samedi 28 mai 2011 - par Caracole

Indignés du monde, prenons la rue !

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6 réactions

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  Lumumbiste 28 mai 2011 12:10

  C’est bien, c’est beau, sans être ironique. Mais j’ai peur que tout ça s’essouffle vite, rappelez-vous l’élan populaire l’année dernière lors des manifestations contre les retraites : des gens de tout horizon droite comme gauche s’étaient réunis dans une même ferveur, guidés par des syndicats qui les ont fait marché, beaucoup marché. Nous avons crié, vociféré chanté, mais rien n’a changé. Ayant discuté avec des syndicalistes réalistes et pragmatiques : les seules choses ayant véritablement fonctionné sont les blocages des raffineries, m’ont-ils affirmé : car cela frappait en plein cœur les intérêts des adversaires. 
  Comprenons que lorsque les intérêts divergent seul compte le rapport de force. Ce n’est pas en brandissant des fleurs de tournesol ou en se montrant éloquent devant une foule en liesse que les choses changent ou que l’adversaire se démet.
  La seule chose qui compte est de frapper en plein cœur les intérêts des adversaires et notre indignation sera récompensée.

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    AgeNu 28 mai 2011 14:44

    Ton analyse est intéressante car partagée je crois par beaucoup de gens, notamment dans le million de personnes descendu dans la rue à l’appel des syndicats contre la réforme des retraites
    
    Mais n’est-ce pas ca le but recherché par l’oligarchie ? Comme l’a dit si bien Sarkozy, "les grèves en France, on ne les voit plus". Alors qu’est-ce qu’on fait, on attend qu’on nous regarde, où on prend les choses en main maintenant ?
    
    En 15 jours de mobilisations, les médias dominants ont du parler 2 fois des Indignés espagnols, ca ne les a pas empêché de gagner de l’ampleur et de continuer à camper.
    
    Tu parles des manifs des retraites, mais là ca n’a rien à voir. Cette révolution est spontanée, elle ne vient d’aucun syndicat, et ne se réduit pas à un intérêt corporatiste. Je pense qu’elle peut durer justement parce qu’elle n’appelle pas à une réforme précise, mais à une révolution globale de notre rapport avec notre démocratie. On sait que les choses changeront pas du jour au lendemain, mais imagine un peu si des campements se mettent en place dans les principales villes du pays.
    
    La révolution tunisienne a ouvert la voie, elle nous a montré que les révolutions pouvaient prendre. L’Espagne est en ébullition, et les Grecs commencent eux aussi à camper à Athènes.
    
    Je crois qu’il faut être patient, les évènements se précipiteront d’eux-même. Mais as-t-on besoin d’attendre la faillite de la Grèce pour réagir ? Il est temps de s’indigner et de reprendre la rue !
    

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    Lumumbiste 29 mai 2011 12:30

    Deux analyses différentes et appréciables de la situation. Pour ma part j’aime comparer le degré d’exaspération du peuple par l’image de la cocote minute : un sombre grondement dont sont rares ceux qui y prêtent attention jusqu’au moment où...
    Vois-tu ces révolutions pacifiques (sic) sont au contraire bon pour l’oligarchie car d’une part ça leur permet de faire croire que nous sommes en démocratie, d’autre part la population se libère en criant un bon coup. Mais concrètement rien ne se passe, puisque la colère n’est pas encore sombre et destructrice. Et à force de crier la population se lasse. Nous en sommes tous là. Mais attendons...

    N’oublions pas Moulinex, Renault Vilvoorde, Conti... Ils ont méchamment manifesté, on les a dépouillés. Mais ils ne se sont pas battus pour rien. C’est dans leur courage que je trouve le mien...

    "De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace" Danton

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    zeitgest 31 mai 2011 07:08

    Le capitalisme et l’oligarchie ne prospèrent que si nous, bons esclaves, continuons à consommer, s’endetter comme des moutons pour assouvir des besoins qu’on nous inflige à grand renfort de frustration publicitaire. Si nous arrêtons cette frénésie consumériste, la bête s’affaiblira et nous mangera alors dans la main. N’oublions pas que sans nous, ils ne sont rien !

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  Machiavel 28 mai 2011 15:16

  Amis chomeurs , engagez vous dans les milices du libéralisme sauvage ; vous aurez la sécurité de l’emploi , vous serez grassement rétribués par les impôts des contribuables .
  .

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  le journal de personne 29 mai 2011 09:08

  Indignés, unissez-vous !

  Sais-tu ce que c’est qu’une force réactionnaire ?
  Non ! - C’est la force du faible…
  Sais-tu ce que c’est qu’une force révolutionnaire ?
  Non ! - C’est la force du fort…
  Et il me cite Carthage, Le Caire, Barcelone et Athènes…
  Tous ces jeunes résolus qui sont à la rue
  Pour manifester qu’il y a dans la force
  Quelque chose qui ne meurt jamais :
  LA LUMIÈRE …
  J’ai fini par l’épouser
  Et je ne l’ai jamais regretté
  Comment il s’appelle mon doux rêveur ?
   
  http://www.lejournaldepersonne.com/2011/05/indignes-unissez-vous/

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