samedi 28 octobre 2017 - par Planetes360

Jean-Michel Quatrepoint : Macron va-t-il poursuivre la désindustrialisation de la France ?

MIXE DE L'ENTRETIEN AVEC JEAN-MICHEL QUATREPOINT

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8 réactions


  • Le Monde part en couilles Vraidrapo 28 octobre 2017 19:33

    Ce discours est frappé au coin du bon sens.(sauf pour les accro à la Démagogie, bien sûr).

    Effectivement, nous avons manqué un RV avec Chevènement.


  • bob14 bob14 29 octobre 2017 07:16

    Posez la question est y répondre !


  • périscope 29 octobre 2017 14:59

    C’est un banquier. Il ne peut réagir que comme un banquier, c’est à dire continuer à vendre (voire brader) ce qui est vendable et arrêter les investissements.

    Comme ce banquier du Crédit Agricole, qui avait interdit à un agriculteur en difficulté, de remplacer son tracteur H.S.

    Or, sans tracteur, il était condamné ! Il s’est battu, a trouvé un autre prêteur, beaucoup plus cher, mais il est, aujourd’hui tiré d’affaire.

    Dans tout, il faut y croire.

    Si Macron ne sait que se comporter comme un banquier, sans croire en la France, on en trouvera un autre, et pourquoi pas un militaire, autrement plus doué pour le contexte actuel !


  • BA 29 octobre 2017 19:16

    Vous vous rappelez toutes les belles promesses au moment du référendum sur le traité de Maastricht ?


    En 1992, le sénateur Jean-Luc Mélenchon a voté "oui" au traité de Maastricht : il nous expliquait pourquoi dans un discours ahurissant :


    - « La construction de la nation européenne est un idéal qui nourrit notre passion. Nous sommes fiers, nous sommes heureux de participer à cette construction. Nous sommes fiers de savoir qu’il va en résulter des éléments de puissance, qu’un magistère nouveau va être proposé à la France, à ma génération, dans le monde futur, qui est un monde en sursis, injuste, violent, dominé pour l’instant par une seule puissance. Demain, avec la monnaie unique, cette monnaie unique de premier vendeur, premier acheteur, premier producteur, représentant la première masse monétaire du monde, l’Europe sera aussi porteuse de civilisation, de culture, de réseaux de solidarité  » (Jean-Luc Mélenchon, débat au Sénat, mardi 9 juin 1992, compte-rendu officiel, page 17)


    http://www.senat.fr/comptes-rendus-seances/5eme/pdf/1992/06/s19920609_1477_1502.pdf


    - « Quand on dit que l’Europe de Maastricht créera des emplois, ça reste vrai. Il se trouve que le traité de Maastricht n’est pas encore appliqué. Lorsqu’il le sera, il est évident qu’il y aura une très forte croissance qui en découlera, car nous aurons un grand espace économique avec une monnaie unique. » (Jacques Attali, sur France 2, débat télévisé « Polémiques » animé par Michèle Cotta)


    - « Si le traité de Maastricht était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, 30 juillet 1992, RTL)


    - « L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde ; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)


    - « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)


    - « Les droits sociaux resteront les mêmes – on conservera la Sécurité sociale –, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » (Pierre Bérégovoy, 30 août 1992, Antenne 2)


    - « Pour la France, l’Union Economique et Monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage. » (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)


    - « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)


    - « Si aujourd’hui la banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave. » (Jean Boissonnat, 15 septembre 1992, La Croix)


    • Garibaldi2 30 octobre 2017 03:18

      @BA

      Il convient de remettre tout ça dans son contexte, quand Maastricht est approuvé, il ne concerne que 12 pays. Si c’était jouable (peut-être) à 12, c’est impossible à 27 étant donnés les écarts de niveaux (salaires, social, ...) entre ces pays.

      Perso j’ai voté non à Maastricht et au TCE et je n’ai jamais regretté mon choix.


    • Le Monde part en couilles Vraidrapo 30 octobre 2017 04:46

      @BA
      Toute l’oligarchie s’est vendue aux Yankees... depuis bien longtemps déjà et, ce n’est qu’une fois en rase campagne que nous le découvrons !


  • zygzornifle zygzornifle 30 octobre 2017 08:19

    La Catastrophe est "en marche" .....


  • egos 30 octobre 2017 13:44

    Le déclin du secteur industriel est daté avec précision par les paléontologues.

    1974, année du glissement des marchés d’énergie fossile (soit an -7 avant la chute du grand monolithe sur la scène nationale)

    lesquels fossiles n’ont pas fait défaut par la suite, grands herbivores, carnivores virulents, ovipares cérébraux, proto ruminants, omnivores débonnaires...

    Le tout en parfaite inutilité, 
    sauf à enrichir les collections des musées et ouvrages d’histoire.

    Le -notre- bestiaire politique se range en 2 catégories : 

    celle de droite qui se consacre avec + ou - de bonheur aux affaires (les siennes ou de leurs clientèles, le + souvent les 2) 

    puis sa symétrie, de gauche, dédiée à la seule politique (entendez par cela leur carrière et les arrangements/aménagements liés à la fonction)

    puis une 3 ème, réparons cette oubli, 
    la grande masse anonyme, compacte et non genrée
    dont la seule contribution connue semble de participer au maintien de la bio-masse politicienne et des variétés supérieures.

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