lundi 14 janvier 2019 - par Simple citoyenne

La France des privilégiés et des réseaux

Premier extrait d'article, celui de l'excellent journaliste Thierry Meyssan, " Envers qui Emmanuel Macron est-il débiteur ? " et que vous pouvez lire en totalité sur le site du réseau Voltaire. Je dépose des vidéos et une interview, dont le fil conducteur reste la manipulation par les plus riches sur les "plus pauvres", en tout cas, plus pauvres en finance, et en réseaux, et que le mérite, le vrai mérite, semble à cause de leurs manigances rarement payer, en plus d'être constamment étouffé par des cuisines politiciennes locales ; nationales et internationales !

" Envers qui Emmanuel Macron est-il débiteur ? "

On présente souvent le président Macron comme un Rothschild Boy. C’est exact, mais c’est accessoire. Thierry Meyssan montre qu’il doit sa campagne électorale principalement à Henry Kravis, le patron d’une des plus grandes sociétés financières globales, et à l’Otan ; une lourde dette qui pèse aujourd’hui sur la solution de la crise des Gilets jaunes.

Emmanuel Macron ne se destinait pas à la politique. Jeune homme, il espérait devenir philosophe, puis haut-fonctionnaire, puis banquier d’affaire. Pour arriver à ses fins, il fréquenta les bonnes fées de l’Oncle Sam : la French-American Foundation et le German Marshall Fund of the United States.

C’est dans ce cadre, qu’il a rencontré Henry et Marie-Josée Kravis, dans leur résidence de Park Avenue, à New York [1]. Les Kravis, soutiens indéfectibles du Parti républicain US, comptent parmi les grandes fortunes mondiales qui font la politique hors du champ des caméras. Leur société, KKR, est avec Blackstone et le Carlyle Group, l’un des principaux fonds d’investissement dans le monde.

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« La curiosité d’Emmanuel pour la can do attitude, cette capacité à se dire que si l’on veut on peut, était fascinante. Mais il a une volonté de savoir, de comprendre ce qui marche sans pour autant l’imiter ou le copier qui le fait rester très français », déclare aujourd’hui Marie-Josée Drouin (Madame Kravis) [2].

Muni de la double recommandation des Kravis et de Jean-Pierre Jouyet [3], il intègre le cercle fermé de l’équipe de campagne de François Hollande. Dans un e-mail adressé à la secrétaire d’État US, Hillary Clinton, le directeur de la planification politique Jake Sullivan, décrit les quatre principaux membres de l’équipe de campagne du candidat socialiste, dont l’inconnu Emmanuel Macron. Il précise qu’il devrait devenir le Directeur général du Trésor (« the top civil servant at the Finance Ministry ») [4].

Cependant lorsque François Hollande est élu, Emmanuel Macron devient l’adjoint du secrétaire général de l’Élysée, une fonction plus politique. Il semble qu’il ambitionnait de succéder à Jean-Pierre Jouyet comme directeur de la Caisse des dépôts et consignations, poste qui échut en mai 2014 au secrétaire général de l’Élysée. Il est invité, quelques jours plus tard, au Club de Bilderberg sur proposition des époux Kravis. La suite

Chaîne VoltairenetTV En décembre 2014, Henry Kravis, un des financiers les plus puissants de la planète, engage le général David Petraeus, la suite sur la Chaîne VoltairenetTV

La vidéo n'a rien à voir avec l'article de Thierry Meyssan, quoique... quoique... peut-être qu'avec de bons mécènes comme ceux de l'article plus haut, avec un peu de chance... c'est peut-être ça la France des réseaux et pas la France du mérite finalement ! 

Et finalement pour conclure, voici cette interview sur laquelle je tombe : Le mouvement des gilets jaunes vu par Monique Pinçon-Charlot

 

 



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