samedi 10 octobre 2020 - par olivier piacentini

La France en récession masquée depuis trente ans

La France en récession masquée depuis trente ans.

Depuis des décennies, le montant des déficits publics, c'est à dire des sommes injectées dans l'économie par l'Etat, excède largement la croissance. Sans ce déficit, cet argent injecté par l'Etat, la France ne serait pas en croissance, mais en récession et cela depuis des décennies. Car la France, privée d'industries, ne vit plus que sur le moteur de la consommation. Un moteur qui demande en permanence d'être soutenu par de l'argent public, donc de l'argent qui va être prélevé sur la richesse produite et le travail. Le système s'enlise d'année en année, sans qu'on ne parvienne jamais à redresser la barre.

 



3 réactions


  • Étirév 10 octobre 2020 10:26

    La France n’existe plus en tant qu’Etat souverain.
    Le véritable pouvoir auxquelles sont soumises les populations, maintenues dans la naïveté et l’inconscience, est économique : il appartient aux principaux détenteurs de capitaux de la planète ; lesquels ont tant et si bien œuvré depuis des centaines d’années qu’ils sont devenus propriétaires directs et/ou indirects de la majeure partie des actifs tangibles de ce monde. En effet, les USA et ses alliès (et donc la France) ne sont plus depuis le début du XXème siècle, au bas mot, gouvernés par ce qu’on appelle un phénomène politique, qui représente l’intérêt commun, mais par un cartel d’entreprises dirigé par les principales banques globales d’investissement qui ont leur quartier général, depuis Oliver Cromwell, à la City de Londres. En réalité, les Etats occidentaux n’existent plus car ils ont été privatisés lorsque le contrôle de leurs monnaies est tombé dans les mains des banquiers privés, ce qui explique, en Europe, l’apparition des institutions européennes, qui ne sont que la formalisation politique (traités de Maastricht et Lisbonne) de cette capture des règles d’organisation des peuples par des intérêts privés.
    Aussi, le véritable pouvoir aujourd’hui n’est pas à rechercher dans l’apparence des arcanes politiques, il se cache derrière l’anonymat des capitaux et dans les paradis fiscaux.
    Tant que le destin des monnaies restera l’apanage des banquiers mondialisés, et continuera en conséquence à échapper aux peuples qu’elles contraignent, nous assisterons à la continuation de la mise sous tutelle financière, économique, juridique et politique de ces derniers.
    Pour ceux qui l’auraient oublié, cette vérité a été directement précisée par l’un des fondateurs de l’oligarchie financière : « Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation et je n’aurai pas à m’occuper de ceux qui font les lois ».
    Si l’on retourne aux fondamentaux, il apparaît en effet que la monnaie, et son pendant qu’est la dette, conjuguée au principe de l’entreprise anonyme qu’elle a juridiquement autorisé à se mettre en place, sont les armes du servage d’aujourd’hui au même titre que l’épée et la lance étaient celles du servage d’hier.

    Aussi, ça n’est pas en remontant « la semaine dernière » dans l’Histoire qu’on pourra apporter des éclaircissements sur les vraies raisons de la dissolution des Etats, c’est-à-dire le désordre, et sur l’origine de l’erreur sociale, c’est-à-dire de l’injustice, et encore moins y apporter des solutions.

    FAITS ET TEMPS OUBLIÉS


  • beo111 beo111 10 octobre 2020 23:08

    Mais il est évident que les électeurs à la présidentielle continueront à voter pour des candidats qui leur proposeront de vivre à crédit. La seule solution serait de changer la manière de voter aux législatives, pour que l’Assemblée Nationale, composée de gens responsables, n’accepte pas n’importe quel budget.


Réagir