lundi 18 décembre 2017 - par Orwell

L’incroyable équilibre de la nature : la réintroduction du loup !

Ils ont relâché 14 loups dans un parc. Ce qu’il s’est passé ensuite est un miracle qui prouve que nous devons prendre soin de notre merveilleuse planète.



40 réactions


  • Gollum Gollum 18 décembre 2017 10:37

    Bel exemple pédagogique de l’interdépendance, règle n°1 de la Nature et du Cosmos en général.


    Malheureusement il n’y a pas de prédateur pour l’homme pour l’empêcher de pulluler et ainsi mettre en péril l’ensemble de l’écosystème planétaire actuel…

    Mais il arrivera bien à se suicider tout seul.

    • Maetha 18 décembre 2017 15:17

      @Gollum :

       Yellowstone : taille de la Corse, altitude moyenne 2400m, extrêmes 1610m à 3462m. Promenades à pied de plusieurs jours déconseillées ou même interdites, prévoir voiture, camping-car, 4x4 et rester prudent, traversées inopinées à prévoir.

       C’est très joli, très bien, extra, mais pourquoi vouloir copier un tel exemple spécifiquement Américain (ou Russe ou Canadien) ? Ces espaces sauvages immenses abandonnés, où les hommes qui y viennent ne sont que des spectateurs, exceptés les nombreux Rangers qui y assurent la sécurité et les services, n’existent pas chez nous. Les loups (nouvellement réimplantés) posent un problème dans notre pays puisqu’on veut les faire cohabiter avec des éleveurs qui vivaient bien tranquillement jusque là.

       Ce n’est pas possible, cela parait simple à comprendre, non ?


  • White White 18 décembre 2017 11:48

    L’interdépendance, même à Yellowstone, comprend l’homme ... Il fait partie du jeu.

    Sans action corrective de sa part, face au loup, la situation serait sans doute hors de contrôle dans le Montana, l’Idaho et le Wyoming aujourd’hui. 66 loups lâchés en 95 et 96 dont 33 dans les limites du parc donnent 1700 loups aujourd’hui. Ces trois dernières années, 500 loups ont été tués par an, par meutes entières parfois, quand ce fut jugé nécessaire en raison du danger pour les activités humaines.

    Et environ 15 % de la population a été tuée annuellement (dégâts à l’élevage ou danger pour l’homme). Les dégâts sur l’élevage sont de 180 bovins et 330 ovins en moyenne annuelle là-bas... contre dix mille animaux domestiques comme en France !

    Autre monde et autre situation.


    • Gollum Gollum 18 décembre 2017 12:01

      @White

      la situation serait sans doute hors de contrôle 

      Quelle blague. Situation hors de contrôle parce que l’homme prolifère et fait de l’élevage ce qui offre des proies comme sur un plateau à des loups qui quittent leurs territoires (ce qui est normal) et donc il y a confrontation.

      Ce n’est pas le loup qui est un problème. C’est l’homme. À lui de se comporter en accord avec les lois naturelles et il n’y aura plus de problème.

      La régulation des loups se fait par la diminution des proies. S’ils en bouffent trop ils crèvent de faim et il y a moins de naissances. C’est ça la vraie régulation.

      En Afrique il n’y a pas de prolifération de lions à ce que je sache.

      Ce n’est même pas un problème de régime alimentaire. Les Indiens bouffaient du bison à gogo et il n’y avait aucun problème avec les loups, chaque espèce prenant sa part…

      Jusqu’au jour où l’homme blanc est arrivé et les bisons ont failli disparaitre..


    • bergerlotois 18 décembre 2017 13:27

      @Gollum
      Vive l’époque où on se promenait les couilles à l’air, et où la nature trouvait elle-même son équilibre. L’homme cueillait des fruits, il chassait parfois (le véganisme n’est pas une donnée objective de la préhistoire), tout était préservé. Plusieurs milliers d’années plus tard, l’homme a compris qu’il était néfaste. Alors entre deux cueillettes de baies, il retourne sous son habitation de nomade, allume son ordinateur et se connecte sur AgoravoxTV pour dire à tout le monde ce que le loup nous enseigne à Yellowstone : l’homme doit disparaître de la surface de la terre. Puis, soulagé d’un tel poids, il retourne claquer son fric auprès de la société de consommation...en espérant vivre jusqu’à 100 ans, soit 70 ans de plus que ses ancêtres. 

      Je vous conseille de vous renseigner sur les réseaux trophiques et sur les dynamiques de populations, ensuite, faites un saut dans le monde des agrosystèmes et des milieux anthropisés. Vous aurez sûrement plus de difficultés à définir ce que sont les "lois naturelles" après cela.


    • Gollum Gollum 18 décembre 2017 14:06

      @bergerlotois

      Votre post est tellement con que je ne répondrai pas. Typique d’une certaine façon d’être.


    • Gollum Gollum 18 décembre 2017 14:08

      @pegase

      Oui je connaissais. Quand les indiens virent pour la première fois les cadavres de bisons, même pas dépecés, couvrir les plaines par centaines de cadavres, je vous dit pas leur état d’esprit… smiley


    • bergerlotois 18 décembre 2017 15:06

      @Gollum
      Je réitère : Je vous conseille de vous renseigner sur les réseaux trophiques et sur les dynamiques de populations, ensuite, faites un saut dans le monde des agrosystèmes et des milieux anthropisés. Vous aurez sûrement plus de difficultés à définir ce que sont les "lois naturelles" après cela.


    • gaijin gaijin 18 décembre 2017 15:14

      @bergerlotois
      " , faites un saut dans le monde des agrosystèmes et des milieux anthropisés."

      bon ben comme gollum fatigue je m’y colle .....

      les milieux anthropisés vous dites ? ben ça tombe bien j’y suis et il est évident que le loup n’y a pas sa place on est d’accord . néanmoins , ..........l’homme non plus n’y a pas sa place et c’est bien le problème , a force d’ anthropiser on a tout simplement détruit .....ça s’appelle l’anthropocène il parait : la grande extinction de toute les espèces qui finira par la notre ( comme disais devos je suis le radeau de la méduse a moi tout seul et cette fois ci il se pourrait bien qu’il n’y ait pas de survivants )

      bien sur certaines espèces survivront a tout ou presque comme les cafards par exemple , ils attendent leur chance ......

      bref en attendant tenter de redéfinir ce qu’est un milieu propre a la vie humaine n’est pas une option ( n’en déplaise aux bergers et au dieu des bergers qui enseigne : " croissez et multipliez vous " et autres foutaises )


  • maQiavel maQiavel 18 décembre 2017 12:54

    Je me rappelle m’être fait traité par Hieronymus de « maso », « d’esprit profondément torturé » faisant preuve « d’une casuistique absolument indéchiffrable contraire au bon sens humain » juste parce que je m’interrogeais sur la place de l’homme , du loup et de la nature en général. Ce n’est pas du tout pour l’attaquer, c’est bien de dire ce que l’on pense, ca va au delà de ces piques, la question importante était de savoir s’il était éthique de justifier l’élimination du loup pour des questions de productivité et de rentabilité. Cette vidéo répond en partie à mes interrogations.

    Et elle va dans le sens de mon intuition, à savoir qu’il existe une idéologie très profonde et très lointaine qui a justifié toutes les guerres que l’humain a livré à la nature, guerre qui en est aujourd’hui à son paroxysme et qui le conduira peut être à sa perte …

    A un moment donné de son histoire, l’humain ne s’est plus considéré simplement comme une partie parmi d’autres d’un environnement, il s’est mit à percevoir l’environnement comme quelque chose à dominer, à dompter et à contrôler pour des questions de productivité. C’est ce qu’on nomme « les activités humaines ». Un processus social que l’on peut percevoir non seulement dans les faits économiques mais aussi artistiques (multiplication des représentations humaines à la différence des représentations de la nature qui dominaient jusque là ) et religieux (il suffit de lire la genèse par exemple ou Dieu délègue sa domination sur la nature à Adam). Un processus narcissique, nombrilique, peu importe le nom qu’on lui donne mais qui a pour conséquence que l’humain s’imagine être le centre de l’univers, un peu comme la fille du lycée qui veut attirer tous les regards et être le nœud du spectacle au bal de fin d’année. Je ne sais pas si c’est souhaitable ou non mais dans tous les cas, le capitalisme est clairement un prolongement exacerbé de cette perception très ancienne … 


    • Gollum Gollum 18 décembre 2017 14:18

      @maQiavel

      qu’il existe une idéologie très profonde et très lointaine qui a justifié toutes les guerres que l’humain a livré à la nature, guerre qui en est aujourd’hui à son paroxysme et qui le conduira peut être à sa perte …

      On peut largement incriminer ici le christianisme avec sa dévalorisation des religions païennes cosmiques qui vénéraient la Nature. Il ne s’agissait plus de vénérer la Nature mais de vénérer Dieu. Dès lors la Nature était déclarée exploitable, à soumettre.

      On pouvait tout se permettre sauf le blasphème envers Dieu et envers l’Église. Les animaux n’avaient pas d’âme. Les végétaux non plus. Sinon on tombait dans le panthéisme qui est une hérésie. 

      Les animaux n’ayant pas d’âme ils devenaient comme des objets animés. On n’est plus très loin des animaux-machines de Descartes. Le Capitalisme a viré la croyance en Dieu et la peur du blasphème mais a conservé la vision de la nature désacralisée et à exploiter.

      On en est là aujourd’hui, avec des océans sur-exploités, des conditions d’élevage (aux USA surtout) et d’abattage des animaux qui sont monstrueuses, du plastique partout, qui vole, qui flotte, qui coule, qui se fait ingérer par tout ce qui, nage, rampe ou vole… et qui en crèvent (je vous épargne les photos d’estomacs de diverses bestioles remplis de plastique et que l’on peut voir sur Youtube)…

      Et bientôt ce sera notre tour. Les survivants n’auront plus qu’à se balader les couilles à l’air. smiley


    • Heimskringla Heimskringla 18 décembre 2017 14:28

      @Gollum

      "On peut largement incriminer ici le christianisme avec sa dévalorisation des religions païennes cosmiques qui vénéraient la Nature. Il ne s’agissait plus de vénérer la Nature mais de vénérer Dieu. Dès lors la Nature était déclarée exploitable, à soumettre.

      On pouvait tout se permettre sauf le blasphème envers Dieu et envers l’Église. Les animaux n’avaient pas d’âme. Les végétaux non plus. Sinon on tombait dans le panthéisme qui est une hérésie. "


      Ce qui est génial sur ce site, c’est que tu trouves toujours quelqu’un qui va t’expliquer parfaitement des déductions que tu peux te faire sans toujours pouvoir avoir le niveau pour l’expliquer correctement. 


      Merci 


    • Heimskringla Heimskringla 18 décembre 2017 14:32

      @Heimskringla

      Dans la nature, la lumière vient toujours du nord... 


    • bergerlotois 18 décembre 2017 15:14

      @Gollum
      Nous serons au moins d’accord sur le fait que les couilles à l’air est une valeur universelle ; c’est un début !


  • bergerlotois 18 décembre 2017 15:13

    Je suis désolé d’insister, mais au fond, quel model proposez-vous ? Vous donnez l’impression que l’homme doit disparaître purement et simplement, ou au moins que sa population soit largement amputée. Si c’est ça le programme, vous allez avoir du mal à le véhiculer...


    • Heimskringla Heimskringla 18 décembre 2017 16:23

      @bergerlotois

      C’est le programme mais il ne faudra pas le véhiculer, ça va se faire tout naturellement. 


    • bergerlotois 18 décembre 2017 18:40

      @Heimskringla C’est amusant votre façon de mettre "naturellement" un peu partout.

      Vous devez vivre dans un milieu déjà bien bousillé ; ce qui n’est pas mon cas. De fait je pense que l’avenir est plus prometteur que vous. 


    • Heimskringla Heimskringla 18 décembre 2017 20:04

      @bergerlotois

      L’espoir fait vivre comme on dit. 


    • Gollum Gollum 19 décembre 2017 10:48

      @bergerlotois

       Vous donnez l’impression que l’homme doit disparaître purement et simplement

      Il faut en tous les cas qu’il joue le rôle de prédateur vis-à-vis de lui-même puisqu’il n’en a pas. Cela veut dire se restreindre.

      Minimiser son impact. Le gros problème est qu’il est déjà trop tard quelque part.

      Nous consommons trop de ressources, d’énergie, de viande.

      En plus on bousille tout : sols et biodiversité. Chez vous tout va bien dans votre campagne ? Tant mieux pour vous, profitez en ça ne durera pas.

      Je suis en périphérie d’une grande ville presque à la cambrousse. Il n’y a plus d’insectes. Quasi plus de fourmis sur le sol, les carabes ont disparu, les abeilles sont clairsemées… Presque plus de guêpes. Papillons, quasi zéro..

      À part ça tout baigne. Je n’entends plus la hulotte la nuit, ni le coucou au printemps. Les écureuils ont disparus. Peu d’oiseaux.

      Mais tout baigne. Peu de vers de terre dans mon potager. Je n’ai pas fait d’étude du sol mais je suis prêt à parier qu’il est quasi mort avec peu de bactéries

      Donc quoi faire ? Collectivement rien. C’est foutu. Ce serait comme arrêter brutalement un TGV en pleine course. Déraillement garanti. Mais on va dérailler quand même. Certains survivront. Ceux qui auront su cultiver dans des endroits assez préservés.


    • bergerlotois 19 décembre 2017 14:59

      @Gollum

      Pas besoin de prédation chez l’homme, la transition démographique est opérée.

      Par ailleurs, dans le Lot, la biodiversité est stable, voire en augmentation.

      Pour le sol de votre jardin, donnez à bouffer à vos vers de terre avec des végétaux prévus à cet effet et/ou avec du fumier. La nature est généreuse (peut-être même trop), votre sol évoluera vite dans le bon sens !


  • DJL 93VIDEO DJL 93VIDEO 18 décembre 2017 18:20

    On trouve peu de faune sauvage en France ... Je rappelle que la population Française est au 3/4 urbaine et qu’en ville, personne ne craint les loups ou les ours ^_^ lol
     
    Dieu merci les éleveurs de moutons Français n’avait pas leur mot à dire pour la réintroduction du loup à Yellowstone.


  • hase hase 18 décembre 2017 20:38

    C’est quand même un constat de dire que la moindre araignée, le moindre loup, la moindre méduse, le moindre humain, est né sur cette planète sans l’avoir voulu et qu’une fois ici, il fait ce qu’il peut pour pouvoir y vivre.
    L’homme s’est mis hors de cet équilibre parfait, sans douceur mais sans cruauté, pas parce qu’il est plus intelligent mais parce que son côté animal est tout à fait débile, il ne survivra pas trois générations,à poil, sans armes et sans organisation sociale, et que son côté dieu est pervers, car malgré sa grosse tête tout lui échappe ; et plus il veut rattraper ses conneries, plus il détruit.
    Il aurait pu garder ses flèches, sa frugalité qui le rendait marathonien, et le soir, devant le feu, philosopher ou s’adonner à l’art.
    Mais ceux qui étaient comme ça ont été anéantis par les civilisés. La civilisation est la grande perverse qui pervertit et anéantit tout.


    • maQiavel maQiavel 18 décembre 2017 21:33

      @hase
      Je pense aussi que tout commence à la naissance des civilisations. 


    • Belenos Belenos 18 décembre 2017 21:55

      "Sois content de ce que tu as : réjouis toi de la réalité telle qu’elle est. Quand tu comprends que rien ne manque, le monde entier t’appartient." (Lao-Tseu)

      Les civilisations sont des constructions d’hommes habiles et intelligents mais fondamentalement insatisfaits et orphelins de la nature. 


    • hase hase 18 décembre 2017 22:05

      @Belenos
      Ils ont créé des prisons dont il est difficile de sortir ! beaucoup s’y essaient d’une manière ou d’une autre mais on ne leur fout pas la paix ! le danger qu’ils représentent est énorme !! smiley


    • Belenos Belenos 18 décembre 2017 23:01

      @hase
      En même temps, j’ai l’intuition qu’il "fallait" chuter dans la civilisation pour qu’un destin humain s’accomplisse au-delà de la civilisation (une réconciliation, une réintégration...) et cela aussi bien au niveau personnel que collectif (cette distinction devant elle-même trouver un tout autre sens).


    • gaijin gaijin 19 décembre 2017 10:02

      @Belenos
      " qu’il "fallait" chuter dans la civilisation pour qu’un destin humain s’accomplisse au-delà de la civilisation "

      c’est une consolation a postériori comme le mec qui s’étant perdu une fois qu’il se retrouve se dit : ah j’ai bien fait de me perdre sinon je n’aurais pas connu cette joie ....

      autre version de l’histoire du fou qui se tapait sur la tête avec un marteau :

      " ça ne te fais pas mal ? si ! mais ça fait tellement de bien quand j’arrête "

      on ne peut pas savoir s’il fallait chuter tout ce qu’on peut savoir c’est comment se relever ...........


    • Gollum Gollum 19 décembre 2017 10:55

      @Belenos

      En fait c’est toute la problématique de savoir si nous sommes encore dans la Nature ou pas. Et ce malgré le Capitalisme. Est-ce que la tendance matérialiste, mécaniste et l’impossibilité de l’homme d’avoir une vision systémique font partie de la nature ou est-ce un bug ?

      Cela pourrait être les deux à la fois. Au fond la maladie est un bug vu à une certaine échelle mais n’en est plus un vu à une échelle plus large.

      Je pense donc que notre civilisation créera l’antidote au problème. Mais il y aura une phase de destruction. Ce qu’on pourrait appeler la phase aiguë de la maladie.

      La vie ne sera pas détruite. Il y a 65 millions d’année l’impact de l’astéroïde absolument cataclysmique n’a pas été capable d’arrêter la vie.


    • Belenos Belenos 19 décembre 2017 13:36

      @gaijin
      "c’est une consolation"

      On ne peut pas savoir si c’est seulement une consolation. De même qu’on ne peut pas non plus dire (à l’inverse) que le regret de l’état de communion avec la nature est seulement une nostalgie. C’est un Mystère


    • Belenos Belenos 19 décembre 2017 13:43

      @Gollum
      "Est-ce que la tendance matérialiste, mécaniste et l’impossibilité de l’homme d’avoir une vision systémique font partie de la nature ou est-ce un bug ?"


      Bonne question. Mais il faut aussi tenir compte de ceci : la nature (où les bêtes s’entre-dévorent) n’est pas la Nature. Il est possible (et cela correspond à un enseignement ésotérique) que l’homme ait entraîné la nature dans sa chute. Si nous tentions de nous réintégrer à cette "nature", nous n’entrerions pas en communion avec la vraie Nature, nous deviendrions simplement bestiaux, claniques et stupides. 

      Il n’en demeure pas moins que la prédation est un autre mystère de la vie. Or la prédation est une des bases du capitalisme, et c’est quelque chose que les hommes ont en commun avec les animaux, même si elle trouve plus de limites chez eux (ils mangent quand ils ont faim seulement). 


    • Belenos Belenos 19 décembre 2017 14:05

      @Belenos
      "Est-ce que la tendance matérialiste, mécaniste et l’impossibilité de l’homme d’avoir une vision systémique font partie de la nature..."

      Ou peut-être d’un plan quelconque, d’un programme initiatique... ? La condition "humaine" serait une épreuve, un passage ? Un obstacle à franchir pour devenir un être cosmique et non plus seulement une créature nostalgique, ou cherchant la consolation dans des conquêtes illusoires ? 


    • Belenos Belenos 19 décembre 2017 14:06

      @Gollum
      (Oups, je me suis attribué votre propos)


    • Gollum Gollum 19 décembre 2017 15:09

      @Belenos

       la nature (où les bêtes s’entre-dévorent) n’est pas la Nature.

      Il y a une nature d’en bas où l’on s’entre-dévore. Et une sur-nature d’en haut où cela cesse.

      Il est possible (et cela correspond à un enseignement ésotérique) que l’homme ait entraîné la nature dans sa chute.

      Prudence avec ce genre de choses. Je ne crois pas que l’homme ait chuté en entrainant quoique ce soit. Ce qui a chuté c’est le Purusha. C’est aussi l’homme mais ce n’est pas le même que celui que l’on connait. Il s’agit d’un Archétype.

      Autrement dit la matérialisation implique la chute dans la matière avec nécessité de manger. Fatalité même. La nature est cyclique aussi. Soumise aux changements. Et soumise à la régulation. Les carnivores servent à limiter l’expansion des herbivores.

      La matière est le monde de la limite. Et l’homme, de par sa parenté avec l’esprit, ou sur-nature, veut du sans-limite. N’arrivant pas à l’appliquer à l’esprit, de par sa chute, il essaye d’appliquer cela au monde de la forme, de la matière. 

      D’où capitalisme qui se veut croissance infinie dans un monde fini. Il y a contradiction dans les termes, et à terme, catastrophe.

      La catastrophe sera à même d’ouvrir les yeux sur cet appétit d’infini, d’absence de limites, propre à l’homme, et à l’homme seul.

      Du moins on peut l’espérer.


    • Belenos Belenos 19 décembre 2017 16:13

      @Gollum
       "Je ne crois pas que l’homme ait chuté en entrainant quoique ce soit."

      On peut donner bien des sens à "chuter". Je l’entends au sens de "descente dans la matière et dans l’individuation mentale" et sans lier cette idée à celle de culpabilité et de punition dont la teinte la tradition chrétienne. On peut aussi nommer cela "involution" pour se départir clairement de la notion de pêché. Cela étant, même la notion de "pêché" subtilement comprise pourrait avoir un sens puisqu’il y a bien une idée de transgression dans cette affaire cosmique, une mystérieuse transgression qu’il ne faut pas jeter avec l’eau du bénitier à grenouilles.  smiley

      Ce que vous dites sur les limites matérielles et sur l’illimité qui ne peut être que spirituel, est fort juste. D’ailleurs, comprendre que la matière EST par essence limitation permet de presque tout comprendre. Parce que dès qu’on accepte de voir sa propre limitation en tant qu’ego, l’Illimité commence à se manifester en frappant à la porte. "Le vent souffle où il veut, et tu en entends le son ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va : il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit."


    • Gollum Gollum 19 décembre 2017 18:29

      @Belenos

      D’accord avec l’ensemble du post sauf ça :  Cela étant, même la notion de "pêché" subtilement comprise pourrait avoir un sens puisqu’il y a bien une idée de transgression dans cette affaire cosmique, une mystérieuse transgression qu’il ne faut pas jeter avec l’eau du bénitier à grenouilles. 

      Qui me semble quelque peu revenir à une notion "moraliste". Car qui dit transgression dit interdiction. Or je ne crois guère à cette interdiction même si elle se trouve écrite dans la Genèse. Dieu voulait la chute car sans chute pas de transfiguration réelle. (Bon là on est un peu dans la métaphysique fiction mais ce n’est pas totalement dénué d’intérêt non plus)


    • Belenos Belenos 19 décembre 2017 18:34

      @Gollum

      "mais ce n’est pas totalement dénué d’intérêt non plus"

      =

      "même la notion de "pêché" subtilement comprise pourrait avoir un sens

       smiley

  • Boom_QaBoom Boom_QaBoom 19 décembre 2017 12:28

    SoS Coyottes en danger !

    Oui c’est bien, mais on n’insiste pas assez sur l’effroyable extermination des coyottes par les loups !

    D’autant que je me suis renseigné sur cette magnifique espèce très tolérante, et figurez vous qu’elle peut se reproduire avec les loups gris (canis lupus lupus) pour donner des coyloups fertiles !
    Les loups réintroduits à Yellowstone ne sont donc pas très tolérants puisqu’on ne nous parle pas de l’émergence de coyloup, et en tant qu’adepte du métissage, je suis un tantinet déçu par l’attitude exterminationiste de ces canidés réintroduits par l’homme.

    Prenez des open minded Wolves la prochaine fois svp !


  • QaviQeQuarQo QaviQeQuarQo 20 décembre 2017 01:28

    Il faudrait séparer deux idées :


    1.la destruction de la nature au nom du profit.

    2.la destruction de ses prédateurs potentiels

    La premiere est contre nature, a courte vue, suicidaire et immorale.
    La deuxieme est une reaction naturelle normale, dans le sens ou on se partage le haut de la pyramide alimentaire avec le loup. 
    On ne fait que se battre avec eux pour le partage du territoire, a la difference qu on préferera les plan cadastre que pisser au pied des arbres.

  • Jean Keim Jean Keim 21 décembre 2017 09:10

    L’être humain n’est pas encore dans une « version » acceptable pour l’environnement qu’il occupe, et la raison est bien simple à comprendre, il n’est pas demandeur... pas encore. 


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