train de vous dire que c’était mieux avant, je vous dis simplement qu’il est vain de considérer que nous sommes sur la bonne voie parce que nous avons doublé l’espérance de vie et multiplié ces gadgets comme des petits pains. Le "sauvage" en pagne n’avait certes pas le confort, mais il ne baignait pas non plus dans l’envie perpétuelle. Il n’était pas bien loti, mais il n’était pas frustré non plus. Nous, nous sommes et l’un, et l’autre, et notre système s’est rendu tellement esclave de lui-même qu’il ne survit qu’au travers des envies des uns et des autres exaucées au jour le jour. Ainsi n’avons-nous plus d’autre choix que de consommer chaque jour davantage. Ce constat, je le tends aussi bien au nez du libéral que du socialiste, cul et chemise en la matière.
       
      Maintenant reprenons l’exemple que vous trouvez caricatural. Je vais être précis :
      Y a-t-il oui ou non des enfants doués au sein de familles de cas sociaux ?
      Ces enfants ont-ils oui ou non le droit à une instruction digne de leur potentiel ?
      Le cas échéant, n’est-il pas évident qu’une telle instruction a un prix ?
      Dès lors, qui va la leur offrir ? Milton ? Hayek ? Leurs descendants ? Le mont-de-piété ? Devront-ils s’endetter dès leur majorité, voire se prostituer ?
      Vous me parlez du chèque éducation, fort bien. Mais vous savez que malgré cela, il y aura toujours de bonnes écoles et de nettement moins bonnes. Ces écoles auront toutes la liberté de discriminer les élèves qu’elles accepteront en leur sein et quelque chose me dit que certaines catégories seront d’office repoussées. Une fois que les places dans les bonnes écoles auront toutes été prises par des parents vivant en zone pavillonnaire - et dont les enfants, d’ailleurs, ne seront pas forcément les plus doués qui soient - où échoiront fatalement les autres ? Que faut-il faire alors ? Fermer les écoles les moins bonnes et doubler la superficie des meilleures ? Sans compter, bien sûr, que jamais un chèque scolarité ne permettra de recouvrir entièrement les frais engendrés...

       

      Bref, il faut que vous compreniez une chose, une chose très simple dont ne parlent pas les gens que vous avez cités : il y a une fracture anthropologique entre ceux qui pensent que l’individu est un préalable à toute société (libéraux et socialistes, les frères ennemis), et ceux qui pensent que l’individu est le produit de sa communauté d’appartenance, la nation. Vous faites partie des premiers, je fais quant à moi partie des seconds. Dans le premier cas, le chacun pour soi est de rigueur entre ayants droit (ce qu’ont du mal à comprendre les socialistes), dans le second, tout potentiel individuel est pris en compte, quel qu’en soit le coût, car la communauté a autant de devoirs envers l’individu que celui-ci n’en a vis-à-vis d’elle. Je veux dire par là que d’un côté chaque individu doit contribuer en fonction de ses capacités au capital commun (et je ne parle pas uniquement, ni en premier lieu d’argent), de l’autre chaque capacité se doit d’être mise en valeur grâce au capital commun. Un patriote ne peut que l’entendre ainsi. Au-delà de toute référence martiale, le patriote est attaché à la santé et à la vigueur de sa patrie, santé et vigueur qui ne seront entretenues au mieux que par l’attention portée à l’actualisation des potentiels de chacun de ses membres, en tant que parties intégrantes. Dans cette optique, la sécurité "sociale" a sa raison d’être, non pas pour soigner tous les déshérités de la terre, mais par solidarité envers un membre de la nation qui tombe malade et se retrouve dans le besoin. Rien à voir donc, ni avec la logique des libéraux, ni avec celle des socialistes, éternels bouffons des premiers.


    • stabilob0ss stabilob0ss 30 août 2014 14:05

      "Evidemment que le socialisme est religieux, tout comme le communisme."
      .
      Ah, et le sionisme ?
      Et le capitalisme ?
      Et la finance indexée sur le vide, qui touche le ciel ?
      .
      C’est basé sur quoi ? Des faits ? La science ?
      .
      Moi, je peux dire des conneries aussi hein, mais j’ai pas de site prétentieux "Enquetes & Débats" qui prétend diffuser des journaux "intelligents" en balançant des phrases aussi péremptoires qui ne veulent rien dire.....


  • Enquête&Débat Enquête&Débat 30 août 2014 12:35

    Tiens, une citation que j’ai trouvée depuis : Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice - Montesquieu

    Maintenant sur votre connaissance du libéralisme, elle me paraît à peu près nulle. Mon avantage c’est que je me suis intéressé aux autres idéologies (à condition de considérer le libéralisme comme une idéologie, ce que Boudon ne pensait pas par exemple) avant de m’intéresser au libéralisme, ce qui m’a permis d’être éclectique. Je suis diplômé de l’EGE, où l’Etat est central dans leur réflexion. Et je suis gaulliste, donc je prétends que ma pensée incarner cette pluralité entre les bons côtés de l’Etat et ceux du marché. De Gaulle était national-libéral, sinon il n’aurait jamais pris comme conseiller l’ultra-libéral Rueff, et comme 1er Ministre Pompidou qui venait de la banque (mais pas de la banque actuelle où dominent les inspecteurs des finances).

    Vous vous projetez dans un système socialiste et le reprochez aux libéraux, elle est bonne celle-là. Les libéraux sont contre la carte scolaire, qui est un système socialiste. Donc dans un système libéral un bon élève se retrouve dans une bonne école, grâce à un système de bourse, dont vous avez sans doute entendu parler. Pas la bourse imposée par l’Etat, mais la bourse proposée par les écoles qui veulent attirer à elles, et c’est normal, les meilleurs éléments possibles. Intéressez-vous aux thèses libérales sur ce sujet, et aux thèses socialistes, vous verrez que vous êtes en fait socialiste.

    Quant aux indigènes, très bien, alors moi je vous pose la question : avez-vous intérêt de retourner à l’état sauvage ou pas ? Vous en avez la possibilité, il y a bien des Amish au coeur des USA, pays très avancé et capitaliste vous me l’accorderez (même s’il l’est de moins en moins sous Obama). Alors qu’est-ce qui vous retient ? Je vous le donne en mille : ce qui fait de vous un être humain. Le besoin de sécurité, de manger à sa faim tous les jours, de prendre une douche chaude et de ne pas avoir à aller dans la rivière pour cela, etc. Maintenant je dis à ceux qui regrettent l’état de nature : rien n’est plus simple, allez vivre dans la forêt, il y en a plein en France. Le capitalisme n’est pas parfait, mais dans les sociétés capitalistes on vit mieux, plus longtemps, et on a le choix. Cela s’appelle l’évolution. On peut être contre, bien entendu.


    • stabilob0ss stabilob0ss 30 août 2014 14:01

      "Cela s’appelle l’évolution."
      .
      Cte tueur que t’en es un toi.
      .
      L’évolution c’est quand ça t’arrange.
      Sinon c’est du passéisme.....


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 30 août 2014 14:06

      Je maintiens que vos références sont toujours les mêmes, toujours du même cru.
      Il faut savoir reconnaître des arguments intelligents quand on les rencontre : personnellement, j’en ai trouvé aussi bien chez Polanyi que chez Hayek ou que chez Marx ou Weber. Sauriez-vous en faire autant ?
       
      Vous prétendez que mes connaissances du libéralisme sont quasi nulles, pourquoi ? Parce que je n’ai pas fait l’EGE ? Pour être économiste et comprendre les échanges économiques actuels, c’est très bien l’EGE. Mais je doute que ce soit suffisant pour connaître dans quelle mesure le paradigme économique s’est installé sans partage pour nous faire croire que, de toute éternité, l’homme était un être voué à vivre égoïstement de son petit commerce privé. Puisque je dois montrer patte blanche - sans avoir à vous dire quels sont mes diplômes, ce que je trouve risible - je vais vous révéler, à vous qui en êtes férus, quelques FAITS incontournables... À vous de me dire si l’on vous en a parlé à l’EGE :

       

      Il est un auteur que vous devriez lire de toute urgence, c’est Karl Polanyi. À ce moment précis, je vous connais, vous allez bifurquer sur sa page Wiki, et parvenu au mot "socialisme", sa bio risque de vous lasser. Le cas échéant tant pis, vous passerez à côté d’une analyse passionnante. Ce qui ne veut pas dire que je prenne tout ce qu’il dit pour argent comptant, mais il se trouve que je rends ces jours-ci un mémoire sur l’ensemble de son œuvre (incluant ses bisbilles avec Hayek et Rothbard) et je sais un peu de quoi je parle. Donc voilà, en substance...

       

      Dans ses Essais et La Subsistance de l’homme, Polanyi convoque l’histoire, l’anthropologie, la philosophie politique classique ainsi que l’économie elle-même afin de démontrer que l’homo œconomicus n’est qu’une fable. Je vous le dis tout de suite, il y parvient facilement, et les arguments que lui oppose un homme comme Rothbard tapent à côté. Pourquoi ? Parce que Polanyi, tout socialiste qu’il était, a eu le courage de remettre les présupposés marchands en question alors même que sa famille de pensée les partageaient avec les libéraux. Autrement dit, il a fait l’effort de s’extraire de l’idéologie, ce que n’a pas fait Rothbard en lui répondant. Polanyi s’appuie sur des faits indéniables...

       

      Et voici à quoi il aboutit : l’image de l’individu isolé, soucieux dès l’origine de son confort personnel et pratiquant le troc ne tient pas la route. Tous les travaux en anthropologie le démontrent, tout autant que les écrits qui nous sont parvenus de l’Antiquité (hellénistique et babylonienne notamment). En fait, le troc n’est apparu qu’entre communautés, et au sein de celles-ci prévalait des rapports qui n’avaient rien, strictement rien de marchands. L’économie s’entendait alors comme un moyen de substistance, rien de plus, qui était assujetti à des activités culturelles bien plus valeureuses. Les Grecs, notamment, font état d’un profond mépris pour les mercantis. Le loisir était bien mieux révéré que le travail, et le seul commerçant reconnu pour son mérite était celui appointé par l’État (le tankarum), qui tirait avantage de sa fonction, non par l’argent qu’il pouvait en obtenir, mais par le statut que cela lui conférait, autrement dit par sa place politique dans la communauté. Ceci n’aura pas empêché Athènes de nous laisser des institutions et des œuvres bien plus impérissables que toutes celles que l’on produit aujourd’hui à grands coups d’investissements ou de mécénats (démocratie, théâtre et philosophie notamment).

      Je m’arrête là, je pourrais y passer des heures, mais il faudrait ajouter ce qu’il expose au sujet des enclosures pour montrer en quoi la Révolution industrielle, malgré tous ses bienfaits, s’est faite sur une dépossession des biens communaux, et il ne serait pas vain non plus de parler de la période où le marché autorégulateur a réellement prévalu (1834-1929), pourquoi, et comment on l’a abandonné comme une chimère intenable.

       

      Tout ceci pour dire combien les présupposés de tous vos libéraux, malgré que ces derniers s’appuient sur les avantages matériels que chacun peut aujourd’hui tirer de la diffusion marchande, sont absolument FAUX. En plus de l’économie, ils auraient dû, pour être rigoureux, faire de l’histoire et un peu plus de philosophie politique. Lorsque Hayek, par exemple, prétend que Thucydide était un "individualiste", c’est une connerie sans nom. Je ne sais pas si vous avez pris la peine de lire Thucydide, mais c’est manifeste. Et lorsque Ayn Rand prétend s’appuyer sur l’autorité d’Aristote dans ses analyses, c’est encore plus risible. Là encore, je ne sais pas s’il vous est arrivé de lire Aristote, mais on s’en aperçoit très rapidement. Chacun cherchant plutôt des cautions philosophiques à leur idéologie lardée d’erreurs historiques.

       

      Pour finir, j’ai le regret de vous apprendre que tout socialiste est au départ un libéral, mais un libéral inconséquent, qui ne s’assume plus tel et qui se trouve en porte-à-faux. Ceci inclut Polanyi lui-même qui, s’il a le bon goût d’en appeler à Aristote ET de l’avoir lu et compris, fait bon marché, lui aussi, de ce qui lui déplaît idéologiquement chez le penseur grec. Pour comprendre cette même filiation, ce n’est pas Rueff qu’il faut lire, il faut assumer le fait que l’histoire de l’humanité ne commence pas au XIXe siècle, et que si le capitalisme s’est imposé (tardivement), pour le meilleur et pour le pire, c’est surtout parce qu’il a gagné la bataille contre la politique, la religion, l’éthique, et qu’il a surfé sur le désenchâssement de l’économie (cf. Polanyi) et la mise au pas des querelles idéologiques par l’intérêt égoïste bien compris (cf. Hirschman).

       

      Une question synthétique pour finir : un élève capable, brillant en puissance, végétant dans une classe de petits sauvages parce que son grand frère a déjà fréquenté le même établissement et parce que ses parents, démissionnaires et abrutis, n’ont pas jugé utile de donner sa chance à leur rejeton, cet élève, comment sera-t-il repéré par vos écoles libérales ? Et s’ils sont nombreux dans ce cas, n’est-ce pas du gâchis ? Pour la patrie, assurément. Pour vos écoles qui, de toute façon, trouveront leur clientèle, ça l’est beaucoup moins.

       

      Au plaisir...


    • micnet 30 août 2014 14:08

      @Jean Robin


      Ah ! Voilà de retour la fameuse question de savoir quelle est la différence entre la gauche et la droite smiley
      Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas le libéralisme qui est le marqueur de cette différence !
      On trouve plein d’authentiques libéraux dits de gauche comme Saint-Simon, socialiste ET libéral
      Quant au patriotisme, la plupart des libéraux (mis à part les libéraux-conservateurs, tel Christian Vanneste) s’en tamponnent le coquillard de la patrie ! Il faut vraiment être d’une mauvaise foi complète pour ne pas le reconnaître.
      Non, le seul marqueur vraiment fiable, historiquement parlant, pour distinguer la gauche de la droite, marqueur valable hier comme aujourd’hui, est celui de " l’égalité".
      Ainsi, sont de gauches tous ceux qui cherchent à établir l’égalité la plus complète possible entre les individus ! Un homme de droite n’en fait pas une priorité car il est attaché, avant tout, au respect des traditions qui sont forcément inégalitaires (comme par exemple le fait de considérer que la parole des Anciens doit primer sur celle des plus jeunes, etc...).
      L’homme de droite croit en un "Ordre Naturel" qui prime sur l’individu. L’homme de gauche croit en "l’égalité des individus" qui prime sur l’Ordre Naturel (patrie, famille,...). Voilà me semble-t-il une définition qui s’applique quelques soient les époques !

    • Éric Guéguen Éric Guéguen 30 août 2014 15:04

      Bien vu micnet. Sur Saint-Simon, j’avais aussi proposé ça à la cantonade :
      http://www.agoravox.tv/culture-loisirs/culture/article/saint-simon-socialiste-et-liberal-38082
      Le titre est explicite. Mais Saint-Simon est un personnage que les libéraux zappent systématiquement. Quand on le leur présente, ils partent en sifflotant.

       

      Je vais rajouter une couche, pour le plaisir de faire des phrases.

      Je vais essayer, l’an prochain, de me faire un petit pèlerinage à Athènes. Si l’Acropole est bien ce que les images m’en donnent (http://belokanweb.free.fr/wezb/images/antiquite/acropole.jpg), je sais que je serai sous le charme. Eh bien, n’en déplaise à Jean Robin, ce que je verrai là-haut ne devra rien, RIEN du tout au capitalisme. Il s’agissait plutôt d’un ensemble d’"œuvres d’État", bien plus pérennes, car n’ayant pas vocation à rapporter le pactole, mais précisément à permettre à l’homme de s’immortaliser et de concurrencer les Dieux.

       

      Le capitalisme, lui, il produit ça : http://www.emiratsarabes.fr/wp-content/uploads/2010/06/dubaitower.jpg (Celle-là, je l’ai vue de mes yeux).

      Et toutes les cités capitalistes du monde entier de se battre pour savoir qui a la plus grande... Qu’importe au final, dans cent ans elles seront tombées et remplacées.

       

      Et d’un autre côté, si j’ai la chance d’aller là-bas l’an prochain, je sais - Monsieur Jean Robin - que le capitalisme, dans son ensemble, y sera pour beaucoup. Voyez comme on peut très bien critiquer un état de choses sans perdre de vue ce qu’on lui doit ! Faites-en de même, au lieu d’être de ceux qui, pour défendre une doctrine, n’en présente comme alternative que l’enfer sur terre...


  • stabilob0ss stabilob0ss 30 août 2014 14:00

    Contre "la gauche" ????
    .
    Donc ce truc qui n’existe plus et complètement remplacé par l’avant garde de la république ?
    .
    "Tiens, une citation que j’ai trouvée depuis : Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice - Montesquieu"
    .
    Ca serait pas un truc qui s’adresse à nos procéduriers professionnels, les loi gayssôt-boys, la judiciarisation de la quenelle, la dissolution des groupes de Serge Ayoub, les tentatives avec ER......... ?
    .
    Ah ouais, donc bin chui content d’apprendre qu’il y aura plusieurs épisodes pour taper sur l’avant garde des bonimenteurs, les abuseurs antre autre législatifs. Mais je sens que c’est pas vraiment ce débat que va engager Jean Robin. Noooon, il va plutot taper sur le cadavre de la gauche..... "méchant cadavre".

    .

    "Vous vous projetez dans un système socialiste et le reprochez aux libéraux, elle est bonne celle-là."

    Au passage, le socialisme n’est bien que quand il faut faire passer les dettes privées dans la dette publique. Là les libéraux en sont ravis. Sinon il n’y a aucun socialisme, puisque tous les profits sont privatisés et vont nourrir la finance internationale de la montagne de dette virtuelle qui doit toucher le soleil, qui elle meme rend impossible de prendre en charge les dettes publiques..... et donc le "socialisme" dont tu te plains.

    .

    "Les libéraux sont contre la carte scolaire, qui est un système socialiste."

    N’importe quoi, c’est le principe de la république.

    Pour un avant-gardiste de la république tu m’apparais comme un bel escroc, un bel imposteur. Sacré JR, j’arrête là ton logiciel bloubi boulga gauche/droite socialisme/libéraux digne des années 80 fait complètement démodé et surtout ne tient pas compte du fait que vous êtes des escrocs des mots (vous l’avant garde prétentieuse) dont vous pervertissez le sens.


  • Enquête&Débat Enquête&Débat 30 août 2014 22:11

    @Eric Guéguen
    si vous aviez lu Raymond Boudon comme je l’ai fait dès mes 20 ans, vous sauriez que Polanyi ne vaut pas tripette. Ouvert d’esprit comme vous êtes, je suis persuadé que vous n’avez jamais étudié la véritable contestation factuelle et irréfutable des thèses bancales de Polanyi, par Raymond Boudon, si vous voulez un peu rattraper votre retard en voici quelques référencés tirées du livre "La modernité de Polanyi" : http://tinyurl.com/lu6gj68
    Sacré Eric, même sur un sujet sur lequel vous passez des années, vous passez à côté de l’essentiel. Enfin, on a déjà discuté de tout ça je crois.

    @micnet
    la gauche du 19ème siècle n’a rien à voir avec la gauche actuelle, puisqu’elle n’était ni socialiste ni communiste. On comptait des libéraux comme Bastiat ou Saint-Simon en effet. Libre à vous de démontrer ainsi que la gauche actuelle serait libérale, mais franchement, vous feriez rire beaucoup de monde (dont moi). La gauche libérale se trouve en dehors de France, en Angleterre, en Allemagne ou en Italie, mais certainement pas en France. Même DSK, décrit comme un ultra-libéral, est favorable aux 35 heures...
    Sinon les libéraux sont favorables à l’égalité, mais l’égalité en droit, pas l’égalité réelle. Ils expliquent même, Bastiat et tant d’autres, que l’égalité ne peut se faire que par le haut, et non par le bas, c’est-à-dire en enrichissant tout le monde, et non en appauvrissant tout le monde, ce qui est le programme socialiste.

    @Stabiloboss
    je suis gentil de vous répondre car vous ignorez mon travail, notamment mon livre La judéomanie, je vous y renvoie donc pour mesurer l’étendue de votre ignorance, et l’immensité de votre bêtise de ce fait. Mais ce n’est pas irréversible, vous avez de la chance ;)


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 30 août 2014 22:54

      Je vais vous dire comment vous fonctionnez Robin :
       
      Vous entendez un nouveau mot qui sent le souffre - "Polanyi" - et vous passez celui-ci au tamis des quelques sommités indéboulonnables à vos yeux. Vous en venez ainsi à vous rendre sur Google, à taper "Polanyi + Boudon", et à voir ce qu’il en sort.

       
      Et en effet, quand on vous suit, on tombe en premier sur le lien que vous m’avez soumis (et que vous n’ayez pas dû lire sérieusement). C’est un livre publié à L’Harmattan, sous la direction de Jérôme Maucourant, biographe attitré de Polanyi et grand fan devant l’éternel. Il fallait que vous le sachiez.
      Et il y est dit ceci :
      Boudon semble s’être opposé à Polanyi sur deux types d’arguments :

       
      - des critères de scientificité car Polanyi n’aurait pas été reconnu par ses pairs : ça, j’avoue que j’ai du mal à croire que vous, Jean Robin, puissiez accorder du poids à ce genre d’arguments, vous qui vous débattez depuis au bas mot dix ans pour que votre "talent" soit reconnu par les vôtres !

       
      - l’argument selon lequel il n’y a pas incompatibilité entre économie de marché et renforcement des pouvoirs. Alors là, j’avoue que je n’ai pas lu Boudon à ce sujet, et je dois donc me fier à ce qui est écrit dans ce livre... c’est-à-dire reconnaître que Boudon - dont la pensée m’est sympathique d’ordinaire - dit ici des conneries.

       

      Peut-être que Maucourant se plante - ce qui ne m’étonnerait pas non plus, mais en l’occurrence, si Boudon a dit ça... il devait être fatiqué. Non seulement Polanyi n’a jamais dit le contraire (qu’il n’y avait pas incompatibilité entre économie de marché et renforcement des pouvoirs), mais il est allé jusqu’à prétendre que le fascisme était le régime politique le plus propice au capitalisme ! (ce sur quoi je ne suis pas d’accord : le capitalisme est bien plus à son aise dans un régime de moules comme la démocratie).
       
      Bref, définitivement Robin, vous êtes un amateur. Quand on ne connaît pas, on dit "je ne connais pas", et alors votre interlocuteur a la courtoisie de ne pas vous le reprocher. Au lieu de cela, vous trouvez encore le moyen de la ramener avec des liens dont vous ne maîtrisez même pas la pertinence.
      Le chemin est long avant la légitimité.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 30 août 2014 23:02

      Sans déconner Robin, vous n’en avez pas marre de vous en prendre plein la gueule ?
      Moi je m’en fous, c’est un sport pour moi, et ça me permet de peaufiner mes phrases et d’ordonner mes idées... vous êtes ma quintaine.

      Seulement je sais qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.


    • micnet 30 août 2014 23:29
      @Robin

      Réponse totalement hors-sujet : je n’ai jamais dit que la gauche française d’aujourd’hui était "libérale", j’ai simplement dit que le libéralisme n’est pas un marqueur de la droite.



      @Eric

      "Sans déconner Robin, vous n’en avez pas marre de vous en prendre plein la gueule ?"

      -> Je crois au contraire que c’est sa raison d’être ! Notre cher Jean Robin est quelqu’un de complexé qui ressent un besoin maladif d’exister médiatiquement par tous les moyens, quitte à se faire démonter à chaque fois...


  • Vichy 30 août 2014 23:53

    lol dans ses vidéos il met des mecs d’extrême droite dans les mecs de gauche.


  • Enquête&Débat Enquête&Débat 31 août 2014 10:46

    @micnet
    relisez-vous, c’est ce que vous avez dit. Maintenant que le libéralisme ne soit pas un marqueur de la droite, en France oui, en dehors non. Mais vous parliez de Saint-Simon, ça nous renvoie à une autre époque, bref, avec vous le débat c’est peine perdue apparemment.

    @Eric
    ah oui vous croyez que c’est Google qui m’a dit de taper "Boudon + Polanyi" sachant que Boudon était l’intellectuel libéral qui avait critiqué factuellement Polanyi ? Il est fort ce Google... Je me fiche pas mal des intellectuels socialistes qui cherchent à valider Polanyi parce qu’il va dans leur sens, je suis juste tombé là-dessus en tapant Polanyi Boudon dans Google, ça y’est, vous avez compris ? Je vous ai dit que j’avais lu Boudon quand j’avais 20 ans, et je cherchais sur Google les extraits d’un des ses livres (que je n’ai pas sous la main pour l’avoir prêté à un ami) où il ridiculise littéralement Polanyi. Si ça vous intéresse c’est L’art de se persuader des idées fausses (un titre idéal pour vous en passant). Ce qui démontre que vous n’avez pas fait une recherche sérieuse sur la critique de Polanyi.
    Non mais franchement, arrêtez de vous ridiculiser, surtout en finissant par une phrase du genre "vous n’en avez pas marre de vous en prendre plein la gueule"... Ceux qui ne s’en prennent pas plein la gueule sur Internet ou ailleurs sont ceux qui ne font rien comme vous ou micnet. Quand vous existerez publiquement comme j’existe depuis une dizaine d’années, en ayant publié des livres, critiqué par les médias, en ayant fait des centaines de vidéos, en m’étant opposé factuellement et face caméra à des intellectuels ou qui se prétendent tels, en ayant interviewé des centaines de personnes, en ayant édité près d’une centaine d’ouvrages, en étant passé une fois à la télé avec une dizaine de gauchistes en face, pour dire que la gauche est raciste, ce que personne d’autre n’a osé faire à ma connaissance dans ce pays alors que ça crève les yeux, vous pourrez la ramener avec votre thèse sur Polanyi. Apportez quelque chose à l’humanité, au lieu de passer votre temps sur les forums d’Agoravox...


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 31 août 2014 11:31

      @ Jean :
       
      Ce qui est bien avec vous, c’est que vous ne trichez pas et, par orgueil, ne pouvez le faire : on sent dans le changement de ton qu’on ne vous a pas adressé que des bêtises...
       
      Vous êtes le premier, je pense, à lire les commentaires auxquels vous avez constamment droit ici ou ailleurs, et très peu sont élogieux. Je dirais même que j’ai parfois de la peine pour vous - si si ! - parce que certains de vos détracteurs sont franchement odieux et grossiers, ce qui est bien commode quand on parle sous pseudo. Vous en déduirez sûrement que ce ne sont que des jaloux ingrats, à vous de voir.
       
      Pour ma part, vos mérites, je les ai reconnus maintes et maintes fois, et parmi ceux-ci ne figurent ni la rigueur intellectuelle (malgré votre Master en stratégie économique), ni l’originalité du propos (surtout pas...), ni la maîtrise de la langue (malgré vos milliers de pages publiées), ni l’aisance orale (malgré vos milliers d’heures d’enregistrement), ni la culture nécessaire pour être pris au sérieux (malgré Boudon, Popper et Friedman).

       

      Maintenant, nous allons joindre nos mains ensemble et prier de concert pour qu’un jour je n’en vienne pas à mériter le droit de rendre publiques mes analyses et fédérer - qui sait ? - autour de mes thèses ne serait-ce qu’un petit comité, car ce jour-là, cher Jean Robin, je me rappellerai, malgré moi, à votre bon souvenir, vous pouvez me faire confiance.

       

      Pour la défense de la liberté d’expression, vous répondez toujours présent, je peux en témoigner. Mais pour l’ouverture d’esprit, vous repasserez.
      Bonjour chez vous,
       
      EG


    • micnet 31 août 2014 13:39
      @Robin

      relisez-vous, c’est ce que vous avez dit. Maintenant que le libéralisme ne soit pas un marqueur de la droite, en France oui, en dehors non. Mais vous parliez de Saint-Simon, ça nous renvoie à une autre époque, bref, avec vous le débat c’est peine perdue apparemment."

      ---> Je me relis et je maintiens que le libéralisme n’est pas un marqueur pour distinguer la gauche de la droite, y compris à l’étranger ! On n’est pas "de droite" parce qu’on est plus libéral mais parce qu’on défend des valeurs traditionnelles.
      Maintenant, pour revenir en France à notre époque, je maintiens également que la plupart des libéraux (sauf les libéraux-conservateurs) ne se revendiquent pas patriotes (je pense par exemple à l’économiste Pascal Salin, au mouvement "Alternative libérale" qui ne se revendique pas franchement de droite, etc...).
      Seulement si cela remet en cause vos petites certitudes et vos schémas tout fait, mon cher Jean, je n’y peux rien et ce n’est pas à moi que l’on doit reprocher de refuser le débat...

      "Ceux qui ne s’en prennent pas plein la gueule sur Internet ou ailleurs sont ceux qui ne font rien comme vous ou micnet."

      ---> Très amusante cette remarque smiley. J’ai d’ailleurs noté que vous la ressortez systématiquement à vos contradicteurs dès que vous ne savez plus quoi répondre ! Voyez-vous, cela va vous sembler peut-être incroyable mais pour ma part, je n’ai absolument pas l’obsession comme vous d’exister médiatiquement ! Il se trouve que, contrairement à vous, j’ai un VRAI métier et qu’internet, pour moi, n’est qu’un passe-temps dont je n’ai nul besoin pour vivre. Et puis sincèrement, s’il faut choisir entre le ridicule (à votre image) et l’anonymat, je préfère largement le second choix ! Mais c’est probablement une question de point de vue...
      Vous n’êtes pourtant pas dénué de talent au-départ mais, à cause de votre comportement psycho-rigide qui ne supporte pas la moindre contradiction, vous réussissez à tout gâcher en vous fâchant avec à peu près tout le monde, y compris vos propres soutiens. Du coup, la plupart du temps, vous publiez des articles et des vidéos complètement débiles et immatures, uniquement à cause d’ un besoin maladif d’exister sur le net et vous vous en prenez effectivement "plein la gueule"...
      Alors je sais bien que vous n’en avez rien à carrer de ce qu’on peut vous dire (les seules personnes que vous trouvez dignes d’intérêt sont celles qui vous lèchent le cul en permanence et elles sont de moins en moins nombreuses apparemment lorsqu’on lit les "nombreux" commentaires sur E&D en ce moment...) mais vous devriez tout de même y réfléchir de temps en temps. Les remises en question sont parfois salutaires !



  • Enquête&Débat Enquête&Débat 31 août 2014 13:47

    Pour l’aisance orale, chacun pourra constater que vous êtes un maître. Pour le reste, vous vous contredisez puisque d’un côté vous dites que je lis tous les commentaires me concernant, très peu m’étant favorables, et de l’autre côté je ne suis pas ouvert d’esprit. Pareil, organiser des débats réellement contradictoires ce n’est pas de l’ouverture d’esprit pour vous. Encore faudrait-il que vous définissiez ce que vous entendez par là, parce que si je m’en tiens à ma définition, à savoir écouter toutes les opinions d’où qu’elles viennent afin de se forger sa propre opinion, je suis bien plus ouvert d’esprit que vous mon cher ami. D’ailleurs je suis tellement ouvert d’esprit que je vous parle, que je vous invite à débattre, alors que vous n’avez aucune légitimité, puisque vous n’avez jamais rien publié, que vous n’avez jamais créé d’entreprise (j’en ai créé 4 dont 3 sont toujours en vie), ni d’association (j’en ai créé 3), et que vous ne fédérez personne (justement). Essayez d’organiser un commando à 10 à la télé comme je l’ai fait, de monter des associations, de créer des entreprises rentables (comme Tatamis) ou qui survivent dans un environnement hostile (comme Enquête & Débat), vous verrez le genre d’efforts qu’il faut faire. Et vous verrez, j’espère pour vous, que vous en êtes pour le moment totalement incapable. Ramenez votre frais quand vous aurez démontré quelque chose, en attendant essayez de rester humble, et mettez-vous à la tâche mon vieux.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 31 août 2014 14:25

      Je vais définir ce qu’est l’ouverture d’esprit, puisque visiblement pour vous cela se ramène à laisser chacun émettre des sons qui viennent jusqu’à vos oreilles.
      Est ouvert d’esprit celui qui part du principe que le vrai est disséminé un peu partout (même si c’est un peu plus en certains endroits que d’autres...). Par conséquent, celui qui adopte un tel point de vue, non seulement s’évertue à prendre connaissance de travaux intellectuels qui a priori sont au rebours de ses convictions propres, mais accepte en plus de faire l’effort d’y déceler une part de vérité, si minime soit-elle.
       
      Concrètement, je pense humblement être plus ouvert d’esprit que vous l’êtes car à force d’étudier de vieux livres poussiéreux ET à force de discuter et débattre avec les gens qu quotidien, j’ai fini par comprendre la part de bien-fondé inhérente à des doctrines aussi hétéroclites que le libéralisme, le communisme, les monothéismes ou la tradition. C’est-à-dire que j’admets la légitimité de CERTAINS critères de chaque camp. Exemple : la liberté est pour moi une exigence, mais je suis en même temps soucieux de la nécessité du commun. Parvenir à concilier les deux est ce à quoi je me consacre et cela demande forcément une ouverture d’esprit qui vous échappe.

       

      J’en veux pour preuve le fait que, plus haut, vous m’identifiiez comme "socialiste". Cela montre que votre grille de lecture est trop étroite. En outre, cela me fait beaucoup rire parce que dans mon mémoire sur Polanyi il aura aussi fallu que je compose avec l’idéologie en vigueur à l’université (si vous voyez ce que je veux dire) en faisant bien attention à ce que je racontais. Mais il me plaît d’être vu comme un affreux réac’ à gauche et comme un crypto-coco à droite, même si je n’en fais pas une posture. Lorsque l’on se met à dos tous les obtus de la terre, on a des chances d’avoir emprunté le bon chemin.


    • micnet 31 août 2014 14:52
      @Jean Robin

      "vous n’avez aucune légitimité, puisque vous n’avez jamais rien publié, que vous n’avez jamais créé d’entreprise (j’en ai créé 4 dont 3 sont toujours en vie), ni d’association (j’en ai créé 3), et que vous ne fédérez personne (justement)"

      ---> Décidément, cette réponse est un modèle du genre qu’il faudrait absolument encadrer. Ainsi, pour Jean Robin, toute personne qui n’a pas créé d’entreprises ou qui n’a jamais publié de bouquin n’a aucune légitimité pour débattre smiley.
      C’est extraordinaire de bêtise ! C’est du même niveau que certains connards de la TV qui estiment que "quiconque ne passe pas à la TV n’existe pas".
      Donc si on suit votre logique, comme vous n’êtes passé à la télé qu’une seule fois (et encore en 2è partie de soirée), vous n’existez donc pas et n’avez aucune légitimité médiatique, vous non plus. 
      Les médias dominants, que vous critiquez en permanence, ne font qu’appliquer votre propre raisonnement. Si vous étiez cohérent, vous devriez les féliciter...

    • Éric Guéguen Éric Guéguen 31 août 2014 17:07

      Au fait Jean Robin, comment que ça se passe lorsque vous devez convaincre votre éditeur du sérieux de votre boulot et de la pertinence d’une publication ? Vous rejoignez Jean Robin dans son bureau et vous en discutez tous les deux ?


  • Enquête&Débat Enquête&Débat 31 août 2014 18:08

    @Eric
    allez étudier la censure, ensuite revenez me poser vos questions stupides. A votre avis quel éditeur voudrait publier le livre noir de l’islam ? Pour le reste, merci de m’indiquer ce qu’il y a de bon dans le communisme, ou le nazisme, ou la scientologie, ou le culte de Raël, et tant que vous y êtes n’importe quelle secte de tarés qui violent les enfants ou qui coupent les gens en rondelle, puisqu’il est une obligation selon vous de trouver quelque chose d’intéressant partout. Non mais vraiment...

    @micnet
    vous vous êtes senti visé ? J’en suis vraiment désolé. Je vous donnerai donc le même conseil qu’à Eric : faites quelque chose d’autres que des vidéos sur Internet, du genre un livre, une entreprise, une association, une action politique, que sais-je, mais agissez, au lieu de commenter ce que font les autres. Moi je critique mais j’agis par ailleurs, si ça vous échappe je n’y peux rien.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 31 août 2014 22:26

      @ Jean :
       
      Ne faites pas le sot en plus de l’ignare. Ces idéologies délétères existent, telles des maladies sociales. En sonder les symptômes, c’est saisir une part de notre condition politique et ainsi éviter au mieux qu’elles ne se reproduisent. D’où la défense de la liberté d’expression : pour comprendre le fascisme, il faut assumer son existence, et, entre autres, étudier le message fasciste, donc permettre sa publicité (au premier sens du terme).
      C’est dans l’intérêt porté à toutes choses qu’il y a du bon et que se niche des bribes de vérité, pas nécessairement dans les choses elles-mêmes.

       

      Écrivez donc le Livre noir de la démocratie et je vous prendrai davantage au sérieux concernant la censure. Contrairement à la démocratie, je n’ai pas l’impression que l’islam fasse l’unanimité dans le cœur des gens, ni que les critiques qui lui sont adressées nous fassent courir une fin de régime.


    • micnet 31 août 2014 23:30
      @Jean Robin

      "faites quelque chose d’autres que des vidéos sur Internet, du genre un livre, une entreprise, une association, une action politique, que sais-je, mais agissez, au lieu de commenter ce que font les autres. Moi je critique mais j’agis par ailleurs, si ça vous échappe je n’y peux rien."

      ---> J’ai peur que vous n’ayez pas bien intégré ce que j’ai écrit dans mon message précédent : moi j’ai un véritable métier et n’ai donc pas la nécessité, contrairement à vous, de subvenir à mes besoins grâce au net. Tout ce que je produis ici en terme d’articles et de vidéos relève du pur plaisir de débattre et de confronter des idées. Et c’est également le cas de beaucoup d’autres, chose que vous semblez avoir du mal à comprendre.
      Je vais être très sincère avec vous et, libre à vous de me croire ou pas, mais sachez que ce qui va suivre ne relève en aucun cas d’une quelconque méchanceté ou agressivité de ma part à votre endroit : en effet, vous êtes quelqu’un de très actif et je salue ici votre capacité à vous battre pour gérer au mieux vos entreprises, tant il est vrai que le statut d’auto-entrepreneur relève du parcours du combattant au sein de notre beau pays. Le problème, mon cher Jean, n’est donc pas lié à vos capacités d’entrepreneur ni même à votre talent quant à proposer (parfois) des concepts innovants (je pense par exemple aux débats sur E&D où les contradicteurs s’auto-gèrent autour d’une pendule d’échec ce qui, d’après moi, est vraiment une nouveauté que je n’ai pas retrouvée ailleurs...) ou à nous faire découvrir parfois de nouvelles personnalités intéressantes (tel Johnatan Sturel ...). Non, le problème de fond vous concernant, c’est tout simplement que vous vous prenez pour ce que vous n’êtes pas : c’est à dire un intellectuel ! Je suis désolé de vous le dire mais vous n’avez pas les compétences ni la culture suffisante pour vous mesurer en débat à votre "ennemi préféré" par exemple, vous savez, le type dégarni assis sur un canapé rouge (Je vous rassure ; moi non plus mais, contrairement à vous, je n’en ai pas la prétention).Donc si vous aviez suffisamment de jugeote et, si je puis me permettre, de "maturité" pour reconnaître vos limites en la matière (on ne peut pas être bon partout, il n’y a aucune honte à ça) vous auriez beaucoup plus de crédibilité envers tout le monde. Au lieu de ça, par fierté, vous préférez vous en prendre "plein la gueule" plutôt que de le reconnaître. C’est dommage car du coup, on en vient à oublier que vous avez de réelles qualités par ailleurs...
      Sinon, pour en revenir au fond, je souscris au dernier message d’Eric : si vous voulez vraiment prendre des risques et proposer un véritable thème de réflexion, pourquoi n’écririez-vous pas le "livre noir de la démocratie" ? 
      J’ai moi-même proposé un article à ce sujet il y a quelques temps et j’ai eu le plaisir d’avoir 444 commentaires. Vous qui ne jurez que par les chiffres, essayez donc d’atteindre ce score aujourd’hui sur E&D smiley


  • Enquête&Débat Enquête&Débat 31 août 2014 22:54

    Cher Eric, quand vous commencerez à me prendre au sérieux c’est que je commencerais à déconner sérieusement.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 1er septembre 2014 09:39

      Soit. Eh bien ne changez rien, demeurez entrepreneur avec votre logique comptable, et continuez de vous prendre des tomates.


  • Enquête&Débat Enquête&Débat 1er septembre 2014 22:24

    Je vous laisse le dernier mot, apparemment vous y tenez.


    • Éric Guéguen Éric Guéguen 2 septembre 2014 09:15

      De quoi vous plaignez-vous ? J’ai participé à hauteur de 40% aux commentaires d’un sujet que tout le monde trouve naze. J’ai fait du social et vous en faites votre beurre. Tout le monde est content.

      PS : Pour la deuxième partie de vos conneries, il faudra cependant vous trouver un autre lièvre.


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