Je me fais l’avocat du diable.
5422 journalistes professionnels en Belgique, tous ne peuvent rentrer dans un salle de presse surtout avec une distanciation covid.
Il est très facile de justifier le fait qu’un journaliste n’est pas invité.
Le plus facile ou le moins lâche aurait été de dire : la dernière fois t’as foutu le bordel, tu rentres plus.
Il y a censure si on empêche de parler, de faire passer une information. C’est pas le cas, il n’y a pas censure.
La question qu’il a posé et fait qu’il soit pas bien vu est :
Quelle légitimité démocratique y a-t-il à prendre ces décisions quand la plupart des membres qui décident et qui réfléchissent font partie des multinationales et de la finance ?
On comprend qu’on l’évite, il me semble qu’en France il n’y a pas eu ce style de question.
Alexandre Penasse et le rédacteur en chef et le seul journaliste du journal Kairos. Ça donne pas trop de force un tel personnel. Quand on voit les articles, il y a une petite note complotiste.
Qu’on empêche l’entrée à un journaliste du vif, le soir ou la libre Belgique ça paraitrait incompréhensible, ce sont de vrais journeaux avec un paquet de personnel qui permet un certain pluralisme. Là c’est limite un blogueur, une personne, la totalité du personne de Kairos.