jeudi 31 mai 2018 - par

L’accord secret de Baden-Baden. Comment De Gaulle et les Soviétiques ont mis fin à mai 68 ...

Mai 68 : Le grand Charles avait plus d'un tour dans son sac, la supposée fuite en Allemagne à Baden-Baden chez le général Massu n'était en fait qu'une visite pour s'affranchir du fameux téléphone rouge que le Général savait écouté, ainsi depuis Baden Baden il pût contacter sans inquiètude le Kremlin avec lequel il entretenait d'excellentes relations ...

"Cinquante ans après Mai 68, Franck Ferrand revient cet après-midi sur une des énigmes de cette période troublée. On s’est beaucoup demandé pourquoi le général de Gaulle avait choisi, au plus fort de la tourmente, de rendre visite, à Baden-Baden, au général Massu. Un ouvrage, déjà paru sous une première version pour le quarantième anniversaire, répond à cette question. Franck Ferrand reçoit son auteur, Henri-Christian Giraud. Son livre s’intitule : L’accord secret de Baden-Baden. Comment De Gaulle et les Soviétiques ont mis fin à mai 68."

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Son invité :

Henri-Christian Giraud, journaliste, ancien rédacteur en chef du Figaro magazine
Son dernier livre :
L’accord secret de Baden-Baden. Comment De Gaulle et les Soviétiques ont mis fin à mai 68, éditions du Rocher, mai 2018

Source : http://www.europe1.fr/emissions/au-coeur-de-l-histoire/lintegrale-qui-a-vraiment-mis-fin-a-mai-68-220518-3659789

Voir aussi :

De Gaulle à Baden-Baden, communisme et guerre froide ...

*L'accord secret de Baden-Baden. Comment de Gaulle et les Soviétiques ont mis fin à mai 68 Henri-Christian Giraud Editions du Rocher 2008 « On n'a pas fini d'interpréter mon voyage à Baden-Baden !..., a dit de Gaulle, peu de temps avant sa mort au colonel d'Escrienne, son dernier aide de camp. Quarante ans après, le mystère reste entier : pourquoi le chef de l'État a-t-il choisi de partir en secret pour l'étranger, le 29 mai 1968, provoquant la panique dans son entourage, et au risque de se voir accusé par certains d'avoir fui ? De Gaulle ayant affirmé publiquement avoir envisagé " toutes les éventualités sans exception " (le retrait du pouvoir, l'exil, la résistance), cet événement a donné lieu à une série d'hypothèses toutes légitimes, car toutes fondées sur des propos successifs du chef de l'État adaptés à chaque interlocuteur pour obtenir le brouillage maximal d'une opération relevant, en réalité, de sa diplomatie secrète. Pour Henri-Christian Giraud, l'explication de l'équipée de Baden-Baden n'est à chercher ni dans une défaillance du général de Gaulle ni dans une manoeuvre militaire ou psychologique, mais dans son « duo-duel » avec le Parti communiste et sa « belle et bonne alliance » avec Moscou, renouvelée en 1964 par l'Ostpolitik gaullienne. Sur fond d'intervention soviétique en Tchécoslovaquie. Voici l'histoire d'un chef-d'oeuvre d'intoxication de ce " théoricien de la surprise " qu'était de Gaulle. Une contre-enquête historique qui se lit comme un roman. »

 




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