mardi 28 janvier 2014 - par maQiavel

Francis Cousin sur Robespierre et la Révolution française

Un point de vue anticapitaliste radical sur Robespierre et son rôle lors de la révolution capitaliste Française de 1789 à contre courant des points de vue réactionnaires et progressistes.

 

 

Source : agenceinfolibre



36 réactions


  • Qamarad Qamarad 28 janvier 2014 12:26

    Je le rejoins sur la radicalisation de la révolution indispensable pour que la bourgeoisie reste en place. Robespierre était foncièrement honnête, c’est lorsqu’il voulut faire le ménage chez cette caste, après avoir liquidé et expulsé la noblesse, que tout a pris fin.
    Le point qui me semble intéressant : en tant que marxiste, il nous parle d’une société du partage, de l’être donc, qui suppose la disparition de l’état. A quoi cela pourrait-il ressembler ?


    • maQiavel maQiavel1983 28 janvier 2014 12:34

      J’ai aussi toujours pensé que Robespierre était un homme bon et honnête, mais le fait est qu’il était pris dans une dynamique holistique qui le dépassait en tant qu’individu et lorsqu’ il a joué son rôle qui le répugnait sans doute profondément, il a été liquidé. ?

      Sur le communisme c’est une utopie, un idéal que dans les conditions actuelles il est difficile d’imaginer.

      Pour voir plus ou moins à quoi ça ressemblerait, il faudrait transposer les communautés de chasseurs cueilleurs nomades à l’ère moderne : une société dans laquelle on ne produirait (par ‘l autogestion généralisée des unités de production) que pour reproduire son existence, le reste du temps étant dédié à la sieste, au chant à la danse, à la poésie etc. sans aucun contrôle administratif.


    • Thucydide maigre renard 28 janvier 2014 17:07

      @Machiavel1983
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      Le retour à une société de "l’être" me fait penser à la vision idéaliste de Ted Kaczynski, qui souhaitais un "effondrement du système technologique" (titre de son manifeste) pour un retour à une société de chasseurs-cueilleur/ petites sociétés agricole. Le problème c’est que si je me souviens bien la terre ne pourrait supporter que 750 millions d’être humains vivant de la chasse et de la cueillette. Ted Kaczynski était vraiment radical et prônait tous les moyens pour faire s’écrouler le système au plus vite et de toute façon, toujours selon lui, ce système serait destiné à s’effondrer de par sa propension à s’étendre toujours plus dans un monde fini. Système technologique = Système capitaliste. Les deux sont liés de toute façon.
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      Selon lui, un mouvement de lutte organisé devrait s’établir selon ces valeurs (j’abrège son texte) :
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      1. Rejet total de la technologie moderne. La technologie moderne est un ensemble de parties interconnectées et il est impossible d’éliminer les parties mauvaises sans se séparer des bonnes. 
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      2. Rejet de la civilisation. Les civilisations précédentes portaient en germes les maux de la civilisation actuelle. La civilisation est la plus grande erreur du genre humain après la civilisation industrielle.
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      3. Rejet du matérialisme. remplacement par une conception de la vie centrée sur la modération et ce qui est nécessaire. Rejet de l’accumulation de bien e t de superflu.
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      4. Respect et amour de la nature, allant jusqu’à son adoration. La conservation de la nature s’oppose radicalement à la progression du système technologique. Permet également de combler le vide spirituel des hommes modernes. 
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      5. Célébration de la liberté. La civilisation prive l’homme de liberté. La liberté à toujours été revendiqué par les révolutionnaires et les rebelles.
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      6. Châtiment des responsables de la situation actuelle. Justice et châtiment contre les scientifiques, ingénieurs, chefs d’entreprise, hommes politiques qui encouragent consciemment le progrès technologique.
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      Un documentaire sur le personnage :
       https://www.youtube.com/watch?v=9PV94wdhdvc
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      Francis Cousin est autant un idéaliste rêveur que Kaczynski. La différence c’est que le deuxième a choisi de quitter la civilisation pendant un temps (a la manière d’un Thoreau) et a finalement terminé en prison de haute sécurité pour avoir tué des hommes qu’il considérait comme des ennemis (et accessoirement pour faire connaitre son manifeste via la médiatisation).
      .
      Je ne connais pas la vie de Francis Cousin mais je doute qu’il ait choisi de vivre comme un paysan du Xe siècle ou comme un nomade chasseur cueilleur. Personnellement je suis d’accord avec certaines idées qu’émettent Kaczynski et Cousin. Mais j’avoue avoir une fascination pour la technologie. Je trouve qu’internet est une création admirable, la possibilité des voyages spatiaux et la découverte d’autres civilisations me font toujours rêver. La possibilité de bénéficier d’anesthésiant quand je vais chez le dentiste est quelque chose que je n’ai pas spécialement envie d’abandonner...
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      .
      Ceci-dit je rêve parfois d’une cabane perdue au Canada, en Norvège où au fin fond de la Russie avec juste mon fusil, une bonne bibliothèque et quelques outils. Mais ça reste un rêve. Et à mon avis Francis Cousin est un moderne comme un autre qui rêve sa liberté.
      .
      Peut être qu’une révolution radicale aura lieu et que ce système s’effondrera mais j’ai du mal à y croire. Tous les êtres humains aspirent à un minimum de confort moderne. Mais la raréfaction des ressources fera que beaucoup plus d’hommes vivront de retape dans des bidons-villes et une minorité de plus en plus restreinte vivra à l’optimum de la civilisation moderne. Et quelques malins entre ces deux extrêmes arriveront à tirer leur épingle du jeu.

       


    • maQiavel maQiavel1983 28 janvier 2014 17:40

      Bonjour Renard.

      Je ne connais que très vaguement Kaczynski, j’ai lu des choses sur lui par ci par là mais rien de concret, je n’en parlerai donc pas. Je vais m’appuyer sur vos points pour faire le parallèle avec Francis Cousin.

      Point 1 : Francis Cousin n’est pas opposé à la technique à ce que je sache, c’est le capitalisme qui fait qu’elle soit utilisée non pour l’humain mais contre lui, de ce point de vue je suis d’ accord avec lui.

      Point 2 : Francis cousin a la même perception de la civilisation.

      Point 3 : Pareil, c’est là que je reprends l’exemple des chasseurs cueilleurs. Il ne s’agit pas de dire que les hommes doivent revenir à ce stade mais de l’imiter en ne produisant que ce qui est nécessaire à la reproduction matérielle de l’existence, et avec la technologie, cette production ne prendrait que peu d’heure de travail, le reste serait dédié à la culture.

      Point 4  : Francis Cousin parle de sacralité cosmique sans Etat et sans argent comme les sioux les cheyennes, les germains, les aborigènes d’Australie, comme l’ont été tous les peuples de la terre. Chez les communautés primordiales tout est sacral. Le sacral est ce temps absolu dans lequel tout est immanence, de la communauté organique, du flux de vie. A l’époque il n’y a pas de religion mais le divin existe. Le divin, la sacralité le cosmique, c’est le tout du monde. Un cheyenne ou un germain ne peut rien acheter ni vendre.  La religion nait pour lui sur les décombre du sacral pour en gérer les restes qu’elle appelle le sacré. Toute l’histoire du néolithique à la modernité capitaliste c’est le sacré qui réduit parce que le profane ne cesse de s’étendre jusqu’ à aboutir à la pathologie contemporaine ou la religion de l’économie devient la religion du nouveau temps c.à.d. la religion du profane absolu.

      Point 5 : pour lui, la fête, le dialogue, le repos et le jeu sont les principales richesses de la société.

      -Je ne connais pas la vie de Francis Cousin mais je doute qu’il ait choisi de vivre comme un paysan du Xe siècle ou comme un nomade chasseur cueilleur. 

      R /Il vous répondra qu’il est impossible de vivre de cette façon dans une société capitaliste qui est holiste. Que ces modes de vie reproduiront de manière caricaturales les tares du système capitaliste car c’est la totalité qui dirige les parties et une partie même critique qui reste dans une totalité d’infections aléatoires les reproduit. Pour lui, dans la longue histoire, toutes ces modes de vie finissent par péricliter car ils ne font que reproduire l’impossible contradiction entre la force du tout et la fragilité de la partie.


    • gregoslurbain gregoslurbain 28 janvier 2014 13:24

      D’accord avec toi sur l’inanité de cette dichotomie, il élude aussi la question du pouvoir. Avoir ou être le pouvoir ne fait pas grande différence et cela se traduit par la possession des biens matériels et symboliques.
      Francis Cousin est le faux-ami des travailleurs, toutes leurs luttes sont dans sa bouche des avant-garde du capital, il n’y a que des défaites.


    • maQiavel maQiavel1983 28 janvier 2014 14:09

      Gregolurbain, tu devrais l’écouter et t’intéresser à ce qu’il écrit avant de dire que la dichotomie être contre l’avoir est n’ importe quoi. On ne peut pas être le pouvoir, c’est un anti- être pour Francis Cousin. Pour lui,  l’être est tout ce qui se tient debout dans la relation cosmique au vivre tel qu’il ne soit ni monnayable ni appropriable.

      Sinon yoananda me fait marrer. Ce commentaire ne s’adresse pas à lui car je sais qu’il ne le comprendra pas, pas parce qu’il est idiot, loin de là, il est surement très intelligent mais parce qu’il est buté comme une mule, il ne peut pas le comprendre.

       Je prends son commentaire qui reproche à Francis Cousin de ne pas s’ ’appuyer pas sur du travail scientifique sérieux (sur quelles données objectives se base t-il pour lancer une telle affirmation ? On ne le saura jamais) , derrière son ton professoral ,sa posture d’ expert , de scientifique , en réalité on ne trouve rien de scientifique , aucun principe à partir desquels on peut déduire des conclusions, des propositions empiriquement testables , cest juste de la spéculation métaphysique qu on ne peut démontrer rationnellement et encore moins scientifiquement , comme Francis Cousin d ailleurs.

      Par exemple, il dit : « La dichotomie entre l’être et l’avoir est simplement ridicule : sociologiquement, ethnologiquement, spirituellement ».

      Comment va-t-il prouver scientifiquement que spirituellement la dichotomie d’être contre l’avoir est ridicule ? smiley

      Quand il dit « L’être ne s’oppose à rien et rien ne peut le contraindre » , comment le démontrera t-il ? 

      Moi ça m a fait toujours fait marrer ces gens dans les sciences humaines qui se prétendent scientifique , il faut savoir que les véritables scientifiques , ceux des sciences dures , ont toujours eu du mépris pour cette prétention à la scientificité , ce n est pas pour rien qu on appelle cela les sciences « molles » , c est mou comme un éclair au chocolat.

      Non, je préfère les gens qui savent quils sont forcément subjectif quand ils parlent des interactions sociales, eux sont honnêtes, les autres sont soit des ânes, soit des menteurs. 


  • erQar erQar 28 janvier 2014 13:27

    Salut maQ,
    -
    On dirait que Francis Cousin est un adepte de la théorie du complot ? smiley
    -
    Quoiqu’il en soit, il donne une bonne piste : la destruction par l’intérieur.
    -

    Juste pour info, cela me fait penser au Jihad (attention, ce terme a été détourné de sa notion initiale) :

    Jihad al-nafs est le combat contre les idées maléfiques, les désirs et les pouvoirs concupiscents, la colère, et l’imagination insatiable, les plaçant tous sous l’ordre de la raison et de la foi dans l’obéissance des commandements de Dieu, et finalement en épurant l’âme de toute pensée et de toute influence sataniques. Ce combat est considéré comme le grand combat (al-jihad al-akbar) puisqu’il est plus difficile à accomplir qu’une bataille sur le front. Car dans le combat contre le soi, on doit constamment combattre l’ennemi hébergé à intérieur de sa propre existence. L’enseignement éthique islamique souligne que celui qui réussit dans ce combat peut s’élever au-delà du rang des anges.

    • maQiavel maQiavel1983 28 janvier 2014 13:44

      Salut camarade ErQar.

      C’est exactement la lutte  qu’on trouve dans le christianisme entre la chair et l’esprit.C’ est en quelque sorte le Jihad chrétien :

       « Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; La loi n’est pas contre ces choses. Ceux qui sont à Jésus Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit. Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres. »Galate 5 :14 -26

       

      Moi , j’ ai tout de suite compris l’ être contre l’ avoir en associant la chair à l’ avoir et l’ être à l’ esprit.


    • erQar erQar 28 janvier 2014 14:17

      la tempérance
      -
      En voilà un mot qui mérite d’être plus entendu dans notre époque
      -
      Le terme de tempérance semble se rapporter en quelque sorte à ce qui est hors de l’Homme (nourriture, boisson, etc.). Cette référence à des éléments extérieurs à l’Homme a son fondement dans l’Homme. La vertu de tempérance permet à chaque Homme de faire triompher son « moi supérieur » sur son « moi inférieur ». Cette maîtrise met en valeur le corps. La vertu de tempérance fait en sorte que le corps et nos sens trouvent la juste place qui leur revient dans l’être humain. Possède la vertu de tempérance celui qui sait se maîtriser, celui qui ne permet pas à ses passions de l’emporter sur la raison, sur la volonté et aussi sur le cœur1.
      -
      Moi , j’ ai tout de suite compris l’ être contre l’ avoir en associant la chair à l’ avoir et l’ être à l’ esprit.
      -
      Comme quoi Francis Cousin parle des évangiles par l’intermédiaire de la dialectique marxiste smiley


    • erQar erQar 28 janvier 2014 14:23

      @Yonanda
      -
      Les asiatiques par exemple n’ont pas de bien/mal corps/âme. Non seulement ils ne s’en portent pas plus mal, mais en plus ça leur évite bien des complications.
      -
      Êtes vous sûr de ce que vous dîtes ?  smiley
      -
      En passant par l’exploitation massive et les taux de suicides records en chine, les prostituées mineurs en Thaïlande, la corée du nord, etc... je trouve que vous avez une vision idyllique de l’Asie qui ne colle pas à la réalité.


    • maQiavel maQiavel1983 28 janvier 2014 14:30

      - Cousin se place dans une vision purement matérialiste. Il ne parle jamais, même à mots couverts de spiritualité et d’élévation de l’âme.

      R / Parler de Cousin sans l’avoir jamais lu ou écouté (parce que pour dire que Cousin ne parle jamais de spiritualité, il faut ne jamais l’avoir écouté, je ne parle même pas de le lire), ça c’est la science façon yoananda , des affirmations péremptoires .

      Franchement Yonanada , tu dis souvent des choses intéressantes mais dommage que tu ne sois pas une personne sérieuse …


    • erQar erQar 28 janvier 2014 14:50

      D’accord maQ,
      -
      Je voulais simplement signaler qu’il en parlait malgré lui, même si ce n’est pas son intention.
      -
      Si il est possible de faire le rapprochement, c’est qu’il donne un sens à ses propos...


    • erQar erQar 28 janvier 2014 14:55

      Houps,

      Je n’avais pas remarqué que le message s’adressait à Yhoananas.

      -
      Ne pas prendre en compte le message précédent


    • ffi 28 janvier 2014 15:12

      Ce qui est amusant est que le désir de la chair en grec se dit :
      " ????????? ??????" (= epithumian sarkos)
      Ca fait un peu le "désir de Sarkozy"...
       
      Mais il faut voir que dans cette lettre, Saint Paul parle aux Gaulois hellenisés d’Anatolie (basés autour d’Ankara à l’époque), l’opposition chair/esprit ayant pris une assez grande importance dans le monde grec à l’époque.
       
      En fait, l’esprit en l’homme a besoin de la chair pour fonctionner correctement.
       
      Saint Paul parle des désirs de la chair et des désirs de l’esprit.
      Or, ce que l’on désire, c’est ce que l’on veut avoir.
      En effet, on ne peut vouloir être, puisque nous sommes déjà.
       
      C’est à dire que la chair veut avoir certaines choses.
      Tandis que l’esprit veut avoir aussi certaines choses.
      Ces désirs sont potentiellement en conflit, et il s’agit de résoudre ce dilemme.
       
      La chair personnelle étant limitée et périssable, ses désirs sont forcément inscrits dans un horizon très limité, celui de la vie de personne.
      L’esprit personnel étant éternel et non périssable, ses désirs ne sont pas limités dans le temps. Ils visent à plus long terme, au-delà de la vie de la personne, dans une transmission à travers les générations, jusqu’à la transcendance divine elle-même.
       
      En gros, Saint Paul relève qu’il existe un choix : soit la vanité de la concupiscence pour une perspective individualiste et morbide pour chacun ; soit l’efficacité du désintéressement pour une perspective collective et vitale pour tous.
       
      Ce choix ne peut se faire dans un combat intérieur, isolé en soi et coupé de Dieu.
      Ce choix se peut se faire que par l’écoute de la grâce divine dans son adoration.
       
      Nulle chose ne peut se combattre elle-même sans s’endommager : un tel combat interne consisterait à faire qu’une partie de soi face usage de force sur une autre partie de soi, ce qui se traduirait en scission interne, en duplicité, en hypocrisie et en complexes. L’Être est simple. Ce qui est simple est Un. Ce qui est Un n’est pas Deux. Or tout combat en oppose au moins Deux. Donc l’Un ne peut se combattre lui-même...
       
      L’unité de l’Être repose sur l’amour en Soi...
      Sa désunion provient du désamour en Soi.
       
      Maintenant si l’Un personnel écoute la grâce de Dieu, par Amour pour Dieu (et non par Amour pour soi...) pendant son adoration, alors il peut lui obéir, tout simplement, sans se compliquer, en gardant son Unité.


    • maQiavel maQiavel1983 28 janvier 2014 15:12

      @Yoananda

      -Tout le monde a compris que je parlais de cette vidéo

      R / Et donc à partir de cette vidéo de 6 minutes, tu arrives à déduire que :

      1. La dichotomie entre l’être et l’avoir est simplement ridicule : sociologiquement, ethnologiquement, spirituellement.

      2. Rien n’est prouvé dans ce qu’il dit

      3.  son "être" est simplement une nostalgie de la vie foetale 

      4.  Qu’Il ne parle jamais, même à mots couverts de spiritualité et d’élévation de l’âme.

      5. La rhétorique de Cousin vise surtout à séduire les esprit "éduqués" selon un certain moule

      6. Cousin est un cas d’école de la théorie argumentative du raisonnement.

      Rien que dans cette vidéo sur Robespierre. Et tu dis toi-même « Le reste de ses écrits, interview, je ne connais pas, et je ne prétends pas connaître ». 

      Donc tu ne connais pas Cousin mais tu arrives à déduire tout ça ? Et là tu te penses scientifique ? Tu te pense rationnel ? Tu te perçois comme objectif ?

      -s’il faut que je me tape tous ses écrits pour comprendre cet extrait ... alors personne ne peut le comprendre. 

      R /Mais dans ce cas parle de cet extrait sans extrapoler 36 choses complètement absurde dont il ne parle même pas ici  !

      Yoananda, je vais t’apprendre quelque chose : un scientifique (puisque tu prétends en être un) parle avant tout de ce qu’il connait. C’est assez fondamental.

      Quand on fait une critique, on s’appuie sur sa connaissance du matériel que l’on critique, on ne falsifie pas les matériaux en extrapolant selon ses propres fantasmes, ce que tu fais là avec le travail de Francis cousin que tu ne connais pas, puisque tu l’avoue toi même. Limite-toi à la critique de la vidéo, personne ne t’en voudra pour cela.


    • maQiavel maQiavel1983 28 janvier 2014 15:19

      @ffi

      Je suis d’ accord avec ce que tu dis là, tu ne me contredit en rien. Mais Francis Cousin n’a jamais dit qu’ il était athée puisqu’ il se réfère au « sacral » des communautés primitives …


    • ffi 28 janvier 2014 17:03

      Yohanda : Merci.
      Cependant, je ne peux vous suivre quand vous affirmez que les concepts Bien/Mal n’existent pas dans le monde asiatique.
       
      Qui n’a pas jamais eu mal en se brûlant ?
      À quoi boire de l’eau n’a-t-il pas fait du bien ?
       
      Ce sont à mon avis des concepts universels et très intuitifs, même si leur généralisation à un niveau plus abstrait et social est en effet source d’un certain nombre de conflits.
       
      Mais au niveau personnel, la définition est simple :
      Pour quelqu’un :
      - le Bien, c’est ce qu’il poursuit.
      - le Mal, c’est ce qu’il fuit.
       
      Mais quel est ce Bien que cet homme poursuit ?
      Ce Bien est-il un mal pour autrui ?

      En effet, pour l’homme, faire du mal à son ennemi, c’est un Bien.
      Mais son ennemi l’est-il pour de bonnes raisons ? L’est-il par jalousie ?
       
      Pour un violeur, violer une femme est un Bien, tandis que pour une femme être violée est un mal.
       
      Pour le sadique, violenter c’est un Bien, tandis que pour le maso, être violenté... c’est un Bien aussi ! ils ont tout pour s’entendre...
       
      Bref, chacun a sa propre définition du Bien et la difficulté est que toutes ces définitions s’accordent.
       
      Le Bien est lié à l’avoir, car qu’est ce que l’on recherche, si ce n’est un Bien ?

      L’homme aime le Bien, l’homme hait le Mal.
      Le Bien est l’objet de l’amour.
      Le Mal est l’objet de la haine.

      Problème : l’home ne sait pas définir ces notions à coup sûr...
      Il peut prendre un Mal pour un Bien ou un Bien pour un Mal.


    • concombres 28 janvier 2014 18:50

      " Es-tu un penseur avant d’avoir pensé ? Ce n’est que par le fait que tu crées ta
      première pensée que tu crées en toi le penseur, car tu ne penses point tant que tu n’as
      point eu une pensée. N’est-ce pas ton premier chant qui fait de toi un chanteur, ta
      première parole qui te fait homme parlant ? De même, c’est ta première production
      spirituelle qui fait de toi un Esprit. Si tu te distingues du penseur et du chanteur que tu
      es, tu devrais te distinguer également de l’Esprit et sentir clairement que tu es encore
      autre chose qu’Esprit. Mais de même que le Moi pensant perd aisément la vue et
      l’ouïe dans son enthousiasme de penser, de même l’enthousiasme de l’Esprit t’a saisi,
      et tu aspires maintenant de toutes tes forces à devenir tout Esprit et te fondre dans
      l’Esprit. L’Esprit est ton Idéal, l’inaccessible, l’au-delà ; tu appelles l’Esprit — Dieu :
      « Dieu, c’est l’Esprit ! »

       

      Ton zèle t’excite contre tout ce qui n’est pas Esprit, aussi t’insurges-tu contre toi même,
      qui n’es pas exempt d’un reste de non-spiritualité. Au lieu de dire : « Je suis
      plus qu’Esprit », tu dis avec contrition : « Je suis moins qu’Esprit, L’Esprit, le pur
      Esprit, je ne puis que le concevoir, mais je ne le suis point ; et puisque je ne le suis

      pas, c’est qu’un autre l’est, et cet autre je l’appelle — Dieu. » " - Max Stirner,

      à propos de votre discussion sur l’opposition esprit/matière, Max Stirner disais "nos athées sont de pieux gens", en parlant des athées qui croient encore à cette opposition...


    • erQar erQar 28 janvier 2014 19:23

      Concombres est vraiment un légume
      -
      Il y a les athées d’aujourd’hui et les athées de demain...
      -
      Si les athées d’aujourd’hui (les athées pieux) bénéficient encore de l’héritage de la religion, l’athée de demain sera le parachèvement du vrai sens de ce mot.
      -
      Lorsqu’il n’y aura plus d’esprit, seul l’avoir sera la norme.


    • ffi 28 janvier 2014 19:29

      Max Stirner est bel est bien dans la droite ligne de Hegel...
      Celle-ci échoit de la cuisse de Luther, au sein d’une longue lignée d’hérésie d’un christianisme sécularisé... Mais on bien vu ce qui est sorti des méandres de cette philosophie Allemande, et en Italie, et en Allemagne, et en Russie au XXème siècle...
       
      L’Esprit à une fonction particulière chez Hegel.
      La Nation a un Esprit chez Hegel.
      Puis il y eut diverses variantes :
      L’Esprit de la Race Allemande chez les nazies.
      L’Esprit de la Nation Romaine chez les fascistes.
      L’Esprit de la Classe ouvrière chez les communistes.
       
      Hegel voit l’État et sa bureaucratie comme l’Esprit du peuple réalisé.
      Le courant des post-Hegelien adore la bureaucratie, tendance totalitaire.
      L’UE en est une nouvelle application.
       
      Mais cela n’est pas sage. L’État n’est que l’administration centralisée d’un territoire, il ne découle pas de l’Esprit du peuple qu’il administre, mais de la volonté du souverain qui le construit. À la limite, c’est l’État qui fait le peuple plutôt que le contraire.
       
      La pensée de Hegel s’enracine dans la politique Prussienne expansionniste vis à vis du Saint-Empire Germanique et de la France visant à réunir sous sa bannière tous les territoires où vivaient des Allemands (Les populations Allemandes s’étant étendues dans tout le Saint-Empire Germanique suite aux politiques de "drag nach Ost"). Hegel cherche à justifier un État "Allemand" sous l’égide de la Prusse.


    • maQiavel maQiavel1983 28 janvier 2014 15:38

      Et tu sais tout ça grâce à cette vidéo de 6 minutes sur Robespierre ... smiley


      Merde quand même , moi aussi j’ aimerai avoir des dons d’ extralucide scientifique objectif pour que le réel me saute objectivement aux yeux ... smiley



    • maQiavel maQiavel1983 28 janvier 2014 15:47

      Je te mets en face de tes contradictions qui sont immenses et béantes, tout le monde pourra le remarquer. Tous tes messages sur cet article, absolument tous sans exception aucune sont complètement irrationnels. Tu critiques ce que tu ne connais pas et extrapoles de façon grossière les thèses de Cousin selon tes propres fantasmes.

      Venant d’autres, je n’en aurai rien à faire, mais venant de toi, qui a en permanence une posture d’expert et de scientifique, je ne laisse pas passer.

      Moi je ne suis pas bête, par contre toi , tu es coincé ...


    • Daniel D. Daniel Q. 28 janvier 2014 17:44

      Yoananda sait.
      J’étais intervenu sur son blog il y as longtemps sur le sujet du pétrole et j’avais vite réalisé que ses certitudes étaient inébranlables et qu’il était certain de "savoir".
      Trop dogmatique pour moi, j’aime confronter les faits, j’accepte de changer d’avis quand je suis convaincu, et cela passe par la raison et non par les sophismes.

      Il as de bonnes analyses dans certains domaines, mais dans d’autres il manque cruellement de matière.


    • maQiavel maQiavel1983 28 janvier 2014 18:03

      Son principal problème est le suivant : la prétention à la scientificité.

      Cela rend tout dialogue impossible car lui considère qu’il incarne est un concrétologue et que les autres ne sont que des incultes au pire, des idéologues au mieux. Il connait La vérité, soit on accepte ce qu’il dit, soit on ne comprend pas.

      Il est effectivement important de s’intéresser aux études, aux chiffres pour se construire une opinion sur la réalité, mais cela ne reste qu’une opinion et ca, il est incapable de le comprendre.

      Pourtant il suffit de le lire pour constater à quel point il suinte l’idéologie, ses posts de cet article et en général n’ont absolument rien de scientifique et pour cause, les sciences humaines ne sont même pas des sciences, on leur attribue le qualificatif de « molle » mais c’est déjà trop selon moi.

      Mais son blog reste intéressant il faut l’admettre. Moi je lui conseille deux choses :

      1. De ne parler que de ce qu’il connait même quand il s’agit d’un auteur. Moi je ne parlerai pas de Nietzsche parce que je ne l’ai pas lu, au mieux j’irai le lire moi-même, au pire je poserai des questions à ceux qui l’ont lu mais je n’affirmerai pas des choses en extrapolant selon mes propres fantasmes comme il le fait ici avec Francis Cousin.

      2. De laisser tomber cette prétention à la scientificité qui est absurde ( il n’ y a qu’ à lire ses commentaires sur cet article qui ne le sont absolument pas , on ne trouve aucun principe à partir desquels on peut déduire des conclusions, des propositions empiriquement testables , c’est juste de la spéculation métaphysique ) on pourra alors échanger tranquillement de subjectivité à subjectivité ( subjectivité construite sur des éléments objectifs ou pas ) sans qu’il décrète que lui , est détenteur de La Vérité sur un ton supérieur d’ expert

      Lorsque ces deux éléments seront réunis, Yonanda deviendra un interlocuteur avec on pourra échanger et dialoguer, on pourra apprendre beaucoup de chose de lui et lui pourra en apprendre de nous, mais avant cela, cela est impossible.


    • Frida Frida 28 janvier 2014 18:16

      @"Cousin n’est pas dans l’être, il est sur un canapé. Il est trop bien nourri et passe trop de temps dans ses idéologies et son confort de bobo gauchiste pour être dans l’être."
      C’est la période des crétins qui se donnent à la philosophie... pourquoi pas, tant qu’ils ne cherchent pas à faire la guerre sans l’aimer
      http://www.rts.ch/archives/tv/culture/voix-au-chapitre/4321550-bernard-henri-levy.html


    • ffi 28 janvier 2014 19:09

      Cousin a le verbe pompeux, il aime trop jargonner.
       
      Il est dans une conception non pluraliste de l’Être, assez similaires aux conceptions grecques et orientales. L’Être serait l’Un, et la pluralité serait issue d’une division de l’Être, mais cette pluralité ne resterait finalement qu’une apparence.
       
      En conséquence de quoi, il semble fantasmer sur un passé "anté-dividien", un temps avant cette division de l’Être, où il projette l’idée que les hommes auraient vécu en communautés sans jamais aucun désaccord entre eux. Faudrait d’ailleurs lui demander de dater ces temps "anté-dividiens"... Il formule ensuite l’hypothèse, que suite à la division, l’Être s’étant scindé en une pluralité, le problème de l’Avoir aurait émergé.
       
      Je ne peux pas suivre ce genre de principe non pluraliste.
      Pour moi, dès le départ, l’Être est pluriel,
      même si c’est un pluriel bien singulier...


    • maQiavel maQiavel1983 28 janvier 2014 19:22

      -il projette l’idée que les hommes auraient vécu en communautés sans jamais aucun désaccord entre eux

      R / Non ffi, ce n’est pas ce qu’il dit. Pour le reste, je comprends ton argumentation et je ne la partage pas  , on en a déjà discuté.


    • erQar erQar 28 janvier 2014 19:27

      @ffi
      -
      Je pense que l’homme est un pluriel bien singulier, d’où la difficulté de ne faire qu’un avec l’esprit


  • maQiavel maQiavel1983 28 janvier 2014 19:24

    De façon assez étrange , il n’ y a que deux commentaires sur le thème spécifique que Cousin aborde dans vidéo. 


  • Soi même 28 janvier 2014 19:28
    Cousin est un sacré moustique.

    Il n’a l’air bien autocentré sur le lavage de cerveaux !


  • QaviQeQuarQo QaviQeQuarQo 28 janvier 2014 23:22

    intéressant point de vue qui change un peu de l idolatrie robespierriste d extreme gauche ou de la diabolisation des monarchistes.


    Apres, avec cousin, tout le monde tout le monde fait partie du capitalisme, l extreme droite du capitalisme, l extreme gauche du capitalisme....
    Il est un bon iconoclaste, mais y a t il un personnage historique qui trouve grace a ses yeux ?

    • maQiavel maQiavel1983 29 janvier 2014 09:53

      Il parle en bien de Babeuf dans cette vidéo.

      Sinon ses personnages historiques favori : Parménide , Héraclite , Hegel , Marx , Rosa Luxembourg.

  • heliogabale 28 janvier 2014 23:23

    Robespierre voulait consolider puis mettre un terme à la Révolution. Toutefois, l’équilibre auquel aspirait Robespierre n’est pas celui pour lequel optera le Directoire...

    L’exécution des hébertistes (à sa gauche) et des indulgents (à sa droite) puis la loi de prairial (loi dite de Grande terreur mais dont l’intention initiale était de centraliser les procès et de vider les prisons de gens arrêtés sans raison) en sont des exemples.

    Son discours-testament du VIII Thermidor esquisse certainement cette volonté d’en finir (avec la révolution et avec sa vie aussi), mais cela doit passer selon ses dires par une nouvelle purge parmi les "brigands et les fripons" (il commet l’erreur de ne pas citer de noms, ce qui lui a grandement desservi le lendemain)

    Sa chute a été orchestrée par une coalition hétéroclite et certainement quasi-spontanée (certains voulaient se débarrasser de lui depuis un certain temps... mais il n’y a pas eu de vaste conspiration). Coalition qui regroupait des gens de gauche et d’extrême-gauche (on lui reproche l’exécution des hébertistes, ou encore ses hésitations sur le sort de Danton ; sa fête du culte de l’être suprême irrite les athéistes partisans de la déchristianisation, chose que Robespierre a toujours désapprouvé), des gens de droite (du fait de ses tendances sociales et de la loi du Maximum qui les empêche de faire du commerce comme ils l’entendent), des rappelés de missions considérés comme prévaricateurs (vols et massacre) et ont peur que Robespierre les envoient à l’échafaud (comme Fouché) ; il y a également les partisans de Danton (ceux qui veulent mettre fin à la terreur et négocier avec l’étranger et qui se trouvent renforcés par les victoires de l’armée révolutionnaire), d’autres encore qui lui reprocheraient de ne pas vouloir faire de guerres d’expansion (c’est un sujet encore discuté il me semble) etc.

    Tout ça pour dire que la mort de Robespierre n’est qu’une étape dans la lutte entre la bourgeoisie d’affaires (ils hériteront du noms de réactionnaires) et la bourgeoisie bureaucratique qui s’appuie sur les sans-culottes (on les appellera les Montagnards de l’an III).
    La Convention thermidorienne va donc se déchirer et cette bataille tournera à l’avantage des "réactionnaires" suite à l’arrestation de presque tous les membres encore vivant du Comité de Salut Public de l’an II (excepté Carnot) et à l’échec de la révolte de Germinal an III.

    Robespierre fut l’homme qu’il fallait à un moment de l’histoire où la France menaçait de s’effondrer de toute part. Il a incarné une centralité (ni exagération, ni modérantisme ou les deux à la fois diront certains) dans cette époque trouble qui a permis à la Révolution de tenir à un lourd prix. C’est cette centralité (république démocratique et sociale, égalité politique et même sociale, limitation de la propriété, revenu de subsistance, esquisse de laïcité, une certaine tendance à l’universalité...) qui va fonder les valeurs de la République telles qu’on l’entend depuis 1848.


  • Soi même 29 janvier 2014 09:22

    Un peut moins de romantisme politique, si Robespierre n’avait pas été guillotiné, il serait devenue le premier dictateur de la Révolution.

    Il faut replacer le personnage, il n’a rien d’un modérer.

    « Des courants républicains radicaux, des courants sociaux-démocrates de gauche, des courants staliniens et même trotskyste avancent la thèse selon laquelle Robespierre serait le leader naturel de la partie la plus radicale de la révolution française.

    Ces historiens défendent la terreur de Robespierre comme une manière de défendre le camp de la liberté alors que Marx disait : « La Terreur en France ne fut qu’une manière plébéienne d’en finir avec les ennemis de la bourgeoisie. »

    http://www.matierevolution.fr/spip.php?article3001

    http://revolution.1789.free.fr/Les_personnages.htm


    • rmusic Mahler 29 janvier 2014 23:35

      Bonsoir, je ne vois pas le mal de défendre la Terreur avec la phrase de Marx, à l’époque la bourgeoisie représente la force progressive de l’histoire, une dictature du prolétariat est alors impossible à cette époque, les conditions objectives ne sont pas mures(industrie très faible, population principalement paysanne, les idées socialistes apparaissent à peine et c’est les lumières qui ont la côte). Engels et Marx ont même soutenu l’oeuvre de Napoléon Ier contre les vieilles monarchies d’Europe(malgré aussi une critique du personnage). Quant à Robespierre, dire qu’il aurait été le premier dictateur de France c’est mal connaitre le personnage, il a rien d’un extrême mais il est vrai qu’il ne va être que l’instrument de la révolution qui va non seulement le changer mais aussi le dépasser. Ce qui est sur c’est qu’il a tout de même sauver la France, mais il voulait une république à la Romaine et comme le montre Marx c’est impossible, la société bourgeoise n’a rien d’Héroïque même si elle va naître avec le culte de l’ancienne Rome. Les gens comme Napoléon et Robespierre, qui ne veulent en rien du monde bourgeois qui va naître, vont être les auteurs inconscients de ce monde et permettre la prise de pouvoir de la bourgeoisie partout en Europe. 


    • Soi même 30 janvier 2014 08:50

      Visiblement, vous n’avez pas compris le rôle de la Bourgeoisie dans la Révolution. L’âme de cette révolution a été la bourgeoisie qui avait acquit une puissance financière et était exclue des décision des responsabilités de l’État.
       Il devait soit acheter une charge , soit faire un mariage de raison avec la noblesse pour acheter un titre.

      Le virage de cette révolution est venue, quand il y a eu le refus de voir en Louis XVI la possibilité d’avoir une monarchie parlementaire à l’Anglaise et le Roi se sentant en danger décida de fuir à l’étranger.

      Le virage néfaste de cette révolution vient quand la convention à décider la mort du Roi.

      Regarder les déclarations de Robespierre, et vous verrez comment sous un ton apparemment modérer vise à avoir un rôle de premier plan.

      Maximilien Robespierre, 16-17 janvier 1793 :

       

      « Je n’ai jamais su décomposer mon existence politique, pour trouver en moi deux qualités disparates, celle de juge et celle d’homme d’Etat ; la première, pour déclarer l’accusé coupable ; la seconde, pour me dispenser d’appliquer la peine. Tout ce que je sais, c’est que nous sommes des représentants du peuple, envoyés pour cimenter la liberté publique par la condamnation du tyran, et cela me suffit. Je ne sais pas outrager la raison et la justice, en regardant la vie d’un despote comme d’un plus grand prix que celle des simples citoyens, et en me mettant l’esprit à la torture pour soustraire le plus grand des coupables à la peine que la loi prononce contre des délits beaucoup moins graves, et qu’elle a déjà infligée à ses complices. Je suis inflexible pour les oppresseurs, parce que je suis compatissant pour les opprimés ; je ne connais point l’humanité qui égorge les peuples, et qui pardonne aux despotes. Le sentiment qui m’a porté à demander, mais en vain, à l’Assemblée constituante l’abolition de la peine de mort, est le même qui me force aujourd’hui à demander qu’elle soit appliquée au tyran de ma patrie, et à la royauté elle-même dans sa personne. »

       

      Maximilien Robespierre, 18 janvier 1793 :

       

       « Puisque l’humanité nous a fait entendre sa voix, car l’humanité ne peut faire ordonner le sacrifice de tout un peuple à un seul homme, comment pourrait ?il exister dans cette Assemblée un seul membre qui voulût chercher les moyens de suspendre l’exécution d’un décret que le salut public nous a fait rendre ? […] Quant à l’adresse au peuple, qui vous est proposée, vous devez, je crois, l’écarter : elle n’aurait d’autre effet que de présenter la mesure que vous avez prise comme tellement audacieuse, tellement étonnante qu’elle a besoin d’excuse et d’explication , tandis que c’est précisément le contraire. Car le peuple lui ?même a devancé par son vœu l’arrêt que vous avez prononcé ; c’est lui qui vous a imposé le devoir de juger. L’adresse qu’on vous propose est impolitique, car douter de vos droits c’est les anéantir ; elle est injurieuse pour le peuple, car elle calomnie ses vertus, son énergie républicaine. […] Je crois, au contraire, que tout est ici persuadé de la nécessité de la prompte exécution du décret, qu’il n’y aura que cette prompte exécution qui puisse n’être pas funeste à la tranquillité publique. Je crois qu’il n’en est aucun qui se refuse à la gloire d’anéantir la tyrannie, et de concourir à une mesure qui fera le salut du peuple français ; je crois qu’il n’en est aucun qui veuille se laisser honteusement traîner à la suite de la majorité, au lieu de concourir de son vœu à éterniser la gloire du nom français. »

      http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/proces-de-louis-XVI/jugement.asp


      Regardez qui ont votés la mort, et pourquoi ont’ ils votés la mort ?

      Car on oublie toujours un détail, Louis XVI n’a jamais été indifférent au sort du peuple , et si y a eu de sa part erreur de jugement, il faut tenir compte que tous le système de la Cour le tenait éloigné des affaires du pays.

      On oublie trop souvent la convocation des États généraux de 1789 sont les états généraux du royaume de France qui furent convoqués par le roi de France et de Navarre, Louis XVI, le 8 août 1788 qui est le véritable virage de la révolution, et se sont bien ceux que l’on trouverons plus tard à la tête de la convention qui feront tous pour saboté ce qui pouvaient découler de ses attendus des États généraux.

      La Révolution a été sciaient été poussé dans la violence par une clique qui avaient tous à gagnés à précipité la révolution dans la violence.

      Les trois phases de la révolution a été le pragmatique, l’idéalisme, la dictature.

      En se sens la Révolution Française a raté sa mission par le passage de la Terreur qui la définitivement ruiné sa mission. Et quoi que l’en disse , Maximilien Robespierre en porte une lourde responsabilité d’avoir contribuer à instaurer la Terreur.









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