Gaza mon amour !
Trio de la honte, trio infernal dans le scandale d’une soumission totale et sans précédent aux desiderata des USA et d’Israël en violation de notre tradition humaniste et diplomatique d’indépendance et d’équilibre qui nous a longtemps permis de gagner le respect de nombre de nations.
Mais alors, qui, demain, nous respectera ?
Les salauds seuls ?
***
Et toute l’intelligentsia dite de gauche - acteurs, chanteurs, rappeurs, écrivains... -, garde le silence et regarde ailleurs... pendant que ça saigne, que ça hurle et que ça crève !
Il est vrai qu’il s’agirait là d’un tout autre engagement que celui des restos du coeur. On peut y laisser des plumes. Et quelles plumes ! Celle d’une carrière.
Au moins savent-ils tous qui il faut craindre !
_____________________________
La ratonnade continue, le maintien de l’ordre colonial israélien aussi... dimanche aura été la journée la plus sanglante depuis le début de la ratonnade : 87 morts ; 87 hommes, femmes et enfants.
Relève la tête et serre les poings, enfants de Gaza !
Ils sont tombés
Gaza : prison à ciel ouvert
Politologue et historien américain Norman G. Finkelstein
Les données de l’analyse de ce qu’il faut bien appeler "le problème sioniste en France" sont maintenant claires : chacun devra choisir son camp.
A partir d’aujourd’hui, on pourra compter et nommer ceux qui auront décidé de soutenir notre tradition humaniste et diplomatique d’indépendance et d’équilibre ainsi que la liberté d’expression et de manifestation contre un Etat et un gouvernement français aux ordres d’une idéologie dont il n’y a plus rien à sauver.
A compter d’aujourd’hui, plus aucun parti politique, en campagne électorale ou pas, ne pourra faire l’économie de devoir clairement faire savoir ( aux électeurs d’y contraindre tous les partis) s’il soutient ou non, ici en France, et dans le cadre de la définition d’une politique étrangère, une idéologie de domination, d’humiliation, de spoliation, de ratonnade, de guerre et de chaos concomitante d’une mondialisation qui n’est qu’une guerre - encore et toujours la guerre ! -, contre les salaires, les droits sociaux, les Etats "providence", et la démocratie, notre démocratie : qui décide de quoi, où, comment et pour le compte de qui !
Alors viens, Gaza mon amour ! Viens dans mes bras ! Viens trouver auprès de moi un peu de repos cette nuit, et pourquoi pas, le sommeil... à l’heure où la France t’a abandonnée à la raison barbare du plus fort, maintenant seule au monde.
_______________
Pour prolonger, cliquez : Interdiction de manifester