L’emmerdeur persiste et signe
L'argument invoqué est tout simplement ahurissant sortant de la bouche d'un adulte : "C'est la faute aux soignants !" Des soignants covidistes lui auraient confié qu'ils refusaient de prendre en charge les non-vaccinés. Et là, le président, le boss se serait senti la larme monter à l’œil : "Oh, les pauvres non-vaccinés, je ne peux en laisser six millions se faire volontairement exclure pour qu'ils/elles finissent par crever sur les trottoirs". Alors il s'est dit qu'il fallait agir. Or il n' a qu'une seule vraie maîtrise dans la vie et ça beaucoup de monde a eu le temps de s'en rendre compte : emmerder le monde. Alors, pour sortir les non-vaccinés de ce mauvais pas qui flaire les heures-les-plus-sombres, il va tenter d'exceller dans sa discipline. Peut-être qu'à force d'emmerder les gens, ils vont finir par l'aimer, par comprendre qu'il veut leur bien ? Peut-être cette stratégie très très oblique jouera les boomerang pour l'envoyer balader dans les poubelles de l'histoire ?
Là où le bât blesse, c'est que "les soignants qui lui ont dit qu'ils ne soigneraient pas les non-vaccinés" auraient dû être sérieusement rappelés à l'ordre et au serment qu'ils ont prêté pour pouvoir exercer. Si aucune autorité n'est foutue de rectifier ce tir et qu'on préfère parler du terme charretier de la bouche d'un officiel, c'est le complet délitement du système de santé qui se pérennise...
En attendant, il a plutôt la cote chez les mauvais, ils/elles apprécient chaque émulsion totalitaire de la part des collègues avant de proposer chacun/e son propre numéro, ridicule, grotesque et qui vire au tragique de ce côté-ci du guignol !
Par l'emploi de la première personne "J'ai très envie de les ...", il renforce l'idée du président-roi-chef-seul décideur*, comme s'il eut pu décider à la place de "...leur foutre la paix" ! Au fil de déclarations méprisantes du genre, il semble de plus en plus évident qu'il s'agit en fait d'un épouvantail destiné à être haïs par le peuple, éventuellement jetés en pâture à la foule (?) Macron incarne un George Bush junior à la française qui en appelle à une succession par une minorité autrefois opprimée, la mystérieuse femme prophétisée par le mage Attali-les-mauvais-tuyaux ?
( * Le cinéma hollywoodien impose cette idée du Président-tout puissant et omnipotent, n'en démord pas depuis ses débuts au point d’apparaître en pure bourrage de crânes, comme pour masquer le fait qu'il n'en va pas du tout ainsi et que nos démocraties sont en réalité complètement biaisées)