jeudi 13 janvier 2011 - par
La Fin de la Liberté
Ce reportage commence par nous montrer toutes les nouvelles façon de porter atteinte à la liberté et à la propriété personnelle aux USA, comme les raids de police armés dans les fermes BIO ou encore le fichage de fillettes de 6 ans sur des listes de passagers dangereux et les fameux scanners corporels ainsi que des des exemples de règlementations stupides aux USA.
Cela se passe aux USA ou tout est extrême mais l’on voit le même genre de loi arriver en Europe au prétexte de renforcer la sécurité, ou encore avec le "codex alimentarius" qui cherche à éliminer les nourritures saines et naturelles qui font concurrence aux grandes entreprises.
Extrait de "A qui appartient notre conscience ?" sur la folie du contrôle :
"La folie est toujours associée à des peurs paniques. Les modes de comportement paranoïdes ont besoin de s’inventer un ennemi extérieur pour pouvoir apparaître comme rationnels aux personnes dérangées elles-mêmes, et pour qu’elles puissent se fantasmer en position de force. Peu importe ici quelle autre forme sociale – politique, religieuse ou ethnique – est représentée par l’ennemi, l’incarnation du mal. Il faut à tout prix créer l’ennemi, et on le trouve toujours, parce qu’il n’y a pas de limites à l’imagination. Plus massive est l’illusion de la grandeur, plus forte est la peur : c’est ainsi qu’il arrive que le gouvernement d’un pays soit habité par la conviction profonde d’être une puissance mondiale ou une superpuissance, sans que personne sache ce que cela signifie réellement. Le vide guette toujours derrière la mégalomanie. Et il arrive parfois que les peurs des potentats apparaissent au grand jour, par exemple quand l’un d’eux, terrifié par le bruit d’un avion au-dehors, fuit son palais à toutes jambes pour se réfugier dans un bunker, tremblant de crainte qu’une bombe ne s’abatte sur son auguste tête.
A l’intérieur d’un pays, la paranoïa se manifeste par des contraintes de surveillance et de contrôle toujours plus grandes, des mesures rigoureuses, des insultes et des gestes de menace envers la population ou envers certaines catégories. La fameuse phrase selon laquelle « la folie procède souvent avec méthode » est donc toujours aussi pertinente.
Dans un système social donné, les structures délirantes sont dangereuses aussi parce qu’elles ont un effet contagieux et qu’elles gagnent peu à peu les différentes institutions. On peut alors constater que les déclarations publiques des gouvernements et les analyses que les médias font de la réalité ressemblent de moins en moins à la perception qu’en ont les citoyens vigilants. Et c’est précisément à cette évolution que résiste le souvenir personnel des événements historiques, parce que la mémoire vivante crée la conscience et la transmet aux générations suivantes. La conscience ne se laisse plus raconter d’histoires, elle reconnaît, sous leurs innombrables déguisements, les structures et les schémas qui se répètent et les tendances destructives. Quelqu’un qui a accès à la transmission des expériences du passé croira plutôt à sa propre perception éveillée des choses plutôt qu’à ce que dit le gouvernement, à ce qu’il lit dans les journaux ou à ce qu’on lui propose sur différentes chaînes de télévision. La question n’est pas seulement que le passé ne peut pas être classé parce que ses conséquences existent toujours, mais c’est surtout qu’il doit rester vivant, être préservé dans les multiples expériences individuelles qui continueront d’être transmises. Savoir que le pouvoir détruit les biographies individuelles nous fait prendre conscience de la souffrance causée aujourd’hui encore par les puissants et par les décideurs politiques et économiques, et suscite une indignation légitime."
A l’intérieur d’un pays, la paranoïa se manifeste par des contraintes de surveillance et de contrôle toujours plus grandes, des mesures rigoureuses, des insultes et des gestes de menace envers la population ou envers certaines catégories. La fameuse phrase selon laquelle « la folie procède souvent avec méthode » est donc toujours aussi pertinente.
Dans un système social donné, les structures délirantes sont dangereuses aussi parce qu’elles ont un effet contagieux et qu’elles gagnent peu à peu les différentes institutions. On peut alors constater que les déclarations publiques des gouvernements et les analyses que les médias font de la réalité ressemblent de moins en moins à la perception qu’en ont les citoyens vigilants. Et c’est précisément à cette évolution que résiste le souvenir personnel des événements historiques, parce que la mémoire vivante crée la conscience et la transmet aux générations suivantes. La conscience ne se laisse plus raconter d’histoires, elle reconnaît, sous leurs innombrables déguisements, les structures et les schémas qui se répètent et les tendances destructives. Quelqu’un qui a accès à la transmission des expériences du passé croira plutôt à sa propre perception éveillée des choses plutôt qu’à ce que dit le gouvernement, à ce qu’il lit dans les journaux ou à ce qu’on lui propose sur différentes chaînes de télévision. La question n’est pas seulement que le passé ne peut pas être classé parce que ses conséquences existent toujours, mais c’est surtout qu’il doit rester vivant, être préservé dans les multiples expériences individuelles qui continueront d’être transmises. Savoir que le pouvoir détruit les biographies individuelles nous fait prendre conscience de la souffrance causée aujourd’hui encore par les puissants et par les décideurs politiques et économiques, et suscite une indignation légitime."
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