vendredi 23 novembre 2012 - par mat-hac

La finance nous désunit

Il y a une situation dangereuse au Moyen-Orient. Barack Obama pousse le monde à l'affrontement. Les démocrates ne pensent pas suffisamment à l'intérêt général. Mais en France aussi le débat n'est pas orienté sur l'avenir, alors que pendant le passé, il y avait une information sur les possibilités de conflit mondial.

 



3 réactions


  • edwig 23 novembre 2012 13:12

    Oui, tous ces sujets bidons ou l’on insiste à vous demander si vous êtes "pour ou contre" sont uniquement conçu pour occuper les cerveaux, les diviser sur tout et n’importe quoi, histoire de les empêcher de "regarder" et "penser" dans la même direction.
    Il ne faut surtout pas créer un "vide" dans la division constante des pensées.


  • joelim joelim 23 novembre 2012 20:24

    Il est amusant de constater la différence de richesse et de rigueur intellectuelle entre cette simple analyse (de contributeur citoyen) et la production industrielle de la cohorte de services de communication prétendument informatifs (l’Express, NouvelObs, le Monde, C dans l’air, journaux télévisés, journaux radiodiffusés...).


    A croire que l’information industrielle est O-G-M-isée, les « gênes » du journalisme à l’ancienne ayant irrémédiablement muté ? 

    Où y a-t’il dans la sphère médiatique encore la place pour des gens vraiment intéressants, quand on voit que toute la place est remplie par des gens payés pour faire du remplissage (quand on écoute Fr. Inter, c’est devenu ça depuis déjà pas mal d’années) ?

    Ecoutons donc nos propres émissions, choisies par nous, l’ordinateur est devenu notre radio, depuis que celle-ci a été accaparée par des groupes n’ayant pas les mêmes intérêts que la population. La preuve est que leur verbiage ne laisse plus la place à de vrais débats (sauf chez Taddeï).

    Bref la finance qui historiquement s’est arrogée des droits mirifiques (cf la création de la Banque de France analysée par H Guillemin) fait ce qu’elle a toujours fait avec succès : diviser les gens qu’elle plume, en créant des clivages amusants (pour elle) grâce aux politiques qui, ayant accepté de manger dans leur main, arrivent souvent aux postes décisionnels.

    Liste des clivages (imaginez le Stalone de la World Compagny qui fait un exposé à ses associés...) :

    Clivage juif - non juif :  ça c’est un vieux clivage qui a eu beaucoup de succès ; obsolète ou plutôt transmuté en un autre clivage moderne qui est :

    Clivage antisémite, non-antisémite :  très bon, mais a beaucoup été utilisé et est un peu usé jusqu’à la trame ; l’avantage des clivages modernes est que l’on met qui on veut dans les catégories c’est beaucoup plus créatif

    Clivage noir - blanc :  très vieux clivage complètement démodé, donc on a "transmis" l’énergie à un clivage moderne qui est :

    Clivage raciste, non-raciste : excellent bien que totalement usé aussi

    Clivage arabe, non-arabe :  marche très bien, c’est facile il suffit de les asticoter en faisant marcher notre économie de guerre sous couvert de droits de l’homme ; ça en énerve toujours 1 ou 2 en général ce qui alimente la bassine

    Clivage pro-mariage gay, pas pro-mariage gay : ça c’est bien pour occuper l’esprit des gens ; en plus c’est flatteur à défendre pour la piétaille chargée de remuer le foin, et c’est conforme au projet de libéralisation mondiale des puissances de l’argent, qui en ont marre de ressentir de la culpabilité en face de leurs ignobles forfaits.

  • Jade Jade 24 novembre 2012 17:39

    L’analyse me dérange sur un point : le rôle d’obama. Je ne vois pas ce dernier pousser netanyahou vers une guerre, c’est même plutôt l’inverse.

    Obama n’est pas un pacifiste, mais il ne dit pas oui pour autant à tous les délires sionistes. C’est d’ailleurs pour ça que "bibi" à soutenu à fond mitt romney.
    La destitution d’obama est une chance pour le likoud d’avoir quelqu’un de plus servile et d’obéissant à la tête des usa.

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