jeudi 2 mai 2019 - par toofik

Frontaliers, chronique de la haine ordinaire

On aime les appeler les « Frouzes » ou les « Shadocks ». Ils sont environ 200'000 français ou binationaux qui vivent en Suisse, et plus de 160'000 frontaliers viennent y travailler quotidiennement. Depuis quelque temps, une partie des Romands se lâchent et n'hésitent pas à s'en prendre ouvertement à ces voisins jugés envahissants, arrogants, profiteurs et trop nombreux. Jamais l'ambiance n'est parue aussi tendue, au point qu'il n'est pas excessif de parler de véritable xénophobie, telle que l'ont vécue les Italiens dans les années 70 et les Kosovars plus récemment.



7 réactions


  • gaijin gaijin 2 mai 2019 17:04

    ben quoi ?

    les petits suisses ils veulent bien héberger les bénéfices de la mondialisation mais sans avoir les inconvénients ......pas très cohérent .....

    quand a l’histoire du meurtre vu l’arrogance des cadres modernes ( des macrons ) faut pas déconner que celui qui n’a jamais eut envie de s’en faire un jette la première pierre .........


    • sls0 sls0 2 mai 2019 17:39

      @gaijin
      Cadres ou managers ?
      A l’époque où le bossais dans mon bureau il y avait une affiche où il était écrit :

      Un homme dans une montgolfière se rend compte qu’il est perdu. Il vole à basse altitude à la recherche de quelqu’un pour lui indiquer sa route.


      Apercevant un homme dans un champ, il descend à 1 mètre au dessus du sol, et demande :
      - Excusez-moi, pouvez-vous me dire où je me trouve ?

      L’homme répond :
      - Oui. Vous êtes dans une montgolfière, à un mètre au dessus du sol.


       Vous devez être un ingénieur ? répond le gars perdu.


       C’est vrai. Comment avez-vous deviné ?


       Tout ce que vous m’avez dit est techniquement exact, mais cela ne m’aide pas le moins du monde.

      L’ingénieur dit alors :


       Vous, vous devez être un manager ?

      Étonné, l’homme de la montgolfière répond :


       Exact. Comment avez-vous deviné ?


       Facile : vous ne savez pas où vous êtes, ni où vous allez, mais vous vous attendez à ce que je vous aide.

      Vous êtes dans la même situation qu’avant notre rencontre, mais maintenant, c’est de ma faute...

      Il y a des moyens plus efficaces que les actes violents pour dégager du manager.




    • gaijin gaijin 3 mai 2019 11:23

      @sls0
      " A l’époque où le bossais

      "
      oui je vous comprends mais l’époque a changé les cadres sont devenus des managers ( cad même logique de technocrates hallucinés que nos politiques )
      votre affiche aurait été un premier pas vers votre licenciement et je doute fort qu’avec cette forme d’esprit on vous aurait filé un bureau .....( indépendamment de vos compétences parce que 1 a 90% on se fout des compétences et 2 il y a 10 types devant vous avec a peu près les même au moins en apparence qui sont près a sucer des bites pour avoir le poste .......)
      chez nous on avait une définition pour ingénieur : " c’est un type quand il s’est planté il est capable de t’ expliquer en quoi il a eut raison d’avoir tord "
      " Il y a des moyens plus efficaces que les actes violents pour dégager du manager."
      malheureusement pas ...le monde est devenu tellement ubuesque que seule la menace du danger permet d’entamer le dialogue ........
      vous croyez que les petits gilets ils sont dehors pour quoi ?
      ils en sont pas a 25 semaines de mobilisation pour le coté festif et leur slogan c’est : "sous les pavés la rage "
      d’où est venue la rage ?
      1 ils sont cons
      2 ils vivent dans un monde pervers ( au sens clinique du terme )
      moi j’ai découvert la haine en entreprise ( j’ai préféré me barrer avant d’en passer un par la fenêtre mais tout le monde n’a pas cette capacité )


    • sls0 sls0 5 mai 2019 16:59

      @gaijin
      A l’époque ! Merci.
      Je suis né dans les années 50 et non 30.
      J’ai connu les époques indicateurs.
      Sauf que j’analysais les indicateurs et j’en sortais le coté stupide et risible, ça rentrait vite dans les cartons.
      J’avais aussi fait mes preuves coté gains de productivité, ma hiérarchie directe ne pouvait rien dire, le patron et Paris me connaissaient. Allez donc dire du mal d’un mec qui rapporte.
      Ma ligne pour manager, respect mutuel, gagnant/gagnant et intelligence de groupe. Très efficace mais mal vu par certains.
      Le vrai homme fort défend les faibles. L’autorité est naturelle. D’autres ont une autorité donnée qui donne des moyens apparents de l’homme fort mais ce n’est qu’un vernis. Ils en ont des points de faiblesses c’est du vides vernis, ce n’est pas un obstacle, des exemples de leur incompétence ça ne manque pas.
      Je vis sobrement, j’ai toujours eu trop d’argent dans ma vie, j’avais déjà le bénéfice d’un boulot intéressant.
      La carotte ou le baton via l’argent, ça ne marchait pas.
      J’étais dans la classe riche selon l’INSEE quand je bossais, maintenant je suis dans la classe aisée et 900€ me suffisent à vivre. Allez donc faire pression.
      L’avancement je m’en foutais, si on me bougeait de position fonctionnel c’est parce que j’aurai rapporté plus dans ce poste.
      Même un patron qui n’y connait pas grand chose, quand il voit une courbe des couts baisser, ça fait tilt. 
      Je ne sabrais pas dans les couts, je supprimais de la surmaintenance instaurée par des carriéristes.
      Les carriéristes sont très à la mode, ils ont en commun une certaine incompétence sans le vouloir il et facile de faire la différence.
      Libre, j’ai toujours voulu être libre, ça demande des efforts, peut être une perte d’argent mais on devient fort. Comme disait l’autre, tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort.

      Etre viré ?
      Les PDG chez nous sortaient du sérail industriel habituellement.
      Comme ailleurs un homme politique a été nommé.
      Un jour sur un marché une entreprise a triché et j’ai sabré. J’ai eu un ministre de l’industrie sur le dos.
      Pression de la hiérarchie à laquelle j’ai coupé court en disant : qu’ils m’écrivent noir sur blanc que je dois faire passer les intérêts de potes de ministre avant ceux de l’entreprise avant toutes discussions. Pas viré mais on m’a proposé un poste style études et recherches bien plus passionnant.

      Ma définition de l’ingénieur :
      C’est celui qui demande de faire ce dont il a démontré la faisabilité.
      Quand il y avait une phase à risques inconnus, je passais toujours avant, j’avais plus de connaissance du système.
      Des intervenants quand il voient le "bureaucrate" taper plus fort à la masse ou plus rapide pour faire une portée au bleu, le respect mutuel s’installe.
      Ma méthode de management, montrer l’exemple, ça évite les ordres idiots. Demander leur avis aux intervenants et vous verrez comme ils bossent mieux.
      La gueule de mes collègues quand j’ai donné des billets d’avion à une équipe qui avait fait gagner 2 jours et demi à 80.000€ l’heure de production.
      Respect et gagnant/gagnant. 80.000€ de l’heure, le gain se voit tout de suite, pas besoin de discours de suce bite.


    • gaijin gaijin 7 mai 2019 11:31

      @sls0
      " A l’époque ! Merci.
      Je suis né dans les années 50 et non 30."

      désolé mon vieux ..... smiley smiley
      et moi je suis né a la fin des années 60 .......
      20 ans ça fait long .....vous avez connu le début des dérives mais c’est monté en puissance autour des années 2000 , vous êtes un dinosaure de l’industrie ..rigolez pas c’est ce qu’on m’a sortit un jour ........j’ai eut la " chance " de vivre le changement dans la même boite, une boite a " a l’ancienne " montée par un allemand ( au hasard ) ...le mec donc( ouvrier ) il avait monté 4 boites qui roulaient du feu de dieu ( des cash machines ) rien que ça et puis il part a la retraite et vend a un groupe résultat : en 4 ans 3 boites coulées et la dernière a genoux ...
      croyez moi ou pas mais personne ne peut imaginer ça sans l’avoir vécu ....
      a 2 ans d’écarts j’ai vu la même chose se dérouler quasiment au détail près dans la boite ma compagne, je pouvais lui expliquer le déroulement du processus a l’avance et vérifier ......
      résultat j’ai quitté ce monde il y a 10 ans avec ma compagne .....mais pour avoir pas mal d’échos tous azimuts ça a encore largement empiré .....
      avec mes salutations amicales
      http://img.xooimage.com/files70/9/f/b/agecanonix-mme-2e52d42.jpg
      vieille branche ....


  • sls0 sls0 2 mai 2019 17:12

    Je ne connais pas assez la Suisse et le sujet pour disserter dessus.

    J’ai fait pas mal de pays, en général la France a un capital sympathie, le siècle des lumières, l’apport à la culture et à la recherche fin du 19ème début du 20ème siècles. Chez moi il y a une avenue De Gaulle.

    Par contre le capital sympathie dérouille quand il y a trop de français à côtoyer.

    Dans les années 80, certains ports n’apréciaient pas trop les Français. Je me rappelle à Leningrad il y avait un bus qui faisait le ramassage des marins, il ne s’arrêtait pas aux bateaux français.

    C’était un bateau belge avec un problème vibratoire d’où ma présence à titre d’amitié avec le chef des machines. J’ai demandé la cause de cet évitement, on m’a répondu que le coté "gros cou*" et fouteur de merde passait mal dans pas mal de ports.

    Chez moi il y a un village gaulois, c’est vrai que pour les locaux ils sont parfois pénibles.

    La Suisse n’échappe pas au tout pour les actionnaires. L’apauvrissement palpable de la population il vaut mieux le mettre sur le compte de L’AUTRE, bon écran de fumée.

    Les partis aux propos xénophobes ont toujours été les idiots utiles de l’oligarchie. Les autres partis sont assez souvent potes avec l’oligarchie, leur rôle avec leur fausse lutte contre la xénophobie et de faire monter la mayonnaise et que le sujet reste dans l’actualité. Oui ils soufflent sur les braises pour augmenter la fumée.

    * Dick nek en flamand ou néerlandais, gros cou en français ou c’est plutôt les chevilles qui enflent.


  • Toyet 2 mai 2019 18:18

    Oui un documentaire subjectif puisque la tsr est un nid de frontaliers, un comble des français qui piquent du travail, Coluche en est mort de rire.


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