L’île mystérieuse de Nan Madol
Le riche folklore des nations insulaires du Pacifique est rempli de légendes de civilisations mystérieuses qui ont précédé l'arrivée de leurs habitants modernes. Certaines d'entre elles sont tellement incroyables qu'elles peuvent facilement être attribuées à des mythes.
Cependant, il y a un problème : des structures gigantesques et des artefacts curieux construits par leurs prédécesseurs peuvent encore être vus à ce jour. Les plus célèbres d'entre eux sont probablement les Moaī les immenses statues de l'île de Pâques. Mais en plus des géants de pierre de Rapa Nui, il en est d'autres non moins étonnants, qui ont survécu jusqu'à nos jours et dont on sait encore moins... Au large de la côte-est de l'île micronésienne de Pohnpei se trouvent les mystérieuses ruines antiques de Nan Madol. Elles sont peu connus et méritent une grande attention. Pohnpei est une île minuscule de l'océan Pacifique, située au nord-est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dont la taille est approximativement celle d'un carré de 18 kilomètres de côté. À côté, un lagon artificiel a été construit avec des blocs de pierre de basalte sur une base de récifs coralliens sur une zone d'environ 1,5 km x 0,5 km. Cette lagune est entourée d'un mur et il y a 93 îlots artificiels contenant les vestiges abandonnés de bâtiments résidentiels, de fortifications, de la résidence du souverain, de greniers et de tombes. Entre les îlots artificiels se trouvent des canaux, c'est pourquoi certains appellent Nan Madol la Venise du Pacifique. Ces îlots sont également reliés par des tunnels sous-marins. L'ampleur de l'effort humain nécessaire pour construire le complexe sans grues modernes ni autres machines est illustrée par un calcul indiquant que 250 millions de tonnes de basalte ont été utilisées pour la construction. Les hauts murs sont construits à partir de "rondins" de basalte empilés, chacun pesant plusieurs tonnes. Une étude scientifique réalisée en 2012 a permis de déterminer où, sur l'île, les constructeurs auraient pu se procurer la matière première, alors que tous les sites identifiés se trouvaient à plusieurs kilomètres du chantier de construction. Les blocs engloutis le long de la côte suggèrent que le transport se faisait par voie d'eau, alors qu'il est physiquement impossible que des blocs aussi lourds aient été transportés à l'aide des pirogues de l'époque. D'ailleurs, qui construirait de si grands canaux de marée pour des bateaux en roseau. Une construction aussi gigantesque nécessiterait des dizaines de milliers de personnes travaillant pendant de nombreuses années, d'énormes installations, de la nourriture, des choses difficiles à fournir sur une si petite parcelle de terre isolée. Les légendes locales font état de deux puissants sorciers qui, par magie, ont fait voler les blocs en place. Cela rappelle les légendes de l'île de Pâques, également dans la région du Pacifique, qui décrivent une manière similaire de transporter les figures de pierre moaī. Il y a plus de similitudes.
Si certaines ruines de Nan Madol sont encore visibles, la majorité du site est perdue, enfouie sous la mangrove. Grâce à la technologie LIDAR, Albert Lin lève le voile (en partie ?) sur les mystères qui entourent l'ancienne cité.
Se pourrait-il que Nan Mandol soit une toute petite partie d'une plus vaste zone et pourquoi pas d'un continent antédiluvien ?
Ci dessous analyse d'une trentaine de minutes sur la possibilité de civilisations antédiluviennes (général).